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[RP] Bureau du porte-parole et des doléances

Lam
Prenez votre temps,de tout façon j'ai plein de chose à faire, je vous laisse,
Je repasserais dans quelque jours, en revoir.


Lam se retourna et sourit à Alzin,
Alors déjà de retour, j'espère qu'on pourra discuté dans une taverne un de ses jours.

Lam salua les personnes présente, et sortie.
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Loyauté, Honneur, Gloire, Victoire, Paix, ne sont que des mots. Mais les mots peuvent dire et résoudre beaucoup de chose.

Il n'y a qu'une noblesse, la noblesse de coeur.
Bouchenbiais
Bouche avait surpris les propos d'Alzin dans le bureau d'Amellyne. Il sait que d'ordinaire la Porte Parole n'a pas besoin d'être soutenue ni aidée mais cette fois, il est question de la Prévôté.

Il entre et regarde Alzin. Celui qui aurait pu être un formidable agent que le cathare a regretté de perdre, avait choisi, selon ses propres termes de se rallier à la "concurrence". Il faut croire que cela ne lui a pas tellement réussi à en juger par sa mine affreuse. Alzin a du se perdre dans les basses fosses du brigandage car on dirait qu'il ne se reconnaît plus lui même. Un jour il se maquille outrageusement, prenant l'apparence d'un bouffon ideux, le jour suivant, il est pirate et ainsi de suite ... Chaque nouveau jour apparaît un nouveau visage. Il le laisse finir et lui répond.


Rooooo! Ne soyez donc pas si orgueilleux Alzin. Nous n'organisons pas vos vies et le Comté en fonction de vous et de vos opinions.

Apprenez donc que c'est moi qui ai proposé au conseil de modifier le code de la Prévôté. Je ne suis que le Prévôt et ne me suis intéressé qu'au chapitre qui me concerne et pas à l'ensemble du coutumier. D'une part parce que je n'ai pas eu beaucoup de temps à consacrer à mes loisirs mais surtout parce que cela ne fait pas partie de mes attributions.

Au moins, quelqu'un s'intéresse à cette réforme et pose des questions, je vais donc vous répondre et justifier de mes choix pour que l'ensemble des Toulousains comprennent le pourquoi de ces modifications.

Vous n'aurez pas manqué j'en suis sûr de constater que les changements apportés ne concernent que les effectifs. Vous savez les effectifs, les maréchaux ? Vous vous souvenez ? Les gens qui se consacrent au bon respect des lois et au bien vivre de leurs voisins … Relisez bien les modifications, vous constaterez qu'elles vont dans le bon sens, pour l'ensemble de notre communauté.

Vous reprochez à Éric son cumul de mandat, mais déjà apprenez que j'ai proposé cette réforme avant même qu'il ne pose sa candidature pour ces élections. Cette modification n'a rien à voir avec lui et ensuite, vous ne savez pas tout. Après son élection, nous avions convenu tous deux qu'il ne pourrait plus assumer les gardes de la mairie de par sa fonction de Capitaine car il va être amené à parcourir les chemins et routes du comté de long en large, dans tous les sens. Ensuite pour justement qu'il ne soit pas question de ce fameux cumul, nous nous sommes aussi mis d'accord qu'il ne participerait aucunement aux autres missions qui nous sont dévolues, telles que l'instruction des dossiers. Donc croyez bien que ce qui vous amuse, moi je le déplore. Le comté se compose de cinq villes et je ne me retrouve plus qu'avec le Lieutenant Sebelia pour assumer toutes nos tâches. Aussi douée et efficace soit elle, cela est insuffisant.

Avant les élections, j'ai pris l'engagement de finir ce mandat qui s'annonce avec le recrutement d'au moins une personne par ville, ce qui a provoqué la risée de certains, mais je ne suis pas si naïf que ça. Voilà près d'un mois que nous avons lancé la campagne de recrutement, pourtant, nous n'avons reçu aucune candidature. Il est donc impératif que chaque ville dispose maintenant d'un officier ou sous officier afin de permettre la réouverture des bureaux de la Prévôté dans chaque cité. Seul moyen d'accorder aux victimes le soin et l'attention qu'elles méritent.

Quand vous aviez lancé votre remise de prix, j'ai rit en apprenant que vous m'aviez nominé pour être le Prévôt le plus vulgaire de tous. J'aurai bien volontiers participé à votre cérémonie mais la Farce n'était plus de mon goût quand j'ai vu comment elle évoluait. J'aime et pratique l’auto-dérision sans souci, mais critiquer et humilier les gens ainsi, ne me correspond pas. Il y a deux catégories de personnes Alzin, celles qui critiquent dans le seul but de blesser et vexer, puis celles qui critiquent dans une optique d'amélioration. Je n'ai pas été tendre souvent avec les conseillers passés, je l'avoue mais je voulais construire et améliorer. C'est pour ça que je suis maintenant à mon tour au Conseil Comtal, pour agir et aider. Certains trouvent leur plaisir dans le chaos et la destruction, les autres aiment construire pour les générations futures. J'ai choisi mon camp sans hésiter et je regrette sincèrement que vous vous soyez rangé dans l'autre catégorie.

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"N'infligez jamais de petites blessures à un ennemi! " MACCHIAVEL
Alzin
Une œillade envers Lam, la nouvelle âme de Castelnaudary. Une brève interrogation en observant la porte parole. Puis une entrée fracassante ou presque du Cathare, Bouche. Et quoi de mieux que de l'écouter religieusement. Haussant un sourcil de temps à autre, soupirant de lassitude. Pas à cause de ses propos mais la patience commence à lui faire défaut depuis peu. La fatigue en étant la cause majeure. L'histoire retiendra, si elle le désire, qu'Alzin n'avait rien contre l'Albigeois.

Pourtant... Je sais qu'avant mes interventions. La chancelière pouvait voter pour la reconnaissance du Comte en toute impunité et l'autre pouvait cumuler sans trop souci. Après celles-ci, l'une a été fustigée verbalement durant les dernières élections, alors qu'elle était en fin de liste, et l'autre a donné naissance à une modification sur le cumul. Faut avouer que c'est une drôle coïncidence, alors...


Laisse un moment de répit ou plutôt un silence planer. Afin de bien insister sur l'étrangeté de la situation. Sans trop en rajouter. Il se déplace nonchalamment vers la sortie, une main sur la poignée de la porte.


Ainsi donc. Vous faîtes des révisions sans aller jusqu'au bout. Ce qui est pire en fait. Il s'agit de code, de loi donc. On ne peut les réviser tous les matins. Et concernant le camp que j'ai choisi. Vous vous fourvoyez mon petit père. Je propose. La preuve !

En plus, une loi peut être d'initiative populaire. Or, c'est ce que je fais.

Vous avez l'orgueil mal placé. Cela vous irrite quand je parle. Si vous pouviez me bâillonner, je suis sûr et certain que vous le feriez. J'en suis fort déçu venant de vous. En tant que Cathare en proie aux invectives gratuites de l'église aristotélicienne, vous ne prenez même pas le temps de m'écouter. Vous faîtes comme eux. Sans les menaces de bûcher, s'entend. Mais cela revient à la même chose. Je ne suis qu'une ombre parmi le peuple, un martyr Toulousain.

Il ouvre la lourde, la fraicheur hivernale pénètre dans la pièce. Il s'encapuchonne et sort silencieux. Déjà reprendre les routes pour ailleurs. Mais il reviendra. Sa maison est bien en ces terres. Or, rien de mieux que d'humer les douces senteurs de la campagne chaurienne. D'admirer la beauté des Pyrénées et se reposer à l'ombre d'un chêne centenaire en écoutant le clapotis de l'eau en période estivale.
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--Jules_


Jules, fier paysan de son état, arrive dans la salle des doléances. De prime abord, il est surpris de ne pas y voir le Comte. Un navet sous le bras, il croise un gars. Puis un autre qui le regarde. Et ils se parlent entre eux. Jules devient tout rouge en se présentant devant la porte parole.

Bon, v'là qu'avec l'coopérative agricole que j'ai lancé depuis un moment. Òc, c'était hier après une soirée arrosée 'vec les copains. Et bien, on trouve ina ! Euh... On trouve inadmiss... On trouve impossible que l'Comtat fait rien pour lutter contre les lapins qui viennent brouter nos choux ! C'est scandaleux que je vais en faire un scandale !

Nom d'Diou !


Jules se reprend soudainement. Il faut pas pousser trop haut le ton. Y a un homme d'arme dans le coin. Puis, il se méfie. La dernière fois, son copain Pierre est parti voir le Conseil et on l'a plus jamais revu ! Bon, possible qu'il se soit perdu. Mais depuis les rumeurs les plus farfelues courent à ce sujet.


Et il s'rait potib' d'mettre en place une grande journée pour l'paysans. Comme une foire aux bestiaux. J'ai un âne au poual à montrer au Coms !
Bouchenbiais
Bouce écoute Alzin et grimace lorsqu'il prononce certaines phrases.

Détrompez vous Alzin, j'avais pour vous grande estime car je sais de quoi vous êtes capable. Je vous ai vu à l’œuvre et n'ai pas peur de reconnaître que je vous avais félicité pour la qualité de votre travail mais vos dernières prises de paroles m'ont dérangé et un peu déçues, c'est un fait. Pourtant, je ne veux point vous bâillonner ou bien même empêcher quiconque de s'exprimer.

La modification que j'ai proposée ne concernait pas la totalité du Coutumier, c'est vrai. Premièrement comme je vous l'ai dit, le temps me manquait, ensuite la tâche n'était pas de mon ressort, je ne me suis consacré qu'à la partie qui m'intéressait directement.

Pour ce qui est des imprécisions que vous avez soulignées, j'espère que les toulousains auront compris que je ne souhaite pas faire de Toulouse un Comté policier, où lever le petit doigt déchaîne les foudres. Je lutte et lutterai avec acharnement contre les brigands et bandits, mais je ne veux pas que les toulousains se sentent opprimés. Il existe des lois municipales, qui viennent compléter et préciser le Coutumier.

La Coutume donne une ligne directrice que je m'applique à suivre tant que possible mais aujourd'hui, la spéculation pour reprendre votre exemple, n'est plus forcément un crime. Pour prévenir et punir les abus, il est nécessaire d'avoir des écrits "gravés dans le marbre", comme il est d'usage de dire, mais je ne souhaite tout de même pas poursuivre chaque villageois qui gagnera 2 écus et 3 deniers au marché.

Je ne veux pas me transformer en "Père Fouettard", mon rôle est simplement de protéger les toulousains et leurs institutions, rien de plus. Vous présenter comme un "martyr" et dire que les autres toulousains le sont aussi, je trouve que c'est tout de même exagérer. Nous sommes libres de nous exprimer, de prospérer et d'agir selon nos souhaits, tant que cela ne gêne pas les autres. Vous êtes en procès pour Trahison, vous savez fort bien pourquoi, que justice soit faite et rendue, il appartient à d'autres que moi d'en décider.


Alors qu'il discute avec Alzin, un paysan vient se plaindre pour ses champs mais cela non plus ne le concerne pas.
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"N'infligez jamais de petites blessures à un ennemi! " MACCHIAVEL
--Fred_kap
Citation:
je ne souhaite tout de même pas poursuivre chaque villageois qui gagnera 2 écus et 3 deniers au marché.

Je ne veux pas me transformer en "Père Fouettard",


Fred aimait arpenter les places publiques, il y trouvait toujours quelques croustillants renseignements à glaner pour gagner sa croûte. Il était écrivain dans une gazette, Fred.
Il écoutait les deux hommes se répondre l'un l'autre dans une joyeuse joute verbale, et s'étonna de certaines réponses du cathare publique. Aussi décida t il de l'interroger là dessus.


Hé m'sieur! 'Scusez moi, bonjorn chez vous, mon nom c'est Fred et j'dois dire que certains de vos propos m'interpellent.
Nonobstant que m'sieur Alzin ici présent ait déjà été jugé et ait purgé sa peine dans le comté voisin pour les faits invoqués par votre accusation, ce qui rend votre dossier parfaitement caduque et inutile devant une cour d'Appel, vous venez de nous dire là ne pas souhaiter que chaque villageois soit poursuivi pour avoir gagné deux ou trois écus sur le marché?

Or il me revient en mémoire une affaire pas si lointaine, opposant la ville d'Albi, alors dirigée par votre ami et colistier Eric Aymercah, à Dona Nyxx Belial, alors résidente de la bonne ville de Castres, pour avoir acheté deux poissons sur le marché albigeois.
Aussi aimerais je savoir pour mes lecteurs, si vous vous placez pour ou contre l'attitude du maire lors de cette affaire, et si pour vous, réprimer l'achat de deux poissons à prix mairie sur un marché est signe d'une volonté de répression policière?


Le Fred rajusta son béret sur son chef et attendit avec son sourire empli de bonhomie la réponse du prévôt.
Bouchenbiais
Un inconnu, plume et parchemin en main se présente à son tour pour interroger l'albigeois pendant qu'il discute avec Alzin.

Bonjour messire.

Citation:
m'sieur Alzin ici présent ait déjà été jugé et ait purgé sa peine dans le comté voisin pour les faits invoqués par votre accusation, ce qui rend votre dossier parfaitement caduque et inutile


Tout d'abord, ce n'est pas MON accusation. Je suis aux ordres de Sa Grandeur le Coms de Toulouse qui a estimé qu'il y avait Trahison et l'on m'a demandé d'instruire un dossier, ce que j'ai fait, en sujet obéissant. J'ai instruit cette affaire à la fin du mois de janvier, autour du 25 si ma mémoire est bonne. Alzin n'avait donc pas encore été jugé et c'est vous qui m'apprenez qu'il l'a déjà été.

Je suis surpris que le rôle du Prévôt ne soit pas encore bien connu de tous. Il n'est pas du ressort de la Prévôté de rendre la justice. Nous avons en charge de constater les infractions à la Coutume et d'en informer la Procure dans les plus brefs délais, ce qui a été fait mais le reste ne me concerne pas. Le procès a été retardé par l'absence d'Alzin, si j'ai bien tout compris, et je ne crois pas me tromper. Mais encore une fois, ce n'est pas à moi de décider des suites à donner. J'ai fait ce que l'on m'a demandé, comme il se doit. Vous dire qu'à cette époque j'avais émis quelques réserves sur le bien fondé de ce procès ne changerait rien, d'ailleurs, je ne suis pas en mesure de le prouver, même si c'est la vérité. J'ai agi en mon âme et conscience, sans me poser plus de question que quand ma défunte compagne s'est trompée et révoltée au lieu de défendre la mairie.


Citation:
Aussi aimerais je savoir pour mes lecteurs, si vous vous placez pour ou contre l'attitude du maire lors de cette affaire, et si pour vous, réprimer l'achat de deux poissons à prix mairie sur un marché est signe d'une volonté de répression policière?


En vérité messire, je ne souhaite pas juger le travail de mes prédécesseurs. Accomplir sa mission n'est pas toujours aisé et chaque choix peut être remis en question. Je sais fort bien aussi, que je ne suis pas infaillible, que je me suis déjà trompé et que je recommencerai. C'est ainsi, à l'époque, il a été décidé qu'il était nécessaire de faire un procès, je ne discuterai pas cette décision.

A la fin des mes mandats, je serai moi aussi sujet à la critique et devrais rendre des comptes au peuple de Toulouse. C'est la règle du jeu, on ne plaît pas à tout le monde, surtout moi d'ailleurs par mes fréquentes prises de positions mais j'assume mes actes et accepte la remise en question, quand elle est justifiée. La médisance, la mauvaise foi et la méchanceté gratuite m'énervent au plus haut point mais quand je me suis trompé, j'accepte de me faire botter le fondement. Encore faut il que je me sois vraiment trompé et qu'on me le prouve.

Sachez par contre que Nyxx est une amie, que cela m'embêtait pour elle mais une loi a été enfreinte. C'est comme ça et il appartient à chacun d'assumer ses actes. Nyxx a contrevenu aux lois municipales d'Albi, la Prévôté s'est montrée intraitable, qu'y puis-je? Ces faits ont eu lieu plusieurs mois avant ma nomination, on ne saurai me les reprocher.

Quelques toulousains, anciens et nouveaux, pourront confirmer que j'ai toujours essayé de me montrer le plus juste et équitable possible. Si maintenant, vous voulez savoir comment j'agirais si j'étais confronté à pareil cas, soyez sûr que je m'efforcerai de trouver une solution satisfaisante pour tous. D'abord pour d'avantage de sérénité dans le Comté et puis aussi pour éviter d'importuner la Cour avec des affaires qui me semblent peu importantes. Je ne pense que le marché d'Albi ait souffert de la perte de deux poissons, je crois sincèrement qu'il en faut plus pour déstabiliser notre solide économie.

J'espère avoir répondu à vos interrogations messire.


Le boiteux hausse les épaules, satisfait ou pas, le journaleux, sa gazette et ses lecteurs devront se contenter de ces réponses car il ne pourrait en fournir d'autres.
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"N'infligez jamais de petites blessures à un ennemi! " MACCHIAVEL
Lam
Bonjour, tout le monde,

Lam alla se mettre dans le coté dans un coin d'ombre où il pouvait voir tout la salle, et attendis son tour, pour parler à dame Amellyne sans déranger la conversation.
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Loyauté, Honneur, Gloire, Victoire, Paix, ne sont que des mots. Mais les mots peuvent dire et résoudre beaucoup de chose.

Il n'y a qu'une noblesse, la noblesse de coeur.
Jaccot
Entre deux réparations de toiture, la question se posant de savoir s'il fallait rester au bois et à l'ardoise ou s'il ne vaudrait pas mieux faire quelque chose en chaume, au final, entre deux réparations de toiture, donc, Jaccot vint faire un tour afin de discuter avec Amellyne. Il s'était, après tout, bien activé des muscles, il était temps de faire de même de la langue.

Arrivé au bureau, donc, il se présenta et ne sachant trop si la porte-parole était-là, osa un :


Bonjorn.

En passant la tête par la porte. Il avait fait le compte de ses écus et commençait à se demander s'il vallait bien quelque chose d'être charpentier en terres toulousaines. Secrètement, il méditait donc de se mettre au noir histoire d'économiser quelques impôts...
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Amellyne
Amellyne avait laissé Bouchenbais répondre à Alzin puisque le sujet concernait la prévôté. Profitant de la fin de la conversation, elle se décide à répondre aux autres personnes présentes dans le bureau.

Un peu amusée, elle s'adresse d'abord au paysan lui parlant d'une coopérative : Bien le bonjour... Alors pour votre problème de lapins, je ne pense pas vous surprendre en vous répondant que le Conseil ne résout pas ce genre de problème. Et puisque vous avez lancé votre coopérative, je suis persuadée que vous trouverez tous ensemble la solution pour les lapins.

Toutefois, pour votre idée de mettre en place une grande journée pour les paysans, j'avoue que cela pourrait être fort intéressant. Je fais justement partie du pôle animation et je vais en parler dès demain avec tout le monde. On vous avertira de ce qu'il serait possible de faire
, termine Amellyne en lui souriant.

Elle se tourne à présent vers Lam pour le saluer et l'inciter à parler : Bonjour Lam. Quel plaisir de vous voir ! J'espère que votre future épouse et vous-même allez bien. Vous venez pour votre dossier ou vous avez autre chose à me demander ?

Enfin, Amellyne aperçoit Le.Jaccot à l'entrée du bureau et penche un peu la tête vers lui en lui souriant et en lui faisant signe de s'avancer : Bonjour Jaccot... Quelle agréable visite ! Vous allez bien depuis le temps que je ne vous ai pas vu ? Vous nous amenez le soleil apparemment et tant mieux ! Trêve de bavardage... Je suppose que vous ne venez pas me voir simplement pour me dire bonjour... Remarquez, cela me va tout autant, continue Amellyne en riant un peu avant de se rasseoir.

Asseyez-vous Messires... Je vous écoute..., termine-t-elle en s'asseyant à son tour à sa place tout en jouant instinctivement avec son anneau.
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Jaccot
Bon, bon, bon. Y avait du monde, on l'accueillait bien et il n'avait pas amené de friandises : Jaccot se sentait donc mal à l'aise. Mais comme tout le monde était invité à s'asseoir, il le fit aussi et puis, avant que les autres parlent, ou après, mais pas pendant parce que oulah, non, ça ne lui viendrait pas à l'idée de couper la parole à quelqu'un, avant ou après les autres, donc, il s'exprima :

Té, plaisir d'vous voir ma'm Amellyne z'allez bien ? Et pis z'avez raison, que j'vens vous voir pour les impôts.

En même temps, lui, dès qu'il parlait de quelque chose au niveau du comté, c'était forcément des impôts. Toujours grognon, jamais content. Faut dire aussi qu'avec 1 écu, on peut s'acheter plus d'une bière, donc normal qu'il tiennent à en conserver autant qu'il le pouvait.

J'ai vu qu'vous aviez adapté l'impôt sur les échopes, et pis j'me dis que c'est très bien, mais j'me d'mandais. 'Voyez, chus charpentier, pis charpentier, à Castres, j'aime mieux vous dire qu'ça nourrit pas son homme, qu'j'ai donc gardé mon échope plus pour donner des sous au comtat qu'aut' chose...

Légère pause, il continue...

Et là j'me dis que ça commence à faire beaucoup. L'problème, c'est qu'si y a pas de charpentiers, ben y aura pus personne pour fabriquer des manches, des seaux ou des chariotes, qu'faut dire qu'on en a quand même un peu b'soin, mais vous r'gardez à côté c'que gagne un boulanger... Et fallait dire qu'à Castres, boulanger, ça gagnait bien... Trouvez normal qu'on paie l'même montant d'taxes, vous ? Ent' un qui bosse 1 jour sur 3 dans son échope pour un salaire d'40 écus et un qui bosse... allez, disons 2 fois par mois, pour êt' gentil, et qu'même un salaire d'25 écus pour ces deux jorns-là ça semb' êt' déjà trop pour les gens ?

Voilà, donc j'voulais proposer une réduction supplémentaire pour les charpentiers, histoire d'les inciter à garder leur échope, que sinon, y vont tous faire comme moi, dans 15 jorns : R'miser l'atelier, garder la scie et l'marteau pour les travaux à domicile et plus s'ruiner à payer des taxes dans l'vide au comtat...

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Lam
lam sourit.

je viens d'une part pour mon dossier et d'une autre pour savoir si c'était possible d'organisé une soirée sur deux trois jours, où il y aurait contes et légendes raconté, où professionnelle et amateur pour montrer de quoi ils sont capable. Les bénéficies de la soirée, serait gagnant gagnant, enfin, je crois que c'est comme sa qu'on dit.
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Loyauté, Honneur, Gloire, Victoire, Paix, ne sont que des mots. Mais les mots peuvent dire et résoudre beaucoup de chose.

Il n'y a qu'une noblesse, la noblesse de coeur.
Amellyne
Amellyne s'adresse d'abord à Jaccot.

Je vais bien Jaccot et je vous en remercie. Pour l'histoire des impôts, je comprends tout à fait votre inquiétude. Mais vous vous doutez bien que je ne vais pas prendre la liberté de répondre moi-même sans en référer au Conseil car je souhaite vous donner une réponse la plus précise possible.

Ce que je peux déjà vous dire de façon certaine, c'est que l'étude de la baisse des impôts est actuellement notre sujet principal de discussion au sein du Conseil. Donc, tant que nous n'affichons pas une annonce officielle du Conseil quant à cette baisse, rien n'est réellement défini. Pour l'instant, le pôle économique est entrain de réunir les données afin que nous puissions prendre les décisions les plus appropriées.

Par contre, je vais profiter que la baisse des impôts est au coeur de notre discussion pour faire part de votre proposition avant que tout soit défini. Bien sûr, je vous informe de la suite dès que tout est décidé. Mais soyez assuré que votre proposition sera dès ce soir dans le bureau concerné et je vous informe de la suite donnée au plus vite.


Amellyne lui sourit et s'adresse ensuite à Lam.

Pour votre dossier, je l'ai lu avec attention. Je vois que vous avez bien défini les règles internes de votre organisation. Quant au prix, il me paraît tout à fait correct. Maintenant, il faudrait que vous vous interrogiez pour savoir comment diffuser cette information auprès des marchands ambulants ou ceux qui les utilisent, notamment les mairies il me semble. Il faudrait voir avec ses personnes si elles ont la possibilité de dépenser une certaine somme pour les escortes.

Quant à l'organisation de la soirée, je trouve que cela peut-être une bonne idée en effet. Personnellement, cela fait bien longtemps que je n'ai pas entendu de légendes ou de contes... Alors voilà ce que je vais faire... Si vous me le permettez, je peux soumettre votre proposition au pôle animation.

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Lam
lam écoute le sujet sur les impôt est se dit que jaccot avait raison sur ce point, puis il écouta attentivement la réponse de dame Amellyne.

Et bien pour répondre à la deuxième demande, oui proposé cela au pôle animation, et pour répondre à la 1er demande.
Et bien a castel en ce moment c'est pas jolie jolie, on est un peu à bout, cleo et moi, en se moment avec l'histoire du marché, puis plaint d'autre truc et la réponse de saino qu'on a pas, ce qui fait qu'on va faire un petit tour dans le comté, donc je demanderais aux mairie directement si sa les intéresse. De plus, il n'y a pas de Ma qui part tout les jours, et donc je pense que les mairies pour payer se prix. Et pis de toute façon, je ne pourrais mettre en dessous, si c'est je stop tout et on va à la mine on y gagnant. En plus je dois faire du recrutement, pour qu'il y ait au moins deux membre par ville, même trois pour un chef d'autorité de l'organise dans chaque ville c'est toujours mieux, et faut les former aussi.

Donc pour l'instant si il y a besoin d'escorte faut faire appel à Mizar, à Harress ou à moi, ses les deu seuls que j'ai pus former, et pis lam tu parle trop.


Lam sourit et écouta savoir si il avait répondus à ce qu'attendait dame Amellyne.
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Loyauté, Honneur, Gloire, Victoire, Paix, ne sont que des mots. Mais les mots peuvent dire et résoudre beaucoup de chose.

Il n'y a qu'une noblesse, la noblesse de coeur.
Amellyne
Et bien Lam... Je vous souhaite un bon voyage avec Cleo et peut-être aurons-nous l'occasion de nous rencontrer. Je note tout ce que vous venez de me dire et informez-moi de la suite à votre retour. Saluez bien votre Cleo de ma part aussi, termine-t-elle en lui souriant.

Amellyne se lève et s'adresse aux deux hommes.

Je suis désolée, je m'absente quelques instants. Je vais voir au château de quoi il en retourne pour votre doléance Jaccot.
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