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Rencontre avec une serveuse (p.4)

Desiree.
[Salon]


Il est stressé le jeune, même si la blondine ne connaît pas le mot, elle connaît les effets. Et les causes.
Un sourire, elle se penche légèrement et saisit derrière le comptoir une bouteille de vin déjà ouverte et deux verres délicats.
Elle aurait préféré qu'Emilla ne profère pas d'insultes bretonnes. Parler breton à Paris, c'est comme qui dirait signer son arrêt de mort. Quand le client déclara être normand, elle sut que l'offense était double ce soir là. Elle allait travailler gratuitement, et ils auraient bien de la chance si l'homme revenait régulièrement, comme il avait semblé le vouloir au départ.
Elle retint un soupir, et afficha plutôt un sourire – parce qu'être bon commerçant, c'est sourire même quand on vous insulte – et murmura :


Venez. Allons discuter dans un endroit calme...

Direction, la chambre de gauche.
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© Victoria Frances et Andy Fairhurst, création Atelier des doigts d'Or.
Enzo.blackney
    - Dans le salon.


Le cœur n'était pas avare en battement, ce qui énervait quelque peu le Blackney qui détestait perdre le contrôle de lui-même. L'angoisse était quelque chose qu'il était difficile à dompter, et malgré tout les efforts, certains signes ne pouvaient pas tromper. Il la regarda lui sourire. Forcé ? Sans doute, mais peu importait, c'était la preuve qu'elle savait tenir un commerce. Aussi peu aristotélicien soit-il. Il déglutit aux mots. Puis, sans mot de plus Enzo avait suivit la catin, jetant un léger regard au colosse, et puis la fille au comptoir. Il se demanda un instant son âge, trouvant qu'elle avait l'air jeune. Puis dans un haussement d'épaules désinvoltes entreprit de suivre la blonde.

L'heure était venu...

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Rouquine
[Salon, comptoir : à l'attaque]

Voilà qui plait mieux à la rouquine comme situation. Le policier n'est en fait qu'un puceau cherchant à dissimuler sa nervosité derrière un masque - pauvres nobliiots, formatés dès l'enfance à ne pas montrer leurs sentiments...- et Désirée, la grande spécialiste, l'entraine plus loin. Chouette chouette, elle est libre de s'intéresser au grand blond aux allures de viking qui sourit beaucoup et paie des verres à tout le monde.

S'accoudant au bar, elle déclare à Emilla d'un ton bon enfant, tout en prenant le verre qui lui est destiné et le levant vers elle en signe de remerciement.


Ouf, quel début de soirée en fanfare !

Puis se tournant vers l'homme, elle lui offre son plus grand et beau sourire et pose sans manières sa main sur son avant bras.

Pardon de vous avoir fait attendre.... On m'appelle la Rouquine. Comment dois-je vous nommer, beau blond ?
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Canibal
[Salon]

Ses yeux suivaient l'échange de regard et de mots que le jeune effronté, et la suicidaire qui s'offrit à lui, et retînt un sifflement d'encouragement à l'intention du jeune homme, lorsqu'il prit la route d'un endroit plus... intime. Il s'aperçu qu'il ne restait maintenant plus que la séduisante Rouquine devant lui... et cela le prit au dépourvue, ne se rendant pas tout de suite compte qu'elle le regardait, il était sa proie... et cela, même s'il ne se l'avoua pas sur le coup, ne le déplaisait pas. Un regard furtif vers ses yeux bleus, son coeur en chavire... Il n'insiste pas et s'envoie une bonne gorgée de Scotch dans l'estomac, ah et puis une deuxième, et pourquoi pas une troisième, avant de se rendre compte que la prostituée se dirigeait vers le siège vide à côté de lui !

Il détourna son attention de son verre et le glissa doucement vers la demoiselle derrière le comptoir


Si vous pouviez me resservir un verre, ce serait très aimable de votre part

Le Scandinave la gratifia d'un sourire amical et lui glissa une pièce avant de voir du coin de l'oeil, une chevelure flamboyante prendre place sur le siège adjacent. Il ne se laissa pas trahir par son mal aise, et ne pensa plus à rien, et reprit un peu d'aise, sentant le breuvage écossais faire effet.

Elle se tourne ensuite vers lui, un verre dans une main, l'autre sur son avant-bras (qui le redit immédiatement tout ouïe), puis elle lui offre un sourire des plus envoûtants.


Pardon de vous avoir fait attendre.... On m'appelle la Rouquine. Comment dois-je vous nommer, beau blond ?

Il ne pu s'empêcher de lui rendre son sourire, aussi agréable et plongea ses yeux bleus comme la mer, dans les siens, tout aussi purs et profonds.

Vous êtes tout pardonnée mademoiselle Rouquine, et vous pouvez m'appelez... Canibal, ou opter pour Cani, comme tout le monde

Son sourire s'accentua et il lui fit un léger clin d'oeil
Rouquine
[Comptoir : en grande forme !]

La Rouquine a beau être plus impulsive que sa blonde collègue, elle n'en est pas moins une professionnelle. Rien ne lui a échappé, ni les regards en biais ni l'allure à laquelle il boit. Quoi, un grand gaillard comme lui serait... impressionné ? Impossible. Troublé, plutôt, alors... et c'est bon signe. Toutefois le trouble est vite dissipé, un meilleur signe encore, car contrairement à sa collègue, la rouquine ne fait pas des timides une spécialité. Si elle a la patience et la tendresse pour gérer les jeunes garçons débutants, elle trouve tout de même plus de facilité à contenter les hommes d'expérience.

Il l'appelle "mademoiselle rouquine", et ça l'amuse beaucoup. Et la voilà, donnant un rire de gorge et se penchant vers lui de façon plus intime. Prenant, en somme, son clin d'oeil et sa bonne humeur comme une invitation à continuer ses avances. La main, de l'avant bras, passe délicatement sur le large torse dont elle savoure la fermeté, et les yeux pétillent dans leurs jumeaux.


Rouquine suffira amplement.... Canibal, sourit-elle, murmurant le nom - où est-ce un surnom ?- avec douceur et sensualité, histoire de donner à son client l'occasion d'imaginer comment elle pourra le soupirer tout à l'heure. Puis de poursuivre sur le ton de la confidence... J'espère que ce sont vos ennemis et non pas vos amantes qui vous ont donné ce nom là... J'ai la peau si sensible...

Eh oui, la rouquine est aguicheuse ce soir. Sûrement le résultat du soulagement intense qu'elle ressent à avoir échappé au nobliau méprisant que sa collègue à emmené... Avec ce blond là, aussi chaleureux et souriant qu'elle, elle se sent à son aise.
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
--Marceau


[Ennui]

Et voilà un de ces soirs où il s’ennuie le blond, personne pas un rat, pas une donzelle ou un mâle en manque d'émotion, rien. C'était bien sa veine. Il décida d'aller attendre dans un fauteuil que la chance lui sourit, il ne lui restait plus que ça. Heureusement que Jules avait sa cliente sinon ils auraient pu faire une partie d’échec tant la soirée commençait mal. Ca lui fit penser qu'il s'était découvert un nouveau loisir en forêt. La sculpture.

Le jeune homme alla chercher son couteau et du bois et entreprit de faire des petites pièces de bois ronde. Il avait vu dans un livre il y a bien longtemps un jeu venant de l'Est, il se souvint de comment il était. Le blond pensait que d'une ça pourrait les occuper la journée et de deux certains clients pourraient aimer jouer avant de passer à des activités plus physiques, après tout n'étaient il pas un boudoir de luxe ? Il avait déjà taillé une bonne dizaine de bille mais il lui en manquait encore plus d'une vingtaine. Il se mit donc à tailler le bois en espérant que le heurtoir soit utilisé.


Canibal
Son verre étant toujours vide, rien ne le déconcentra quant à l'approche plus délicate et sensuelle de Rouquine. Un jolie rire s'échappa de ses lèvres pulpeuses lorsqu'elle l'entendit l'appeler "mademoiselle Rouquine", et cela le mit un peu plus à l'aise, jusqu'à ce qu'elle se mette à lui soupirer des mots doux près de l'oreille, tout en laissant glisser sa main, de son poignet jusqu'à sa poitrine, lui procurant un léger frisson. Ça y est, il était fait ! Elle était douce, et allumeuse... le foyer dans son antre crépitait déjà...

Ses yeux restèrent dans ceux de Rouquine, qui lui dit de ne l'appeler que Rouquine... et ce mots furent jeté dans un de ces soupires pour éveiller un mort... ahhh... les flammes montaient maintenant plus haut et la jeune femme lui ajouta une autre déclaration sur un ton tout aussi envoûtant


J'espère que ce sont vos ennemis et non pas vos amantes qui vous ont donné ce nom là... J'ai la peau si sensible...

Ce fut le Scandinave qui rit, cette fois-ci, et il lui répondit, tout près du pavillon de l'oreille, sa bouche laissant échapper de simples mots


Kannibal, est le nom que mon père ma donné pour faire frémir mes ennemis et piquer la curiosité des jolies demoiselles... comme vous

Il ne pu s'empêcher de sourire, et passa une main dans ses cheveux roux, pour dégager la mèche ayant recouvert son oreille

Et si ce soir nous inversions les rôles.. ? Et si je devenais vôtre... et que vous deveniez la cliente ?

Il recula doucement la tête et croisa à nouveau le regard de la séduisante demoiselle, et il lui fit son plus chaleureux sourire, un bienvenue charmant et digne de l'homme le plus ouvert d'esprit
Rouquine
[Comptoir : trop beau pour être vrai...?]

Elle le fait frémir, et rire. Tout va pour le mieux. Et il lui parle à l'oreille. Tout avance comme sur des roulettes en somme. Il repartira satisfait, elle en est sûre, et elle sera satisfaite aussi, par l'argent d'abord, et du plaisir en bonus s'il est bon amant.

Kannibal, est le nom que mon père ma donné pour faire frémir mes ennemis et piquer la curiosité des jolies demoiselles... comme vous

Elle sourit, la rouquine, le laisse lui toucher les cheveux, se prend à se demander s'il est du genre à traiter les catins comme toutes les femmes ou s'il changera une fois dans la chambrée. Et là... tout bascule, c'est le cas de le dire.[/i]

Et si ce soir nous inversions les rôles.. ? Et si je devenais vôtre... et que vous deveniez la cliente ?

Et il lui sourit, comme si de rien était... Les yeux bleu-roy s'agrandissent de surprise. Alors celle là, on lui a jamais faite, dites ! Elle penche la tête de côté, faisant mine de réfléchir à la proposition, alors qu'en fait elle sait déjà qu'elle devra accepter. Un client est un client. Elle gagne du temps pour réfléchir, oui, mais c'est plutôt pour se demander à quelle sauce elle va être mangée... Cette proposition est elle ce qu'elle parait, un jeu coquin pour qu'elle se sente autorisée à réclamer du plaisir...? Où cela cache-t-il un vice plus inavouable... comme celui d'obéir à une femme dominatrice ? Léger déglutissement à cette idée, qui lui plait moyennement. Elle a connu ce jeu, avec un noble de haute lignée... Si c'est ça, elle sait qu'elle est bonne comédienne, et qu'elle réussira, mais elle peut dire adieu au bonus plaisir, la rouquine...Seulement... il lui sourit si chaleureusement, si simplement aussi, qu'elle chasse ses inquiétudes et rit doucement à sa proposition. Cet homme là n'est pas un de ces nobles rendus vicieux par l'ennui. C'est un artisan... Elle rit, donc, tout sourire.

Moi, votre cliente..? Ma foy, s'il vous plaît de suivre mes désirs plutôt que les vôtres, beau blond, qui suis-je pour refuser si alléchante invitation...?

Ajouter une pointe d'humour, pour dissiper le fait qu'elle a mis un petit temps de retard à répondre... et d'ajouter avec un clin d'oeil...

Mais je vous préviens, je ne peux pas vous payer... Un homme de votre qualité serait trop cher pour ma maigre bourse.

Un nouveau clin d'oeil, et elle l'observe avec gourmandise. Elle a vu les clientes du Boudoir regarder Jules ou Marceau avec cet air là, et ce n'est vraiment pas difficile, le blond étant plutot bien fait de sa personne...La main qui touchait son torse descend lentement vers la ceinture, et un doigt s'y glisse vivement, formant un crochet pour l'attirer vers elle. Collée à lui, elle dépose un baiser dans son cou avant d'y murmurer.

Puis je demander pourquoi vous voulez être... mien, quand vous pourriez assouvir tous vos désirs ?

Ouais, c'est pas pro du tout, on sait ! Mais la curiosité féminine n'est pas une légende, les enfants !
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Canibal
Il la regarda ouvrir grand les yeux, et faire semblant de réfléchir très fort avant de lui répondre. Le Danois ne savait pas vraiment comment il avait eu le courage de lui faire cette offre là, mais il profita de son regard en l'air et de sa tête penchée pour lui aussi "réfléchir". Il avait eu la chance de prendre de multiples femmes dans sa vie, de mener la danse, de les amener avec lui dans les cieux, et la faire atterrir sur terre couverte de sueur, le coeur battant la chamade... seulement, dans le présent cas, il devait payer pour être combler... ça ne lui plaisait pas, pas du tout. En fait, le Viking n'avait jamais eu la chance de s'offrir d'une telle manière à une femme. Certes, il s'était déjà réfugié nu sous une couverture, et accompagné, mais il n'avait jamais eu comme priorité de satisfaire un besoin bestial ou de laisser s'échapper sa semence afin de fonder une famille, non. Au contraire, il voulait combler et apporter une satisfaction complète à ses partenaires.

Rouquine sortit de ses songes, le regarda, rit, ce qui la rendit subitment encore plus belle, puis elle lui dit, un clin d'oeil en accompagnement :


Moi, votre cliente..? Ma foy, s'il vous plaît de suivre mes désirs plutôt que les vôtres, beau blond, qui suis-je pour refuser si alléchante invitation...?

Il sourit, baissa les yeux, pour fuir son regard un court instant, mais plonge malgré lui dans l'ouverture du corset de la rousse, presque trop près de lui. Il pu apprécier deux ou trois secondes ce plaisir visuel, puis il releva la tête

Il ne faut pas être né d'une famille noble, d'avoir un parfum à en vidé la bourse des banquiers ou un statut social distingué pour avoir mon attention, il faut du charme, et vous en avez... beaucoup

Elle ajoute ensuite

Mais je vous préviens, je ne peux pas vous payer... Un homme de votre qualité serait trop cher pour ma maigre bourse.

Et il lui répondit à nouveau

En théorie, c'est supposé être moi, le payeur... si vous réclamez, à la fin de cette soirée, un paiement. Je ne suis pas venu ici me remplir les poches, seulement m'alléger le coeur

Elle le regarda ensuite avec une étincelle de désir dans les pupilles, reluquant sa carrure sans retenu. Rouquine glissa laissa glisser sa main vers son entre-jambe et le coeur de Canibal s'arrêta de battre et il se dit : Va-t-elle vraiment se lancer dans cette aventure dans ce le salon ? Devant tous ses collègues ? Puis un soulagement énorme emplir le colosse blond qui se fit saisir par les braies, et tirer vers elle, afin de lui rendre son cou accessible à un doux contact de lèvres. Il remonter son visage vers son oreille pour lui susurrer :

Puis je demander pourquoi vous voulez être... mien, quand vous pourriez assouvir tous vos désirs ?

Il laissa sa joue glisser sur la sienne, retira une autre mèche rebelle à l'aide de sa main, puis il lui souffla dans l'oreille :

Ce ne sont pas tous les hommes qui souhaitent qu'assouvir leurs fantasmes, certains se soucient de la femme, et d'autres, que de la femme

Il se remit face à elle, admira ses cheveux bouclés, soupire légèrement, et lui sourit
Rouquine
[Comptoir : Mais à quoi il joue ?]

Il ne faut pas être né d'une famille noble, d'avoir un parfum à en vidé la bourse des banquiers ou un statut social distingué pour avoir mon attention, il faut du charme, et vous en avez... beaucoup

Elle a sourit au compliment, sans plus.. habituée, la rouquine ? Sure d'elle ? Ouais. Quant on vit de ses charmes, quand c'est grâce à eux qu'on remplit son estomac, on sait exactement ce qu'il valent...En revanche ce client là ne cesse de la prendre au dépourvu, et autant la fois précédente était plutôt une bonne surprise, autant la seconde...

En théorie, c'est supposé être moi, le payeur... si vous réclamez, à la fin de cette soirée, un paiement. Je ne suis pas venu ici me remplir les poches, seulement m'alléger le coeur

Kôa ? Comment ? Il vient de dire quoi là ? La chaleur quitte instantanément les yeux de rouquine, et c'est de l'etonnement d'abord, de la méfiance ensuite, qui la remplace. Elle plaisantait, mais la réponse ne semble pas être une plaisanterie... une allusion, soit mais trois ? Comment ça, en théorie ? Comment ça, SI elle réclame un paiement ? Comment ça, il est pas là pour se remplir les poches ? Mais encore heureux, mon coco, t'es là pour les vider ! songe-t-elle, franchement inquiète d'un coup. Mais il se croit où lui ? Chez les petites soeurs des pauvres ? Du regard, elle cherche ses appuis. Il va falloir qu'elle le recadre et vite, et grand comme il est, s'il cherche le grabuge... Marceau n'est pas trop loin, Jules non plus...

Mais la petite catin n'est pas au bout de ses surprise, oh non, parce que le voilà qui pouruit....


Ce ne sont pas tous les hommes qui ne souhaite qu'assouvir leurs fantasmes, certains se soucient de la femme, et d'autres, que de la femme

Inutile de dire que loin d'apprécier le baiser dans son cou, elle profite de l'instant pour réfléchir, la rousse. Se soucier des femmes, on appelle ça un bon amant... Mais ne se soucier QUE des femmes...? Il est courtisan ou quoi ? Bon, là, il faut vous expliquer un petit détail.. Voyez vous, la toute premiere nuit que Rouquine a passé à la Rose Noire, elle a eu affaire à un faux client... Enzo, de son petit prénom, qui venait postuler pour un emploi auprès de la Rouge, mais est monté avec elle d'abord, sans doute pour prouver de quelles prouesses il était capable... Un faux client ! Son premier soir ! Ah, elle avait craint pour sa place au chaud, la petite... Chat échaudé craint l'eau froide, dit-on, et la rouquine a juré qu'on ne l'y reprendrait plus ! Quand il releve la tete de son cou, c'est donc un regard méfiant qu'il rencontre. Elle en a des choses à lui dire, le pauvre garçon..... D'un ton mi froid mi inquiet, quoique poli, la voilà qui baisse la voix... et se lance.

Evidemment que je vais réclamer paiement, mon sieur... quel que soit le plaisir que vous me donneriez. Croyez bien que je n'ai pas les moyens de m'offrir une soirée à perte...

Bon, elle taira qu'elle n'en a pas non plus l'envie. Quand on couche pour manger, on est rarement en manque...

Alors... je jouerai tous les jeux que vous voudrez, et celui ci avec grand plaisir, surement... Mais à votre départ, vous serez traité en client.

Comprendre : vous me paierez, ou il vous en cuira... Elle hésite à lui demander s'il est venu chercher un emploi... Puis se ravise. Il reste, après tout, encore une chance que cet homme soit juste un client cherchant du plaisir à moindre frais.. Ce ne serait pas la premiere fois qu'elle entendrait "mais tu as pris du plaisir, pourquoi te paierais-je ?"... Et si c'est le cas, elle ne veut pas le faire fuir en l'accusant d'etre venu faire ce qu'Enzo a fait... Il est beau garçon après tout, et un sou est un sou.
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Canibal
Cette fois, le Scandinave ne pu s'empêcher de rire, et de bon coeur, elle avait mordu, il fallait bien connaître les limites du jeu avant de s'embarquer. Il ne connaissait pas ça lui, les prostituées, les videuses de bourse, les filles de joie. Donc lorsqu'il la vit écarquiller les yeux, surprise, prise au dépourvue, décontenancée, un sourire, tout simplement, se grava sur son visage. Il était peut-être énigmatique... mais surtout étranger.

En Danemark, les familles sont plus démocratique, les hommes souhaitent satisfaire leur femme, ou leurs femmes, et c'est pour eux une fierté. La nature bestiale au combat du blond, n'était que ce qu'il voulait illustrer de lui-même, en fait... il aimait les femmes, et plus que lui-même, plus que le désir qu'il puisse avoir. Il n'était pas courtisan, non, il n'était pas non plus en train de se chercher un emploi, et encore moins un faux client. Mais son égal, s'il y en a un, ce serait le Casanova, mais en Viking, et moins conquérant.

Il l'écouta parler sans broncher, sans serrer la mâchoire ou les poings, jamais il ne se laisserait envahir pas la colère, il ne sera jamais comme son père. Il laissa ses yeux bleus suivre les mouvements de ses articulations maxillaires, son buste débordant légèrement de poitrine, et ses cheveux caresser les alentours comme une main qui joue dans l'herbe. Elle était choquée. Il prit un doigt et l'arrêta brusquement en lui déposant sur la bouche. Il maintînt le silence et la regarda sans un geste et fini par expirer longuement. Il prit son autre main, qu'il mit à sa hanche pour prendre sa bourse. Il la pesa... estima au moins 100 écus et déposa l'enveloppe de cuir dans la main de la prostituée.


Je préfère me défaire tout de suite de la tâche ingrate que de payer suite à la satisfaction... car je vais vous l'avouer à vous

Il baissa à la voix doucement

Je n'ai jamais été contenté.

Il reprit un ton toujours bas, mais un peu plus haut

Et quant à l'offre que je vous ai fait, c'était de l'humour, il faudrait être taré, ou tout simplement imbécile pour espérer mettre les pieds dans une maison close et espérer y ressortir sans avoir déboursé un sous.

Donnant de la tête vers la poignée d'écus sur le comptoir, près des verres vides

De toute façon se serait déjà trop tard. Je vous ai offert une soirée particulière, digne d'un client particulier, qui paye d'abord, qui offre de satisfaire, et qui, je le précise, à plus d'un tour dans son sac... sans mauvais jeu de mots

Il ne lui sourit pas... étrangement, puisque celui-ci sourit tout le temps, il prend la vie à la légère, même la politique, même la justice, même la guerre, mais... pas les femmes. Il avait envie de la prendre dans ses bras, de la soulever du sol telle une princesse en direction de sa nuit de noces, et de pousser la porte du pied, de la déposer sur le lit, de le pousser sur le dos et... m'enfin il ne faut pas trop s'égarer, elle était tout de même assise devant lui avec un regard méfiant, le fantasme venait de s'éclipser. Il renifla, se disant : et dire que quelques secondes auparavant il aurait été capable de lui décroché la Lune, rien que pour l'entendre rire à nouveau et de peut-être pouvoir goûter sa bouche...
Rouquine
[Comptoir : même les catins ont des principes...]

Il rit, et la jeune fille se détend un tout petit peu... Il lui pose un doigt sur la bouche pour la faire taire, sortant une bourse de l'autre main, et la voila qui respire beaucoup mieux d'un coup. Ce probleme là est réglé...

Je préfère me défaire tout de suite de la tâche ingrate que de payer suite à la satisfaction... car je vais vous l'avouer à vous....

Tendre l'oreille, l'information doit etre importante...Complication à l'horizon ?

Je n'ai jamais été contenté.

Les yeux bleus s'écarquillent. Mais ! Mais c'est... enfin !!! Qu'un homme puisse trouver son plaisir à voir jouir une femme, elle comprend. C'est d'ailleurs une des qualités que les hommes préfèrent chez elle... Elle sait, très bien, qu'elle leur donne l'impression d'etre les meilleurs amants du monde parce qu'elle est plus facile à troubler qu'une autre... Mais... s'il n'est pas contenté par ça... pourquoi continuer ? Pourquoi venir au bordel et demander à LA contenter elle, si ce n'est pas cela qui lui apporte du plaisir ? Pourquoi ne pas profiter du fait qu'elle est payée pour chercher à en avoir pour lui...? Pendant ce temps il parle encore, explique qu'il plaisantait, mais elle l'ecoute d'une oreille distraite, trop occupée à essayer de comprendre ce qu'il fait là...S'il est si doué pourquoi se payer une catin au lieu de séduire une femme gratuite ? Pour son plaisir à lui pour une fois ? Mais en ce cas, pourquoi lui proposer de se mettre à son service... ? Elle n'y comprend rien la pauvre petite rousse...

Je vous ai offert une soirée particulière, digne d'un client particulier, qui paye d'abord, qui offre de satisfaire, et qui, je le précise, à plus d'un tour dans son sac... sans mauvais jeu de mots

Il ne lui sourit pas... Il renifle, même... Le grand coeur de la catin s'adoucit immédiatement. L'a-t-elle peiné ? Elle aime donner du plaisir. Qu'il aime cela aussi lui vaut son respect, mais... l'idée qu'il n'en profite pas lui est insupportable...

Pardonnez moi, je... j'avais mal compris.

Ses yeux sont baissés, elle fait amende honorable... Mais très vite ils se relèvent, et elle le regarde avec chaleur à nouveau, ses yeux scintillent de conviction... Tout bas, elle chuchote, posant une main sur sa nuque.

Canibal... Je ne peux pas vous laisser me donner du plaisir si vous ne partez pas ..contenté. Ce serait... un manquement grave à mon.. ma...

Quoi ? mon métier ? ma vocation ? Elle ne sait pas vraiment mais ça lui pose un vrai souci.

Enfin.. je veux dire.. je veux que vous partiez ravi. Si me donner du plaisir a cet effet là.. d'accord mais... sinon je ne comprend pas...

Doucement, ses lèvres effleurent la peau derrière l'oreille, descendant doucement dans son cou... La bourse sur le comptoir semble complètement oubliée pour le moment..

Laissez moi vous contenter aussi...S'il vous plait ?

Et sans le laisser répondre de suite, elle pose ses pieds sur la barre du tabouret haut qu'elle occupe et se hausse à sa hauteur -c'est qu'il est grand le bougre- ecrasant sa poitrine contre le torse rassurant, et pose doucement ses lèvres sur les siennes. Un baiser léger, lèvres entrouvertes, sensuel sans être trop provocant. Lorsqu'elle s'écarte à nouveau, son regard serait presque suppliant. Qu'il ne lui demande pas de le laisser repartir décu... même s'il a l'habitude. L'idée même la rend malade, la petite catin consciencieuse. Le coeur légèrement battant, elle attend sa réponse.
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Rouquine sévit au Boudoir des Sens.
Canibal
Un instant, il renifle, et l'autre elle commence à culpabiliser...

Pardonnez moi, je... j'avais mal compris.

Elle baisse alors la tête, et il secoue la sienne lentement, avant de lui relever le menton sans brusquement. Elle le regarde alors avec tendresse et douceur. Elle lui chuchote

Canibal... Je ne peux pas vous laisser me donner du plaisir si vous ne partez pas ..contenté. Ce serait... un manquement grave à mon.. ma...

Elle continu

Enfin.. je veux dire.. je veux que vous partiez ravi. Si me donner du plaisir a cet effet là.. d'accord mais... sinon je ne comprend pas...

Il secoue la tête en complétant la première phrase mentalement. Il regarde ailleurs en soupirant, puis lui explique, en chuchotant lui aussi

Si je suis venu ici, dans un bordel, c'est que j'espérais trouver experte dans le contentement d'un homme, mais je n'ai jamais eu de plaisir à en avoir seul. Je ne vais pas dire que je n'ai jamais eu de plaisir, c'est faux... mais je n'ai jamais atteint le sommet... jamais. Et ça ne m'a jamais empêché d'être bien après l'acte...

Elle se sépare de son oreille et lui effleure la peau, jusque dans son cou

Laissez moi vous contenter aussi...S'il vous plait ?

Il la regarde tendrement, comme s'il l'aimait, un regard profond, doux, protecteur et bon. Il les regardait toutes comme ça les femmes, et pas seulement celles avec qui il avait passer des nuits à faire des galipettes. Elle mit ses pieds sur la barre transversale du tabouret et monta jusqu'à lui dans un geste fluide pour atterrir sur lui, poitrine à poitrine, visage de plus en plus près, jusqu'au contact des lèvres, sensuellement. Le Viking aimait embrasser une femme, c'était le geste le plus simple et le plus sensuel que l'on puisse commettre en conservant toute sa pudeur. Il allait lui répondre, mais il en perdit soudain l'envie, il profita d'abord de ce contact féminin, de cette caresse bucal. Il l'aida à se retenir contre lui, laissant une de ses mains libres se déposer dans le bas de son dos. Ses yeux étaient fermé et sa poche de braie s'était tranquillement remplit d'un objet long et ferme. Elle se sépara de lui et le lui lança un regard suppliant. Il chercha quelque chose dans ses yeux... mais ne le trouva pas... il trouva quand même quelque chose à lui répondre, et qui ne lui déplairait pas

Vous pourrez vous occuper de cette tâche, si vous me permettez de vous contenter... et je ne dis pas ça en ne sachant pas que vous en avez beaucoup de tendresse... avec votre profession, mais j'aimerais vous apporter la satisfaction, et lorsque vous l'aurez, vous pourrez vous lancer dans la quête du Saint-Graal et me faire goûter à des plaisirs inédits

Il lui sourit enfin, la bonne humeur est revenue. Ayant trouvé le baiser relativement court il la tira doucement vers lui, si près de son visage, et entrouvrit sa bouche pour l'embrasse, comme elle l'a fait, sensuellement, mais sans pousser le geste pour l'écoeurer. Il se permis de déposer une main sur sa joue et de la lui effleurer doucement, cherchant à lui offrir une douceur digne d'un amant, et glisse ses doigts jusque derrière son oreille, apportant une mèche lui chatouillant le nez.
--Vanidelle
[A l'extérieur d'abord, à la porte ensuite]

La frêle silhouette couverte de noir déambulait dans les rues sombres de la Capitale presque endormie. Presque parce que Paris ne dormait jamais vraiment. Le pas était lent et léger afin d'éviter de souiller sa vesture, mais aucune hésitation ne se faisait ressentir dans les mouvements fluides et graciles. C'est qu'elle connaissait bien le chemin à présent. De la capuche dépassait une longue mèche blonde ondulée, seul indice permettant peut-être de la reconnaitre. Encore que... Pas un bruit pas un souffle ne trahissait la présence de l'ombre parmi les ombres. Elle avait appris à être discrète. Elle avait une vie secrète. Le bruit d'un carrosse dans une rue mitoyenne arrêta sa progression. Le corps fin se dissimilait avec facilité, son ombre épousant l'obscurité d'une porte cochère d'une bâtisse à colombage. Retenant son souffle, tenaillée par l'angoisse, son époux avait des amis partout. Et le souvenir de la dernière dispute était encore bien vivace dans la cervelle de la jeune femme et sur son visage aussi. Un bleu s'étalait sur sa joue.

La tête se leva doucement, la lanterne rouge était en vue, sa flamme oscillant au rythme des rafales de vent glacé. L'escalier de pierre n'était pas loin et avec celui-ci la promesse d'une soirée agréable, même si elle serait éphémère... Comme les autres... Comme les après-midi...
Le silence retomba dans le quartier. Et bien que quelques lumières éclairaient les fenêtres des maisons alentours personne ne se risquait à mettre le nez dehors. Le temps était froid, et l'air glacé.
Le spectre sortit de sa cachette et s'engouffra dans les escaliers. En les gravissant, comme à chaque fois qu'elle le faisait, elle se remémorait la première fois. Un sourire fleurit sur le visage au teint de perle, suivit immédiatement d'une légère grimace. Sa joue tuméfiée lui faisait mal. La petite main blanche frotta doucement la peau meurtrie. Qu'allait donc dire Marceau en voyant sa joue ? Peut-être rien ...

A la pensée de "son dévoué", son cœur fit un bon et c'est avec ravissement qu'elle se retrouva devant la lourde porte. Mais avant de frapper, elle se découvrit le visage, ses longs cheveux libres de tout mouvement tombaient sur son épaule du coté où son visage était marqué. Peut-être que cela dissimulerait un peu sa blessure. Une grande respiration et le heurtoir fut saisi. Qui donc viendrait lui ouvrir la porte ?
En attendant réponse, la jeune Vanidelle lissa quelques plis imaginaires sur sa robe de soie couleur violet.
Le.jules
[Salon, vers la cheminée]

Tout semblait s'être calmé. Le nobliot insulté était parti avec la blondine, le fauteur de trouble sorti, et la rouquine avait rejoint le bon samaritain au bar...

T'aurais fait pareil pour moi.

La main sur l'épaule du jeune blond, il rejoint la cheminée, puis laissa son collègue s'installer pour retrouver Eloanne. Elle semblait toute petite et perdue, contre son mur. Pauvrette, peut-être l'endroit l'impressionnait-il, ou peut-être le grabuge lui avait-il fait peur. Elle ne devait pas être habituée à voir des hommes s'empoigner. A peine l'eut il rejointe qu'il posa à nouveau les mains sur elle, enserrant sa taille et caressant son visage du dos de sa main libre. Protecteur, ou possessif, le Jules ? Les deux, mon capitaine, mais il ne s'avouait que le premier.

Ce n'était rien qu'un importun. Venez vous asseoir...

Il lui désigna un sofa près du feu, non loin de son collègue qui attendait patiemment les clientes, s'y assit en diagonale afin de pouvoir l'adosser contre son torse. Enlacés ainsi, ils pouvaient voir toute la salle, et Jules pouvait murmurer à l'oreille d'Eloanne sans être entendu et sans lui gâcher la vue. Il esperait que collée à lui, entourée de ses bras, elle perdrait un peu de sa méfiance et se laisserait aller. L'heure était venue pour une autre leçon, une qu'il n'aurait certainement pas l'occasion de lui donner dans le cocon privé de ses appartements tourangeaux.

Regardez la Rouquine, comme elle se love contre le grand blond... N'est-ce pas comme ça qu'agissent ces femmes dont vous me parliez, et dont votre Vicomte est friand ?

Sure d'elle, peu pudique, aguicheuse. C'est l'image qu'il avait de ces femmes auxquelles elle avait dit vouloir ressembler. Pour Jules c'était une hérésie, car la timidité d'Eloanne était comme l'écrin contenant le joyau... Tellement agréable à ouvrir... Enfin, si elle voulait apprendre... Tout bas, à son oreille, il poursuivit donc, usant du tu à présent que personne ne pouvait l'entendre.

Veux-tu donc apprendre à te conduire ainsi, même en public ? Serais-tu capable d'aguicher un homme devant tout le monde, comme... une catin ?

Un bras entourait la taille de la jeune fille, la main bien cachée entre elle et le dossier... Laiser les mots agir, mais surtout pas sans une caresse pour éveiller son désir, ou l'éducation de la jeune fille prévaudrait. Il profita donc que sa main fut invisible pour frôler ses côtes, remontant sur le côté du sein pour l'agripper doucement. L'autre main, plus visible, vint caresser sa clavicule... Il ne fut pas surpris de sentir ses braies se tendre contre les reins de sa cliente. La désirer très vite ne le surprenait plus... Ne restait donc qu'à attendre, et s'adapter à sa réaction.
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Retrouvez Jules au Boudoir des Sens.
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