Chentyt


Chentyt leva ses bras en croix et prononça ses paroles.
Seigneur accorde nous ton pardon; nous avons péché contre toi. Montre nous ta miséricorde; et nous serons sauvés. Que Dieu tout puisant prend pitié.
Amen
Chentyt sourit au futur baptisé. elle savait qu'ils attendait ce moment avec impatience. La Prêtresse scruta autour d'elle tout le monde semblait être là.
Elle s'avança donc près du lutrin. Ouvrant le livre des vertus à la page qu'elle avait marquée, regardant l'assemblée un instant , puis baissa les yeux sur le livre, elle lut comme à son habitude d'une voix haute et claire.
Pour ce jour solennelle je vais vous lire un passage de la création Chapitre deux "la vie"

Mes chers enfants, considérez en premier lieu que Dieu mérite l'amour de votre cur, parce qu'il vous aima bien avant d'être aimé de vous et qu'il fut le premier de tous à vous aimer.
Les premiers qui vous aient aimé ici-bas, ce sont vos parents; mais ils ne vous ont aimé qu'après vous avoir connu, tandis que Dieu, bien avant que vous eussiez l'être, vous aimait déjà. Et même votre père ni votre mère n'étaient pas encore au monde, que déjà Dieu vous aimait. Bien plus, ce monde n'existait pas encore et Dieu vous aimait. Et, avant la création, depuis combien de temps Dieu vous aimait-il?
Depuis mille ans, peut-être, depuis mille siècles? Il s'agit bien ici de compter les années et les siècles. Sachez que Dieu vous aime de toute éternité.
Ainsi, mes frères et mes surs, c'est depuis toute une éternité que le Très Haut vous aime; et c'est uniquement par amour que, pouvant créer tant d'autres hommes, il a fixé son choix sur vous, vous a donné l'être et vous a placé dans ce monde. Par amour pour vous encore, il a fait toutes ces admirables créatures, afin que toutes vous servent et vous rappellent combien il vous a aimé et combien de votre côté vous devez l'aimer.
Considérez en outre l'amour spécial que Dieu vous a porté en vous faisant naître dans un pays aristotélicien et dans le sein de la véritable Église. Combien qui viennent au monde parmi les idolâtres, parmi Le Shisme, parmi Le Paganisme ou les hérétiques et qui se perdent tous! Il est bien petit le nombre de ceux qui ont le bonheur de naître dans les régions où règne la vrai foi! Et voilà que, par la bonté de Dieu, vous appartenez à ce petit nombre!
Oh! Quel don immense que ce don de la foi!
Que de millions de personnes vivent sans sacrements, sans prédications, sans bons exemples et sans tous les autres secours que la véritable Église offre à ses enfants pour leur salut! Et tous ces précieux secours, Dieu a voulu vous les accorder sans aucun mérite de votre part, que dis-je? Malgré tous vos démérites dont il avait dès lors la prévision; car en même temps que Dieu décidait de vous créer et de vous combler de ses faveurs, il voyait d'avance les injures que vous deviez lui faire.
Alors mes chers enfants, veillons toujours à ne pas tomber dans la tentation du Sans Nom, essayons de sortir l'hérétique de l'erreur et ramenons le dans le droit chemin, prions et agissons en notre âme et conscience, souvenons-nous de l'amour de Dieu.
Elle fit un moment de silence pour les laisser méditer sur cette lecture et le sermon, puis continua, en les invita d'un geste de la main les fidèles à se lever pour professer leur foi.
Unis dans le même esprit nous pouvons dire avec confiance la prière que nous avons reçu du sauveur.

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Seigneur accorde nous ton pardon; nous avons péché contre toi. Montre nous ta miséricorde; et nous serons sauvés. Que Dieu tout puisant prend pitié.
Amen
Chentyt sourit au futur baptisé. elle savait qu'ils attendait ce moment avec impatience. La Prêtresse scruta autour d'elle tout le monde semblait être là.
Elle s'avança donc près du lutrin. Ouvrant le livre des vertus à la page qu'elle avait marquée, regardant l'assemblée un instant , puis baissa les yeux sur le livre, elle lut comme à son habitude d'une voix haute et claire.
Pour ce jour solennelle je vais vous lire un passage de la création Chapitre deux "la vie"

Mes chers enfants, considérez en premier lieu que Dieu mérite l'amour de votre cur, parce qu'il vous aima bien avant d'être aimé de vous et qu'il fut le premier de tous à vous aimer.
Les premiers qui vous aient aimé ici-bas, ce sont vos parents; mais ils ne vous ont aimé qu'après vous avoir connu, tandis que Dieu, bien avant que vous eussiez l'être, vous aimait déjà. Et même votre père ni votre mère n'étaient pas encore au monde, que déjà Dieu vous aimait. Bien plus, ce monde n'existait pas encore et Dieu vous aimait. Et, avant la création, depuis combien de temps Dieu vous aimait-il?
Depuis mille ans, peut-être, depuis mille siècles? Il s'agit bien ici de compter les années et les siècles. Sachez que Dieu vous aime de toute éternité.
Ainsi, mes frères et mes surs, c'est depuis toute une éternité que le Très Haut vous aime; et c'est uniquement par amour que, pouvant créer tant d'autres hommes, il a fixé son choix sur vous, vous a donné l'être et vous a placé dans ce monde. Par amour pour vous encore, il a fait toutes ces admirables créatures, afin que toutes vous servent et vous rappellent combien il vous a aimé et combien de votre côté vous devez l'aimer.
Considérez en outre l'amour spécial que Dieu vous a porté en vous faisant naître dans un pays aristotélicien et dans le sein de la véritable Église. Combien qui viennent au monde parmi les idolâtres, parmi Le Shisme, parmi Le Paganisme ou les hérétiques et qui se perdent tous! Il est bien petit le nombre de ceux qui ont le bonheur de naître dans les régions où règne la vrai foi! Et voilà que, par la bonté de Dieu, vous appartenez à ce petit nombre!
Oh! Quel don immense que ce don de la foi!
Que de millions de personnes vivent sans sacrements, sans prédications, sans bons exemples et sans tous les autres secours que la véritable Église offre à ses enfants pour leur salut! Et tous ces précieux secours, Dieu a voulu vous les accorder sans aucun mérite de votre part, que dis-je? Malgré tous vos démérites dont il avait dès lors la prévision; car en même temps que Dieu décidait de vous créer et de vous combler de ses faveurs, il voyait d'avance les injures que vous deviez lui faire.
Alors mes chers enfants, veillons toujours à ne pas tomber dans la tentation du Sans Nom, essayons de sortir l'hérétique de l'erreur et ramenons le dans le droit chemin, prions et agissons en notre âme et conscience, souvenons-nous de l'amour de Dieu.
Elle fit un moment de silence pour les laisser méditer sur cette lecture et le sermon, puis continua, en les invita d'un geste de la main les fidèles à se lever pour professer leur foi.
Unis dans le même esprit nous pouvons dire avec confiance la prière que nous avons reçu du sauveur.

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