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[RP] Adieu Beaumont..

Marion_


[Le 23 à l'aube.. On y est..]

Clong.. Clong.. Clong
Debout là d'dans!

Marion avait hérité de son père soldat dans l'Ost quelques rituels et celui du réveil était bien rôdé. Tapant d'une cuillère en bois sur un chaudron, elle parcourut tout l'étage des invitées en ouvrant chacune des portes à la volée

C'est l'grand Jour!

Clong.. Clong.. Clong
Vot' Grâce, faudrait penser à vous plonger la tête dans un seau d'eau pour défripper vot' figure!

Clong.. Clong.. Clong
M'dame Aryanha.; Hein qu'il est bon l'vin d'Beaumont? J'dirai à personne l'nombre d'bouteilles que vous avez bues..

Clong.. Clong.. Clong
Vos croix jaunes, m'dame Lana.. essayez d'les cacher un peu .. Même si ma maitresse elle a pas honte.. Moi j'ai honte pour vous.. Mais j'prierai aussi..

Clong.. Clong.. Clong
M'mzelle Margot.. Allons, allons.. pas d'cochon ni d'moutons à compter aujourd'hui.. On s'lève et on bouscule personne!

Clong.. Clong.. Clong

Bouche bée elle est la Marion devant Maud habillée et peignée

Par le très Haut ma dame.. Vous êtes plus belle que la plus belle des mariées qu' j'ai jamais vue .. Elle n'en pas vu une seule ou alors une paysanne voisine . Il en a bien d'la chance vot' promis
Gwenn.
Et hop, troquant sa tenue d'habilleuse et couturière contre celle de palefrenier, voilà Gwenn qui part aux écuries pour apprêter Falco, la monture de Maud, non sans avoir au préalable avoir croisé marion dans les couloirs, armée d'une cuiller en bois et d'un chaudron, lui donnant un peu l'allure d'une guerrière excentrique prête à monter sur les remparts.
Elle s'écarta de son chemin avec grand soin, peu soucieuse de s'en prendre un coup.

La parure, rangée soigneusement dans une malle à la sellerie, était magnifique, élaborée avec soin, et rien de fâcheux ne devait lui arriver. Et comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même, Gwenn avait insisté pour que personne ne touche au cheval à part elle en ce jour crucial.

La bête était d'un beau bai clair, de ce bai presque roux, faisant penser au pelage du renard, aux extrémités sombres, à la crinière noire longue et fournie.
Elle lui prodigua un long pansage, plus une once de poussière ne devait résider sur son poil soyeux, chatoyant. Pas question de retrouver de la poussière sur sa parure, ça non alors.

Bouchon, peigne, époussette, le cheval fut passé au crible, dans ses moindres détails. Les sabots furent graissés, la crinière arrangée avec un mélange d'eau et de sucre l'obligeant à rester en place.
Puis elle sortit la parure de la malle et commença à la mettre en place, un drap tombant de la croupe de l'Andalou jusqu'à mi-jambes, car un cheval a des jambes, pas des pattes. Une selle tout en cuir repoussé fut sanglée, et un bridon de corde de lin tressé, paré de rênes festonnées, vint compléter le tout.
Elle recula légèrement, comme avec Maud, pour vérifier son travail.
C'était parfait.

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Lana_
La soirée fut des plus agréable. Enchainant verres de vin et bonne ripaille, elle avait dormi comme un loir. Le nez enfoui dans son oreiller de plumes, le corps tout aussi enfoncé dans le lit douillet sous l’édredon moelleux, elle n'avait aucune envies d'en sortir. Plongée dans un doux songe où son tendre époux lui apparaissait, c'est machinalement qu'elle posa sa main sur l'oreiller à côté d'elle, vide, et froid. Ses yeux s'ouvrir doucement et une légère grimace froissa un peu plus ses fins traits. Ce n'était pas une grimace qui réprimandait son envie d'aller au mariage mais plus le fait d'y aller seule, sans son mari. Ce dernier n'étant pas le bienvenu, elle avait pourtant tout fait pour qu'il y soit invité, allant jusqu'à prendre la liberté d'écrire elle même au Duc lui demandant une faveur. Mais rien, le refus fut maintenu.

Elle poussa l'édredon, s'assied au bord du lit puis s'étira dans un bâillement presque bruyant. Bruyant, ce fut le mot qui lui vint à l'idée lorsque la servante fit un bruit de tout les diable dans le couloir. Se levant en chemise de nuit, les cheveux en bataille, elle ouvra la porte quand Marion passa devant elle :


Vos croix jaunes, m'dame Lana.. essayez d'les cacher un peu .. Même si ma maitresse elle a pas honte.. Moi j'ai honte pour vous.. Mais j'prierai aussi..

Un sourcil s’arqua :

Dites donc vous...vous ai je demandé votre avis pour le port de ses croix ?! J'pense pas hein !!! Puis elles seront de plus visible et si ça plait pas...tant pis !!!!

Elle referma la porte de sa chambre en la claquant. La journée commençait mal. Elle versa de l'eau du broc dans la bassine et se frotta le visage tout en marmonnant toute seule. Elle était énervée, froissée aussi :

Nan mais pour qui elle se prend elle...

Eau dans le creux de ses mains, elle s'éclaboussa le visage :

J'lui ai pas d'mandé son avis hein !!! Pour qui elle se prend la soubrette !!!

Serviette en main, elle s'essuya le visage qui par la même occasion étouffa quelques grossièretés.

C'était au tour de la coiffure. Fronçant encore, elle saisi la brosse de poils de soie et se lissa les cheveux. Ce geste l'apaisa, se rappelant quand sa fille Jeni le fait pour elle. Un sourire vint même de nouveau illuminer son visage. Elle sépara sa chevelure en deux puis se fit une tresse de chaque côté tout en y mêlant un ruban de la même couleur que la robe. Une fois fait, elle les releva sur le dessus de sa tête, les fixant avec quelques épingles. C'était parfait, sa poitrine serait bien dégagée ainsi que ses omoplates, la pénitence serait donc bien visible.

Le temps était venu de passer sa robe. Elle était accrochée à la porte de l'armoire, sous un drap pour qu'elle ne soit ni froissée, ni tâchée. L'heure avançant, il ne fallait pas tarder. Elle la passa sans mal puis se mit devant le miroir afin de l'ajuster. Aucune retouches n'étaient à faire. Elle était parfaite, le drapé tombant à merveille. Gwen avait fait du très bon travail. La lissant avec soin, elle s’assied de nouveau à sa coiffeuse pour vérifier que sa coiffure était restée en place. Se regardant, un long soupire glissa d'entre ses lèvres pensant à son Alex resté là bas, chez eux, à Joinville. Passant son bracelet offert jadis, elle le caressa du bout de ses doigts, le regard empreint de nostalgie. Elle accrocha ensuite un simple collier avec un pendentif. Elle était prête.

Se levant, elle sorti de la chambre afin d'aller rejoindre les autres. Elle vit la mariée, resplendissante :


Maud....est ce bien vous ...? ou avez vous une soeur jumelle que vous avez mit à votre place ?

Elle se mit à rire, la taquinant :

Votre promis ne saura résister longtemps et aura hâte que la cérémonie se terminé...

Lui souriant, elle vit la Marion passer non loin d'elle. Elle alla vers elle d'un pas vif, le regard sombre. Se posant devant elle, elle bomba le torse, affichant fièrement sa pénitence :

Alors...vous avez toujours honte pour moi ...??!!!
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Miss.
Le soir, Margot s'était précipité dans le baquet d'eau mis à sa disposition dans sa chambre pour se faire propre et se détendre. Elle n'avait pas tardé à mettre ces précieuses essences de violettes dans l'eau pour se sentir comme chez elle. Le corps propre et les cheveux lavés elle s'était ensuite glissée dans le lit douillet merveilleusement bien préparé par Marion.

Au petit matin un bruit sourd contre la porte et des cris la sortirent brutalement des bras de Morphée.


- Fichtre ! Ou sont-ils ? Mes cochons ?

Le temps de reprendre ses esprits, une main sur le front la brune réalisa enfin où elle était.

- Le mariage ! Il faut que je me prépare !

Sans attendre une seconde de plus Miss enfila sa robe et tressa ses longs cheveux après s'être passé de l'eau fraîche sur le visage.

Une fois prête, elle se dirigea vers les escaliers rejoindre les filles déjà prêtes.


- Wahou ! Vous êtes toutes magnifique ! Quant à la mariée ... Merveilleuse !
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Aryanha


Clong.. Clong.. Clong
M'dame Aryanha.; Hein qu'il est bon l'vin d'Beaumont? J'dirai à personne l'nombre d'bouteilles que vous avez bues..


Grrrrrrrrrrrr…


Aryanha souleva son oreiller de plume pour se le coller sur la tête.
Un mal de tête, voir pire un mal de cheveux la terrassait. Elle sentait ses paupières lourdes et son crâne comme enfermé dans un heaume.
Il faut dire que la soirée s’était plutôt bien passée, à rire et à taquiner la fiancée sur sa pilosité. Il faut dire aussi que Marion avait servi de quoi les faire baver, le tout arroser du bon vin de Beaumont. Bon…il ne valait pas le Clos du Roy, mais il restait buvable, tellement buvable qu’Aryanha, ne pouvant fermer l’œil, s’était levée dans la nuit en tentant d’être la plus discrète possible sans compter cette foutue porte de chambre aux gonds mal graissés. Ils avaient tellement grincé que la maisonnée devait être au courant de son escapade nocturne à savourer quelques lampées de ce maudit vin.
Quelques gorgées de trop…mais Aryanha en abusait sûrement un peu de trop depuis son veuvage.
Oh pas tous les jours, mais de temps à autres, quand elle se retrouvait seule, sans même la présence de son Bélier. Mais jamais oh non jamais, elle ne s’était trouvée dans cet état.

Un rideau tiré indélicatement, et une fenêtre ouverte brusquement laissant passer l’air frais de ce matin d’automne.


Grrrrrrrrrrrrrr…
Aryanha grogna contre la lumière brutalement répandue dans la chambre.
Lève-toi ! Cette Marion est déjà passée ! C’est l’grand jour pour Dame Maud !
M’en fou, ce n’est pas le mien ! Laisse-moi dormir !

Zuana s’approcha d’elle et tira de force l’édredon.
Debout ! Toute la maisonnée t’a entendue descendre dans les cuisines cette nuit ! Tu devrais avoir honte !

Les cheveux en désordre, les paupières gonflées, Aryanha se leva malgré elle. Telle un automate, elle se dirigea vers le broc pour se rafraichir tandis que Zuana lui préparait un linge imbibé d’une décoction au bleuet… pour tes paupières.

Et tenant la tignasse de la vénitienne, Zuana entreprit de la brosser.
Regarde moi ça ! On ne croirait pas que tu as passé la nuit toute seule dans ton lit.
Aïe !...Et pitié parle moins fort !

Le passage de la robe fut pire que la coiffure…Zuana…je crois que je vais vomir.
Ha non ! Foutu vin de Beaumont ! Attends je vais te faire boire quelque chose, tu te sentiras mieux.

Et c’est avec nausée, mal de tête, qu’Aryanha réussit à s’habiller. L’infusion de Zuana l’avait soulagée…heureusement.
Sortant de la chambre en se massant les tempes, elle rejoint ces dames enfin prêtes.




Oh…Lana, tu es ravissante. Et personne n’a jamais eu honte de toi. Que celle qui n’a jamais péché te lance la première pierre…je suis sûre que tu n’en recevrais aucune.

Un sourire nostalgique sur la fiancéeMaud…Et même si vous paraissez déguisée, vous êtes resplendissante.


[Bonjour, Bonjour,
Image supprimée par mes soins car hors norme (dimensions supérieures à 250 x 250 pixels) Merci de prendre connaissance des Règles d'or du coin des aRPenteurs.
Bon jeu, bon RP
Modo Mahelya]

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Angelyque
La soirée avait été éprouvante. Maud n'y avait vraiment pas mis du sien et la duchesse se demandait où allait trouver la patience le marié pour parvenir à mater une telle sauvageonne.
Il faudrait qu'elle lui explique mieux que pour pouvoir porter la culotte ensuite, il fallait faire montre d'un minimum de féminité afin d'endormir ensuite la défense des hommes qui n'avaient d'autres choix que de baisser les armes ensuite.

Elle avait du coup passé la nuit à se tourner et se retourner dans son lit. La duchesse appréhendait en plus la rencontre entre Maud et son vassal.

Et sursauta quand Marion la réveilla en fanfare de bon matin, et n'eut pas le temps de sauter à la gorge de la servante qu'elle avait déjà tourné les talons pour aller réveiller les autres filles. Son oreiller alla s'écraser contre la porte desormais fermée
.

Je vais t'en donner moi des visages fripés!

Néanmoins, elle se leva et attendit que sa propre servante vienne s'occuper d'elle et la rende présentable. Il lui fallait être parfaite ce jour.
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Maud
L'air de rien, Maud avait desserré le corset. Il fallait chevaucher jusque Nevers et elle se voyait mal tenir en selle raide comme un piquet la taille comprimée à l'extrême.
Gwenn partie, elle accueillit Marion avec un grand sourire:


Marion! comme c'est gentil de votre part.. Vous avez bien réveillé tout le monde?

Question inutile.. Tout juste si les murs avaient pas vibré des coups sur le chaudron.

Et une à une, elles arrivèrent..Lana et ses croix jaunes qui ressortaient sur le bleu de sa robe.. Miss, en rouge et bordeaux.. Elle retint un rire en voyant la mine un peu chiffonnée de Aryanha et se douta que la Duchesse serait la dernière à montrer le bout de son minois.. Rang oblige.

Mesdames, vous êtes magnifiques hein? Misère, espérons que les hommes soient à la hauteur

Ramenant sa traîne sous son bras droit

Attention aux escaliers en descendant hein? Je voudrais pas que l'une d'entre vous arrive en piteux état à la Cathédrale de Nevers...Surtout vous Margot.. Niall me mettrait ça encore sur le dos.

Elle savait que "Falco" serait prêt.. bouchonné et harnaché de fête par Gwenn.. Déboulant jusqu'à la porte.. elle reviendrait faire ses dernières recommandations à Berthe, Marion et sa Gegerne adorée avant le grand départ..

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Telya: "Les RR c'est comme le Canada Dry , ça a le goût du moyen âge , la couleur du moyen âge mais ce n'est pas le moyen âge."
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