Aurèle. Je ne suis point né fils unique. Tu ne l'as peut-être jamais su mais j'ai eu un frère. Un frère jumeau.
Peu avant ta naissance, il a disparu. Je dois te dire Aurèle que c'est lui, mon frère qui est ton véritable père.
Mais... afin d'être clair et complet sur tes origines, je dois te compter son histoire.
Lui et moi nous ressemblions comme deux gouttes d'eau. Nous n'avions à vrai dire qu'un signe distinctif à la naissance : une petite marque sur le cou. Ton père l'avait, moi pas. Cette marque, tu la connais, tu en as hérité.
Elle est importante dans notre famille, elle est la marque de ceux qui peuvent rendre la vie.
C'est une longue histoire, mais sache que dans notre famille, toutes les femmes portant la marque, nous l'appelons l'abeille, ont la possibilité en donnant leur sang de rendre la vie ou de la prolonger. Cela à condition que leur sang soit recueilli dans un calice particulier qui est aujourd'hui dissimulé dans la chapelle. Tu sauras le trouver. Et tu devras pour l'extraire du coffre où il est enfermé penser aux trois mots : abeille vie et sang.
CEtte marque est... sans doute à la fois un don et une malédiction. Mais nous devons faire avec.
Mais tu dois savoir aussi qu'une famille depuis que nous somme touchés par cette marque cherche à nous éliminer. Une vieille rancoeur...
Ils seront toujours à l'affut du moindre faux pas et feront tout ce qu'ils peuvent pour mettre fin à notre lignée.
C'est pour cela, pour nous protéger que nos parents ont pris la décision à notre naissance de cacher l'un d'entre nous... Celui qui avait la marque : mon frère.
Ainsi, ils cachèrent au monde son existence et firent dire par le monde que la marque avait disparu de notre famille.
Le stratagème fonctionna, nous grandirent danns une relative sécurité.
Seuls quelques personnes très attachées à notre famille avait connaissance de l'existence de mon frère.
Mais... Un jour, alors qu'il voyageait sous un faux nom (il était très libre de ses mouvements et détaché de toute responsabilité puisqu'il était censé ne pas exister) il rencontra une femme.
Cette femme, d'une beauté sans égal et d'un esprit sans pareil le rendit fou amoureux.
Il revint donc ici avec elle. Très vite, elle fut appréciés par tous ici. Elle avait la stature et le port d'une reine.
Cette femme... c'est ta mère.
Tout se passait jusqu'au jour où curieuse, elle en vint à poser des questions sur la situation de mon frère.
Evidemment, cet anonymat lui paraissait difficile à comprendre et à accepter.
Je ne sais exactement ce qui se passa mais du jour au lendemain elle changea. Mon frère avait du lui parler probablement.
Elle devint secrète et passa beaucoup de temps à lire dans notre bibliothèque.
Je soupçonnait que quelque chose n'allait pas mais je ne savias que faire.
Mon frère, quand je lui parlais de mes préccupations, dans sa grande désinvolture ne sembla pas prendre mes remarques au sérieux.
C'était un insouciant, un frivole.
Pourtant, bientôt je le vis s'agiter. Il ne sortait plus sans son arme et semblait troublé.
A ma demande, il me narra qu'il avait été agressé et qu'il avait bien failli perdre la vie quelques jours auparavant.
Il craiganit pour sa vie mais surtout pour celle de sa compagne et... de l'enfant qu'elle portait.
Alors, je décidais de ne plus les quitter pour les protéger.
Il faut que tu saches Aurèle que parmi les agresseurs de ton père, il y avait une femme. Elle dissimulait son visage sous la capuche d'une cape blanche et elle semblait glacer le sang de mon frère, il en parlait avec une regard et un effroid dans la voix qui en disait long car il n'était pas de ceux qui s'inquiètent facilement...