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[RP]Le couvent de Chinon

Fleur_de_songe
Fleur s'occupe d'Isil pendant qu'Aurèle lit le livre.
Un regard de temps à autre vers son époux,il avait l'air d'être absorbé par sa lecture.

Leur fille s'endormit,la blondinette prend le livre et le dépose sur la petite table,s'asseyant sur les genoux d'Aurèle.

-Tu as appris de nouvelles choses?

Fleur dépose de doux baisers dans son cou,venant lui mordiller l'oreille.

-Et si...On s'occupait un peu de nous et que l'on laisse un peu toutes ces histoires?


Tout en disant cela,ses doigts se glissent sous la chemise de son époux.
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Carabas
Carabas ferme les yeux et ne peut s'empêcher de sourire.
Un sourire de contentement.
Fleur...
Carabas laisse ses mains courir à leur gré sur les épaules de la jeune femme.
Sa respiration, même sans la voir...il cherche ses lèvres, les trouve.
Leur front se touchent, leur visage se caressent...
le monde autour d'eux disparait ce soir. il n'y a plus que leur respiration. Il n'y a plus que la peau...
Plus de mystère... autre que celui de l'instant. Plus d'aventure, mais le froissement d'étoffes qui s'effaces en un vol.

Le corps de la jeune femme où jouent les ombres d'une chandelle. Changeante, rieuse, brillante et dangereuse... Mais tellement attirante...

Et puis c'est le regard... Comme ils parlent ces regards,comme ils se trouvent...

Point de distantce, point d'espace, point d'obstacle...
Rien ne les sépare, rien ne les éloigne.
Les mots sont des soupirs...
Et la nuit...
La nuit...
Fleur_de_songe
La nuit s'offre à eux...
Son corps s'offre à lui,sans retenu...
Réagissant à ses doigts,à ses caresses,à son souffle sur sa peau.

Son regard de louve protégeant sa progéniture,laisse place à un regard emplie de désir,un besoin d'assouvir ses plaisirs...
Lui,seul,connait les chemins qui peuvent l'emmener vers cette jouissance...Il s'en amuse...Elle le désire encore plus.

Deux corps qui s'unissent,des regards qui se croisent,des soupirs qui se perdent dans cet acte charnel intense.

Et puis,le silence...Celui qui vient juste après l'apothéose...Juste quelques chuchotements de mots doux.

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Carabas
Au matin Carabas ouvrit les yeux et sur le visage encore pris de sommeil de Fleur il devina un sourire.
Il se blottit contre elle. Il l'enlaça doucement.
Elle se lova contre lui...
Ils restèrent ainsi longtemps.
Tandis que le jour tranquillement s'étire et se réveille.

Il faudra les pleurs affamées d'Isil pour que le jeune homme se lève, aille chercher la petite désespérée et l'ammène à sa mère.
Pendant que Fleur nourrit le petit ventre, Carabas s'asseoit près d'elle et l'observe avec tendresse.

C'est alors qu'on frappe fortement à la porte.
Fleur immédiatement porte la main à son épée.
Le jeune homme la retient et se lève tranquilement.


Maria !
Tu dois garder la porte pas la défoncer !


Il alla donc jusqu'à la porte et l'ouvrit.
Une femme, une géante ! entra dans la pièce en se baissant pour ne point se cogner la tête.

Elle parcourut la pièce du regard, un peu gênée devant Fleur qui allaitait.
Puis revenant sur Aurèle elle éclatat d'un rire bruyant et le frappa sur l'épaulefortement en signe de sympathie.
Le jeune homme cru qu'on lui jetait une monatgne sur l'épaule mais fit mine de trouver cela très agréable...

Ah... Maria...

Alors mon gars ! t'as besoin d'aide on dirait ?

Oui voilà...
En fait... c'est simple...
Personne ne rentre dans la chambre ! sauf les soeurs que je t'ai montrée !


Ah... ouais...

Ca ira ?

Sûr ! je massacre tout ce qui se présente ! Compte sur moi pt'it Gars !

Carabas hésite un instant...

Bon.... ça ira.

Fleurs, on se prépare... et on file
.

Carabas regarda la géante qui s'apprétait à sortir.

Maria ! Tu laisses entrer les soeurs hein ? Et la nourrice ?

Ouais !

La grande guerrière, toute en armure de cuir ferme la porte en la claquant avec une grande douceur.

Le jeune homme sent bien que Fleur n'est pas satisfaite...

Je t'assure que personne ne pourra toucher un cheveux d'Isil tant qu'elle sera sous la protection de Maria...

Et il sourit de son plus beau sourire se voulant ainsi rassurant.
Il embrasse Isil que Fleur vient de changer. Puis il la pose sur le sol, sur une peau où elle attrape un hochet.

La soeur qui s'occuppait d'Isil en l'absence de ses parents entre alors suivie de très près par Maria qui lui enserre le bras dans l'étau de sa pogne...

Ptit gars ? J'la laisse rentrer celle là ?
Fleur_de_songe
Fleur est surprise par la femme imposante,elle en reste presque bouche bée.
Mais très vite,la blondinette fait une légère moue au mot massacre.
Elle n'est pas contre de temps en temps à un peu de vilence mais de là a massacrer des personnes dans un couvent et devant Isil,ça ne l'enchante guère.

La porte s'ouvre à nouveau,devant la scène,Fleur ne peut s'empêcher de sourire au bord du rire.
La Soeur qui a l'air d'être totalement affolée et cette Maria qui n'a pas l'air de tout comprendre.

-Oui,cette Soeur vous pouvez la laisser entrer,elle s'occupe d'Isil.

Fleur dépose un doux baiser sur le front de sa fille.

-A tout à l'heure mon petit chaton.

-C'est bon Aurèle,nous pouvons y aller.

La blondinette passe devant Maria,posant son regard sur elle.

-Et vous...Faites attention à Isil et aux Soeurs,je compte sur vous,si il arrive quoique se soit à une d'elles,vous aurez a faire à moi.

Pas qu'elle soit méchante Fleur mais là,il s'agissait de sa fille.



_________________
Carabas
Le jeune couple partit donc en laissant derrière lui une horde de vigiles et la grande Maria ayant tous pour seule mission de protéger Isil...
A tous Carabas avait un jour ou l'autre rendu un service...

Ils se dirigèrent donc vers l'ancienne demeure des Morlieu.
Ils prirent des chemins détournés et Carabas se montrait très prudent. Il se retournait sans cesse. Mais l'ombre du factotum de son père ne les lachait pas...

Alors... ils prirent une ruelle étroite. Là Carabas incita Fleur à se dépécher.
Ils croisèrent une petite rue d'où déboucha, dès qu'ils l'eurent passée, une lourde charette chargée d'imposants fagots.
La Charette s'arrêta dans le passage et le cheval qui la tirait sembla ne plus vouloir avancer d'un pouce.

Le garde chiourme qui leur filait le train en fut pour son compte... Il eut beau pester râler tant qu'il put... rien n'y fit...
ses "protégés" lui faussèrent compagnie et il ne les revit plus...

L'aventure plut beaucoup à Carabas qui s'en amusa énormément ! Il se retrouvait dans son élément... Quand c'était lui qui menait la danse.

Ils entrèrent dans la propriété par des chemins détournés.
Ils escaladèrent un vieux mur et sautèrent dans le jardin.
Quelques pas plus loin, Fleur apperçut une brêche dans ce mur... elle lindiqua à Carabas en se demandant pourquoi ils n'étaient pas tout simplement passés par là...
Le jeune homme lui fit un grand sourire et lui chuchotta :


Tu ne voudrais tout de même pas que ce soit trop facile !

Peu après, il sarrivèrent au pied de la tour qu'ils convoitaient de visiter.
Ils en firent le tour et ils arrivèrent devant une porte de bois qui en fermait l'entrée.

Carabas ne fut pas long à en forcer l'ouverture.
Là, ils durent pour s'éclairer allumer une torche. Le jeune homme avait préparé son matériel...
Une fois allumée, la flamme leur donna une idée du lieu.
Il n'y avait là rien qui puisse les intéresser... un escalier évidement.
Mais Carabas ne chercha pas à gravir les marches... au contraire, il fouillait le sol avec minutie.
Et bientôt il trouva là ce qu'il cherchait : une trappe.
Il regarda alors Fleur avec un air triomphant !

Les racines de la tour Fleur ! tu avais raison !
Fleur_de_songe
Les racines de la tour Fleur ! tu avais raison !

La blondinette lui sourit.
Maintenant il fallait soulever cette trappe.
Elle est lourde et tenace,ils se mettent à deux pour essayer de la faire bouger.
Quand d'un coup,elle céde,Fleur,surprise,se retrouve sur les fesses.

Elle se relève en riant,Aurèle observe le trou avec la torche d'un air sérieux,elle se penche ...

-Euh...T'es vraiment sûr mais vraiment,vraiment sûr qu'il faut descendre là dedans?
Après tout les racines ,c'est peut être pas ça,hein?!


Jetant un oeil à son époux,il hoche la tête.
Fleur fait la moue mais quand il faut y aller...Bah faut y aller!

Aurèle descend le premier,elle le suit.
Des toiles d'araignées viennent se coller sur eux...la blondinette a horreur des araignées!
elle se retient de crier.

Un long couloir se dresse devant eux,penchant sa tête au dessus de l'épaule d'Aurèle,elle grimace.

-Tu fais le ménage avant,doit y avoir des araignées comme des vaches là!

_________________
Carabas
Carabas descendit donc dans l'espace ouvert par la trappe...

Un escalier de pierre, menait à une salle qui de fait était envahie de toiles d'araignées...

Aidé de sa torche il tentat de faire un peu de ménage mais en vain...


C'est bon, tu peux venir...
Fleur descendit donc prudemment. Elle ne semblait pas à son aise.

Carabas, lui explorait la pièce et trouva rapidement une porte qu'il put ouvrir sans difficulté.
Un long couloir leur tendait les bras !

Ils le parcoururent inquiets. Bientôt, ils parvienrent à un croisement : un couloir partait sur leur gauche tandis que celui qu'ils suivaient se prolongeait toujours tout droit.
Le jeune homme marqua une pause et paru réfléchir...

A gauche... ça va vers la demeure... tout droit... vers la chapelle...

Il repartirent donc en direction de la chapelle.
Nouvelle salle au bout du couloir.
Quelques ornements mais surtout...
Un autel, au beau milieu de la pièce. Un autel sur lequel on distingue aisément qu'un liquide a sèché. Le couple s'approche... brunit sur un liceul qui dut être blance, une flaque inquiétante témoiganit d'une scène des plus terribles.

C'est du sang...

Et puis, le regard du jeune homme fut attiré par un ensemble de bas reliefs au fond de la salle. On y pouvait distinguer une abeille dont le dard
était dirigé vers un corps alongé.
OSus les gravures, des mots... écrits dans une langue que le jeun homme ne reconnut pas.
Il observa attentivement la scène.
Il cherchait un sens à tout cela et n'en trouvait pas.

En désepoir de cause, il dut se rendre à l'évidence, ils ne trouveraient rien de plus ce soir là.

Ils décidèrent donc de rebrousser chemin.
Or, à peine sortis de la tour que voilà le balafré qui apparaissait avec un groupe de sous fifres manifestemet déterminés.
Cette fois, il allait falloir vendre chèrement sa peau !

Le couple se mit en garde dos à dos...
l'assaut commença et Carabas se battit de toutes ses forces. IL sentait bien que cette fois il n'y avait d'autre échapatoire que le combat...
Fleur_de_songe
Collant son dos contre celui d'Aurèle,Fleur soupire ,se mettant en garde.

-Bon...Si j'ai bien compris,on n'a pas d'autre choix?!...Pis si on essayait de discuter avec eux,hein?

Un regard rapide vers son époux.

-D'accord,d'accord...Pas la peine.
Bon...Bah je te laisse le grand pas beau et je prends les plus petits et maigres...Ah et le moche du fond,je te le laisse aussi.


Un des poids plume se jette vers Fleur,elle esquive le coup.

-Na mais oh!!!Mais ça va pas?!Doucement quand même!Pffff!

Remonter par ce coup bas de son adversaire,la blondinette fonce sur lui,non pas en lui donnant un coup d'épée mais lui mettant une gauche dans les gencives.

-Allez!Viens te battre,espèce de poule mouillée!

Un deuxième arrive à la rescousse de son complice.
Fleur croise la lame avec lui...Il est coriace,tandis que le premier se relève et vient dans leur direction.

-Ah ouais,j'suis une poule mouillée?!Tu vas voir!

La blondinette hausse un sourcil ...ça ne sent pas bon...Profitant de son agilité,elle se faufile un peu plus loin.
Lançant un regard à Aurèle,genre:"Je le sens pas du tout!!"

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Carabas
Carabas ne réfléchit pas ! Il dégaine son épée et se jette sur le balafré !

Citation:
Bon...Bah je te laisse le grand pas beau et je prends les plus petits et maigres...


Carabas frappe brutalement aussi fort qu'il le peu du tranchant en direction de la tête de l'homme qui bloque, surpris, in extremis le coup mais est propulsé en arrière par la violence du choc !
Sans lâcher prise, Carabas se rue de nouveau sur lui et lui envoie dans le foie un grand coup de talon qui le plie en deux et le met hors de combat pour la suite des évènements !
Mais le "moche du fond" en profite pour foncer sur le jeune homme l'arme au poing.
Il frappe d'estoc droit au coeur ! fort heureusement, Carabas est survolté ! Il esquive prestement l'attaque et s'empare au passage du bras du quidam et le fait tourner à le décoller du sol en pivotant rapidement sur lui-même. Le bonhomme s'étale deux mètres plus loin le nez dans la poussière.
Sans lui laisser de répis, Carabas lui rentre dedans à nouveau quand il essaie de se relever...
Alors il lui colle un grand coup de poing dans la machoire et l'agrippe violemment !


Citation:
-Ah ouais,j'suis une poule mouillée?!Tu vas voir!


Aurèle précipite le pauvre hère qui n'en mène déjà plus très large sur son complice qui tente de s'en prendre à Fleur.
Le choc est brutal et inattendu ! Les deux énergumènes se téléscopent et finissent par terre sonnés.
Le dernier tente de se relever mais le jeune homme lui administre un coup de botte dans la machoire prompt à le faire taire et à le cantonner au régime soupe pour un long moment ! Il s'effondre dans un râle gutural et inélégant au possible.

Carabas s'approche alors de Fleur qui en finnis de son côté avec le dernier bougre encore debout bien qu'ayant la machoire fort meurtrie !
Fleur_de_songe
Le dernier poids plume par terre,Fleur se tourne vers Aurèle,prenant un air de malheureuse,lui montrant sa main gauche.

-Bobo làààà...Il a la mâchoire dure l'autre méchant.

Reprenant son sérieux.

-On cherche où maintenant?...On prend l'autre balafré comme prisonnier et on essaye de l'interroger?...Ou bien,on déboule voir ton père pour en savoir plus?
...Hum...J'aime bien cette dernière option.


Un voile d'inquiétude traverse son regard.

-Tu es sûr qu'Isil est en sécurité?

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Carabas
Voyant les agresseurs hors d'état de nuire, Carabas revient vers le balafré qui se tord encore de douleur.
Il le saisit au col et le redresse pour l'interroger. L'homme se débat et manque de frapper Carabas au visage mais celui-ci, sur ses gardes esquive habilement le coup et au passage même en profite pour lui assener à son tour une lourde frappe sur la tempe.
Le balafré s'effondre. Carabas se rapproche de lui et lui demande alors :



"Dis-moi qui t'envoie ?"


L'homme encore sonné par le coup bafouille quelques mots inintelligibles..

Carabas se rapproche pour tacher de comprendre ce qu'il dit...
Dans un sursaut de vigueur inattedue le malfrat prend dans sa botte une dague qu'il dissimulait là. Il la darde sur le jeune homme qui n'est épargné que par la lanière de cuire de sa besace qui fait dévier la lame affutée.
Se joue alors une lutte désespérée entre les deux hommes...
Mais le brigand, déjà fort mal en point n'est plus en état de lutter.
Rapidement, Carabas le maîtrise à nouveau et se saisit de la dague mais ce faisant, l'homme est légèrement touché au front et très vite quelques gouttes de sang perlent vers ses yeux.

Alors, il se met à s'agiter brusquement et les yeux exorbités il frotte son front de la manche frénétiquement !

Il s'agitte tant que Carabas le lache et s'éloigne en ne le quittant pas des yeux.

Mais très vite, les soubresauts se transforment en convulsions.
Et les cris en râles...
Puis l'homme agonise lentement... la lame était empoisonnée à l'évidence.


Citation:

-Tu es sûr qu'Isil est en sécurité?


Carabas regarde autour de lui. Il se fixe sur Fleur un instant...
Puisil semble chercher au loin quelque chose... Il fronce les sourcils.


Viens ! Rentrons vite !
Fleur_de_songe
Fleur avait observé le combat entre Aurèle et le balafré quand ce dernier avait rendu son dernier soupir,la blondinette sentit ses jambes se dérober,pour éviter la chute,elle ne doit que pour salue sa main sur le mur près d'elle.

Viens ! Rentrons vite !

Cette intonation de voix,elle ne l'aime pas.
Un cadavre à côté de Fleur à meilleur mine qu'elle à ce moment là.
S'en est trop!
La blondinette avale sa salive difficilement.

Isil en danger...Tant de morts...Tant de secrets...Tant de questions sans réponse.
Celà commence vraiment a faire beaucoup pour elle.
Pourtant Fleur n'est pas du genre fragile mais les fantômes de ses fils perdus surgissent du passé.
Elle ne veut pas revivre tout ça,elle n'en n'a plus la force.

Elle relève son regard embué de larmes vers Cara.

-Quoi?!...Qu'est ce qui se passe?!...Je croyais Isil en sécurité avec Maria?!!

Le ton monte,les nerfs lâchent,Fleur est à bout...

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Carabas
Carabas prend la main de Fleur et l'entraîne en courant.
A travers les rues, bousculant tout sur leurpassage, ils filent sans cette fois prendre garde à rester discrets. Le jeune homme ne dit rien, il court.
Les talons claquent sur les pavés des quelques rues du centre. Ici un passant est écarté sans ménagement, là une échoppe prête pour le jour qui tarde à venir valdingue contre un mur endormi.

Vifs et légers les amoureux foncent à travers la nuit vers le couvent...

La lourde porte... Ouverte.
Un homme dans l'entrebaillement git sans souffle, un carreau lui transperçant le coeur.

Carabas ne s'arrête pas, il saute par dessus le corps et entre en trombre dans le hall du couvent.
Là partout, cris, pleurs... les religieuses s'agitent. Les unes consolant les autres, ou pansant des plaies...
Le couple se précipite vers la chambre qui leur est réservée.
Devant la porte close, plusieurs soeurs s'affairent... il se passe quelque chose
Les voyant arriver la mère supérieure porte ses mains à son visage horrifiée...


Aurèle ! Fleur Mon dieu !!! Elle est là ! on ne peut entrer ! Je vous en prie, faites quelque chose !

Sans même réfléchir un instant, Carabas se rue,épée à la main, sur la porte qui souvre alors violemment...

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!!!!

Un cri puissant, comme une ruade guerrière... Le jeune homme a à peine le temps de se jeter à terre. Une chaise en chêne lui passe par dessus la tête et vient littéralement éclater derrière lui en percutant le mur de pierre.

Il relève la tête prêt à bondir !

Mas il s'arrête net... Devant lui la géante cramoisie écume de rage. Son épaule gauche dégouline de sang et à ses pieds une mare déjà importante souille le sol. Elle porte néanmoins l'enfant de ce bras, maladroitement. Isil hurle évidement mais la femme imposante n'en a cure, devant elle gisent deux hommes, l'un semble avoir le crâne défoncé et l'autre agonise dans son sang en se tenant la poitrine... Maria s'est déjà saisi de sa main valide d'un chevalet qu'elle s'apprête à détruire sur le crâne de Carabas.

Mais reconnaissant le jeune homme, elle aussi interrompt son mouvement...


Ah... c'est toi p'tit gars !

Elle pose le chevalet maladroitement, elle regarde Fleur puis Isil...

L'ont pas touché !

Elle tend alors gauchement l'enfant à sa mère.

Tiens ! Ch'ai pas faire moi ! Avec moi, ça braille tout le temps !

En tendant à bout de bras l'enfant, Maria sous la douleur que lui procure son épaule, ébauche une grimace disgracieuse.
Puis, elle tombe plus qu'elle s'asseoit sur le bord du lit. Elle a perdu beaucoup de sang.

Carabas apperçoit sur le sol un carreau qu'il reconnait immédiatement. La pointe est encore fichée dans les chaires de la géante... Elle l'aura arrachée sans ménagement.
La voilà qui tangue et le regard perdu manque de s'effondrer.
Carabas se jette sur elle pour la soutenir, elle réagit à peine.



Ca va aller p'tit gars...


Le jeune homme appelle alors les soeurs et demande à ce qu'on lui porte de quoi pratiquer des soins.

Maria ne veut pas s'allonger, elle reste assise et mi consciente mi délirante, elle lance de temps à autre quelques phrases.


Le fantôme... J'l'ai pas eu...
Filé... hop...


Carabas de son mieux applique sur la plaie béante un onguent pour éviter l'infection. Puis, sans même que Maria réagisse, il recoud sa plaie. Enfin, après avoir soigneusement néttoyé les contours de la blessure, il lui bande l'épaule.

C'est un serpent... un serpent !

Carabas prend son visage entre ses mains et la fixe droit dans les yeux.

Maria, tu as de la fièvre... il faut que tu dormes !

Ouais p'tit gars...

Alors, doucement, elle s'allonge. Puis, ayant un dernier regard pour Fleur et Isil, elle ébauche un sourire...

L'ont pas touché... Blondine... L'ont pas touché...

Puis elle ferme les yeux et presqu'aussitôt s'endort dans un ronflement sonore.
Fleur_de_songe
Fleur est horrifiée en entrant dans le couvent...Une seule idée,un seul but:sa fille!

Maria est là...

L'ont pas touché !

La blondinette prend Isil contre elle,faisant un fin sourire de remerciement à Maria.
Elle sort de la pièce,laissant Aurèle avec elle.

Tendrement,Fleur calme sa fille,jetant un oeil a tout ce qui l'entoure,la peur laisse place à la colère.
La blondinette s'approche de Marie-Edith.

-Prenez Isil...Je reviens.

Une rage s'invite en elle,son sang ne fait qu'un tour,cette fois ci,ça va trop loin.
Elle part en direction du manoir,traversant les ruelles sans rien voir autour d'elle,la colère guide ses pas.

Devant les gardes,Fleur joue la comédie,faisant son air doux...Ils la laissent passer.
C'est en trombe,qu'elle arrive dans la grande salle.

-Où êtes-vous?!

Une porte s'ouvre à l'opposé de Fleur.
Il arrive,d'un pas calme.

La blondinette n'attend pas,elle se jette sur lui comme une furie,l'attrapant par le col.

-Vous n'êtes qu'une pourriture!Pourquoi vous en prendre à Isil?J'en ai marre de tout ces mensonges et de tout ces non-dit!Vous cherchez quoi,espèce de lâche?!

Devant autant de bruits,deux gardes pénétrent dans la pièce.
D'un geste rapide,la blondinette sort sa dague qu'elle pointe sur le cou du Comte.

-N'avancez pas!Sinon je n'hésite pas à l'égorger tel un cochon!

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