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[rp] Eglise de Nīmes

Richard.coeurdelion
Messire Richard étant revenu dans sa bonne ville pour la journée vint solliciter la bénédiction de la curette afin que sont prochain voyage ce déroule sans encombre.

C'est en ce rendant a l'église qu'il s'agenouilla en priant St Christophe patron des voyageurs et lui offrit un beau cierge ramené de Foix.

Une fois sa prière terminé qui dura quelques heures il demanda audience a dame Lirok. Celle ci méditait paisiblement au presbytère.


Veuillez m’excuser dame Lirok de vous interrompre au cours de votre méditation mais je suis assez pressé étant donné que nous repartons ce soir même pour la Provence.

Je souhaiterai que vous bénissiez mes compagnons et ma lance avec mon fier destrier "chanceux" afin que Déos et Saint Christophe veille sur les miens .


Il ce mis a réciter le 1er chapitre du Livre des Psaumes.


Citation:
Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, Et qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs,

Mais qui trouve son plaisir dans la loi de l'éternel, Et qui la médite jour et nuit!

Il est comme un arbre planté près d'un courant d'eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne se flétrit point: Tout ce qu'il fait lui réussit.

Il n'en est pas ainsi des méchants: Ils sont comme la paille que le vent dissipe.

C'est pourquoi les méchants ne résistent pas au jour du jugement, Ni les pécheurs dans l'assemblée des justes;

Car l'éternel connait la voie des justes, Et la voie des pécheurs mène à la ruine.
Lirok
Bonjour mon enfant. Je suis désolée d'avoir mi autant de temps à vous répondre.

Tout d'abord permettez moi de vous corriger quelque peu. Nous appelons notre Dieu, "Dieu" ou "Le Très Haut". Et nous nous adressons à ses deux prophètes Aristote et Christos.
De plus, notre religion ne comporte pas de saint christophe.


Lirok alla chercher le livre des Vertus posé sur le lutrin, l'ouvrit et le montra à Richard.


Voyez : http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=610

Un petit tour au cours de catéchisme vous ferez le plus grand bien mon enfant. Ah oui si vous pouviez me montrer aussi d'ou vient le texte que vous récitez, je ne le trouve pas dans la bibliothèque de Rome, j'ai bien peur ce que celui ci soit hérétique. Attention a vous.

Néanmoins, je veux bien vous bénir si vous n'êtes pas encore partie.

_________________
Galahadd
Citation:
Nous, Mgr Galahadd, Évêque de Nîmes, par la grâce du Créateur et de Sa Sainteté le Pape Eugène cinquième,

Salutations Aristotéliciennes !

Aujourd'hui je suis dans votre bonne ville avec le cœur de mon frère bien-aimé défunt archevêque métropolitain, Mgr Pierroléon de Riddermarck, un pèlerinage est organisé il nous mènera dans sa bonne ville d'Alais le. 13 et 14 Juillet 1459
Un cortège est constitué pour transporter le cœur de Mgr Pierroléon de Narbonne à Alais,
La relique de son cœur est portée par la garde épiscopale

ensuite suit le cortège qui récitera les prières et chantera les chants de notre sainte église.

Ainsi, toute personne souhaitant rendre un dernier hommage à notre défunt Archevêque, est invitée à venir me rejoindre pour me rendre sur Alais voir m'accompagner un ou deux jours.
Cette ville qui a vu grandir Mgr Pierroléon de simple Diacre à Archevêque, est aussi celle qui accueillera son cœur selon ses dernières volontés.

Puis Aristote guider vos pas.

Faite à Nîmes , ce 11 juillet de l'an de grâce 1459.


_________________

Archevêque de Narbonne.
Landyves
Yves, le visage tuméfié mais serein, vint se rendre en l'église pour prier un peu. Il ne l'avait pas fait depuis bien longtemps, ne trouvant jamais le temps, mais trouvant surtout des excuses pour ne pas se rendre là, peut-être aussi parce qu'il ne savait plus vraiment ce que la piété et la foi pouvaient lui apporter.

Il était donc venu pour se faire pardonner les maladresses, le trop plein d'évasion, et le manquement à ses devoirs.
Toutefois lorsqu'il pénétra le lieu saint, il découvrit un parchemin qui le laissa planté là un instant. Ce parchemin portait le sceau de l'évêque de Nîmes, annonciateur alors d'une bien triste nouvelle. Pierroléon n'était plus de ce monde ... Qui donc allait bien pouvoir reprendre le flambeau ?
Yves dont la foi était déjà entachée ne pensait aucunement bénéfique cette disparition.

Convaincu pourtant que même si la religion ne l'aiderait plus, il était ainsi dans sa nature de se plier aux règles. Il alla donc s'asseoir et pria un moment avant de repartir comme il était venu.

_________________
Lirok
La matinée était calme et ensoleillé. Le village, comme tout les jours, vivait au rythme des chants d’oiseaux et des cries d’enfant qui jouaient à proximité de la fontaine, sur la place. Au environ de neuf heures quarante cinq, l’agitation gagna la population. Tous afflueraient avec le sourire vers la paroisse afin de participer à la messe. Enfin c'est ce qu’espérait la diaconesse de Nimes.

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Les cloches sonnaient pour annoncer le début l’office. Les villageois rentrèrent dans l’église après avoir salués leur diaconesse qui se trouvait sur le perron du monument afin de les accueillir.

Mes frères, mes sœurs,

Je suis ravi de vous voir.


Aujourd'hui pour cette messe, j'ai décidé de vous parler de l’Amour, qui est et doit être le pilier de notre foi. De toute la beauté de ce geste que nous devons nous imposer en tant qu’Aristotélicien et Aristotélicienne.
Mais avant de continuer nous allons nous repentir de toutes ces mauvaises choses qui se trouvent en nous, car nous ne pouvons recevoir de saintes paroles ainsi souillées.


Citation:
Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.



La diaconesse repris avec une voix douce et chaleureuse.


Nous allons reprendre ensemble le crédo, signe de notre foi et de notre appartenance en la grande famille aristotélicienne, famille unie dans l'amitié qui nous rend plus fort.

Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN


Regardez autour de vous mes frères, il n’y a ici, dans cette église, qu’une communauté d’amour et c’est la raison qui nous rassemble ici.

Lirok se pencha sur l’autel et ouvrit un livre.

Je vais vous lire un passage du livre des vertus. Tome 1. Création : l’amour.


Citation:
“C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créé alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”

“Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.



Qu’avons appris en écoutant ceci ? Que nous enseignent ces quelques lignes de ce livre saint ?
Nous sommes arrivés ici, nous sommes nés par l’amour du Tout Puissant. Notre vie est issue de ce don du créateur. Depuis notre enfance, il veille sur nous. Il nous regarde grandir en silence. Regardez le comportement de parent envers leurs enfants. C’est le même ! De la compassion à chaque instant. Lorsque que nous décidons de dire : Dieu je t’aime car tu as veillé sur moi durant tant d’année, et je t’aimerai car tu seras continuellement auprès de moi, c’est que nous avons décidés de rejoindre et de reconnaître la communauté des enfants de dieu que nous sommes. L’église est la maison de l’amour et de la tolérance. Nous devons chaque jours pensaient à nos frères et les aimer mais comment ? Aimer c’est partagé. Partageons ceux qui est illusoire, comme l’argent. Un ou deux écus pour aider un pauvre serait une belle preuve d’amour. Aimer c’est aussi accepté. Nous sommes à l’image de Dieu. C’est lui qui nous a fait, donc ne critiquons pas son ouvrage.
Faites attention, si un jour nous perdons ces valeurs, son amour, ce jour là ce sera un retour à la bestialité, à la haine. A une vie d’athée, ignorant, seul et perdu sur un chemin sans lumière.
Pour éviter cette déchéance nous devons dire oui à notre seigneur. Nous devons rentrer dans sa lumière, en se faisant baptiser et en venant à l’église régulièrement. Et surtout en rependant les valeurs d’amour et de partage qu’il nous enseigne. Car n'oubliez pas que l'amour et la seule richesse qui ne peut nous être volée, elle est en nous et pour toujours.


La diaconesse annonça ensuite le moment du partage du pain. Elle prit un pain qui était encore tiède coupa un morceau et fit passer la miche aux paroissiens.




Après ce moment de convivialité, la diaconesse reprit.

N’hésitez à me joindre pour vous faire baptiser ou vous marier. Passez une excellent journée. Que le Puissant vous bénisse, partez en paix.

Rappel: la messe à lieu IG tous les dimanches matin de 10h à 15h et le mercredi de 20 à 22h sur la page de l'église, premier onglet (Ma paroisse) tout en bas : "aller à la messe" !

_________________
Liwiell
Liwiell arriva avec le sourire à l'appel des cloches. Elle s'installa sur un bancs plutôt vers le fond et récita avec les autres.
Citation:

Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN


Elle prit un petit bout de pain et rentra chez elle le cœur léger.
Axel_de_fersen
Arrivant a Nîmes Bel vit le clocher de l'église , tout naturellement elle si dirigea d'un bon pas .
Poussant la lourde porte en bois elle pénétra dans ce lieu qu'elle affectait tant..
Elle se signa , puis traversant la Nef se rapprocha de l'autel , y alluma un cierge .

S'agenouillant sur le prie-dieu les mains jointes ,elle récita son credo ...

Ell se signa tout en se relevant , puis sortie de l'enceinte .

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Grebant
Grebant venais arriver en ville, le voyage jusqu'ici lui avait coûté la peau des fesses. Il décida donc de voir si la cure avait du travail pour lui.

Ne le trouvant pas il décida de passer un coup balais. Peut être le cure sera fiers de son travail et lui donnera quelque chose a manger ?
Lefils
En cette fin de journée, après avoir cueilli queques fruits Lefis reçu une nouvelle inquiettante concernant l'une de ses petites nièces qui venait d'avoir un grave accident, la jeune fille était entre la vie et la mort, Lefils ne pu s'empècher de venir en ce lieu .. il prit un cierge qu'il déposa près de l'autel et alla s'agenouiller pour prier .. dans l'espoir que le Très Haut sauve la petite.





Après avoir récité à plusieurs reprises le Crédo, il se leva et quitta les lieux dans un silence respecteux.
Lirok
L'église de Nimes était la plupart du temps vide. Ou plutot rempli de poussière. Lirok profitât de dimanche matin pour faire un peu de ménage avant l'heure de l'office.
Elle remis en place les blancs qui avait été déplacé, surement par des enfants venu jouer dans l'édifice.
Lirok prit ensuite le temps de se recueillir. Elle se plaça à genoux et ferma les yeux. Elle récita plusieurs prières et confia Nimes et ses villageois. Intérieurement elle espérait que plusieurs d'entre eux viendrait à l'office du dimanche matin.

Quand vint l'heure, Lirok se releva et se dirigea vers le parvis de l'église. Elle était prête à accueillir ses paroissiens. Après quelques échanges, elle revint dans l'église pour l'office.


Bonjour mes enfants et bienvenue dans la maison du Très-Haut, qui est aussi votre maison.

Comme il se veut, commençons par confesser nos péchés, pour qu'ainsi nous soyons un peu plus baignés dans la lumière du soleil à chaque instant.


Citation:
Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.



Récitons aussi notre crédo, signe de notre foi et de notre appartenance en la grande famille aristotélicienne, famille unie dans l'amitié qui nous rend plus fort.


Citation:
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN



Ensuite la diaconesse prit son exemplaire du Livre des Vertus qu’elle avait recu au séminaire, mais elle le déposa sur fermé sur le lutrin. Lirok sortit une feuille assez vieilli et sourit au paroissien.

Aujourd'hui, je ne vais pas vous lire le livre des Vertus. Je vais plutot vous lire un vieux texte. On le donne à ceux qui font le séminaire en guise d'introduction. Je le trouve assez, car il rappel ce qu'est notre religion. Ce texte est tiré des mémoires d'un curé de campagne par Neajdalf.


Citation:
Il y bien longtemps, je venais de dire ma messe dominicale, quand une foule, un peu bruyante pour ce lieu sacré, jeta au pied de l'autel un être aux yeux hagards et à la vêture des plus fantaisiste.
Mes villageois parlaient tous en même temps, mais, je finis par comprendre que, s'il m'avaient amené cet étranger, c'est que pour eux il était possédé.
Il disait que c'était sa première connexion depuis son ordinateur et qu'il cherchait la Faq ou au moins un guide pour l'aider à démarrer.

M'approchant du pauvre hère, je me rendis immédiatement compte que c'était la première fois qu'il voyait un prêtre aristotélicien, ou du moins qu'il n'avait pas une bonne opinion d'eux.

- Bonjour mon enfant, je suis, Neajdlaf ,le curé de ce village,
Comment vous nomme-t-on ?

- L'on me nomme Newbie, contrairement à mon apparence je suis un elfe magicien, à la recherche de l'anneau des anciens
Un villageois m'interpela :
- Vous voyez bien mon père, il faut appeler l'Inquisition, ou les exorcistes, il est possédé que je vous dis.

- Du calme, mon fils, l'Inquisition a d'autres chats à fouetter, son but est de lutter contre les hérétiques reconnus et non pour brûler celui qui se perd un peu.
Je sais que certains annoncent à l'enfant qui ne mange pas ses légumes que la méchante Inquisition va venir les brûler mais ce n'est pas son but ici. Quant aux exorcistes, attendons de voir ce qu'il en est de notre ami.

Le vagabond, l'air toujours aussi perdu, cria :
Bon alors on m'explique ? Et qui peut me donner un peu de sa confiance ?

-Chaque chose en son temps mon fils. Pour vous prendre pour un elfe magicien vous devez réellement avoir eu un gros coup sur la tête. Alors écoutez l'histoire de nos royaumes.
"A l'origine du monde il n'y avait que Dieu immobile et plein d'amour, il a défini l'univers et accompli une série de miracles pour arriver à la création des animaux, des plantes et des humains. Donc soit vous êtes une plante, soit un animal, soit un humain.
Ensuite Dieu n'a laissé la parole qu'aux humains et à une créature sans nom qui tente de pervertir l'humanité.
Donc comme vous ne pouvez être cette créature qui n'a que la forme des ombres, vous ne pouvez être qu'humain.

-Ah oui, je vois mais, si je le veux, je peux être magicien quand même ? rétorqua l'étranger.

-Vous pouvez utiliser des tours pour divertir les foules mais aucun humain n'a de magie en lui. Certes, certains élus semblent bien avoir réalisé des chose prodigieuse, mais c'est grâce à leur foi en Dieu et non à une quelconque magie païenne.
- Bon admettons, mais Moïse ? Il a bien fait de la magie, non ? Hein ! Là je vous tiens non ?

- Je ne connais pas ce Moïse, j'ai bien lu des textes le concernant mais c'était des textes pour distraire les anciens, comme l'histoire de Noé et autres textes anciens qui circulent parfois.

- Bien ils sont dans la Bible non ?

- Pas dans celle de l'Eglise officielle des royaumes en tout cas. Je vais vous raconter notre histoire en quelques mots :

Dieu créa l'univers. Dans l'univers, Il créa le monde. Et Il peupla le monde de diverses espèces de créatures. Mais chaque espèce se croyait la préférée de Dieu, sauf l'espèce humaine, car elle connaissait le sens de la vie: l'amour. Dieu récompensa alors les humains en les nommant "Ses enfants". Mais les enfants de Dieu s'abandonnèrent au péché, encouragés par une des créatures ainsi rejetées par Dieu, a qui Il ne donna pas de nom. Dieu punit donc Ses enfants en détruisant leur cité, et ils s'éparpillèrent. N'ayant pas compris la punition, ils s'inventèrent des dieux multiples. Alors, Dieu, pour rappeler aux humains le sens de la vie, confia Son message à Aristote. Et ce message trouva sa perfection avec Christos (parfois nommé Jeshua Christos).

Le vagabond demanda alors s'il devait oublier tout ce qu'il connaissait.

Je tentai donc de lui répondre :
- Si ce que vous croyez connaître n'est pas directement lié à l'histoire des Royaumes et que vous désirez intégrer notre vérité historique, il y a sans doute beaucoup de chose à oublier oui.
Le plus simple est parfois de tout oublier et de remettre à jour ses connaissances par des textes validés du royaume. N'oubliez pas que vous n'êtes qu'un vagabon encore il faudra du temps pour vous instruire et devenir un érudit.

Notre religion porte le nom d'église Aristotélicienne et est de source Aristochrétienne, c'est à dire qu'elle s'inspire à la fois des écrits d'Aristote, des Royaumes et de Christos.
Son message est que pour se rapprocher de Dieu il faut se rapprocher du bonheur et trouver l'amitié aristotélicienne. Cette amitié n'est pas une amitié débridée mais une amitié respectant certaines règles dont la principale est qu'elle doit être désintéressée. Bien sûr, il y a différents type d'amitiés, mais vous trouverez ça dans nos bibliothèques où par vous même.
Il y a dans chaque village un maire qui s'occupe de politique et de la gestion de la ville et surtout de son commerce. Il y a aussi un curé qui, lui s'occupe de religion et de la gestion de la foi des paroissiens.
Le curé et le maire se doivent de collaborer au bien des citoyens et si l'un des deux juges que l'autre ne remplit pas sa mission, il peut intervenir pour tenter d'arranger les choses. C'est pour cela que certains maires s'occupent de religion et que certains clercs s'occupent de politique.
Au-dessus vous avez le comte pour la politique et l'évêque pour la religion, mais vous découvrirez tout ça par vous-même, sachez juste que les guides politiques sont choisis par les citoyens lors d'élection, alors que les guides religieux sont nommés et révoqués par la hiérarchie de l'Eglise. C'est pour ça que si le peuple veut élire son curé comme Maire c'est le choix du peuple, et la hiérarchie de l'église ne ferra que veiller à ce que le clerc continue principalement à guider les citoyens sans oublier sa responsabilité de clerc.

Le vagabond semblait avoir compris.
-Ah oui, je vois, c'est plus clair déjà, et pour le reste que dois-je faire ? Pour manger ? Pour gagner ma vie ?

- Cela, mon fils, est moins de mon domaine, mais voici une liste de documents qui vous aideront à trouver votre place.

En tête de cette liste figurait le livre des vertus.

- Merci mon ami, je vais voir si je trouve ma voie, dit le vagabond en attrapant son sac et sa bourse. Je vais de ce pas prendre contact avec les villageois à la taverne pour leur montrer que je ne suis pas possédé... et qu'ils peuvent me donner leur confiance.

Je souriai en le voyant partir, et je lui criai :
-N'hésitez pas à me contacter en cas de besoin.

J'ai appris plus tard que le vagabond était devenu un grand seigneur et que s'il n'avait pas rejoint l'église aristotélicienne au moins il n'avait pas d'idée préconçue sur elle et ne se laissait pas raconter n'importe quoi.
Il faisait ses choix en connaissance de cause et non pour faire plaisir aux chimères de Hyérel.


Je vous laisse méditer ce texte vous même aujourd'hui. Mais si ce texte soulève des questions, n’hésitez pas, passez à l’église pour me les poser !

La diaconesse annonça ensuite le moment du partage du pain. Elle apporta un pain et une bouteille de bon vin et le partagea avec les paroissiens.



Je suis à votre disposition à l'église pour vous recevoir pour toutes vos demandes (Baptème, Mariage...) et pour toute autre demande concernant notre Eglise et son enseignement.

Allez en paix mes enfants en ce dimanche, Que le Très-Haut vous garde !




Pour rappel, la messe IG à lieu ce dimanche entre 10 et 12h (heure française) dans "église" puis tout en bas "aller à la messe"

_________________
Mounia
Mounia, comme chaque dimanche matin, se rendait à la messe. Elle avait bien constaté que celle ci attirait moins que par le passé mais elle avait vu tellement de choses changer qu'elle ne s'en troublait guère. Une fois prête, elle caressa son ventre machinalement et appela Samuel pour qu'il l'accompagne. Firmin, lui, avait cessé depuis bien longtemps de les accompagner.

Ils arrivèrent donc tous deux sur le parvis et saluèrent Lirok chaleureusement avant de s'installer sur les premiers bancs devant l'autel. La messe commença et Mounia récita ses prières.


Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN


Puis Lirok lut un extrait qu'elle affectionnait particulièrement. Mounia aimait particulièrement ce moment car Lirok savait toujours choisir les textes qui la faisait réfléchir. Elle aima beaucoup celui-ci. Elle en avait rencontré de pauvres vagabonds comme celui-là et souvent elle avait baissé les bras devant cette folie. Neajdalf était un homme bon et il faudrait qu'elle s'efforce de lui ressembler. Pendant qu'elle songeait à tout ça, elle partagea le pain et le vin et la messe se termina ainsi. Elle resta un instant à son banc puis se leva pour aller féliciter Lirok.

Ce fut encore une très belle messe mon amie. Mercè!
_________________
Lirok
L'office s'était bien déroulé mais une fois de plus, peu de paroissien avait fait le déplacement. A la fin de la messe Lirok alla saluer son amie Mounia accompagné par Samuel.

Merci à toi, mon amie d'être venue !

_________________
Guivrach
Guivrach entra dans église s’assis sur un banc et parla doucement

Très haut comme promis a l’ange Allopass je commence mon voyage pour chante vos louange

Très haut permettez que cette église et les habitant de Nîmes soit les premier a m’entendre chante et permettez moi de demande quelque écus en contrepartie afin que je puissent continuer a voyager sans souffrir de la faim


Guivrach sortie et se posta devant entre de l’église. Il commença a chanter d’abords timidement puis aux fur a mesure du chant de façon haut et clair


Comme l'oiseau revient au nid
Ô tourterelle joyeuse
Très haut, Ta demeure me réjouit
Et Ta parole est heureuse


Dans Ta maison, les cierges brillent
Dans Ta maison pleine de joie
Dans Ta maison, on chante et prie
Agenouillés devant Toi

Car Ta maison est mon abri
Loin du tumulte et des tourments
Vers Toi je tends, mon âme prie
S'élève au ciel comme l'encens

Et les icônes de Tes saints
Les anges prient Notre Seigneur
Aristote est là, je joins les mains
Aristote vient habiter mon coeur

Heureux ceux qui, dans Ta demeure
Te prient et cherchent Ta Lumière
Tes lois je garde dans mon coeur
Ecoute et entends ma prière


Une fois le chant finie Guivrach tendis son chapeaux aux passant


Si cela vous a plut quelques pièces pour me sustenter ne seraient pas de refus.

Dit il avec un large sourire
Lirok
Lirok était dans la sacristie entrain de faire un peu de ménage quand elle entendit quelqu'un rentrer dans l'église. Elle sourit en se disant qu'un paroissien venait pour prier. Cela lui faisait plaisir car ces temps ci, ils étaient plutôt rare.

La diaconesse entendit peu après un nouveau bruit de porte indiquant que la personne était reparti. Quelques minutes plus tard, il lui vint à l'oreille une mélodie plutot agréable venant du dehors de l'église.

Curieuse, elle sorti voir.

Elle vit alors que quelqu'un chantait devant le parvis. Elle écouta et à la fin se rapprocha de la personne. Elle déposa une pièce dans le chapeau.


Tenez mon brave, voici une pièce pour vous ! Je vous souhaite de faire un bon voyage et qu'Aristote veille sur vous !
Korrigans
Cela fit longtemps que le brun ne s'était recueilli dans une église, et profita de cet arrêt à Nîmes pour reprendre goût à la tranquillité, et s'est dans cette optique qu'il décida de se rende à l'église, un lieu unique qu'il n'avait pas eut la chance de fréquenter depuis la croisade.

Le lieutenant Monta fébrilement les marches de la maison de dieu pour y arriver devant et pousser les grandes portes en bois - Sûrement du chêne soi-disant passant - pour faire face à l'hôtel de ville. D'un pas engagé il fit les quelques mètres qui le sépara du repos de son âme et vint s'agenouiller devant pour prier et réciter le credo.

Tous ces mois de guerres refirent soudainement surfaces, les ami(e)s qu'il a perdu, les blessures autant morales que physiques qu'il a subi et qui n'étaient toujours pas cicatrisées, c'est pour cela qu'il était ici, là, maintenant ! Pour se débarrasser de ces horribles souvenirs, mais il sut qu'il ne le pourra jamais, mais que la prière pourrait néanmoins apaiser cette douleurs enfouie à jamais au fond de lui.

Dans le calme, genoux au sol, il ne bougea plus, profitant de ce calme pour se reposer...
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