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[RP]Le Lac de Muret

Elloras
Le lac... ça fait plusieurs qu'Elloras n'était pas sortit de son bureau pour aller se promener au bord du lac. Même si le temps s'était rafraichit ses derniers jours, la senhora de Pelouze avait besoin de prendre l'air. Elle sortit de son bureau, laissant ainsi son registre... Personnes ne venaient, ni les nouveaux, ni les volontaires pour donner un coup de main.

Son châle sur ses épaules, les bras croisés, elle s'avança lentement vers un Lac laisser à l'abandon. Plus personne n'y allait, plus personne le faisait vivre. Le lavoir avait été détruit... ça fait beaucoup de chose qui disparaissait petit à petit.

Elle arriva vers le lac, l'air était frais. Elle s'assit sous un arbre et observa le soleil décliner doucement.




Elle resta là de longues minutes, respirant l'air frais. Perdue dans ses pensées. Elle ne cessa de penser à son aimé, ils s'étaient très peu vu depuis son retour de Muret. Elle eut l'impression que plein de choses n'allaient pas, il passait beaucoup de temps à la mairie et nettement moins à la maison. Elle espérait que la semaine suivante serait différente...
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Mère de Aurore Emma de Kronenbourg
Bichancourt


Bichancourt revenait de la Capitale, et après un passage en taverne, il se prit l'envie d'aller flaner au bord du lac.

Il regardait l'eau qui stagnait et le soleil qui déjà disparaissait lentement. Il été absorbé dans ses pensées, quand il aperçut une gente Dame sur la rive. Il la reconnut pour l'avoir eu comme élève à l'Université.


Madame, vous profitez de la somptueuse clarté du lac... vous avez bien raison, ce sont toujours des moments innoubliables.

Bichancourt ne voulant faire intruion, se hasarda.

Je ne vous dérange point, j'espère...

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Arnauld de Bichancourt, Seigneur de Masseube
Talent Diplomatique "Seb1917"
Elloras
Elloras releva la tête, quand elle sentit une présence à ses côtés. Elle se crispa sans le vouloir, mais se détendit rapidement, quand elle s'aperçut que c'était son professeur d'histoire. Elle avait l'un de ses cours aujourd'hui.

Vous ne me dérangez point! Je venais me promener et m'aérer l'esprit. Ca fait beaucoup de bien d'être là!


Elle lui sourit. Elle ne l'avait pas encore vu à Muret.

Vous êtes de passage à Muret?


Elle garda la tête levée pour le regarder, puis lui fit signe de s'installer s'il en avait envie. Une petite discussion ne serait pas un mal, bien au contraire.

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Mère de Aurore Emma de Kronenbourg
Bichancourt


Bichancourt sourit...
Il s'installa à ses cotés en prenant soin d'écarter les branchages inopportuns.



De passage? ...tout dépend comment on l'entend. Mais voyez vous j'ai vu naître ce Comté, et je vis sur Muret depuis ce temps.
Cela fait déjà de nombreuses lunes, mais il est vrai que je suis souvent appelé à rejoindre la Capitale, et mon temps est souvent compté.
Cependant, il m'arrive lorsque j'ai l'occasion de venir sur Muret, de regarder un coucher de soleil se réflétant sur le calme de l'eau... Celà me détend...


Il s'arréta,

Je me fait vieux... je ne me suis même pas présenté comme il se doit.
Arnauld de Bichancourt, Seigneur de Masseube, artésien de souche et Armagnacais de coeur. Ravi de vous rencontrer Madame!

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Arnauld de Bichancourt, Seigneur de Masseube
Talent Diplomatique "Seb1917"
Elloras
Elloras l'écouta attentivement tout en souriant. Elle tourna la tête pour regarder le soleil faire lentement sa descente derrière les montagnes, pour laisser la place à une belle lune bien ronde. Elle se tourna ensuite vers le professeur.

Il est vrai qu'un coucher de soleil est très reposant et détend après une rude journée d'étude.


Elle sourit à nouveau, alors qu'il se présenta.


J'en oublie moi aussi les formes. Je suis enchantée de vous connaître, Messer Arnauld de Bichancourt. Je me nomme Elloras de Kronenbourg, Senhora de Pelouze. Je vis à Muret depuis peu, mais mon coeur est encore un peu au Languedoc ou j'y ai vécu de nombreuses années et servit le comté au péril de ma vie.

Elle tendit la main pour le saluer convenablement, comme le voulait son nouveau rang acquis depuis peu.

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Mère de Aurore Emma de Kronenbourg
Bichancourt


Alors que l'obscurité apparaissait, Bichancourt resta pensif en entendant le nom de la famille Kronenbourg...
Il avait déjà entendu ce nom...mais ou donc? peut être à une ambassade en terre lointaine...Il ne savait plus.

Il prit avec délicatesse la main de la noble Dame et y apposa un baiser.


Le Languedoc ! ...belle terre riche et où les cultures fleurissent!

Puis pris d'un frisson...
Madame, il se fait tard, votre mari pourrait venir à s'inquiéter. Il serait préférable de prendre le chemin du retour, ne pensez vous point?

Il défit sa cape et lui proposa pour affronter le froid qui s'installait...

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Arnauld de Bichancourt, Seigneur de Masseube
Talent Diplomatique "Seb1917"
Elloras
La Senhora de Pelouze avait perdu la notion du temps, la nuit s'était rapidement avancée, la lumière s'était éteinte, le soleil était couché depuis plusieurs minutes. Le Seigneur de Masseube la fit revenir à la réalité. Doucement, elle se leva, acceptant la cape pour affronter la fraîcheur d'un soir de septembre.

Il se fait tard oui! Je vous en remercie, mon compagnon va s'inquiéter, je ne suis point mariée. Cette soirée me fut agréable, j'espère pouvoir faire plus ample connaissance avec vous, une autre fois. Cela sera un plaisir.

Après avoir déposer sur ses épaules la cape du noble messire, elle s'avança lentement dans les ruelles de Muret en sa compagnie. Elle s'arrêta devant sa maison, peu éclairée. Elle ôta la cape de ses épaules, afin de la rendre à son propriétaire.

Merçe pour votre cape. Je vous souhaite une belle nuit, Messser Arnauld de Bichancourt. Au plaisir de vous revoir!

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Mère de Aurore Emma de Kronenbourg
Bichancourt


Bichancourt, le teint rosit par la fraicheur s'était posté devant la demeure. Il observa le pas de porte, dévisagea la noble Dame, puis son regard se porta sur un petit chat qui passait non loin en ronronnant...

Le plaisir fut pour moi et mon repos nocturne n'en sera que meilleur. Je vous souhaites une bonne nuit Madame, et vous saluerez votre compagnon, en le félicitant d'avoir une si charmante compagnie.
Qu'il prenne soin de vous, cela pourrait en rendre jaloux plus d'un ...


Il rigola, remit sa cape et salua la Dame comme il se doit.
Il tourna des lors les talons en murmurant


Je ne doute point que nos chemins se croisent à nouveau, les ruelles de la ville sont si petites, et puis le lac si charmant...
En attendant je vous remercie pour cette escapade. Au plaisir !


Il s'engouffra dans une ruelle étroite après s'être assurer qu'elle fusse bien entré dans son logis.

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Arnauld de Bichancourt, Seigneur de Masseube
Talent Diplomatique "Seb1917"
Elloras
Elloras rosit légèrement à ses mots. Elle remercia le seigneur de la tête accompagné d'un sourire. Elle monta doucement les marches du perrons, puis se retourna, juste avant qu'il ne parte.

Merci à vous! Je ne manquerait pas de le saluer. La bonne nuit!

Elle l'observa une dernière fois, avant d'entrer dans la maison. Une fois la porte refermée, Elloras chercha son Aimé qui devait certainement être à son bureau, comme d'habitude depuis son retour de Mimizan...

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Mère de Aurore Emma de Kronenbourg
Elloras
Après être rentrée et avoir eu une discussion très désagréable avec Dom, Elloras préféra quitté la maison. Plus les jours passaient, moins elle le voyait, mais pire que tout, il ne lui parlait plus... Un temps, elle aurait eu le droit à un petit mot de sa part, mais ce temps était révolu sans qu'elle puisse y avoir son mot à dire.

Vêtue de son châle en laine, elle se dirigea rapidement vers le lac, elle ne s'arrêta pas une seule fois, malgré les quelques signes qu'on pouvait lui faire. Elle n 'était pas en colère, peut être blessée par ce manque de communication au sein de Sa famille, mais elle ne voulait pas non plus en parler à tous les habitants. Il répétait toujours la même chose après une bêtise... une maladresse de sa part... mais elle en avait marre de ce discours continuelle.

Elle s'installa au bord du lac, plia ses jambes contre sa poitrine et entoura ses bras autour. Elle posa son menton sur ses genoux et regarda le soleil qui n'allait pas tarder à décliner lentement. Elle essaya de réfléchir... Mais elle n'y arrivait pas... Elle ne voyait rien d'autre que sa maladresse... non seulement, elle était même pas au courant qu'il n'allait pas revenir à la mairie, mais en plus qu'il allait partir en retraite... Elle aurait du être la première à le savoir, même par un petit mot... mais là, rien de rien! Elle eut d'un coup, peur pour son poste... peur qu'elle ne puisse le regarder, elle ferma les yeux, effaçant ainsi les larmes qui commençaient à arrivées...

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Mère de Aurore Emma de Kronenbourg
Elloras
Plusieurs jours plus tard

La fatigue, le travail, Elloras n'avait presque plus une minute pour elle. Elle passait beaucoup de temps avec Dom et les enfants... L'envie d'être en famille était plus forte, pourtant cet après-midi là, elle décida de laisser ses papiers pour aller faire un tour.

Elle aimait se promener au bord du lac. Elle arriva doucement près de la berge et marcha tout le long d'un pas lent. Elle profitait des derniers moments chaud de l'année. L'automne était arrivé, la couleur des arbres étaient changeantes. Du vert, il passait à l'orange, puis au jaune. Elle adorait l'automne juste pour les couleurs des arbres et des buissons.

Elle resta un long moment sur place, avant de faire demi-tour et de rentrer à la maison pour passer le reste de l'après-midi avec les enfants et son Amour.

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Mère de Aurore Emma de Kronenbourg
Criket01
De passage a Muret ,Criket avait entendu qu'il y avait un lac dans le coin,elle adore les promenades ,a deux de préférence,mais seule aussi c'est bien,,alors elle fait le tour du village pour trouver le lac,,elle prend un petit chemin tortueux,,quel plaisir arriver au bout le lac,,elle reste un moment sans bouger,admirant ce beau spéctacle ,puis continu sur le chemin,elle longe le bord du lac,ou des libellelules vont et viennent,elles sont de couleur magnifique,,ajons et iris sauvages bordent le lac,et se mirent dans l'eau,,Criket marche d'un pas légé,les yeux rivés sur cette étandu,,puis entend un léger bruit et voix une dame arrivé,,elles se croisent,Criket la salut

_Bonjour Dame,belle journée !!!

Lui sourit et continu sa promenade
Ayumi
La jument noire avait aimé galoper tout au long de la route, mais aux abords de la ville, la bête avait décidé de contrarier celle qui la montait et de marcher donc à un pas plus que lent...
Ce qui ne manqua pas effectivement de contrarier la petite nippone qui était emmitouflée dans sa cape aussi noire que la robe de la jument et qui commença à râler.


"Comment veux-tu qu'on arrive en ville si tu prends ton temps? Je te signale qu'on nous attend en Normandie! A ce rythme-là on arrivera quand les Bretons auront finit de boire notre calva. En avant bourrique!"

La jument souffla avant de continuer son pas monotone. C'est donc en ronchonnant que la jeune femme se fit conduire aux bords du lac. Lac qui coupa le souffle à l'estrangère, d'après la lettre qu'elle avait reçu, c'était ici que sa sœur était décédée. Pincement au cœur, avant de tourner la bride pour se diriger vers l'intérieur du village, avant tout, se présenter au maire...sauf qu'il fallait trouver la mairie.

Elle croisa quelques Muretains, capuche bien rabattue, elle savait qu'on pouvait la confondre avec la défunte Aibara qui lui ressemblait beaucoup à défaut des yeux et de la taille. Et peut être même des formes féminines, mais ça seuls les messieurs peuvent le dire!

S'arrêtant près de quelqu'un, elle prit une inspiration avant de laisser chanter sa voix.


"Excusez-moi, où se trouve la mairie?"
Vanora
Il n'était pas dans les habitudes de la jeune libertine de se promener au bord de ce lac, qu'elle avait d'ailleurs amèrement vu construire notamment par celui qu'elle avait considéré comme un grand ami et pour qui elle avait aidé à creuser, mais qui n'avait pas le moins du monde été remerciée...C'est qu'elle était rancunière la petite brune ! Alors elle était partie fâchée et ne venait que très très rarement, se contentant du bout de rivière qui passait près de son arbre, celui sous lequel elle vivait quand elle n'était pas à l'auberge ou ailleurs.

Justement, elle avait ce jour décidé de changer de paysage et de retrouver ce lac qu'elle avait écarté ces derniers mois. Elle était persuadée qu'il y avait du monde, comme c'était un des lieu "entouré" d'après elle, mais elle s'en fichait. Qu'ils la regardent ceux à qui elle plaisait, qu'elles parlent dans son dos celles à qui elle ne plaisait pas...Elle avait envie de venir, alors elle était venue, et elle partirait quand elle l'aurait décidé ! Enfin il ne fallait pas exagéré ma foi, tout le monde ne la voyait pas comme une mauvaise personne, mais elle avait l'impression qu'on ne l'aimait plus à Muret, voila tout.


Ahh, ça aurait peut-être valu la peine de se préoccuper du monde s'il y en avait eu...Apparemment le lac n'est plus si attirant...Certainement le froid ?


Elle continua sa route, l'esprit ailleurs, pensant à son présent. Son présent qui était tissé d'amour. Qui aurait cru cela d'elle ? Surtout pas son cousin qui lui faisait des crises...Elle, amoureuse, d'un soldat en plus...Non il n'avais pas aimé ça le cousin...

Une silhouette là bas ? A cheval ?Une femme certainement. Ben tiens, encapuchonnée...Peut-être une mauvaise connaissance. Elle reprit sa posture, son regard, ses gestes habituels qu'elle avait abandonnés pour ce moment de détente solitaire, et continua jusqu'à la personne qui s'arrêta devant elle.


Excusez-moi, où se trouve la mairie?

[Réflexion intense=ON] Voix connue...De où ? Mais qu'est-ce qu'elle pensait déjà...Forêt...Non plus loin, après le lac...Réputation toujours pas et...Amour ? Ahh Amour, avec un A majuscule, on peut le dire...Quel rapport entre cette mystérieuse femme inconnue à la voix connue et les relations de Vanora ? Bon récapitulons. Amour pour elle...Non pas lui, c'est trop récent, la voix vient de loin, de loin, de...Phareon. [Réflexion intense=OFF]

La mairie ?
Ayumi
La jeune femme qu'elle avait interpellé paraissait dans les vapes, ou alors essayait de percer l'ombre de sa capuche, la nippone se mordit la lèvre quand elle lui posa bêtement la question "La mairie?"

D'après les descriptions que sa sœur lui avait faite dans ses lettres, la brunette devait être une de ses connaissances, mais de là à se souvenir de son nom...et elle ne se souvenait pas d'une simple d'esprit. Enfin bref, son accent nippon était trop fort? Pourtant Aibara parlait plus mal qu'elle dans ses souvenirs...


"Hum...oui, la mairie, vous savez, ça doit être un grand bâtiment où vous bourgmestre a son bureau...et tout une armada de scribes...Vous savez où est l'église peut être?"

L'église...même les simples d'esprits savaient où elle se trouvait! Et il y en avait une dans tous les villages et villes du royaume. La jument commençait à piaffer, signe qu'elle devait sûrement avoir faim ou tout simplement marre que ce soit la nippone qui commande.
La main fine vint flatter l'encolure en marmonnant des mots en sa langue natale avant de sourire rattrapant sa capuche au passage à cause d'un coup de vent.
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