Une blonde en colère...

Thorn qui sortait des bureaux vit une Dame qui poussait des cris , vraisemblablement en colère

S'approchant d'elle

Euh , bonjour Dame
Que puis je faire pour vous ?

Un petit sourire

On vint signifier à la journaliste qu'il y avait dans les locaux de l'AAP quelconque blonde très remontée, le dernier numéro à la main, qui demandait avec une suprême délicatesse à la rencontrer.

A ce que vous m'en dites, il ne peut s'agir que d'une bretonne!

Amusée, la journaliste rabattit le capuchon de sa cape, et vint à la rencontre de son admiratrice. Devait-elle préparer un autographe en avance? Non, quelque chose lui disait que ce n'était pas ce que cette femme était venu chercher...

Demat mademoiselle. Je vois que vous tenez mon article à la main...Vous avez aimé la communication que j'ai faite sur votre sublime gorge et vous êtes venue me remercier? Il ne fallait pas vous déplacer pour cela voyons, je me doutais à l'avance que relayer les paroles de Lemerco à votre encontre dans l'AAP vous mettrait dans une extase profonde...

La journaliste sourit. Ce que la blonde ne pouvait savoir, c'est que Prinsez, à cet instant précis, pensait à son rédac chef, espérant bien se voir attribuer le coup de badine promis pour avoir été si vilaine...

Frim, habituée à passer de salle en salle un peu partout, supposa qu'elle était au bon endroit.

Le courrier du rédacteur en Chef semblait assez clair pour qu'elle atterrisse en ces lieux.

- Le Bonjour, je suis Frim, de Bourgogne

- Comme demandé par le rédacteur en chef, je me présente ici, espérant que c'est le bon endroit.

Sur ce, elle attendit que quelqu'un prenne attention à ses propos.

Prinsez, puisqu'elle est là, en profite également pour piquer un cookie à son homologue Fil avec un clin d'oeil coquin, et elle afficha un air parfaitement innocent au regard noir du chef, avant de répondre à la visiteuse:

Moi je serais flattée que ma poitrine ait eu une présentation aussi flatteuse et ce, dans une publication à grande échelle comme l'AAP...Je cherchais juste une explication à l'engouement récent des bretons près des annonces de travail de Vannes, et j'ai fait un recoupement avec l'annonce faite par votre collègue Lemerco, Porte Parole par intérim. Ainsi, peut-être que cette déclaration vous déplait, mais elle a réellement été faite, je ne fais donc que relater les faits à part peut-être...

Tout en s'enfilant la moitié du cookie, Prinsez se tourna vers le chef, et lui demanda la bouche à moitié pleine:

Ch'suis décholée chef, ch'ait dit qu'elle était ou'onde...Ch'a compte comme une priche de pojichion?

En elle-même, la journaliste se dit qu'elle aurait plutôt dû mentir et préciser que la poitrine de la Kermorial était plate et très moche, peut-être que les gens auraient moins fait attention à l'allusion...

Mouais... tout ça ne m'a pas l'air bien grave. Les faits sont les faits, et si j'étais vous, demoiselle, je serais fier que la Bretagne se passionne pour mes atouts.

Restons calme et polie, n'oublions pas les leçons de Marick.
Mes atouts !!! J'en ai bien d'autre malheureusement et ils passent à la trappe,
juste parce que votre journaliste a voulu mettre une note d'humour dans son article.
Apprécieriez vous que l'on parle de vous uniquement pour la taille de votre virilité ?
Que chaque personne avec qui vous discutez préfère regarder le contenu de vos braies plutôt que votre visage ?
Elle dévisagea le borgne qui lui faisait face.
En tout cas, moi, je n'apprécie pas.
Et c'est pourtant se qu'il m'arrive tous les jours.
La KAP n'avait vraiment pas besoin d'en rajouter une couche !
_________________

C'est que toute la Bretagne noble va finir par envahir les locaux de l'aap pour une histoire de seins! Entre ça et la réaction des Laka Evezhiens à "l'ancien CD" comme ils l'appellent, la Prinsez est fascinée que cet article ait eu autant de retentissement. Après tout, à la base, c'était son seul article sans polémique, un truc presque banal en somme...la construction d'un arsenal.
C'est bien pour la Bretagne, mais y'a pas de quoi en badiner une bretonne, n'est-ce pas? C'est donc interloquée que Prinsez suit la suite des événements...
Mais elle ne peut pas laisser la blonde dans un tel état de torpeur...Alors elle cherche un compromis, un quelque chose qui pourrait la satisfaire, et intéresser le chef....
Et l'idée magistrale germa dans son cerveau machiavélique. C'est donc tout sourire qu'elle propose à la Kermorial, ignorant le petit enfant qui était entré - C'est une discussion de grands, tu ne devrais pas te mêler d'affaire de seins à ton âge mon petit!-:

On pourrait envisager une confrontation entre le sieur Lemerco et mademoiselle ici présente sur le sujet du giron qui fait débat...Relatée ensuite par mes soins...

Pas sûr que ca plaise à la dame, mais bon, qu'est-ce qu'elle pouvait proposer de plus hein? Un rectificatif rectifiant quoi? Elle pouvait rien faire de plus, la Prinsez, alors même si elle avait voulu arranger qui que ce soit, y'avait rien qui puisse être fait.

Marie sentit une petite mains dans son dos Nael son preux chevalier était là,
il n'avait pu l'attendre dans le carrosse comme elle lui avait demandé.
Elle ne s'étonna pas, elle le connaissait trop pour savoir qu'il ne resterais pas en place.
En un sourire elle le remercia de son intervention.

La journaliste prit alors la parole pour proposer une solution au problème qui les liait.
Mais c'etait sans compter sur l'intervention de son chef décidément bien mal élevé qui mit un terme à tout dialogue.
Sans doute à court d'arguments.
Dame Prinsez, votre solution me convient parfaitement, dommage que votre chef soit mon souple et conciliant que vous.
Messire, retournez donc dans votre bureau si cette conversation ne vous convient pas,
pour ma part je reste ici, nous avons une confrontation à organiser.

La blondine prit le Prince de Trégor par la main comme pour lui intimer de rester près d'elle en soutien.
_________________