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[IG/RP] Le Lys et la Croix: Siège de Dijon

Teo.
[ Round 2, en direct de l'armée Deus Manum Ducit ]

Pas de répit pour les harpies. La journée du sixième jour de février passa vitesse grand V.
Entre rapports, la liste ducale, qui suivait son cours, prendre des nouvelles des blessés qu'elle vit tous trois d'ailleurs.
Miguael était le plus amoché, le Baron serait vite sur pied et Adrian... bin il lui restait à prendre son mal en patience...
Sentant que la tempête sanglante à venir serait bien plus conséquente encore, elle s'assurait que tout allait bien avant de partir s'arnacher à nouveau.

Le vent sifflait tant qu'il pouvait c'était le seul bruit qu'elle entendait à part le pataclop de sa monture, mais la Plume s'en foutait.
Le verdict du procès n'avait fait qu'accroître son envie de mettre à mal les tyrans et autres dictateurs. Et surtout de venir à bout de cette foule d'hérétiques.

Dans sa ligne de mire, quatre personnes. La Mirandole, pour ses calomnies et accusations, et pour son rôle d'instigatrice de tout ce chaos, même si le Cap'taine Chef Trixolas voulait se charger d'elle. La Cul doré, qui ne voyait que le pouvoir et les accusations infondées... sans oublier sa perfidie et sa sournoiserie. Adriah, la Prévôt qui... ne servait à rien d'autre que multiplier les conneries -on se souviendrait tous de ses aveux quant à sa négligence lors de la prise de Tonnerre...- et la discrète Effelissianor, témoin à charges dans son procès contre la Mirandole, qui avait osé présumer des intention de la Plume alors qu'elle ne la connaissait aucunement.

A l'heure où les hérétiques chargeaient à nouveau La Plume n'était devenue qu'une enveloppe pleine de colère, de hargne. Aucun autre conflit auquel elle avait déjà pris part ne l'avait rendue ainsi.
Les combats étaient d'une violence rare... et chaque ami tombé la rendait encore plus avide de vengeance...
Dans ses réflexions elle fut assez distraite pour ne pas voir celle qui fonçait droit sur elle.
Il y eut fort à parier que seul son instinct de survie acquis ces dix dernières années, et la force d'Eldric, qui ne la quittait pas, lui avaient permis d'esquiver l'attaque de justesse...
Qu'avait elle heurté ? Une épaule ? Un bras ? un cheval ? Ou peut-être et sans doute une rapière...

Le courant d'air de l'esquive lui remit les idées en place, secouée, ébranlée et déstabilisée, oui. Prête à abandonner ?

Certainement pas ! Si elle avait survécu par 4 fois à son Vieux, c'était pas ces dissidents de la Foy qui allaient y arriver !

Et surtout pas avec le cadeau que le Très Haut lui faisait... Juste là, à quelques trots équidés. La fameuse témoin... Le sourire de la Plume se dessina sur ses lèvres.... Mais cette fois, le sourire ne brûlait pas. Il était... libérateur. La discrète Effelissianor juste devant.
Une occasion à ne pas rater. L'occasion. La Plume alla au face à face enragée des quatre membres. Certes, le bâton qu'elle avait pour seule arme se vit rapidement transformé en gros cure-dents, mais qu'importe, elle frappa...au pif.
La pluie et le vent ne lui permirent pas de savoir, précisément, mais elle le sentit se heurter aux chairs, les fendre.
Et punir l'hérétique était son seul soulagement. La masse transpercée ne répondit plus, elle abandonna son micro bâton là où le Très Haut l'avait voulu.

La main gauche libérée de son arme, l'Empoisonneuse dégagea ses yeux que voilait sa frange ruisselante et regarda juste le visage de sa victime.
Les prunelles grises azurées de Téo ne montraient plus aucun signe de compassion et avant de talonner les flancs de sa monture, la nature devenue sienne pendant ses années d'errance revint à la charge.
Elle cracha près du corps meurtri avant de ne prononcer que ces seuls mots...


Le Très Haut ne veut pas d'hérétiques ! Espérons pour ton salut que s'il t'accorde le Jugement Dernier.... Tu sauras te repentir de ton Hérésie !

La Plume d'ébène se faufila ensuite parmi les duels .... Elle avait à coeur de trouver ses amis, blessés... Il fallait les conduire loin de tout ça.


07/02/1461 04:05 : Vous avez été attaqué par Haydenn, l'armée "Le Griffon Champenois" dirigée par Maxdph, et l'armée "Compagnie d'Artus" dirigée par Jusoor.
07/02/1461 04:05 : Alicia vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.
07/02/1461 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "Compagnie d'Artus" dirigée par Jusoor et l'armée "Le Griffon Champenois" dirigée par Maxdph.
07/02/1461 04:04 : Votre arme a été détruite.
07/02/1461 04:04 : Vous avez frappé Effelissianor. Ce coup l'a probablement tuée.
07/02/1461 04:04 : Vous avez été attaqué par l'armée "La Veuve Noire" dirigée par Aryanha et l'armée "La Vache Folle III" dirigée par Angelyque.

_________________
Lana_
[La Revanche des Ovins, et c'est reparti pour un tour...]

La nuit fut courte, bien trop courte. Elle allait et venait sous sa tente, pensive, songeuse, inquiète tout en posant un regard protecteur sur son fils qui ne tarderait pas à se réveiller pour manger. Lisette et Gertrude dormaient probablement ou alors, elles profitaient d'un peu de répits pour profiter de prendre un peu de bon temps avec des soldats.
Mais la belle tournait en rond. Impatiente de temps de choses, voulant tout et son contraire, partir, rester, se battre et fuir, dormir et veiller...

Les doux gémissements de Constantin la sortirent de ses sombres pensées. Elle alla s'installer dans le fauteuil, ouvrit sa chemise pour découvrir un sein contre lequel vint se placer les petites lèvres de son fils. Tout en le berçant, elle le laissa se nourrir tout en lui parlant d'une voix douce :

Mon Tout petit...Quelle mère as tu là...? Ta place n'est pas ici, sur un champ de bataille...Mais je veillerais sur toi, je serais là...jour et nuit pour te protéger...Je vous aime tant toi et ton père mais chuuuuut....

Un tendre sourire lui était offert, maternel, le regard figé sur ce qui pour elle, était sa merveille. La bouche encore pleine de lait, il délaissa le mamelon pour la regarder puis ses yeux se fermèrent lentement. Il semblait sourire, il semblait bien heureux et cela apaisa la jeune mère.

C'est alors que la corne retenti sur le campement. C'était l'alerte. Se levant lentement pour aller reposer son petit dans son berceau après un long baiser sur son front, elle vit débarquer en trombe nourrice et servante.


Veillez sur lui...je reviens...sinon, vous savez ce que vous avez à faire

La côte de maille préparée spécialement pour elle, offrant ses atouts à ses adversaire masculins afin de les perturbé fut passée. Sans cette côte, sans la vue qu'elle offrait, sans doute celui qui était tombé devant elle la veille l'aurait transpercé. Les hommes et leur faiblesse....il faut bien en jouer...
Fin prête, le regard tout aussi déterminé que la veille, elle s'arma une fois encore de son épée fétiche. Elle se souvint à cet instant précis du jour où Wolf l'avait forgé et afficha un sourire mais bien vite la réalité la rattrapa. Déjà on pouvait entendre les cris, les hurlements, rien qui ne laissait présager quelque chose de bon. Et toujours cette boule qui lui serrait le ventre.


Jamais ne renooooooooooooooooooooooooooonce !!!!!!!!

Laissant fils, servante et nourrice derrière elle, elle fonça droit devant elle. Déjà, les épées s'entrechoquaient, les flèches sifflaient au dessus de sa tête, sans doute plusieurs salves avaient déjà été lancées. Et le froid, la nuit, tout était réuni pour faire fuir mais elle tiendrait bon.

C'est alors qu'elle le vit. Lui...celui qui se prenait pour le roi et qui était le seul responsable de tout ce carnage. L'homme par qui tout arrive et à qui elle voue une haine sans nom. Pas le temps de réfléchir, elle fonce droit dessus épée au dessus de sa tête et pointée vers lui. Le regard de la brune empli de haine et de colère ne le quittait pas des yeux. Elle pu esquiver un homme qui tenta de l'arrêter, mais sa lame glissa sur lui ne le blessant que légèrement.


Citation:
07/02/1461 04:05 : Vous avez frappé P3r3v3rt. Ce coup l'a blessé superficiellement.


Puis un autre homme se jette sur elle, elle arrive là aussi à esquiver le coup qu'il voulu lui porter.
Citation:
07/02/1461 04:05 : Vous avez été attaqué par Haydenn

Seule son ascension vers celui dont les actes et les idées étaient dictées par le Sans Nom importait. Mais c'était sans compter sur un jeune écuyer. Celui ci ne l'entendait pas de cette oreille et c'est se postant devant elle, l'arrêtant dans sa course, qu'il lui porta un coup d'épée sur son flanc droit.
Elle figea son regard dans le sien, son corps restant paralysé. Ne lâchant pas son épée, elle posa sa main libre sur l'épaule de son agresseur, y ancra ses doigts alors que ses jambes se dérobaient sous elle. Elle détourna alors son regard pour chercher l'anti roi, en vain. Revenant sur l'écuyer, elle glissait lentement sur le sol, les yeux emplis de larmes, non par la douleur qu'elle ressentait à peine mais parce qu'elle pensait à ses enfants, à son époux, à la peine qu'ils allaient ressentir si elle passerait à trépas. Elle ne savait encore la gravité de sa blessure et pour elle, tout ce terminerait ici, dans ce froid, cette boue, cette nuit du 6 au 7 Février 1461.


Constantin...Jeni...Alex...Je...vous...aiiiiiiiime.....
Citation:
07/02/1461 04:05 : Gregori vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.

C'est dans ce dernier murmure que le corps inanimé vint finir sa course alors que les combats faisaient rages. Combien tomberont cette nuit...?
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Gomeric_gaborn
[Dans les rangs de la Vache Folle...]

La nuit promettait d'être longue… Cette fois, le jeune Hennfield avait intégré les rangs de l'armée de la Duchesse de la Mirandole. Finit l'arrière garde! Il avait eu le plaisir de partager un verre avec ses compagnons d'armes et après le plateau-rempart que leurs avait fait partager Greatremy, il était temps de se diriger vers le cœur de la bataille.

Son épée à la main, les yeux plissé afin de discerner ce que cachait les replis de la nuit, Goméric Gaborn n'entendait plus que son cœur battre à la chamade, surpassant le brouhaha des soldats et les ordres des gradés.

Il serra plus fort la garde de son épée dans sa main gauche et siffla ses deux molosses.

Lilith! Goliath! Ce soir, vous aurez de la viande fraîche…

Soudain, un cor sonna, des cris fusèrent et la marée humaine déferla sur la plaine déjà entachée de sang bourguinon. S'il n'avait pas été ensorcelé par la fureur du combat, Goméric se serait sans doute stoppé et aurait considéré ce spectacle avec une infini tristesse… Mais il aurait le temps demain pour les remords si Aristote daignait lui accorder de survivre…

Il croisa le fer avec des ombres rageuses, taillant, frappant, bousculant et évitant au mieux les coups. Sa chienne était rapide et son molosse tailladait à coups de crocs! Un couinement cependant lui fit comprendre que l'un de ses protéger avait été touché et il espéra simplement que l'animal survive ou alors qu'il meurt rapidement et sans souffrance.

Alors qu'il cherchait des yeux ses lévriers irlandais, il aperçut non loin de lui Effelissianor! Elle gisait au sol, mal en point. Le soldat se retourna une ou deux fois puis décida de se rapprocher d'elle. Il défendit sa position et dès qu'il le put, appela pour qu'on emmena la dame vers les lignes arrière.

Soyez brave Effelissianor, tout va bien, on va s'occuper de vous!

Puis, reprenant conscience du moment présent, il se retourna et chargea en direction des lignes ennemis, poussant un cri de toute ses forces!


Citation:
07/02/1461 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333 et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas.

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Cassian_darlezac
[Compagnie d’Artus, round 1]

« Mais qu’attendons-nous donc pour attaquer ? Qu’il fasse jour ? »

Non loin de son père le jeune Prince rongeait son frein. Il n’avait jamais été un fin tacticien, aux échecs par exemple il était l’éternel dernier, trop pressé d’en finir. Il n’aimait pas la guerre. La dernière fois qu’il s’était retrouvé sur un champs de bataille, il avait perdu pied s’était acharné sur une malheureuse qui avait croisé sa route. La plus grande partie de l’affrontement il l’avait passé à lui asséner des coups d’épée en hurlant « Sus au Prince ! A moi ! A moi ! » alors que la pauvrette était morte depuis belle lurette. Il s’était ensuite effondré, dégobillant, avant de s’évanouir. Voilà ce qu’on lui avait rapporté, glorieux fait d’arme, lui ne s‘en souvenait guère. Et depuis il avait fuit tout les combats. Il n’était pas de ceux que l’odeur du sang attire et n’aimait pas donner la mort lui-même, quand bien même il haïssait son ennemi. Qu’y a-t-il de plus effrayant qu’un cadavre ?

Les chevaux piaffaient d’impatience, l’heure du combat était proche, peu à peu l’horizon s’éclaircissait. Le jeune Blanc Combaz puisait son courage dans le cœur de ses compagnons. L’homme d’arme est rarement brave quand il est seul, c’est l’émulation collective qui lui apporte le courage. Il régnait sur le camps cette sorte de folie contagieuse qui précèdent les combats. Les flasque de mauvais vin se passaient de main en main et chacun semblait prendre de l’assurance à chaque goulée. Puis le cor retenti et tous s’élancèrent.

Du combat en lui-même nous ne retiendrons pas grand-chose, si ce n’est des bruits de ferrailles et des cris. Fresque bien brouillonne où les couleurs de tout les camps se mélangent. L’intrépide quant à lui avait eu beau marteler
« Place au Prince dézingueur ! Place, place ! » il n’avait pas réussi à rejoindre le cœur de la mêler. Mais il avait tout de même pu ferrailler à droite à gauche, histoire de se donner bonne conscience, l'honneur était donc sauf...

Ci-joint une petite idée de ce que ça avait pu donner :


« En garde vil teuton ! »

« Mais je suis Champenois, je suis des vôtres Messire ! »
« Quoi donc ? ! Mais que nous raconte ce drôle !»
« Je suis Cham-pe-nois ! »
« Rha ! Je n’entends rien dans tout ce tintouin ! Cesse donc de geindre ! En grade méchant pourceau ! En garde ! »

« POUIIIIIINNNNNN »

« Baste ! Tu as de la chance, voilà qu’on sonne retraite, mais je te retrouverai demain ! Même lieu, même heure ! »
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[Seigneur de Corcelles - 17 ans]

[Merci à JD Aymon pour la bannière. ]
Niall
[Parce que moi d'abord j'aime bien le bleu ... Le seul rouge que je veux voir c'est dans les tripailles de l'ennemi. Premier tour du génocide.]

Non mais quoique ça veut dire tout ça. Et ça bouge et ça bouge. Il était tranquillement en train de diriger la batterie de cuisiniers qu'il mettait à l'oeuvre tous les soirs pour nourrir les nombreux trouffions de la Veuve et voilà t'y pas que ça bougeait et que ça lançait l'assaut.

Nom de Dieu !! Il allait être en retard pour la curée !! On l'avait même pas prévenu c'était une honte!!
Même pas prêt qu'il était Niall. Il couru le plus vite possible à sa tente, avisa un larbin qui traînait et le pris à partie pour lui faire enfiler son armure.

Une fois ceci fait il pris son énooooorme épée. Oui énooooooorme parce qu'il avait décidé qu'il suivrait l'ancien héritage celte en brandissant des claymores. Il était hors de question de se balader avec un cure dents en guise d'épée pour se ramasser la honte.

Puis il se dépécha de rameuter ses troupes. Parce qu'il allait pas y aller tout seul en plus ça ferait mauvais genre pour lui.
Niall trouva le porteur de ses couleurs en train de se rassasier et il le fit lever derechef.
Avisa le reste de sa troupe en train de se baffrer comme des porcs et les mis à l'oeuvre aussi.

Quelques minutes plus tard le voilà sur le champ de bataille prêt à en découdre.



C'est donc avec un cri terrifiant qu'il se lança à l'assaut de ces sales teutons qui osaient essayer de les mettre en déroute depuis quelques temps. Puis ça encouragerait les troupes a vouloir du sang en plus.


TOISC TÀ Méééééé léonnnnnn !!!

Le cri mourru dans sa gorge... Il arrivait trop tard y'avait plus personne !! Les lâches !!! On l'avait laissé à l'arrière trop longtemps et il n'avait pas pu profiter du carnage !!
Voilà donc qu'il rentra au campement les mains vides. Ni dents, ni oreilles , ni nez !!
Quelle déception!!
Il espérait que le lendemain serait une meilleure moisson. En tout cas pas question qu'on l'y reprenne !! Il serait prêt !!


06/02/1461 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333 et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas.


[Toujours en bleu parce que d'abord ... Deuxième tour du génocide.

Il n'avait pas quitté une seule seconde son armure de la journée. Hors de question qu'on le laisse à la traîne cette fois. Il macérait même dedans mais nafout' il irait trancher de l'Impérial au moins.
De même qu'il avait affamé un peu ses troupes tel des chiens pour qu'ils soient enragés le moment venu et qu'ils aient faim de sang.
Pas question de louper le coche.
Et le signal fut donné. Il était prêt et en première ligne en plus, courant a qui mieux mieux pour arriver le premier sur les rangs ennemis et en estourbit quelques uns voire mieux les étriper proprement pour réduire les rangs d'en face.

Il hurlait cette fois! Toujours le même cry agrémenté d'un petite nouveauté histoire de faire un peu de changement. On était pas des boeufs quand même fallait bien se faire plaisir;
.


TOISC TÀ MÉÉÉÉÉÉÉÉÉ LEEEEEEOOOONNNN !! POUR LA BOURGOGNE ET POUR LA FRANCE !!

Et ce fut le choc. Inéluctable et ravageur ! Même pas peur le léonin vicomte ! Il raccourcissait à tour de bras. Il avait défouraillé en courant à la rencontre de l'ennemi et l'imposante claymore tournait et retournait afin d'éclaircir la marée humaine qu'il avait devant lui. Il ne cherchait même pas à savoir qui il avait en face de lui tant que ça battait pavillon ennemi. Il n'avait même pas remarqué d'ailleurs que les armées royales s'étaient jointes à eux en prenant les ennemis en tenaille pour que ça fasse encore plus mal.
Tout ce qu'il voyait c'était qu'il avait des membres à couper , des organes à éviscérer et des têtes à raccourcir. Chose qu'il faisait d'ailleurs avec un entrain et une envie de bien faire évidente.
Il regarda autour de lui et en vis une qui semblait chercher à se faire trucider.
Il s'élança donc vers elle avec un sourire carnassier et lui abattis sa lourde épée sur le coin de la gueule histoire de faire bonne mesure.
Parce qu'on était pas là pour rigoler non mais !!

07/02/1461 04:04 : Vous avez frappé Mili_cia. Vous l'avez grièvement blessé.


Et parce qu'il se sentait en grande forme il ne prit même pas la peine de reprendre une peu son souffle et se lança sur le suivant de ces messieurs qui n'était pas loin.
De la sueur perlait déjà sur son front. Il fallait dire qu'une claymore c'était fatiguant à manier mais peu importe ça causait des ravages quand on savait bien l'utiliser.
Le deuxième se profila donc devant lui et il en profita pour lui coller une bonne beigne avec la lame.
Fallait pas déconner avec le Vicomte quand il était en forme. Et visiblement c'était bien le cas aujourd'hui. Les ours bisouilleurs n'avaient plus qu'a se rhabiller Montréal était dans la place.


07/02/1461 04:04 : Vous avez frappé Farrel. Vous l'avez grièvement blessé.


C'est donc bien content de lui après avoir supprimé quelques uns des vils teutons que Niall et sa troupe rentrèrent au campement de la Veuve. Mais le retour ne se fit pas aussi bien que l'aller.
Apparemment les leurs avaient aussi ramassé et ils avaient l'air bien moins nombreux qu'au départ.

Qu'a cela ne tienne il y en aurait plus pour lui et dégarnir. Et il ne se priveraient pas dès que l'occasion se ferait.

Avant d'aller prendre du repos il prit la peine d'aller voir si sa femme se portait bien. Pas qu'il pensait qu'elle avait trépassé... Mais ce serait plutôt ses oreilles qui passeraient de vie à trépas si il ne prenait pas de ses nouvelles dans les temps ...
On ne croirait pas comme ça mais l'épouse de Niall avait un côté fleur bleue caché qui ressortait dès qu'il s'agissait de lui.

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Letiti
[La vache folle - deuxième essai]

Encore une fois ils donnèrent l'assaut. Encore une fois le Maje grommela et se méla à l'infanterie. Pas la peine d'augmenter les risque en étant sur le dos d'un canasson. Cette fois il avait eut le temps de prévoir un temps soit peu les choses. Aussi avait il préparé un baluchon avec ses grégeois.

La première partie de la bataille se déroula pour le mieux. Il se débrouillait toujours pour être entouré d'alliés, n'avait pas son épée à la main, et balançait des boules enflammées par dessus les lignes amies vers les lignes ennemies. Il en riait presque.

Mais les meilleurs choses ont une fin. Avant qu'il ne s'en rendit compte, Titi se trouva aux avant postes sans plus de munitions. Aussi n'eut il d'autre choix que de tirer l'épée.

Titi n'était pas soldat.

L'épée avait connue de jours meilleurs et surement pas la pierre à aiguisée depuis bien longtemps. La lame était émoussé et tachée de rouille.

Titi n'était qu'un Maje.

Dans sa prime jeunesse, c'était un autre temps, il avait les réflexes aiguisés même si aucune science de l'escrime. Le baton et les altercations de taverne étaient monnaie courantes.

Titi s'était acheté une conduite.

Autour de lui, voyant son chapeau rouge, son épée et son bouclier, les fantassins l'avaient tout naturellement mis en avant afin qu'il puisse faucher les ennemis tout son saoul comme tout bon noble qui se respecte.

Titi n'y entendait rien en épée et bouclier.

Un officier adversaire surgit, entouré d'aura charismatique, l'épée au clair, les soldats autour de lui sous ses ordres. C'était une femme. Malgré tout son statut était évident. Ils se retrouvèrent face à face, Chefs désignés par les leurs. L'une était douée, l'autre non.

Titi n'avait rien d'un chef.

Le combat était joué d'avance et le petit Maje se débattit comme il put. L'inévitable supériorité pris le dessus. L'épée adversaire brisa la sienne. La corrosion, la négligence avait perdu Titi aussi bien que le manque de technique. L'épée ripa sur l'os du bras avant d'entamer le torse et briser quelques côtes.

Titi n'était qu'un Maje destiné à tomber.

Dans un cri de douleur le Maje chuta et attendit le coup final. Celui-ci n'arriva pas. Se tordant de douleur au sol, le sang empoissant déjà une bonne moitié de sa chemise il maugréa:


Je n'aurai même pas droit à une mort douce et rapide...

Puis le monde bascula et Titi perdit pied avec la réalité.

07/02/1461 04:04 : Istar.333 vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.
07/02/1461 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333 et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas.


edit: orthographe, conjugaison, grammaire... et j'en passe...
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Aloara
[Compagnie d’Artus : Encore et toujours fidèle au poste...]

Voici le récit d'un petit bout de femme, native d'Anjou, Ponantaise jusqu'au bout des ongles, qui par dégoût de son Duché et par amour pour un Mini, se rangea du côté du Roy.

Anjou :

La guerre avait été déclarée, la levée de ban annoncée. C'est plongé dans une terrible lassitude et marre de rester auprès des nonnes, qu'elle décida de répondre présente à la demande du Roy.
Apporter aide à son Roy comme elle en avait fait le serment, c'était son devoir oui, mais ce qui la motiva davantage, c'était d'aller donner une leçon à ceux qui "pétaient plus haut que leur cul".

L'Anjou avait changé, l'Anjou n'était plus ce qu'elle avait connu, l'Anjou avait été détruite par ses abrutis de Régnants.
Dieu sait à quel point elle aimait ses terres et pourtant, ce jour là, c'est contre elles, qu'elle porta l'épée. Libérer Segré de la tyrannie angevine, voilà ce qui fut son but premier.
Et alors que la maladie faisait bien des ravages, elle continua le combat jusqu'à ce que victoire fut proclamée par le Roy.

Dans l'histoire, elle y sauva les valeurs de Segré, mais y perdut pas mal d'amis dont un bien valeureux boucher dont les esprits passèrent du côté "obscure".
Botter le séant au angevins c'était fait, maintenant elle ne souhaitait qu'une chose... Rentrer...

Mais les choses prirent une toute autre tournure.

[Les Croisés contre le Roy...]

Bourgogne :

Après la guerre contre l'Anjou, voilà qu'on en annonça une nouvelle. Le Roy contre l'Eglise, l'Eglise contre le Roy.
Si on lui avait dit qu'elle serait mêlée à cela... Ben elle serait pas v'nue !

Après un petit repos à Angers, l'armée d'Amorri reprit route. Traversant l'Orléanais pour rejoindre la Bourgogne, la Dénéré n'en pouvait plus.
C'est dans la saleté et l'inconfort, que la Jeune Princesse commençait à regretter Montmorency, son luxe et son Mini, toujours là, quand il falait dès qu'elle avait un coup de mou.
Porter haut les couleurs qu'il lui avait transmit en devant son épouse, la Carpadant Dénéré ne voulait en aucun cas le décevoir. Mais s'il savait Ô combien elle était épuisée de gérer leurs terres et cette guerre seule.

Arrivée chez les bourguignons, elle fit monter sa tente un peu en retrait des autres. Ce n'est pas qu'elle était sauvage, mais l'Altesse avait besoin de repos, beaucoup de repos. Et quel repos ! Pas le temps de fermer les yeux qu'une première alerte fut donnée.


Fichtre ! Mais on n'peut pas dormir cinq petites minutes dans ce patelin ?

L'ennemi attaquait ou c'était peut être le Chef Armé qui lançait l'attaque, qu'importait, elle regagna les rangs pour un premier face à face.

06/02/1461 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333 et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas.


Pas trop de pertes de son côté, l'équipe était encore là et c'est tout ce qui comptait. Les égratinures soignées, les courbatures massées, elle tâcha de se reposer la journée entière sachant qu'à la tombée de la nuit, Amorri allait surement remettre le couvert.

Chose promise, chose dûe ! Nouvelle alerte, nouveau combat. Toujours les mêmes qui croisaient son chemin.


07/02/1461 04:05 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333 et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas.

07/02/1461 04:05 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas et l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333.


Elle tenait bon la Douceur, mais combien de temps encore avant qu'une lame ne la transperce comme l'homme qui l'avait accompagné et qui se retrouvait sous la tente des blessés avec pleins d'autres ?

Foutue guère, elle avait hâte qu'elle prenne fin et qu'elle rejoingne son Mini Epoux.

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Dnartreb
[Deuxième jour]

[Nuit du 06 au 07, quelque part dans les sous bois]

Dnartreb de Mauvaisherbe avait retrouvé sa moitié à l’entrée du campement des Teutoniques. Il était fier de son épouse, qui risqua sa vie sans lui. N’étant point trop aise en ce camp, il décida d’entrainer son épouse loin de tous regards, pour lui dire tout le bien qu’il avait pour elle. Seuls témoins de leurs ébats, les hiboux, qui en restèrent grands yeux mais muets. De la vigueur, il avait encore, et voulait profiter de ce court répit jusqu’au petit matin, mais hélas la fatigue eut raison de son ardeur, bien avant que le coq eut chanté.

[Quand le travail fut venu]

Fort fatigué de trop avoir donner, Reb fut tiré de son sommeil par le tintamarre des armées assiégeantes, et non du coq. Se relevant d’un bond, il réveilla son épouse un peu vivement.

Ma Mie, êtes vous prête à donner votre vie ?

Pressé de ne point rien rater, il enfila ses braies, puis son haubert et enfin ses bottes, sans prendre garde si gauche et droite étaient de bon coté. Toujours aussi pressé, il attacha son baudrier, puis enfourcha son canasson « Déjavu » Sa moitié, plus lente à lever, soignait encore son corps d’une nuit éprouvante.

Allons ma douce, nous n’allons point à bal, mais à bataille. Garde mes cotés !

La belle monta sur son destrier, frère jumeau du premier, dont le nom était « Jamévu ». Suivant son homme, elle lui donna un dernier baiser puis gagnèrent ensemble l’armée dont ils dépendaient.

[Bataille en ferraille]

Reb gagna donc l’armée, sa moitié à son coté. Ils reçurent ordres de rester dans la ligne de défense, au dessus du petit fossé hérissé. Laissant sa monture en arrière, il prit écu en main et dégaina son épée qu’il venait de graisser. Alors que l’ennemi d’à coté chargeait, il sentit comme une gène aux orteils. Mal botté qu’il était, il voulut changer de coté, mais le temps n’était plus. Levant son épée vers les cieux, il hurla si fort, qu’il ne put entendre certains ordres.

NUL BERGER SUS AUX MOUTONS !!

Soudain, fer de lances et pointes d’épées, perçaient la brume, qui ne voulait quitter. Puis, sortant de la brume l’ennemi apparut. D’abord la piétaille, puis, plus fortement armés, de vrais soldats et chevaliers. Mauvaisherbe n’avait point envie de tailler à merci, sauf s’il trouvait noblesse à mettre en faiblesse. Alors que la piétaille parvenait au fossé, il engagea le combat avec vigueur, mais, ses pieds lui faisaient torture et ne trouvait bon confort. Se tenant sur les talons et cotés de bottes, il ne pouvait faire ce dont il voulait. Jouant aussi bien de ses bottes que de son épée, du haut de son fossé, il écrasait bien volontiers les têtes qui se présentaient. Voulant s’agripper à lui, un ennemi lui saisit la botte gauche, puis tira de toutes ses forces pour faire glisser Dnartreb dans le fossé. Ayant compris la manœuvre, Reb inclina sa cheville, pour en libérer la botte. L’adversaire, fort surprit de séparation soudaine, se retrouva à terre sans qu’il puisse se relever immédiatement. Libéré d’une contrainte, Reb se sentait plus aise. Seul son pied droit restait encore prisonnier. La charge fut plus rude que la veille, car il vit tomber autour de lui. Donnant toujours du pied pour ne point céder le rempart de terre, il trouvait cette fois le temps long. Soudain, sans doute sur un ordre donné, la piétaille se détourna de ce coté, pour renforcer le centre de leur armée. Grognant et pestant, il ne pouvait quitter la ligne et ne voulait quitter sa moitié…Mais qu’était-elle devenue ?

Un peu plus tard, une autre clameur parvint à ses oreilles. Celle de la retraite du Royal ennemi. Se souvenant qu’il avait froid au pied gauche, Reb tenta de retrouver sa botte dans les débris laissés par les combattants. Après un rapide coup d’œil, il récupéra sa botte gauche, puis, s’assit pour retirer l’autre botte et remettre le tout en bon ordre. S’il n’avait pas été blessé par autrui, son petit orteil était en sang. Levant la tête, il vit que sa moitié était encore. Cette matinée se termina alors par un joli sourire, qu’il adressa à sa Mie.

Citation:
07/02/1461 04:05 : Vous avez été attaqué par Haydenn, l'armée "Le Griffon Champenois" dirigée par Maxdph, et l'armée "Compagnie d'Artus" dirigée par Jusoor.
07/02/1461 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "Compagnie d'Artus" dirigée par Jusoor et l'armée "Le Griffon Champenois" dirigée par Maxdph
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Lewyne
[Du 6 au 7 Février 1461]


S'approche une nouvelle nuit amenant de nouveaux combats. Comme si un seul n'avait pas suffit, il en fallait d'autres. Ainsi que d'autres lots de blessés et de morts.

- Putain de guerre...

Toujours équipée comme la veille, mais pas prête mentalement à se battre de nouveau, la forgeronne fait les cent pas en dehors de sa tente en attendant le moment tant redouté. Et puis elle se décide à aller forger une nouvelle épée, ça lui occupe l'esprit, lui fait penser à autre chose... A sa forge à Joinville, sa première brûlure à la main droite, Martin lui donnant des conseils pour ne pas réitérer l'expérience. Ça l'emmène ailleurs... Jusqu'à ce que le fameux moment arrive et elle s'éloigne à regret de l'enclume et du brasero, laissant sur une table de bois son œuvre inachevée.

Inspiration, expiration... Avant de se fondre dans la masse de tous les individus sur le champ de bataille. Lewyne se lance à l'assaut, esquive les coups. Bientôt, elle ne le sait pas encore, elle croisera l'épée... Et cette fois elle n'aura pas la chance de la veille.

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Regarde droit devant. Et avance...
Maud
[7 Février 1461. La Vache Folle on remet ça!]

On s'était dit rendez vous.. Dans deux heures.. La joyeuse troupe sortait de taverne . Histoire de rire et de se donner courage avant l'assaut. La régente, Margot, Effelissianor, Dnapo, le Maje et ce curieux Dufric qui avait tenté de les saouler.

Chacun sa place et cette fois-ci Maud, bien décidée à en taper au moins un. Comme la veille, derrière la Duchesse, comme la veille, elle sortit l'oriflamme de Montreal



Et tous s'élancèrent vers la masse compacte devant eux. Pas de surprise , ils les attendaient.

Son cry fait l'effet escompté. Grimaces et mains sur les oreilles..
NIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!

Elle avance tapant plus souvent qu'à son envie dans des boucliers, esquivant les coups pour se trouver nez à nez devant une jeune femme.

Bourguignonne?

Allez savoir pourquoi, Maud n'imagine pas cette jeune femme faire partie des teutons-império-megalo-fanaticos.

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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"
Lewyne
[Quelque part au milieu de ce massacre...]

Grognement qui s'échappe d'entre ses lèvres quand le cri parvint à ses oreilles. Tout proche... Si tous les nobles poussaient des cris comme celui là, elle finirait sourde à la fin des combats. Ça l'agaçait ! Non mais c'est quoi cette idée de brailler comme ça... C'est une mode ? Et puis finalement l'auteure en personne du fameux cri se retrouva devant elle.

Face à face. Les yeux dans les yeuuuux, en tête à tête en amoureu... Bref.

Moment de cogitation dans l'esprit de Lewyne. Enfin pas trop quand même, on est sur un champ de bataille. Donc, elle cogite, peut-être une demi-seconde, un centième de seconde, un millième de... Hum. Un regard vers l'oriflamme de Montréal, puis ses yeux se posent de nouveau sur Maud. Peut-être bien que c'est l'ancienne Duchesse. Elle en est pas sûre en fait. Puis quand on habite un petit patelin loin de tout comme Joinville, on connait pas toutes les trognes des nobles de la Région. Elle devrait peut-être poser la question. Puis de toute façon la Dame en à bien posée une, alors elle va pas se gêner quand même !


- Exact. Joinvilloise même. Je traine pas souvent à Dijon... Et vous, vous êtes l'ancienne Duchesse ?

Bon par contre, on va éviter le « enchantée de vous rencontrer, vraiment ravie » tout ça... Camps opposés oblige. A la place, un petit coup d'épée ?
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Regarde droit devant. Et avance...
Maud
[7 Février 1461. Et c'est quoi votre petit nom?]

Les yeux ça va très vite sur un champ de bataille et Maud a tout loisir de voir ceux de la jeune femme voyager de son oriflamme jusqu'à son épée que Maud fait gentiment tournoyer dans sa main en attendant la réponse.

S'agirait pas non plus de lâcher la vigilance et autour d'elles , tout le monde s'écharpe. Légère grimace à l'évocation de Joinville.. et d'un léger hochement de tête pour acquiescer à la question. Elles vont sans doute s'entretuer , mais rien n'empêche d'être courtois


Misère! Dire que je vais croiser le fer avec une bourguignonne. Perspicace en plus. Pas assez pourtant. Vous devriez être à nos côtés pour la Bourgogne. J'aurais préféré un de ces impériaux pour vous dire hein?
Que le Très Haut vous garde demoiselle!

Et sans plus attendre, de sa fine rapière .. un pas en avant, bouclier devant, Maud vise pour désarmer la jeune femme et lui faire lâcher son épée.
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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"
Lewyne
[7 Février 1461 : Moi c'est Lewyne !]

Elle n'a pas l'air contente à l'évocation de Joinville. Mais c'est la classe pourtant, Joinville ! Y a une forêt, un lac, une Eglise, un cadastre... Va falloir songer à placer cette ville en destination touristique, surtout durant cette période de guerre. C'est moins dangereux...

La donzelle s'apprête à répondre, même si il n'y a pas de questions. Caminho l'avait peut-être mise en garde lors de son entrainement à ce sujet... Que c'était une mauvaise idée.


- Je...

Et la rapière va s'abattre, elle ne lève pas son épée à temps. On voit bien son inexpérience, qu'elle a encore peu combattu dans sa vie. Et la lame s'avance inévitablement vers... Son épaule droite.


07/02/1461 04:04 : Maud vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.
07/02/1461 04:04 : Vous avez été attaqué par l'armée "La Veuve Noire" dirigée par Aryanha et
l'armée "La Vache Folle III" dirigée par Angelyque.

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Regarde droit devant. Et avance...
Mansart
[Dans la nuit du 6 au 7 février ...]

Et voilà, on y était arrivé. Après l'escarmouche de la veille, on les avait prévenu que ce serait plus "sanglant" le lendemain. Mansart se prépara pour l'occasion. Dans la tension qui régnait dans le camp de la Revanche des Ovins chacun se préparait, en silence, affûtant son arme, vérifiant son armure. Le logisticien passait dans les rangs pour voir si personne ne manquait de rien. Tantôt essayant de rassurer une personne, tantôt lâchant un sourire crispé, car il savait bien ce qui allait se passer dans quelques heures ...

Il fila sous sa tente pour enfiler une côte de maille, une cuirasse et deux brassards en cuir. Le grand gaillard n'avait pas besoin de plus. Il enfourna son épée dans son fourreau ajusté à sa ceinture, prit son bouclier et sa lance puis se rendit aux côtés de leur chef, Trixolas.

Les deux armées, celle d'Istar et de Trixolas, s'étaient mis en rangs face aux armées royales, et face aux armées des Folles, prêt à en découdre avec eux. Le moment fatidique était arrivé, on pouvait voir les ennemis à travers la brume nocturne, qui s'élançaient vers eux, épées et lances pointés vers le ciel. La tension et la nervosité avait atteint son comble ... Mansart respira un grand coup, puis se mit en position, attendant le choc. Et il fut rude, les boucliers s'entrechoquèrent, le fer fut croisé, les corps, transpercés. D'un cri, il exhorta ses compagnons.


Sus aux bâtaaaaard !

A un contre deux, les croisés se battaient vaillamment, et leurs épées furent rapidement rouges du sang de leurs ennemis. Lorsqu'un de leurs compagnons tombait sous les coups de ceux d'en face, leur rage augmentait et ils frappaient encore plus fort. Mansart, sa lance dans une main, son bouclier dans l'autre, se battait comme un lion, frappant de tous les côtés à chaque fois qu'il pouvait atteindre un ennemi. La barbe poussiéreuse, le visage couvert de sang, il envoyait ses adversaires au tapis les uns après les autres.

Quand soudain, il crut reconnaître Arthur Pendragon, un des membres de la Régence. Instinctivement, il se lança à sa rencontre, et d'un geste sûr lui planta sa lance, qui se brisa nette, dans la cuirasse au niveau du bas ventre. "Encaisse ça comme un acompte de ma part pour la Régence !" Sans un regard pour lui et dégainant son épée, il continua à déverser sa rage sur tout ceux qui se mettraient sur son chemin. Il crut d'ailleurs avoir reconnu Jean Baptiste dans une de ses victimes. Tant mieux, ça c'était pour l'avoir viré comme un malpropre de l'Ost !

Un cor retentit. La retraite des Royalistes était sonnée et les bâtards rentraient une fois de plus, la queue entre les jambes. Le jour pointait doucement à l'horizon.
La Régence avait beau discréditer en permanence les Résistants et le Croisés, mais quoiqu'il en était, leurs vaillances, leurs volontés et leurs courages n'étaient plus à prouver. Après tout, et deux nuits consécutives, ils avaient tenus tête à deux armées face à quatre autres. Mais pour combien de temps ...


07/02/1461 04:04 : Vous avez frappé Jeanbapt_77. Ce coup l'a blessé superficiellement.
07/02/1461 04:04 : Vous avez frappé Arthur_pendragon. Vous l'avez sérieusement blessé.
Yselda
[2è jour de combat : Armée Teutonnique]

Yselda s'était peu reposée après le premier combat. Elle revoyait tous ces corps, gémissants pour certains, et d'autres.... qui ne disaient plus rien..... muets à jamais.

C'était la première fois qu'elle participait à une guerre. Elle voyait la barbarie humaine, et la sienne en l'occurrence.
S'en remettrait elle un jour ?

A peine le temps de penser que les cors sonnaient à nouveau pour un nouvel affrontement. Il n'était pas l'heure du repentir ni de se demander si ce qu'elle faisait était bien ou pas.... elle empoigna son épée, et s'avança vers l'ennemi.

Bouclier d'une main et épée de l'autre, elle frappa à nouveau les corps qui ruaient vers eux. Elle esquiva, frappa, sans penser à quoi que ce soit. Puis un homme fonça vers elle. Alors, pour se défendre elle se protégea de son bouclier et pointa son épée vers lui. Elle sentit cette dernière s'engouffrer dans le corps... du sang jaillit. Était-ce le sien ? Elle vit alors l'homme s'écrouler. Elle le regarda... et reconnut Leos avec qui elle avait partagé un temps le Conseil Municipal de Joinville.

Elle ne dit rien.... mais au fond d'elle même elle était mal... un homme qu'elle avait cotoyé, peu mais quand même.. suffisamment pour se dire qu'elle aurait préféré tuer quelqu'un qu'elle ne connaissait pas.

Elle aurait voulu l'aider mais le combat continuait.... et alors qu'elle allait repartir, elle ne vit pas venir sur le côté le coup qui lui fera perdre son épée et sentir la lame de son ennemie sur son épaule gauche.
Sous le choc et la surprise, Yse tomba en arrière. Peut être est cela qui lui a permis de ne pas être tuée.

Citation:
07/02/1461 04:04 : Votre arme a été détruite.
07/02/1461 04:04 : Vous avez frappé Leos. Vous l'avez sérieusement blessé.
07/02/1461 04:04 : Mallory vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.

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