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[IG/RP] Le Lys et la Croix: Siège de Dijon

Amalio

      [Armée "Les Lames d'Amahir", 15 février, tard le soir.]


    Installé dans le campement de l'armée à laquelle on l'avait assigné, Amalio ne se fit pas prier pour laisser sa paillasse à un autre dormeur. Il s'était renseigné sur la position du campement de la compagnie d'Artus, et c'est d'un pas décidé qu'il marchait à présent vers elle, ignorant la boue épaisse qui maculait le sol labouré par le passage de trop nombreux hommes et chevaux. Il se fit indiquer les tentes occupées par les Corleone, repérables assez facilement au vu de leur caractère et, pour certain, de leur accent italien, puis trouva celle occupée par Elwenn. Il souleva le pan de tissu qui en masquait l'entrée.

    Bonsoir ma princesse...

    Il trouva la jeune femme de fort mauvaise humeur, mais lorsqu'elle fut dans ses bras, qu'ils s'allongèrent ensemble et que la douceur de la peau féminine fut tout contre la sienne, il ne pouvait plus être question de penser à autre chose qu'à s'aimer. Après quelques heures d'intimité et de tendresse, de discussions et de baisers, lorsqu'il ressortit de la tente, il avait le coeur plus léger. Sa seule inquiétude restait de ne pas l'avoir auprès de lui pour le combat à venir... Se pourrait-il à présent que la perspective de vivre sans elle l'attriste ?


      [Plus tard, en pleine nuit, au milieu de la clameur, des cris, des hennissements et du fracas des armes]


    Suivant la charge lancée par son chef d'armée, Amalio était en plein milieu de la mêlée, enchaînant les coups de bouclier et les coups de bâton. Il avait perdu son épée quelques mois plus tôt et n'avait pas encore pu en racheter une, ce qui pourtant aurait été fort utile cette nuit-là... Mais, faute de mieux, le grand spadassin, soldat de formation, ne se gênait pas pour frapper bien et fort. Peu de moyen, mais pas mal d'efficacité : le bouclier était à lui seul une arme propre à assommer ou à désarmer, et le bâton lui permettait de frapper mains, bras et tête selon ce qui passait à sa portée.

    Après de longues heures de bataille, tandis qu'au loin résonnait un cor militaire annonçant la fin des combats, Amalio se trouva face à un blond costaud et moustachu, armé d'une épée. Le bouclier au bras gauche, l'italien fit une dernière enjambée et écrasa son bâton sur la tête du grand blond. Ledit bâton explosa dans une gerbe d'éclats de bois, faisant momentanément reculer l'ennemi, mais l'attaque n'avait pas eu l'effet escompté et Amalio n'avait pas réussi à le blesser. Tant pis, ce serait pour une prochaine fois... Profitant du désordre, il rejoignit ses camarades et ils se regroupèrent à l'abri, tandis que les dernières clameurs de la bataille s'estompaient.


    Citation:
    16/02/1461 04:06 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Ne Craint que Dieu" dirigée par Makcimus., l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas, l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333, et l'armée "Vae Victis !" dirigée par Alleaume.
    16/02/1461 04:06 : Vous avez frappé Hugues... Ce coup ne l'a pas blessé.
    16/02/1461 04:06 : Votre arme a été détruite.



      [Quelque part entre la nuit et l'aube]


    Etait-elle en vie ?
    Etait-elle blessée ?

    Telles étaient les seules préoccupations de l'italien au moment où, chacun dans leur camp, les soldats valides ramenaient leurs camarades blessés ou tués au combat... Amalio arpentait le champs de bataille, avec d'autres hommes, louvoyant entre les corps abandonnés et les armes brisées...


    Elwenn ? Elweeeen ?

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Castelorazur
Une bonne Trappiste sur et sous les murailles de Dijon !? Ciel !


Tout à coup, Charly entama un mouvement.

Ca y est, il a compris pensa Mateù. Il vole derrière les lignes ennemies.

Le Provençal se fendit d’un sourire soulagé... lequel effaça-t-il rapidement !

« J’arrive » ? Comment ça « j’arrive » ?!

Mateù n’eut guère le temps de cogiter que, déjà, Charly se planta devant lui.

Heuuu... Oui, santé ! C’est que... Hum ?

Le Teutonique acquiesçait à chacune des paroles de son interlocuteur-surprise jusqu’à ce que ce dernier lui confie défendre le... mauvais camp !

Tout penaud, il rétorqua :


Beuh... ? Alors comme ça vous êtes avec les méchants ? Pffffff. Son soupire fut interrompu par un strident « YYYYYYYYYYyyyyyyyy » qui résonna à nouveau dans les oreilles provençales. Décidément, ça bourdonne ces jours-ci se plaignit-il, en se frottant l’oreille d’un index tendu.

Mais, en se tournant légèrement, il aperçut une femme hurlant dans leur direction et emmenée par deux cerbères de l’Ordre...


Une amie à vous, peut-être ?

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- Mateù 'Castel' de Sabran -
Kaoticgroup
[L'armée "Deus Manum Ducit"]

du haut des remparts chacun campait sur ses positions
le bruit des cors résonnait pour annoncer l'attaque

en avant mes frères et soeurs donnons la leçon a ses hérétiques

malgré le tir soutenu des archers nous fonçons dans le tas

je le vois la bas Eusaias l'anti-roi sus a lui

accompagné des Templiers on essaya de se frayer un chemin

protegé par sa garde personnelle il fut difficile de l'approcher
Kaotic parra le coup de l'assaillante ,qui venait en aide au roi, elle n'eut pas le temps d'esquisser le moindre geste , l'epée et le bouclier furent transpercés et brisés par la lame de son adversaire
elle s'ecroula au sol sans dévisager des yeux le regard de son adversaire

Citation:
16/02/1461 04:06 : Vous avez frappé Scath_la_grande. Ce coup l'a probablement tué.


Kaotic se trouva face a Eusaias, un coup d’épée et le roi reçu une légère blessure au visage

Citation:
16/02/1461 04:06 : Vous avez frappé Eusaias. Ce coup l'a blessé superficiellement.



il ne restait que des blessés et des survivants, hébétés d’être encore debout
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Alleaume
* Combats après combats, voila ce qu'il se passait depuis le début qu'ils étaient arrivés. Ils étaient venus un peu pour ça à vrai dire, mais là c'était intensif, l'EM voulait à tout prix rentrer dans Dijon, pour le jeune Duc c'était une stupidité, il fallait attendre les nombreux renforts pour espérer défaire l'armée dans Dijon, avec ses murs de grande hauteurs, il ne fallait pas rêver pour espérer passer sans plus de monde, mais Rome n'avait rien voulu savoir, et pourtant il avait alerté chaque jour du risque d'échec de chaque attaque. Il aurait au moins fallu une semaine entière de combat pour entrer dans la citadelle, avec pertes et fracas dans les deux camps.

Le Duc d'Argenton n'était pas là pour servir de chair à canon à écraser sur les murs de la ville, non, il était ici pour la victoire du Très Haut, et du Conseil légitime de Bourgogne, pas pour mourir, ce n'était pas son heure encore. Puis le dernier soir, c'était toute les armées de Semur qui avaient fait feu sur les armées croisées, une véritable boucherie avait eu lieu sous les remparts de Dijon, des morts de tout les côtés, sans doute à égal.. Mais c'était la fois de trop, il fallait maintenant changer de tactique et au plus vite, et il avait été clair, si rien ne changeait, les Berrichons feraient ce qu'ils ont à faire, seuls, s'il le fallait. *


[17 février de l'an 1461 ]

* Le départ avait été amorcé, direction Autun, afin de détruire l'armée d'Auvergne qui c'était retrouvée immobilisée à dix lieux de Dijon, elle avait prit très chère la nuit dernière, perdant la moitié de ses effectifs, c'était une débacle pour une armée d'un aussi fier et puissant Duché que le Bourbonnais l'était. Aussi avait-ils décidés d'un commun accord d'abréger les souffrances de ses hommes et de les renvoyer d'où ils venaient.

Les quatre armées levèrent le campement à la nuit tombée, histoire que personne ne puisse les surprendre trop vite, il fallait garder un effet de surprise, sinon l'armée pourrait faire route arrière.. En faisant route, Alleaume éplucha son courrier, il y trouva deux missives l'informant que quatre volontaires voulaient rejoindre les rangs de son armée, cela ferait du bien d'avoir de nouveaux hommes après les pertes des derniers jours pensa Alleaume..
Après avoir marché quelques heures, ils arrivèrent enfin, le pavillon de l'Auvergne flottait en l'air, ils faisaient route en direction d'eux, à croire qu'ils étaient suicidaires !

Ni une, ni deux, Alleaume leva son épée, et toute les armées chargèrent contre cette pauvre armée, cela servirait d'exemple pour ceux qui aurait l'arrogance de défier les armées de Dieu. *


Vae Victis ! Tuez les tous !

* Joignant le geste à la parole, Argenton leva son épée et partit affronter les derniers soldats de la COBA, en quelques minutes ils furent tous mis à terre laissé pour mort, la besogne avait été faites, et ils pouvaient maintenant poursuivre leur route tranquillement. Ils avaient encore bien du chemin à faire avant de mettre en place la nouvelle tactique qui était la leur, mais qui était prometteuse !
Les hérétiques prenaient ça pour un replit, mais ils ne seraient pas déçu tout content qu'ils étaient d'être devant Dijon, à croire que la croisade été terminé. Quelques "bombes" ici, et là n'allaient pas tarder à exploser, et l'Anti Roy allait vite être surmené, sans doute allaient-ils moins rire dans les jours qui venaient, mais ils étaient si imbus d'eux même.. Qu'ils ne renonceraient jamais !*

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Charly
Trappiste de se perdre.

Résumé des z'épisodiques épisodes précédents :
Dijon. Pied des murailles, pendant les derniers combats.
Charly revoit son vieil ami Matéu, Baron de son état.
Ils discutent de la vie, des animaux et des fleurs tout en dégustant une bonne bière Trappiste.
Charly, l'air de rien, en profite pour faire les poches à Matéu et lui piquer quelques écus.


Castelorazur :
Beuh... ? Alors comme ça vous êtes avec les méchants ?

Charly, qui se dandine sur les deux pieds suite à son vol :
Moi ? Ah mais non non, Baron !
Je suis z'avec les bons, moi !
Je suis z'avec ceux qui se défendent contre les lâches trucs des z'autres méchants !
Je suis du côté de la vieille, de l'orphelin, du pauvre, du muet, du menuet, du menu fretin, du gredin, et tout le bataclan moi Baron !
Moi, je suis pour l'huile de la défense ! L'huile de Poix, comme la ville de Foix ! Celle qui pique, qui brûle, qui fait cracher des flammes et de la toux lépreuse !
Moi, Baron, je suis pour aider les malheureux bloqués dans leur ville par des...euh...je ne sais pas bien qui est qui, en fait...je suis venu juste pour le Roi, pour la renommée à y gagner, pour les chapiteaux, la fête et tout çaaa.


Voila donc tout ce que Charly aurait dit si le dialogue sulfureux n'avait pas été interrompu par un cri déguisé en femme.

Un "Y" strident. Un Si de mandoline jumelé avec le Si de la flûte à bec.
Un hurlement de terreur, féminin à y croire, féminin à l'entendre, féminin à frémir.
Bref : le Psaume de l'ongle que l'on arrache. Et y'a pas pire.


Castelorazur :
Une amie à vous, peut-être ?

Charly tourne la tête dans tous les sens :
Mais...mais...mais...mais je ne vois rien !
Enfin...si...je vois partout plein de soldatesque...
Il y a là un groupe de soldats, là-bas un autre, puis encore un autre, puis un seigneur qui pleure, puis encore des soldats, puis une cantinière, puis des soldats toujours qui se tapent dessus, puis des soldats qui courent comme à la chasse, puis un soldat qui n'a plus de jambes depuis peu, puis...c'est la mêlée, Baron, c'est la mêlée !
Lea_
[Je veux voir Dijon ]


Son hurlement ne semblait pas avoir atteint les augustes oreilles de son tendre époux, mais il trouva où se loger dans celle du teuton.
Ce dernier, lâcha d’une main le poignet qu’il encerclait pour la porter à son oreille tout en maugréant en mots chuintants dont un qui revenait en leitmotiv et ressemblait à « chaise ».


- Vous allez m’accompagner jusqu’au bout du monde ?

Se permit de demander la blonde, que cette proximité importunait lourdement.
Ils consentirent à la laisser aller ce qu’elle s’empressa de faire non sans leur jeter de temps à autre un regard par-dessus l’épaule, qu’elle haussait en cadence, atrocement vexée.
La bride de son cheval en main et le cheval suivant la bride, ils arrivèrent bientôt à la tour du guet où le guetteur guettait en dormant lourdement.
Ses ronflements atteignaient le summum des décibels acceptables et s’avéraient dignes de réveiller les morts.
Ce qui, en ces temps troublés n’était point inutile.

Tout à côté, un pigeonnier roucoulant attendait d’éventuels épistoliers.

Après avoir récupéré son écritoire portative, elle se mit en devoir d’écrire, d’abord à son époux, ensuite à ses amis et pour finir à la Duchesse.
Elle se creusa un brin la cervelle pour retrouver son nom, crut un moment que c’était Aubrac, se reprit géographiquement et traça Charolais en belles cursives.

Après avoir réceptionné le courrier de son époux qui la remplit d’aise, elle fut surprise de voir arriver un pigeon passablement déplumé et particulièrement outré par ce qu’il venait sans doute de traverser.


Citation:
Bonjour

je crois que vous ne mettiez votre vie en danger en essayant d'avancer à nouveau.

Selon toute vraissemblance toutes ces armées sont en faucheuse, c'est un pur miracle que vous soyez encore en vie.

Il y a eu de terrible combat cette nuit entre les armées royales et les armées que vous avez croisées, sans compter la mienne qui a combattu aussi nos ennemis, je ne saurai trop vous conseiller de rejoindre la première ville venue, sur quel noeud êtes vous exactement? afin que je vous oriente vers la ville la plus sûre?

Bien à vous

AdlM


S'adresse à son cheval, qui lui ne dort pas.

Un miracle ?
Je serais donc une miraculée ?
Nous serions des miraculés ?



La blonde se prend à sourire devant cette possibilité, envisage même les futurs récits qu’elle pourra exploiter devant ses futurs petits enfants, alors que cheveux blonds devenus blancs, elle sera encore pour eux une héroïne.

Après un autre échange visant à mettre en place un plan d’attaque qui en fait n’était qu’un plan de repli… La blondinette fut reconnaissante à cette Duchesse qu’elle ne connaissait pas, d’avoir pris la peine de lui répondre alors qu’elle avait sans doute bien d’autres choses à faire.

Après une nuit où le sommeil de la fatigue eut raison d’elle, elle ouvrit ses yeux sur l’objectif number one : Dijon.
De manière fort discrète, elle entreprit de contourner le camp de la veille et se crut donc proche du but quand les murailles ouest apparurent.
Le terre plein découvert elle demeura une demi seconde bouche bée, retrouvant devant ses yeux les mêmes hommes que la veille.


Non mais… ça deviendrait rengaine cette affaire ?

Ils l’avaient vue, c’était certain. Après l’inquiétude, elle nota avec étonnement une certaine crainte dans l’assemblée.

*Ma réputation de miraculée se serait donc déjà traînée ici comme multiples carreaux d'arbalètes ?* s'interroge naïvement la belle enfant.

Elle s’avança, ils reculèrent.
Enhardie elle défourailla son épée, la brandit après en avoir baisé le pommeau, effectua quelques figures de style qui impressionnèrent évidemment les soldats.
Ponctua sa démonstration de gestes qui se voulaient cabalistiques et les vit encore détaler davantage.

De quoi nourrir son épopée !

La blonde ne se tenait plus d’aise. Et, faisant rebrousser son cheval elle se trouva alors nez à nez avec la grande Armée Royale.
D’autres en seraient tombés de la selle, le saisissement la maintint collée sur la sienne.

Les bannières claquaient alors qu’ils s’élançaient à l’assaut ennemi, cris de guerre, sons du cor, galops effrénés, poussière en nuage.
La blonde savait qu’elle garderait longtemps au fond des yeux cette image dans sa plus terrifiante puissance.

Il lui fut ensuite aisée de rentrer dans la ville enfin libérée. Une femme bras en écharpe mais néanmoins souriante, lui lança alors qu’elle franchissait la grande porte.


- Le Très Haut semble être ce jour du côté de notre Roy.


Domdom
[Armée des Ovins : Le dormeur des remparts] *








C'est un fossé boueux , aux pieds de fiers remparts
Auquel ne s’accroche plus aucune herbe folle
Ravine tant piétinée , ainsi , soir après soir
C’est un petit val de boue et de terre molle

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans l’ocre vermillon ,
Dort ; il est étendu dans la terre , sous la nue,
Pâle dans le lit de glaise de ce profond sillon

Les pieds dans la gadoue, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les odeurs ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a une entaille rouge au côté droit.


Citation:
17/02/1461 04:05 : Votre arme a été détruite.
17/02/1461 04:05 : Missspa vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
17/02/1461 04:05 : Vous avez engagé le combat contre une armée.


* : librement adapté du "Dormeur du Val" , d'Arthur Rimbaud
Que l'auteur me pardonne , du fond de ses limbes, d'avoir massacré un tel chef d'oeuvre

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Tombé au champ d'honneur sous les coups de la tyrannie
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