Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 36, 37, 38, ..., 105, 106, 107   >   >>

[rp] Eglise de Nīmes

Bibiche75
La messe dominicale commençait à peine quand Bibiche entra discrètement dans l'église. Mère Chentyt en était à faire réciter le credo à ses paroissiens. La Nîmoise se signa vite fait bien fait et prit place sur un banc. Elle croisa ses deux mains et fit sa prière à l'unisson avec le reste de l'assemblée.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote,, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

_________________
Aradias
elle récita la prière en même temps que tout le monde.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote,, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

_________________
Chentyt


Citation:
Citation:
La Vita d'Aristote Chap. X - La morale

Par un rude jour d’hiver, un disciple, qui avait atteint le terme de son enseignement, vint trouver Aristote, avant de quitter le lycée.

Le disciple : "Cher maître, maintenant que je vais être livré à moi-même, il y a une chose que j’aimerais savoir."

Aristote : "Je t’écoute, brillant disciple."

Le disciple : "Vous m’avez remarquablement formé à l’art de la logique et à la science métaphysique, mais vous ne m’avez rien dit quant à la morale."

Aristote : "Tu dis vrai, mon ami. C’est en effet une lacune de mon enseignement. Que veux-tu savoir au juste ?"

Le disciple : "Il est important pour un homme, je le crois, de savoir identifier le bien du mal, afin de se conformer aux règles qui conduisent au premier, et qui permettent d’éviter le second."

Aristote : "Certes."

Le disciple : "Ce qui m’amène à cette question simple, maître, qu’est-ce que le bien ?"

Aristote : "C’est un problème tout à la fois vaste et d’une simplicité limpide comme le cristal. Le bien, dans son principe, c’est la perfection de la nature de l’objet, de sa substance."

Le disciple : "Mais pourquoi donc, cher maître ?"

Aristote : "Parce que le bien ultime réside dans le divin, sans nul doute. Et pour identifier le bien, il suffit donc de s’attacher à l’analyse de l’essence du divin. La substance du tout puissant étant intelligibilité pure et parfaite, le bien ne peut être que perfection de la substance, et donc de la nature d’une chose. Comprends-tu ?"

Le disciple : "Oui, cher maître, je comprends."

Aristote : "Je t’ai enseigné, cher disciple, que la nature d’une chose réside dans sa destination, puisque le mouvement révèle la substance de l’objet. Tu sais donc quelle est la nature de l’homme n’est-ce pas ?"

Le disciple : "Certes, maître, la nature de l’homme est de vivre en collectivité, et cette collectivité prend le nom de cité."

Aristote : "Tout à fait. Le bien de l’homme, c’est à dire ce qui tend à réaliser la perfection de sa propre nature, est donc une vie vouée à assurer les conditions de l’harmonie au sein de la cité. Or, le bien de la cité, est tout ce qui participe à son équilibre, puisque la nature de la collectivité est de se perpétuer. Ainsi donc, tu peux le constater, le bien de l’homme conduit au bien de la cité."

Le disciple : "C’est remarquable !"

Aristote : "En effet, ça l’est. Vois-tu, l’homme ne fait le bien qu’en s’intégrant pleinement à la cité, en participant à la politéïa, et en faisant tout son possible pour en maintenir l’harmonie."

Le disciple : "Alors, cher maître, l’homme de bien est donc le citoyen ?"

Aristote : "Je n’ai pas dit cela, cher disciple. Un esclave peut être un homme de bien, s’il a conscience de sa propre nature d’homme, et qu’il sait se satisfaire de sa condition, car ainsi il œuvre au maintien de l’équilibre de la cité. La politéïa n’est pas que la participation aux assemblées."

Le disciple : "Et bien, cher maître, voilà des réponses qui me satisfont."

Aristote : "J’en suis heureux, mon ami."

Et sur ce, Aristote ne revit jamais son disciple qui, selon la légende, vécut une existence exemplaire, inspirée par les principes de la vertu.



Sans ce texte le prophète explique à son disciple que la nature de l’homme est faite pour vivre en collectivité, nous formons ainsi une cité parce que Dieu nous a créé avec amour et pour l’amour. Quand une vie est vraiment ordonnée, elle produit la paix, la paix c’est la tranquillité dans l’ordre, une vie qui est désorganisée intérieurement, produit du trouble, et finalement de la tristesse, c’est le désordre. Prendre à son prochain ce qui ne nous appartient pas créé de la tristesse une desharmonie et un trouble. Réfléchissons toujours avant d’agir, ne faites pas à autrui ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse. Pensons à notre prochain mettons nous à sa place et venons lui en aide, parce que peut être un jour nous aussi nous aurons besoin d’une main qui se tend vers nous.

Refermant soigneusement le livre des vertus, elle reprit sa place. Regardant de nouveaux tous les fidèles elle s'avança et dit.


Afin de nous laver de tous nos péchés et de nous préparer à la célébration du partage du pain et du vin, reconnaissons que nous sommes pécheurs en nous repentant et en nous confessant, pour cela je vous invite à réciter tous à l'unisson et avec moi le confiteor.

D'un geste de la main elle les invita à se lever et à se confesser.



Elle fit quelques minutes de silence, baissa la tête en même temps que tout le monde afin de se confesser avec sincérité et respect.

_________________
Aradias
il y avait un certain temps qu'Aradias ne s'était pas confessée c'est pour cela qu'elle le fit avec plus de cœur que d'ordinaire.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen

_________________
Chentyt
L'assemblée s'étant confessée avec ferveur. Chentyt alla chercher dans le tabernacle le pain et le vin. Se saisissant du pain elle le rompit, posa ses mains au dessus elle baissa la tête puis la releva elle continua ainsi:

Donne nous, Très Haut, de te rendre grâce dans l'admirable échange du pain et du vin, tu nous fais participer à ta propre nature divine, puisque nous avons connaissance de ta vérité, accorde nous de t'être fidèle pour toute notre vie.

Souvenez-vous que lorsque vous prierez le Très Haut, consacrez le pain et le vin de l'amitié, symboles de ma chair et de mon sang, afin de ne jamais oublier mon sacrifice pour vous.

Consacrons le pain et le vin de l'amitié, symboles de la chair et du sang, afin de ne jamais oublier le sacrifice que Christos a fait pour nous.



Relevant la tête, pria, elle prit le vin, levant la coupe, elle l'offrit puis regardant l'assemblée elle dit.

Rendons également hommage à ceux qui, par leur vertu, seront un exemple aux yeux de l’amour qui est dû au Très Haut. En vérité, il n’est pas de plus bel hommage à Dieu que d’aimer sans rien attendre en retour.


Mes frères et mes sœurs,je vous invite à venir partager la communion du pain et du vin comme les hommes l’ont fait autour du tombeau d’Oane.

[/quote]
_________________
Chentyt
Tout le monde ayant communié Mère Chentyt fit signe aux enfants de chœurs de chanter et d'un geste de la main elle invita de nouveau tous les fidèles à se lever afin de chanter tous en cœur.




♪ ♫Le Très-Haut


Grâce à la pensée et la création du Très-Haut,
Nous pouvons vivre sur ce monde.
Grâce à l'éducation du prophète Aristote,
Nous connaissons la religion.
Grâce à Christos ayant reçu la perfection,
Nous savons éduquer la religion.

Tout les jours nous en sommes reconnaissant,
De vivre en prospérité.
Tout les jours nous en sommes reconnaissant,
de vivre avec la Foi.

La Créature sans Nom,
Essaie de nous en empêcher.
La Créature sans Nom,
Veut qu'on le rejoigne.
La Créature sans Nom,
Nous trompe avec ses Princes.

Mais grâce à la Foi,
Qui nous donne le pouvoir de résister.
Mais grâce à la Foi,
Qui nous aide à passer les tromperies.
Mais grâce à la Foi,
Que Dieu à crée et que ses Prophètes nous ont éduqué.

Nous savons nous défendre contre les péchés ♪ ♫
.

_________________
Chentyt
Mère Chentyt avait été élue Evêque de Nîmes, elle en était réellement heureuse, le Languedoc était un Comté très agréable était Nîmes une très bonne ville, où il faisait bon vivre. Ce n'était pas parce qu'elle était devenue Monseigneur qu'elle ne dirait plus la messe pour ses ouailles qu'elle chérissait beaucoup et dont elle restait proche. Elle se leva comme chaque dimanche à l'aube afin de dire la messe dominicale, rendre grâce à Dieu était toujours très bon. Elle se pressa de mettre en place tous les objets du culte, elle prépara le pain et le vin, qu'elle rangea avec soin dans dans le tabernacle, posa le livre des vertus sur le lutrin. Elle s'assura comme toujours d'un bref regard que tout était en ordre . Puis elle alla faire sonner les cloches.


(Cliquer pour rentre sonner.)
http://www.youtube.com/watch?v=FnhBvA8p-Sc

Les cloches sonnaient à toute volée

Elle se mit à sa place habituelle sur le parvis de l'église en haut des marches attendant que ses ouailles arrivent, ainsi elle pouvait les saluer tous un à un avant d’entrer.


_________________
Nanane.alexander.
Nanou ayant manqué la messe de la semaine dernière puisqu'elle était hors de la ville marche en direction de l'église pour ne pas manque celle de ce dimanche.Comme toujours,Chentyt attend les fidèles sur le parvis,souriante comme à chaque fois qu'on la croise.En arrivant près d'elle,Nanane lui sourit chaleureusement et la bise sur chaque joue.

- Bonjorn Mère,m'enfin...Heu comment doit-on vous appeler suite à votre nomination ?
- J'en profite d'ailleurs pour vous féliciter pour cette promotion bien méritée !


La brunette est ravie pour Chentyt qui fut celle qui à célébré son propre baptême ainsi que son mariage avec Avicenne,elle n'aurait pas voulu que ce soit qui que ce soit d'autre qui le fasse,les Nîmois sont tous d'accord pour dire qu'ils ont bien de la chance de l'avoir à Nîmes...

_________________
Chentyt
Monsiegneur Chentyt qui était devenue Evêque sourit en écoutant Nanane.

Bonjour Nanane tu peux m'appeler ma Mère ou Monseigneur, c'est comme tu le désires, je suis restée la même.

Lui sourit de nouveau.

Je suis vraiment très contente de te voir présente à la messe dominicale chaque dimanche. Je suis fière de toi et de la foi que tu portes en toi. Entrons, il est l'heure et les retardataires viendrons en cours de messe.

Elle la laissa passer devant puis entra à son tour dans l'église, remonta l’allée principale d'un pas lent se préparant à la prière. Elle fit une génuflexion, se signa, se retourna, regarda ses ouailles, en ce lieu où elle se sentait bien. Elle sourit et prit la parole.

Mes chers enfants soyez les bienvenus dans la maison de Dieu. Nous voilà tous réunis aujourd’hui pour célébrer la messe dominicale et honorer ensemble notre créateur et rendre grâce à Dieu qui nous aime, alors à lui gloire et pouvoir, pour les siècles des siècles. Amen.

Elle s'avança dans le milieu de la nef et en quelques mots appropriés elle poursuivit ainsi.

A présent afin d'affirmer notre foi et nous préparer à la communion, unis dans le même Esprit, nous pouvons chanter tous ensemble avec confiance la prière que nous avons reçue de Christos.

D'un geste de la main elle invita de nouveau tous les fidèles à se lever afin de chanter tous en chœur.


[/i]
_________________
Nanane.alexander.
- Monseigneur ?
- Monseigneur Chentyt...Ma foy ! Ça le fait !


Nanane lui sourit ravie pour elle,elle sait comme Chentyt se dévoue à l'église.

- Je suis vraiment très contente de te voir présente à la messe dominicale chaque dimanche. Je suis fière de toi et de la foi que tu portes en toi. Entrons, il est l'heure et les retardataires viendrons en cours de messe.

- Oh mais c'est toujours un plaisir d'assister à vos messes !
- Quand je n'y viens pas,c'est que je suis hors de la ville,je vais d'ailleurs essayer d'y emmener mon époux tous les dimanches également...
- Oui allons-y !


Nanou entre dans l'église,va s'installer à sa place habituelle qui est libre puisque cette fois elle arrive en avance,ce qui n'est pas toujours le cas...Un instant plus tard la messe est commencée,et le temps de réciter le credo arrive,Nanou ferme les yeux et le répète tout bas.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote,, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

_________________
Chentyt
La prière terminée Monseigneur Chentyt releva la tête, s'approcha du lutrin , afin de commencer la lecture, elle l'ouvrit à la page préalablement marquée. Elle regarda les fidèles et dit d'une voix haute et claire :



Lecture : d'un passe de la vita d'Aristote Dialogues XI - Le songe.


Citation:
Citation:
Un matin, Aristote avait une mine préoccupée. Son fidèle Sargas, qui fréquentait le lycée depuis des mois, vint à sa rencontre pour s’enquérir de son sort. Le maître lui fit cette réponse…

Aristote : "Cette nuit, mon cher disciple, j’ai fait un rêve."

Sargas : "Ah oui, maître ? Racontez-moi."

Aristote : "Certes oui. J’ai songé qu’en orient existait une cité merveilleuse."

Sargas : "Quel genre de cité ?"

Aristote : "Une cité idéale, parfaite, où tous vivaient en une fabuleuse harmonie. L’équilibre y était si solide que nul n’aurait pu le rompre, pas même la venue d’un étranger comme je l’étais dans mon imaginaire. J’y ai fait intrusion, y ait importé mes mœurs, que je dirais à présent corrompues, mais j’y ai été accueilli comme un frère."

Sargas : "Quels étaient ses principes, maîtres ?"

Aristote : "Cette cité est organisée selon le principe de trois cercles concentriques, ou trois classes de citoyens si tu préfères.

Je commencerai par te décrire ce qui constitue la plus basse de ces classes, à savoir celle des producteurs, la classe d’airain. Ils constituent la majorité, et vivent paisiblement de la culture de leurs champs et de l’élevage de leurs bêtes. Ils prennent ce qui est nécessaire à leur subsistance, et à celle de leurs familles, dans leur propre production, et donnent le reste aux classes supérieures. Si ces hommes constituent la base de la cité, leur sort est cependant enviable. Ils connaissent les joies de la tranquillité, d’une existence simple au service de la collectivité. Ils s’adonnent à l’activité physique qu’exige un travail régulier, et qui maintient leur corps en condition, meublent leur temps libre par la contemplation des choses de la nature, par l’éducation des enfants que ces gens là placent en très haute considération, et par la prière, adressant leurs louanges à Dieu qui leur a donné les plaisirs dont ils sont bénéficiaires.

La seconde classe de citoyens, la classe d’argent, est celle des gardiens, des soldats. Ceux là sont autorisés à l’oisiveté, et profitent, en temps de paix, d’une subsistance gratuite qui leur est fournie par les producteurs. Ils philosophent, admirent eux aussi les bienfaits de la nature, s’instruisent quel que soit leur age, s’entraînent au maniement des armes. En temps de guerre, ils se font les plus fervents défenseurs de la cité. Leur courage n’a pas d’égal, et ils donneraient leur vie, sans hésitation, pour la conservation de la communauté, ou pour défendre leur foy qu’ils placent en très haute estime. Et au retour des combats, ils sont accueillis comme des héros. On dépose sur leurs têtes des couronnes de lauriers, on les traite comme des princes, et de fabuleux festins sont tenus en leur honneur. Ils sont portés en triomphe par le peuple, et aimés par les femmes.

La troisième classe de citoyens est celle des philosophes rois, la classe d’or. Ceux là sont les plus anciens, recrutés parmi les gardiens qui se sont montrés les plus braves, les plus aptes au commandement, et les plus doués en matière de philosophie. Leur seul bien est la raison, car ils sont délivrés de leurs possessions terrestres. Leur foy en Dieu est leur seule arme. Ils s’illustrent par la pratique des vertus de la manière la plus parfaite. Ils sont un exemple pour tous, et le peuple est heureux de sacrifier un peu de sa propriété pour assurer la survie de ses maîtres. Les philosophes rois constituent le gouvernement de la cité. Ils décident collégialement de ses destinées. Ils sont également les ministres du culte rendu au Tout-Puissant, et là réside leur légitimité. On tient leur pouvoir comme inspiré par le Très-Haut, de part leur condition de prêtres. Ils organisent l’ensemble de la cité, planifient la production, rendent la justice, et légifèrent."

Sargas : "Par ma foi, voilà une formidable cité que vous me décrivez."

Aristote : "Certes, c’est vrai. Et j’ai la conviction intime qu’elle doit exister, quelque part."

Sargas : "Croyez-vous, maître ? N’est-ce pas là un simple songe ?"

Aristote : "Non, je crois plutôt qu’il s’agit d’une prémonition. Et je veux m’en assurer par moi même. J’ai fait mon temps ici, et de ta condition de disciple, tu vas passer maître. Le lycée t’appartient."

Sargas : "Comment, maître ? Mais j’ai encore beaucoup à apprendre."

Aristote : "De moi, non, mon cher ami."

Et le maître, toujours aussi grave, laissa Sargas décontenancé, pour s’intéresser aux préparatifs de son voyage en orient…



La lecture terminée elle enchaina sur le sermon.

Dans cette lecture, Aristote explique à son élève que, pour faire une cité parfaite, il faut toutes sortes de gens, en commençant par les paysans, en passant par les artisans, les érudits et jusqu’aux plus hauts dignitaires.
Il nous démontre que nous avons besoin les uns et des autres. En effet, la cité idéale est un endroit où tous travaillent ensemble. Chacun y est à la bonne place, celle donnée par Dieu.
Les meilleurs montent dans la hiérarchie parce que leur Vertu fait leur mérite.
Les Philosophes dirigent parce qu'ils sont les plus vertueux et les plus sages.
C’est ensemble, tous réunis, que nous formerons une cité parfaite qui évoluera favorablement.
C'est pour cela que nous ne pouvons donc pas nous satisfaire à nous même.
Acceptons alors la différence de classe sociale, vivons ensemble dans l’amitié et l’amour que Dieu nous a donné en répandant sa Parole Divine.
C’est ainsi que nous cheminerons vers la citée parfaite et le Paradis Solaire.



Après avoir un passage du livre des vertus et après avoir dit son sermon, Monseigneur Chentyt ajouta.

Afin de nous laver de tous nos péchés et de nous préparer à la célébration du partage du pain et du vin, reconnaissons que nous sommes pécheurs en nous repentant et en nous confessant, pour cela je vous invite à réciter tous à l'unisson et avec moi le confiteor.

D'un geste de la main elle les invita à se lever et à se confesser.



Elle fit quelques minutes de silence, baissa la tête en même temps que tout le monde elle récita le confiteor avec sincérité et respect.
_________________
Nanane.alexander.
L"heure de la confesse arrive,comme tous les dimanches,Nanane à des péchés à confesser,que ce soit des gestes qu'elle regrette,des pensées impures,il y à toujours à dire...

La belle se lève debout,joint ses mains et commence à se confesser tout bas...


Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen

_________________
Chentyt
L'assemblée s'étant confessée avec ferveur. Chentyt alla chercher dans le tabernacle le pain et le vin. Se saisissant du pain elle le rompit, posa ses mains au dessus elle baissa la tête puis la releva elle continua ainsi:

Donne nous, Très Haut, de te rendre grâce dans l'admirable échange du pain et du vin, tu nous fais participer à ta propre nature divine, puisque nous avons connaissance de ta vérité, accorde nous de t'être fidèle pour toute notre vie.

Souvenez-vous que lorsque vous prierez le Très Haut, consacrez le pain et le vin de l'amitié, symboles de ma chair et de mon sang, afin de ne jamais oublier mon sacrifice pour vous.

Consacrons le pain et le vin de l'amitié, symboles de la chair et du sang, afin de ne jamais oublier le sacrifice que Christos a fait pour nous.


Relevant la tête, pria, elle prit le vin, levant la coupe, elle l'offrit puis regardant l'assemblée elle dit.

Rendons également hommage à ceux qui, par leur vertu, seront un exemple aux yeux de l’amour qui est dû au Très Haut. En vérité, il n’est pas de plus bel hommage à Dieu que d’aimer sans rien attendre en retour.

Mes frères et mes sœurs,je vous invite à venir partager la communion du pain et du vin comme les hommes l’ont fait autour du tombeau d’Oane.



_________________
Chentyt
Tout le monde ayant communié Monseigneur Chentyt fit signe aux enfants de chœurs de chanter et d'un geste de la main elle invita de nouveau tous les fidèles à se lever afin de chanter tous en cœur.




Je lève mes yeux vers Toi


♫ ♪Je lève mes yeux vers Toi,
Qui sièges dans le soleil.
Et tel Oane pétri de foi,
Je ne laisse jamais l'Esprit rester en sommeil.

Et lorsque mes mains travaillent la terre,
Ne pouvant admirer le ciel,
Je n'oublie pas Ta réponse,
Repoussant au loin la créature sans nom.

Ouvrant les yeux,
Restant humble et patient,
Je n'oublie pas non plus la punition,
Qu'ont subie ceux qui se sont détournés.

Eternel,
renforce mon bras, renforce mon âme,
Et ceux de mes semblables.
Pour que nous fassions règner l'Amour sur ta Création. ♫ ♪



Le chant terminé Chentyt rendit grâce à Dieu.


Mes chers enfants je vous souhaite un bon dimanche, allez dans la paix de Christos.

Tous en chœur ils reprirent avec elle.

Nous rendons grâce à Dieu.

Elle passa devant tout le monde remonta l'allée centrale et resta sur le parvis de l'Eglise pour saluer tout le monde et prendre de leurs nouvelles.


_________________
Nanane.alexander.
Nanane qui adore chanter s'en donne à cœur joie pour accompagner la chorale,elle est toujours aussi étonnée d'aimer autant aller à la messe en vieillissant,quand elle était jeune,elle n'était pas très croyante,mais plus les années passaient,plus elle avait la foy...


♫ ♪Je lève mes yeux vers Toi,
Qui sièges dans le soleil.
Et tel Oane pétri de foi,
Je ne laisse jamais l'Esprit rester en sommeil.

Et lorsque mes mains travaillent la terre,
Ne pouvant admirer le ciel,
Je n'oublie pas Ta réponse,
Repoussant au loin la créature sans nom.

Ouvrant les yeux,
Restant humble et patient,
Je n'oublie pas non plus la punition,
Qu'ont subie ceux qui se sont détournés.

Eternel,
renforce mon bras, renforce mon âme,
Et ceux de mes semblables.
Pour que nous fassions règner l'Amour sur ta Création. ♫ ♪



La messe étant terminée,Nanou sort de l'église et rejoint Chentyt.

Bon dimanche à vous Monseigneur Chentyt,et merci pour cette belle messe !

Elles discutent un instant puis Nanane la bise sur chaque joue avant de la saluer et de prendre la direction de sa demeure...

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 36, 37, 38, ..., 105, 106, 107   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2025
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)