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[RP] Bureau du porte-parole et des doléances

Lam
Lam s'inclina et sortis derrière Dame Amellyne, puis se mis à courir vers son village.
Amellyne
Quelques heures plus tard, Amellyne est de retour pour accueillir d'éventuels Toulousains et elle en profite pour finir quelques missives en attendant...


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Lam
Il était entré en courant dans la pièce, arme en main, avec son bras droit encore a vif du combat qu'il avait eut devant la taverne du Lo Banastié ou Duflan était resté planquer pendant que Lam allait combattre 25 bandits.

Il avait regarder autour de lui, puis demander tant bien que de mal à Amellyne de se calmer et de ne pas bouger


Avez-vous entendus des hommes marcher près d'ici madame ?
Amellyne
Amellyne sursaute en entendant quelqu'un entrer si brutalement dans son bureau et en voyant Lam, elle se rassure tout de suite, commençant à être habituée à ses intrusions surprises.

Bonjour Messire Lam, vous m'avez fait peur ! J'étais si occupée que je ne vous ai pas vu entrer, commence Amellyne en souriant.

Elle regarde son bras, mais ne cherche pas à savoir ce qui s'est passé, se doutant bien qu'il ne s'agissait pas d'un simple accident.

Mais je vous croyais reparti en votre village ! Vous êtes encore blessé à ce que je vois... Il me semble que vous devriez vraiment y repartir pour vous faire soigner.

Et pour répondre à votre question, je n'ai entendu personne car j'étais trop occupée. Et de toute façon, même si j'avais entendu des hommes marcher, je n'y aurais guère prêter attention. Mon bureau donne sur la rue et il y a toujours du bruit...



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Lam
Lam essaya de masquer son inquiétude, mais il n'y arriva point,

Madame cette blessure a été fait par des brigands qui ont ataqué notre taverne, mais sur l'un des bandits, il y avait un message disant que vous étiez la cible.

je resterai à vos cote, temps qu'il ne se seront point montré.
Amellyne
Amellyne ne peut s'empêcher d'être surprise à l'écoute des propos de Lam.

Moi ? une cible ? Mais pourquoi donc voyons ? Qui voudrait s'en prendre à une personne comme moi ? Cela n'a aucun sens !

Amellyne s'interrompt pour réfléchir quelques instants à la façon dont elle doit réagir.

Ecoutez, Messire Lam... Je vous remercie vraiment de vouloir rester ainsi à mes côtés, mais vous ne pouvez pas vous priver de votre famille et de vos amis pour moi. En plus, vous avez besoin de soins et je m'en voudrais qu'il vous arrive quelque chose de plus grave par ma faute.

Si je ne suis pas en sécurité ici, je vais donc fermer le bureau et ainsi, vous n'aurez plus à vous obliger à rester avec moi. Vous en avez déjà assez fait et je vous en remercie. Je vais repartir au château... J'y serai en sécurité et je pourrai éclaircir cette histoire. Par contre... si je peux me permettre... je veux bien que vous m'escortiez jusque là-bas...


Amellyne range son bureau en vitesse et pose sa pancarte sur la porte.





Fermeture provisoire du bureau des doléances

Citation:
Afin d'assurer ma sécurité, suite à certaines menaces me concernant, je suis dans l'obligation de fermer provisoirement ce bureau.
Je vous remercie d'accepter mes plus vives excuses pour cette situation imprévue et indépendante de ma volonté.

Cependant, je tiens à vous assurer que je ne cesse en aucun cas d'exercer mon activité de porte-parole et je reste donc à votre écoute.
Si vous souhaitez déposer une doléance, vous pouvez me l'adresser par pigeon en ces lieux ou à mon adresse albigeoise.
Je vous y répondrai dans les plus brefs délais.

Soyez assuré que le bureau ouvrira à nouveau ses portes dès que possible.





Sachant déjà qu'elle n'essuiera pas un refus, Amellyne ne prend pas le temps d'attendre la réponse de Lam. Elle s'accroche à son bras valide et l'entraîne à l'extérieur. Elle ferme la porte du bureau à double tour, vérifie du regard que toutes les fenêtres sont fermées et part avec Lam en direction du château.



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Lam
Une fois arrivé au chatteua lam, laiisa la dame sachant qu'elle était en sécurité et repartir dans son village.
Parotech
Des hommes et des femmes approchant en masse avec un oriflamme rose au couleur de Toulouse arrièrent devant le bureau des doléances.

Le capitaine s'avança sécurisant la zone.

25 brigands? Mais ou étaient ils?
Surement parti à la vu de l’armée Toulousaine.

Paro pris la parole.


Ces lieux sont sur et sécurisé, la porte parole n'a rien à craindre.
J'aimerais voir le sieur Lam avec son histoire de Duflan et ces 25 brigands.

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Aimard
Après de longues heures de marche, Aimard pénétrait enfin à Toulouse, fief du conseil comtal.

Décidé, fort de ses convictions, il s'avançait en direction du bureau des doléances, déterminé à être entendu.

Quelle ne fût pas sa déconvenue lorsqu'il s'aperçut que le bureau était fermé !
Il déchiffra lentement l'annonce, puis n'ayant emporté ni vélin, ni encre et n'ayant pas le loisir de passer une journée complète à tracer quelques lignes, il se mit en quête d'un écrivain public à la portée de sa bourse.

De retour au bureau, il glissa sous la porte le message suivant :


Citation:
A l'atenssion du buro des doléanses :
Moi, Émare, résident au village deux fois, voudrez savoir si le konseil contale compte faire quelques chause pour remédié au problème de l'Aiglise dans son conté.
Nous n'avons pas vu de curet ou de diacre dire une maisse depuis tré longtemps et trouvons inquiétant, en ces tamps où lé brigands sévissent sur chaque route, et où la more rôde à tous coins de rue, que notre âme ne puice être sovée.
Merci de votre considairation,
Émare deux fois.
Amellyne
Amellyne ne peut s"empêcher de venir voir ce qui se passe à son bureau. Voyant que Parotech a pris la situation en main, elle se décide à y entrer et trouve le message d'un Toulousain.

Elle s"empresse d'en prendre connaissance et rédige tout de suite une missive à son attention.

Citation:
Messire Aimard,

Je suis désolée de ce contretemps indépendant de ma volonté, mais soyez assuré que je vais m'empresser de répondre à votre doléance dès que j'aurai obtenu votre réponse.
A cet effet, je vous prie de bien vouloir repasser samedi, le temps pour moi de recueillir tous les éléments.
Je vous renouvelle mes excuses pour ce désagrément.
Cordialement.






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Lam
On l'avait entendu arrivé près du bureau avec sa musique.

Il entre et s''incline et dit : madame j'ai une ou deux question à vous demander.


ma 1er est celle-ci, je voulais savoir pourquoi, il y a des taxes sur nos cultures car on les a acheté, donc je ne comprends pourquoi nous mettre une taxe alors que les prix au marché sont déjà très élevé.

Ensuite, notre marie, n'a rien des taxes, alors qu'ils ont on besoin, pourquoi pas leur donner les taxes de nos cultures, car se sont des cultures de notre village ?

Ainsi, les taxes du marché serait pour la comté ou la reines, je ne sais pas.

D'ailleurs, a qui profite nos taxes Madames ?

J'aurai aussi voulu savoir où sont archivés les textes importants, que je puisse les lires ?
Amellyne
Amellyne vient à peine d'envoyer son pigeon qu'elle reconnaît la voix de Lam. Elle en est très surprise car elle le croyait vraiment reparti chez lui. Tout en se rasseyant, elle l'écoute présenter ses questions et prend le temps de réfléchir avant de lui répondre.

Bonjour Messire Lam... Je vous croyais déjà reparti chez vous... Vous avez de la chance de me trouver, j'allais justement repartir.

Pour répondre à votre question, il faut que vous sachiez que la mise en place des taxes a été indépendante de notre volonté. Il s'agit d'une obligation économique qui est entrée en vigueur sur l'ensemble du Royaume, suite à une directive royale.
Nous l'avons donc appliquée comme elle a été donnée et notre seule marge de manoeuvre a été les taux d'imposition. Croyez-moi, ils sont très raisonnables dans notre Comté au regard de ce qui se pratique ailleurs.
Puisqu'il s'agit d'une directive royale, nous ne sommes pas en mesure de décider la répartition de ces taxes et elles sont donc versées aux Comtés ou aux Duchés.

Pour répondre à présent à votre seconde question, tout dépend ce que vous recherchez. D'ores et déjà, peut-être que notre gargote peut vous permettre de répondre à vos attentes. Vous y trouverez notamment les Archives Royales de France, les annonces royales et comtales.... Pour ne vous citer que cela.


Amellyne s'interrompt, pensant avoir répondu à son attente.



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Louise
C'est en véritable furie que la Louise revint du marché de Castelnaudary où une étrange surprise l'avait attendue. Sans même avoir pris le temps de vendre ses sacs de farine, elle avait galopé - à dos d'âne, béh oui- jusque Toulouse et sa grand place.
Le souffle court et le teint rougeaud, non pas par la trotte parcourue mais par la colère qui l’embrasait, la blonde entrait dans le bureau du porte-parole dans un grand fracas.

Pardonnez!! Excusez! Poussez-vous, j'a à causer! Lâchait-elle en bousculant violemment celui qui gênait son passage avant de se lancer dans un monologue agacé.

B'en l'jorn! Chu la Louise, meunière d'Castelnou d'Arri! J'voudrions b'en qu'vous m'expliquiez deux ou trois p'tites choses...
Pour commencer, pourquoi qu'ma farine l'est taxée d'puis des jorns et des jorns? Ca vient d'où c't'affaire? Pis pourquoi on est point mis au courant, nous, gens du peuple?! Si on sait point tous lire, croyez b'en qu'on sait compter, quand il s'agit d'notre argent!
Encore un truc de vie d'château! Ah ça, c'est sûr, c'point vous qui l'avez moulu, dans vot'beau fauteuil! Alors d'quel droit on s'fait du blé sur ma farine? Hein?
Aussi, pour illustrer ses propos, la blonde frappe du poing sur la table... Parait que c'est ainsi qu'on se fait entendre...
Pis tiens, se passe quoi en toulousain?! Tout augmente, sauf les salaires! Ah ça, la mine, on nous quémande d'y aller... Mais contre un salaire de misère, qui voudrait descendre avec une pioche?! Bientôt on aura même plus d'quoi s'payer un verre au Banastié!
Non mais té, j'vous parle même point des emplois qualifiés! Une misère, j'vous dit!!
D'plus, on passe des nuits entières à courir sur les remparts à guetter l'horizon et d'éventuels voleurs... Et nos familles, on les nourris comment?!

Et quoi alors, avec ça, faut encore qu'on paye des impots?!


Bras croisés devant le bureau de cette pauvre porte-parole qui n'avait rien demandé à personne, la chaurienne attendait des explications convainquantes.

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Amellyne
Amellyne a à peine le temps de finir qu'elle ne peut s'empêcher de sursauter en entendant Dame Louise entrer dans son bureau à grand bruit. Elle sourit un peu en la voyant presque bousculer Messire Lam pour prendre la parole. Mais elle reprend vite son sérieux en se disant qu'il devait se passer de quelque chose de vraiment très grave pour réagir ainsi. Amellyne décide donc de ne pas l'interrompre et de l'écouter jusqu'au bout. Elle ne peut s'empêcher de se sentir un peu soulagée en comprenant que cette femme ne venait pas de vivre un grand malheur.

Avant de commencer à lui expliquer de quoi il en retourne, elle prend le temps de la calmer un peu.


Bonjour Dame Louise, je suis enchantée de faire votre connaissance. Je suis Amellyne, Porte-parole du Comté. Prenez le temps de vous asseoir et je vais tout vous expliquer calmement, commence Amellyne en lui tendant un peu d'eau pour qu'elle se remette un peu de ses émotions.

Je viens justement de l'expliquer à Messire Lam. La taxe que votre farine subie est indépendante de la volonté du Comté. Il s'agit d'une directive royale et celle-ci a imposé ces taxes sur l'ensemble du Royaume. Tous les Comtés et les Duchés sont concernés et ce, sans exception. La seule marge de manoeuvre que nous avons eue a été de définir les taux d'imposition et je peux vous assurer qu'ils sont très raisonnables si l'on compare avec ce qui se passe ailleurs.

Amellyne s'interrompt pour laisser le temps à Dame Louise d'assimiler ce qu'elle vient de dire et reprend sur un ton toujours aussi calme.

Sachez, Dame Louise, que personne ne cherche à faire fortune sur le dos de votre farine et loin de là. Nous avons parfaitement conscience de ce que nous demandons aux Toulousains, mais nous participons également à cet effort en donnant de notre temps et en se pliant à ces règles. Il en va de la prospérité du Comté et il n'y a pas d'autres solutions si nous voulons relever sa situation économique et permettre à tous les Toulousains de se sentir en sécurité chez eux.

Amellyne s'arrête à nouveau avant de conclure.

Mais vous avez été informée de cette situation, Dame Louise. Nous avons affiché dans chaque ville et ici même toutes les explications concernant cette nouvelle taxation. Tous les Toulousains en ont été informés. Je comprends qu'il vous soit peut-être difficile de lire les annonces, mais il faut demander autour de vous à ce qu'on vous les lise et les explique. Bien sûr, je suis également là pour le faire autant de fois que vous en aurez besoin, termine Amellyne en lui souriant.



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Aimard
A son retour à Foix, Aimard trouva un courrier du bureau des doléances lui mandant de revenir samedi s'il voulait obtenir des éléments de réponse.

Il ne pouvait se permettre de faire des allers-retours en permanence, et devait par ailleurs se mettre en route pour l’archevêché métropolitain de Narbonne pour y recevoir un enseignement pastoral.


"Tant pis" se dit-il en haussant les épaules. "Si je ne peux pas obtenir du bureau des doléances de savoir pourquoi les relations que le comté entretient avec l'Eglise sont si mauvaises, ou pourquoi l'Archevèque métropolitain Galahadd et sa garde épiscopale ont du rebrousser chemin en septembre car ils craignaient pour leur vie, j'en apprendrai peut-être plus à Narbonne."

Si le comté semblait avoir abandonné l'Eglise, l'Eglise, elle, n'avait peut-être pas encore abandonné le comté, pensait-il en se préparant.
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