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[RP]La Feuillade, quand Macallan devient dure de la feuille.

Kahhlan
Comme tous à l’attente, concentrée qu’elle ne l’entendit arriver et se faire cueillir dans sa marche à recul … un baiser dans le cou qui aurait pu valoir un soufflet acéré à quiconque aurait osé, parce que c’était l’Interdit , sauf pour une seule personne voir deux parce qu’elle acceptait volontiers quelques familiarités de son cap de père … sinan on ne la touchait pas ..
Comprendre sans comprendre qu’il était là, son murmure n’en faisant pas doute …
Serrer sa main à défaut de parler … Il était là , là ou elle n'espérait plus jamais avoir la joie de le revoir ... Il était là et cela impliquait que son fils ne devait pas être loin et déjà le tumulte de questions commençait à la turlupiner … Elouen , allait –il bien ?


Puis la voix d’Alcy qui s’élevait rompant son flot d’interrogations et sur la présence rassurante qui venait de se poser à ses côtés et sur leurs présences à tous réunis …
Changer de couleur au fil des mots et si elle avait pu se glisser et se fondre jusqu’au sol, c’est volontiers qu’elle se serait rendue invisible …
Comme poussée et certainement poussée vers l’avant, elle s’avançait à l’appel de la Carmine qui affichait un sourire malice … ravaler sa salive à la suite des mots énoncés …


Engagée En Memento Mori, de cela elle en avait bien conscience et plus encore depuis l’Hélvétie …
Engagée Pour Memento Mori ... Comment expliquer que Memento Mori et son campement de fortune était devenue sa presque Maison et que comme pour sa propre maison, elle la défendrait contre vents et marées pour lui conserver âme et dignité qu’elle porte de par son Credo d’origine.
Oh … parfois la maisonnée était houleuse et s’écartait quelques peu du chemin tracé mais que serait une maison sans cris, larmes, fuites parfois pour mieux s'y retrouver ensuite ...
Et combattre avec Memento Mori , elle qui n’était pas militaire pour deux deniers , comment aurait-elle pu voir partir la maisonnée partir au combat sans elle …. Pour sûre qu’elle se serait faite des cheveux blancs avant l’âge ….


Les mots énoncés sur son engagement, même si cela la touchait profondément, ne furent pas ceux qui l’émurent au point de perdre le peu de couleurs qui lui restaient ….
Elle retint que le Noux souhaitait la réciprocité de cet engagement.
Ils la connaissaient bien tout deux, ils savaient à quel point elle accordait importance et valeur sur tout ce qui concernait le terme d’engagement et ils lui en offraient la réciprocité …

Genou à terre, et visage qui se relève ….


Bien évidemment qu’elle pouvait jurer de servir loyalement, fidèlement et sans dissimulation sa Suzeraine … pourtant une question …. Et voui valà … Kah sans questions qui se posent quant à l’équité ne serait pas elle …..
Elle savait Monseigneur « Son Mari » présent, son Suzerain aimé et respecté, elle n’a pas eu l’occasion de lui poser cette question si un jour l’occasion devait se présenter à ce qu’elle s’engage auprès d’un second Suzerain …. Elle aurait aimé voir l’expression de son visage en ce moment même, un signe d’acquiescement de sa part …
Et comment faire si chacun lève le Ban en sa maisonnée … ? quoique si tel évènement devait se produire, ce serait très certainement pour la même cause … mais sinan comment offrir l’assistance à l’un sans faillir envers l’autre ….
Ralallaaaaaaaaaaaaaaa au secours !!!!!

Il devait bien exister des règles à ce sujet … Ingeburge devait surement savoir tout cela ….
Voilà, elle se sentait plus rassurée d’un coup, Ingeburge saurait lui répondre, prendre alors une longue inspiration et plonger son regard dans celui de la Carmine … terriblement émue espérant vivement que sa voix n’émette pas de bredouillements ou trémolo désordonnés.


Alcyone , au-delà des mots que je vais prononcer, je tenais déjà à te remercier, à vous remercier toi et ton époux, mon Cap de « moi » pour votre confiance accordée car, si pour ma part, vous avez depuis déjà longtemps toute ma confiance, la savoir partagée est un immense bonheur que vous m’offrez.

Puis se souvenir de ce qu’il faut prononcer pour officialiser cet engagement …

Moi, Kahhlan
Je jure de me présenter librement à toi Alcyone , de tout recevoir de toi en sachant à quoi je m'engage, de te respecter en n'agissant jamais contre tes intérêts, tes terres en Aubusson , de ne te nuire en aucun cas, à toi comme à ta famille.
Je promets de t'aider militairement en contribuant à l'estage, ainsi qu'en prenant les armes pour te protéger en toute circonstance.
Je m'engage à te conseiller et je jure de ma fidélité et loyauté à ton égard.


Valà … elle espérait ne rien avoir oublié … détacher son regard du sien pour le plonger dans les émeraudes du Carmin Capitan …
Nul besoin de mots ….

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Reinemab
Une ombre, sans mot, sans bruit, progressait sous la tente de commandement si joliment ornée...
La grenouille, avait déjà croisé cette ligne emmitouflée dans ses voiles noirs...
Mais qui était ce, déjà ? En retrait, elle était loin d’apercevoir le visage de cette furtive brise, qui ne laissait paraitre que lividité de chair.
Derrière ses camarades, là débout sur la pointes des pieds, les yeux plissés tel l'asiate. L'enrôlée partait à la découverte d'un regard, d'un sourire ou signe distinctif sur cette âme familière à la physionomie éreintée.

C'est quand elle vu Kahhlan, se retirer en maladroite marche à reculons, pour laisser place à cette silhouette... Qu'enfin... un éclair de perspicacité traversa l'esprit de la raine... Ses yeux émeraude se firent cerneaux... cogitant... son Altesse, la princesse Ingeburge.
Stoïque, songeuse... Mais... que fait elle donc sur se campement boueux et puant ? Bien heureusement, la tente de commandement reste potable au milieu de tous ceci... Mais malgré tout... Puis alors, qu'est ce donc toute cette agitation? Pour en faire déplacer en se lieu Montjoie.

La dernière fois qu'elle l'avait vue, c'était à Aix, alors qu'ils prenaient le château... La Dauphine les eu accueillie sous sa tente avec une garde forte séduisante... Par réflexe à ce souvenir... Reinemab se retourna, attrapant l'ourlet de la tente et discrètement entrouvrit, afin d’apercevoir éventuellement ceux -ci... Mais personne... à part quelques retardataires qui débarquaient.

Alors qu'elle relâchait la bâche... La voie de la Carmine se fit entendre... droite comme un i... studieuse... les bras croisés... Ils allaient enfin savoir pourquoi, tous avaient été appelé.


Citation:

- Bonjour à tous! Tout d'abord, Noux tenons à tous vous remercier d'avoir répondu à l'appel tonitruant de mon époux. Ce rassemblement a pour but de vous annoncer et d'officialiser une bonne nouvelle!


Un sourcil se leva sur son visage... Bonne nouvelle? La guerre est finie ou quoi?... pensa t'elle... Le nez se tortillant, pensant... Impossible... écoutant la suite, le visage à nouveau studieux.


Citation:
- Montjoie, nous sommes heureux que vous nous ayez rejoint pour officier en tant que Héraut...
- J'aimerais que dame Kahhlan vienne nous rejoindre!


Héraut ? Oulà cela devient solennelle, mais que veulent-ils à Kahhalan ? Elle a rien fait de mal, toujours là pour servir la cause Momento... Tsss, j'espère que se n'est point grave, depuis le temps que nous foulons avec elle, les terres en belligérances ensemble, jamais... Oh grand, jamais... je ne l'ai vu trahir... Quand soudain... Non, mais quelle sotte, ils ont dis bonne nouvelle... Ahahah, je sais... Quand enfin confirmant ses pensées...

Citation:

- Kah... tu as été de tous les combats... bla... bla...bla
Ainsi, mon époux et moi avons décider de te prouver notre gratitude en te confiant un fief situé sur les terres d'Aubusson.


Souriante, le visage détendue et heureuse pour leur capitaine, bien méritante... L'émotion était palpable, mais tellement seine que tout passait en parfaite fluidité, en parfait silence solennel.


Citation:
- Kahhlan, ainsi que le veut l'usage, je te demande de mettre un genou en terre.
- Ce jour, devant tous ici présent et ainsi que me le permet mon titre de Vicomtesse d'Aubusson, je te donne, Kahhlan, les terres de la seigneurie de La Feuillade, et jouissance des pouvoirs sur ces terres, sises en mon Vicomté.


L'adoubement fût chargé en émotion... Kahhlan, au fil de celle ci, virait de couleur, se qui eu le dont de faire sourire d'avantage la rainette... Qui aurait bien temps de la féliciter à la sortie.
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Vonafred
Et d'observer la scène, sourire félin de rigueur.
Montjoye en témoin, Carmine et Carmin aux manettes, la nièce Macallan agenouillée en officiante immaculée...
Emouvante scène de famille...Il y en aurait d'autres il parait.
Le souverain main en la poche du surcot noir corbeau porté pour l'occasion, serra instinctivement l'inttention préparée pour Kah.
Un regard vers la belle Alcyone et d'attendre l'épilogue.

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Roi-lezard
Le Condottiere du Piémont observait la scène d'échange des voeux de loyauté respectifs des deux grands acteurs de la cérémonie depuis une distance qui se voulait respectueuse, préférant laisser à la famille et aux plus proches compaings les joies du premier rang. Ces cérémonies se tiraient souvent en longueur, mais quand on savait ce que représentaient les liens de vassalité parmi les hommes d'honneur, l'on ne pouvait qu'accorder juste valeur à ce folklore et se taire face à la solennité de l'évènement.

Faisant quelques pas, par ici et puis par là, se dégourdissant les jambes tout en savourant une de ses pipes d'opiacé dont il avait usage de s'intoxiquer presque sans arrêt, celui qui se considérait lui-même comme le plus sulfureux des vassaux de la couronne impériale semblait d'une humeur digne des grands jours.

Quand finalement, au détour de quelques zigzags parmi les troupes du Carmin, les deux pupilles noires de son regard vitreux se posèrent sur un surcot ténébreux, icelui surmonté d'un visage un rien familier, bien que surgissant du passé.

Sa Majesté le Roy de France, se tenant le plus humblement parmi la meute des chiens de guerre, leur faisait ainsi l'honneur de sa présence quasi divine. Un sourire qui n'augurait rien de bon esquissa alors ses traits sur le visage du Sire du Valentino qui approchait silencieusement du souverain, profitant que nul ne leur prêta grande attention sur l'instant.

Arrivé à portée de sa cible, le Montegaudio écarta ses bras désarmés afin que nul ne crie inutilement au régicide, et sans crier gare déposa un impudent et tout aussi imprudent baiser sur les lèvres de l'héritier du Royaume de Saint Louis, sans doute à la plus grande stupéfaction de ce dernier, avant de lui glisser quelques paroles. Tout ceci aussi discrètement que possible, car l'envie n'était guère celle de jouer les trouble-fête et finir harponné par quelques carreaux d'arbalète.


" Votre Majesté, que de chemin avons nous parcouru depuis nos derniers mots échangés, n'est-ce pas ? Possédé par le Malin disiez vous si j'ai bonne mémoire ...

Il me semble que nous avions rendez-vous pour quelques gouttes de sang que je réclamais à ce triste sire dont vous êtes fait le Champion ...

Mais, savoir que vous soutenez mes justes entreprises en terres d'Empire me comble de reconnaissance. Je vous devais bien un baiser ... "



Et là, l'impérial se fendit finalement d'une révérence aussi humble que lui permettait la souplesse de ses vertèbres ...
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Vonafred
A trop mirer minois de fraiches Damoiselles on se fait baiser à la moscovite...
-Par les Sanctes burettes d'Aristote...
La foudre l'avait frappé nannn...Les lèvres germaniques d'un Raoul déterminé...le cry n'en fut pas moins étouffé.
Réflexe de reitre, le Roy à peine effleuré avait défouraillé deux dagues efilées, mine hargneuse et regard meurtrier.
Citation:
...Je vous devais bien un baiser ...

La répartie le refroidit, l'assurance du Raoul le désarçonne, le Monarque bon joueur, à défaut de se rendre à la forme, acquiesce
au fond...Et de faire compliment...De Roy.


-Et nous nous retrouvons avec l'art et la manière qui seyent aux hommes d'honneur...Avec...raclement de gorge...Panache.
Un large sourire ponctua le mot.
Extirpant alors mouchoir brodé aux lys...Le couronné s'essuit symboliquement les lèvres avant de lui tendre l'étoffe couleur carmin.
-Gardez le en souvenir de nostre abouchement, que cette soierie soit l'étendard de ces dignes retrouvailles.
Un regard circulaire...et de marmoner.
-Qu'il soit dit que le prochain mâle qui me confond avec une pucelle sera eviscèré...Façon Salar.
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Roi-lezard
Le Lézard souriait en retour à son majestueux interlocuteur en acceptant de bon coeur le royal trophée qui lui était symboliquement offert. S'inclinant une seconde fois en signe de respect autant que de gratitude, conscient qu'à risquer ainsi ses lèvres il échappait de peu à la morsure des dagues du Monarque, l'étranger rétorqua :

" Un Condottiere tout comme un Roi sans panache, votre Majesté, ne seraient rien d'autre que charpentiers dépourvus de hache.
Vos Lys fleuriront désormais le cimier de mon heaume, tandis que j'embrasserai avec égale avidité les mêlées endiablées des batailles que le Destin me réserve. "


Pour de dignes retrouvailles, celles-ci resteraient inexorablement gravées à jamais dans la mémoire du Duc impérial.
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Alcyone
Si elle n'avait pas été aussi concentrée sur l'instant solennel et sur la réponse de Kah, Alcyone aurait certainement pouffé de rire face à la scène quasiment... intime qui se déroulait entre son beauf de Roy et cet homme assurément fougueux qu'elle n'avait pas l'heur de connaître.
Elle appréciait d'autant plus la présence royale que le Souverain s'était mêlé sans tralala au reste des troupes. Ici, tous sont frères d'armes, et s'ils savent tous respecter la hiérarchie, qu'elle soit militaire ou de noblesse, ils n'en sont pas moins compagnons égaux face à l'ennemi, à la mort et aux joies qu'ils partagent.

La Rouquine écouta donc les mots de Kah, qui la touchèrent et firent s'élargir le sourire dessiné sur ses lèvres. La voix de la jeune femme ne tremblait pas, mais laissait tout de même transparaître l'émotion qu'elle ressentait.

C'est donc avec fierté et assurance qu'Alcyone répondit.


Kahhlan, c'est sans l'ombre d'une hésitation que je te jure à mon tour justice, protection, et subsistance pour les terres de La Feuillade. La loyauté va dans les deux sens, tu trouveras donc en moi et bien sûr en Namay un soutien si tu en as besoin, qu'il soit militaire, financier, ou plus personnel. Cette protection et ce soutien, je souhaite également qu'elle s'étende à mon filleul, ton fils Elouen...

La Rouquine se pencha vers sa désormais vassale, pour l'étreindre chaleureusement dans ses bras. Ses lèvres se posèrent sur les siennes, scellant leur lien par le baiser vassalique, symbole d'alliance, de fidélité, d'affection.

- Dame de La Feuillade, relève-toi et reçois des mains de Montjoie ton blason et tes armes!
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Deubs0
suivant la ceremonie dans un certain silence, il ne pouvait que se rejouir pour l'intendante.

Petit sourire au levres, il attendait le moment bientot venu ou il pourrait la feliciter,

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Louis Philippe Von Wittelsbach, Vicom de Frejus, Vicomte de Came
Ingeburge
Perdue dans ses songeries, la duchesse d'Auxerre fut suffisamment attentive pour attraper ce qui devait l'être, à savoir les promesses réciproques que s'assurèrent et s'échangèrent la vicomtesse d'Aubusson et sa future vassale et observer les gestes rituels. Mais ses pensées étaient ailleurs et elles n'avaient rien d'agréable. Aussi, tout le reste fut perdu pour elle, tout ce qu'il y avait autour d'elle, hors Alcyone et Kahhlan lui fut méconnu, son attention et sa concentration étaient ciblées. C'est pourquoi, même si elle paraissait ailleurs, comme à son ordinaire, elle entendit la conclusion de la Carmine et finit par se lever puisque c'était à elle d'entrer en piste.

Parvenue à son but, soit au-devant de l'héroïne du jour, de sa voix atone, elle dit :

— Dame Kahhlan, par le serment que vous avez prêté, vois voici dame de La Feuillade et vassale de la vicomtesse d'Aubusson. Puissiez-vous toujours vous souvenir de votre allégeance et ainsi l'honorer jusqu'à votre dernier souffle. Vous porterez désormais : « écartelé : en I et IV, d'azur; à la croix ancrée d'or; en II et III, d'or, à l'aigle éployée de gueules ».

L'oriflamme fut alors présenté, puis remis :
— Arborez haut et fièrement vos couleurs, ma dame.


Puis, sans un mot, mais non sans une inclinaison de tête pour la suzeraine et sa vassale, elle retourna à sa place pour entamer l'opération contreseing. L'exercice, bien connu, fut rapidement exécuté et après rédaction, peinturlurage, scellage et séchage, il fut mis à disposition de qui de droit.
Citation:

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Alcyone a écrit:
Nous, Alcyone Salmo Salar, Vicomtesse d'Aubusson, etc,
- déclarons avoir pris connaissance de tout ce qu'il faut et être pleinement consciente des implications de notre démarche;
- souhaitons faire de dame Kahhlan notre vassale en lui octroyant la seigneurie de La Feuillade en notre Vicomté d'Aubusson.

Faict ce 2 février de l'an de grâce 1460




    Le neuvième jour d'avril de l'an de grâce MCDLX, en présence de nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, dite Montjoie, Roi d'Armes de France, Kahhlan Aydrindril Salmo Salar, chancelière du Périgord-Angoumois et intendante de la compagnie Memento Mori, s'est présentée par-devant la noble dame Alcyone Salmo Salar, vicomtesse d'Aubusson, baronne du Dorat, dame de Sainte-Anne et d'Agonac. Ladite Kahhlan Aydrindril Salmo Salar, désarmée et tête nue, agenouillée devant ladite dame, a fait foi, serment et hommage pour les terres et appartenances qu'elle doit d'elle dans le vicomté d'Aubusson, sis en Limousin et Marche, promettant de faire tout ce que bonne et loyale vassale doit et est tenue de faire à sa vraie et naturelle suzeraine; lequel hommage et serment de loyauté la vicomtesse a reçu de ladite vassale en la baisant de sa bouche.

    En conséquence de quoi, dame Kahhlan Aydrindril Salmo Salar se voit octroyer le fief de La Feuillade, fief érigé en seigneurie et devient dame de La Feuillade et portera : « écartelé : en I et IV, d'azur; à la croix ancrée d'or; en II et III, d'or, à l'aigle de gueules », soit, après dessin :




    En témoin desquelles choses, nous, ladite Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Roi d'Armes de France, avons fait et fait mettre en cire d'or notre sceau à ce présent contreseing au campement de la Memento Mori, le neuvième jour d'avril de l'an de grâce MCDLX.


















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Dragones
L’échange de promesse fut fait entre les deux amies ainsi que d’autres personnes pour suivre la cérémonie.
De la où elle se tenait, la Brune n’avait point besoin de saluer l’arrivé du Roy et d’un inconnu.
Dragones sourit de leur échanges même si elle ne comprenait pas les paroles échangé le baisé lui ne fut guère loupé.
L’aparté entre les deux hommes fut courte et rapide…

La Brune reprit le fil des échanges entre Alcyone et Kahhlan et un autre baisé fut échangé entre les deux femmes pour sceller leur promesse.
A ce moment là, Dragones était a des lieux de pensée qu’on puisse lui demander également d’être vassale et sa réponse a peut être pu surprendre ou pas. A voir lequel des deux sera plus têtu…

L’oriflamme fut donnée, la Brune regarde son amie qui devait être bien chamboulé par ses sentiments à l’intérieur.
Elle attendit que le plus gros des personnes présentes aillent la féliciter pour en faire autant.
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Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
Bretsinclair
Ecoutant et observant la scene avec attention , il ne peux que se réjouir a l'annonçe faite par la Montjoie.

Voilà qui honoré son commandant pour sa bravoure , loyauté, franchise et tenacité , un bien bel oriflamme qui maintenant elle porterait sans nul doute aussi haut qu'elle le pourrait .

il attendit que tous les hotes et famille digne de rang n'aillent la féliciter pour en faire de même.

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Elouen.
Plus qu'ils s'approchaient , plus que Rone trainait des pieds, et lorsqu'ils arrivèrent devant il ne voulu pas laisser sa chevalière et têtu il laissa son père y entrer tout seul.
Pi Rone avait insisté pour qu'il aille , alors pour pas qu'elle croit qu'il reviendrait pu, il lui avait laissé son caillou tout transparent, comme ça elle pouvait être sur de le revoir.

Il passa la porte en disant au garde qui il était, devait pas être très malin pour pas lui demander de laissé passé celui là !

Il s'avançait regardant de gauche à droite les tentes , sans savoir où il allait ni ou se trouvait celle de sa mère et au fond de l'allée y'avait un attroupement de dos et de jambes , pas très courageux sur ce coup là qu'il serait bien reparti de l'autre coté.

Un cochon passait par là aussi mais lui il savait bien où se rendre , dans la mare plus loin pour se rouler dedans , gras comme il était ils devaient pas mourir de faim les soldats ici !

Il s'approcha lentement et il reconnu la veste de son père qui comme tout les autres regardait quelque chose, alors il se coula jusqu'à lui et lui tirant sur la manche il lui demanda doucement ce qui se passait ici et où qu'elle était sa mère ?
Son père mis son doigt sur sa bouche et le grimpa sur ses épaules .
Alors là mais alors là il comprenait rien du tout !
Sa mère était à genoux, une dame non pas une dame , sa marraine lui racontait des trucs sur la protection, la justice et même pour lui aussi et elle l'embrassa ! et après c'était au tour d'une dame en noir de lui donner un oriflamme bien joli .

Pi pu rien tout le monde était sage.
Gorborenne
Un bras autour de la taille de sa Muse, le Géant avait assisté, plutôt et surtout écouté. Oui, il y avait le Noux Carminé, il y avait la Prinzessin à l'albatre de marmorée. Il y avait son Frère le Roy, pour ainsi dire incognito, tant d'autres, aussi différentes qu'il n'existe de mots. Tous là, d'une réunion improbable, tous là pourtant, pour assister à l'indubitable.

Kahhlan, oui, il y avait surtout et avant tout, avant tous, Kahhlan! Il se souvient de la Provence, oui, quand la Cendre était parti se répandre loin de la Garrigue... Neige l'avait couverte, rendant à l'Étendard la Conviction qui toujours l'irrigue. Et depuis, jamais, non, jamais n'avait failli... Ébranlée souvent, affaiblie parfois, mais toujours, toujours se relèvera...

Debout à l'arrière, il avait écouté l'échange des serments, à l'approbation d'un visage souriant. Un trésor infini, au symbole d'une seule pépite. Maigre symbole aux égard de ce que sa Nièce mérite...

Un "je reviens" à sa Muse murmuré, et discrètement, il s'était écarté en fond de rangées, sa jument appelée d'un claquement de langue étouffé. À la selle, un fourreau à récupérer, un fourreau, et son épée. Une longue bâtarde dont il prenait soin, depuis combien d'années? Et pourtant, jamais, il ne l'avait tirée. À peine si ses doigts osaient en effleurer le manche, en caresser la garde. Dessus, trois lettres gravées, "KSS", de Kabotine à Kahhlan, le leg des Salmo Salar qui se darde...

La tenant précieusement entre ses mains, il remonte d'entre l'assistance, se guidant au nez à l'esquive de bousculance. Se guide à son parfum éthéré, qui aujourd'hui semble plus que rayonner. Une Neige hivernale au lustre d'un soleil d'été. Cendre oui, qui prend leçon... Comme toujours, d'Orgueil autant que d'Humilité... Devant Elle, il se tient, sourire d'une énigme s'étirant en coin.


Ma Nièce... aucun mot ne serait exprimer ma fierté. Peut-être que le pourra cette ancienne épée. Elle appartenait à Kabotine, ma Sœur que je n'ai jamais connue. Et pourtant, quelque chose d'elle demeure encore dans le fil de l'acier...

À toi, aujourd'hui de la brandir, de la porter, de la veiller, de saisir tout ce dont elle est déjà et a encore à s'imprégner...


Mains tendue devant lui, l'épée reposant de l'une à l'autre, toujours au fourreau, à l'attente encore, se gorgeant des derniers instants de son repos. Plus longue que la moyenne, gardant pourtant une certaine légèreté. Lame fine, à une ou deux mains, le choix de la manier. Quelques reflets d'autrefois, jouant sur la sobriété vaguement ouvragée enroulant autour de la garde quelques entrelacs d'argent incrustés.
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Vonafred
Et de suivre le puiné...
-Ma nièce, c'est fierté que de voir ainsi vostre fidélité honorée.
Je ferai écho à mon Frère en vous offrant ceci...


-Que ce lys d'or aux couleurs carmin soit gage de mon indéféctible amitié pour vous ma nièce.
Portez le toujours en mémoire de moi.

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Vidame
Et de profiter que le Géant s'avance pour s'approcher a pas de loup et que sa main vienne s'enrouler autour de la taille de Lys pour la ramener doucement mais fermement contre lui.
Taquin, elle n'osera rien dire lors de cette cérémonie.

Observant alors tout deux en silence, le jeune homme sent un étaux se former dans sa poitrine tandis qu'il aperçoit, l'épée de sa mère, l’émotion est plus forte qu'il ne l'aurai pensé. Son autre main rejoins instinctivement sa dague qu'il place comme elle le faisait a l'italienne.

Les émotions percutent ses pensées alors qu'il ne détache le regard de cette épée qui a vécu tant de combat, Kabotine, l'indomptée, la rebelle, celle qui n'avait peur de rien, celle qui a su mettre a genoux ceux qui avaient osé s'en prendre a son frére de coeur. non pas un peuple, mais des dirigeants imbue.
Il était ce jour étrange de voir que l'un des fréres de cette frondeuse était devenu Roy.
Le jeune baroudeur était fier de voir que la lame était offerte en cadeau a Kah, bien souvent il aimait être prés d'elle. En bien des points les deux se ressemblait.

Silencieusement il observait, à l'écoute de la cérémonie.

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"Qu’Aristote te maudisse, mais que les morts te gardent !"
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