Zoyah
[ouvert à tous]
Mimizan, 9 avril 1460 : arrivée toute en discrétion...
Zoyah et sa joyeuse troupe franchirent enfin les portes de la bonne ville de Mimizan. Leur périple avait commencé à Périgueux, doù ils étaient partis il y à peine cinq jours. La traversée de la Guyenne se fit sans encombre et rapidement. Une hâte à Bordeaux afin de se fournir en vin. Une pause de deux jours à la Teste pour saluer une amie et attendre les laissez-passer. Les rires qui avaient résonnés jusque là sétaient tus à lapproche de la première Porte de ville. Le Duché était sous alerte orange et loin de vouloir attirer lattention sur eux, ils avaient adoptés une attitude plus en adéquation avec les usages locaux. Des visages sereins et souriants sont offerts aux gardes alors quon les autorise à pénétrer dans la cité.
Ce voyage dans le sud était décidé depuis longtemps... plus que décidé il sétait imposé, ou plus précisément quelques évènements blessants avaient contraint la baronne à prendre la route. Le hasard faisant bien les choses, Zoyah avait rejoint par la même occasion lambassade périgourdine et était devenue « Ambassadrice du Périgord en Gascogne ». Aussi, elle comptait bien nouer quelques relations en ce Duché... lapprocher, le découvrir, essayer de le comprendre. Elle serait présente quelques semaines selon le bon vouloir du prévôt et espérait bien pouvoir visiter chaque bourgade.
Le convoi était composé ainsi : Un carrosse bondé de malles, marqué des armes de Valençay dans lequel était enfermé deux moufflets ainsi quune nourrice et quatre cavaliers.
Le pas du lourd destrier immaculé de la brune cognait bruyamment le pavé alors quils arrivaient à une place au milieu de laquelle ségayait une fontaine. Ils croisèrent pas mal de visage... ouf, la citée nest pas endormie. La brune saccrocha au pommeau de sa selle et posa pied à terre retenant de justesse Cyclope par les rênes, qui délivré du poids de sa cavalière ne songeai quà sébattre dans une verte prairie.
Les azurs de Zoyah, gourmands de nouveautés, balayent les lieux avec une certaine avidité. Lenvie de découvrir lui tenaille les entrailles, mais avant dexplorer le village, il faut à la jeune ambassadrice céder aux formalités dusages, à savoir se dégoter une auberge digne de ce nom. Les montures furent attachées à des anneaux disposés à cet usage autour de la fontaine. Ils plongèrent leur museau dans leau clair afin de se désaltérer. A les voir faire, la baronne prit conscience quelle avait la gorge bien sèche, lair marin et latmosphère salée devait y être pour quelque chose. Les chevaux furent laissés sous la garde du cocher, des marmots et de la nourrice tandis que les compères se dispersèrent dans les rues à la recherche dun logis.
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Mimizan, 9 avril 1460 : arrivée toute en discrétion...
Zoyah et sa joyeuse troupe franchirent enfin les portes de la bonne ville de Mimizan. Leur périple avait commencé à Périgueux, doù ils étaient partis il y à peine cinq jours. La traversée de la Guyenne se fit sans encombre et rapidement. Une hâte à Bordeaux afin de se fournir en vin. Une pause de deux jours à la Teste pour saluer une amie et attendre les laissez-passer. Les rires qui avaient résonnés jusque là sétaient tus à lapproche de la première Porte de ville. Le Duché était sous alerte orange et loin de vouloir attirer lattention sur eux, ils avaient adoptés une attitude plus en adéquation avec les usages locaux. Des visages sereins et souriants sont offerts aux gardes alors quon les autorise à pénétrer dans la cité.
Ce voyage dans le sud était décidé depuis longtemps... plus que décidé il sétait imposé, ou plus précisément quelques évènements blessants avaient contraint la baronne à prendre la route. Le hasard faisant bien les choses, Zoyah avait rejoint par la même occasion lambassade périgourdine et était devenue « Ambassadrice du Périgord en Gascogne ». Aussi, elle comptait bien nouer quelques relations en ce Duché... lapprocher, le découvrir, essayer de le comprendre. Elle serait présente quelques semaines selon le bon vouloir du prévôt et espérait bien pouvoir visiter chaque bourgade.
Le convoi était composé ainsi : Un carrosse bondé de malles, marqué des armes de Valençay dans lequel était enfermé deux moufflets ainsi quune nourrice et quatre cavaliers.
Le pas du lourd destrier immaculé de la brune cognait bruyamment le pavé alors quils arrivaient à une place au milieu de laquelle ségayait une fontaine. Ils croisèrent pas mal de visage... ouf, la citée nest pas endormie. La brune saccrocha au pommeau de sa selle et posa pied à terre retenant de justesse Cyclope par les rênes, qui délivré du poids de sa cavalière ne songeai quà sébattre dans une verte prairie.
Les azurs de Zoyah, gourmands de nouveautés, balayent les lieux avec une certaine avidité. Lenvie de découvrir lui tenaille les entrailles, mais avant dexplorer le village, il faut à la jeune ambassadrice céder aux formalités dusages, à savoir se dégoter une auberge digne de ce nom. Les montures furent attachées à des anneaux disposés à cet usage autour de la fontaine. Ils plongèrent leur museau dans leau clair afin de se désaltérer. A les voir faire, la baronne prit conscience quelle avait la gorge bien sèche, lair marin et latmosphère salée devait y être pour quelque chose. Les chevaux furent laissés sous la garde du cocher, des marmots et de la nourrice tandis que les compères se dispersèrent dans les rues à la recherche dun logis.
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