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[RP]Le couvent de Chinon

Alix_de_morlieu
Le comte vit arriver en trombe la jeune femme. Il plissa les yeux d'un air inquisiteur. Il la laissa approcher. Lorsqu'elle se jetta sur lui, il ne se défendit pas.
Les gardes entrèrent dansla pièce. Ils hésitèrent...
Mais d'un geste de la main, il les arrêta.

La voix enrouée et la lame sous la gorge, il dit à Fleur :


Dame de Morlieu... Je ne sais à quoi vous faites allusion... posez, je vous prie, cette objet inutile.
Narrez-moi votre mésaventure, expliquez-moi tout dans le détail que je puisse me faire une idée.
A ce que je comprends... on s'en est pris à vous, à votre fille... A ma petite fille.
Asseyz-vous, je vous en prie.


Le comte parassait faible et fatigué. Dans son expression, une certaine douceur se laissait deviner.
Carabas
Carabas finit de s'occupper de Maria qui ronflait puissament.
Du coin de l'oeil il vit Fleur partir précipitamment.
Il fronça les sourcils, inquiet de son départ impulsif...
Il réalisa en cet instant combien il l'aimait, combien son absence lui serait intolérable...

Il entreprit alors d calmer, d'écouter, d'expliquer... Les soeurs après ces évènements étaient à justetitre dans tous leurs états...

Il remit de l'ordre dans la pièce. Il resta longtemps à contempler le carreau d'arbalette qui avait blessé la géante. Maria avait eu à l'évidence un réflexe extraordinaire ! Car le jeune homme reconnaissait le carreau sans équivoque... Et il savait qu'à l'évidence sa propriétaire n'était pas de celles qui manquent leur cible...

Carabas se sentait responsable... dépassé aussi. Il ne parvenait pas à prendre le dessus, les évènements se bouculaient...

Puis il revint vers sa fille.

Isil...

Il la prit dans ses bras. L'enfant sourit à son père.
Avec un infinie douceur il la berça doucement. Leurs regards verts presque complices se noyaient l'un dans l'autre...

Spontanément la mystérieuse berceuse qui lui venait de son enfance lui revint à l'esprit.
Il chanta de sa voix douce et la petite fille aussitôt commença à fermer les yeux... Rassurée.
Et puis...

Il fronça les sourcils... il reprit les paroles qu'il ne comprenait pas...
S'arrêtant, reprenant...
réfléchissant...

Isil dormait.
Il la déposa dans son berceau...
Il sortit alors le poème qu'ils avaient trouvé sous le cercueil de sa mère...
Il s'assit...
Le parchemin dans la main. La berceuse dans la tête...
Fleur_de_songe
Fleur approche son visage de celui du Comte,plongeant son regard dans le sien.
D'une voix plus calme,plus posée,elle lui chuchote.

-Mon cher Alix de Morlieu...Ne me prenez pas pour une imbécile,s'il vous plait.
Je le sais que vous y êtes pour quelque chose...Ne jouez pas l'innocent.
Vous pensiez peut être quand me donnant toutes vos choses,j'allais vous suivre comme un mouton?
Sachez que j'ai horreur des nobles dans votre genre,que le Très Haut soit remercié votre fils ne vous ressemble sur aucun point sauf le physique mais ça ...Ce n'est rien.
Je suppose qu'il a hérité tout le reste de sa mère...Une femme admirable,j'en suis certaine.
Dommage que le sort a voulu que ça soit elle qui part près d'Aristote et non vous.
La vie est vraiment mal faite parfois.


Pendant ses paroles,Fleur ne lâche pas son regard,elle cherche une faille,une émotion dans les yeux du Comte,ne dit-on pas que les yeux sont le reflet de l'âme.

-Que vous n'aimiez pas Aurèle...Que vous faites des recherches sur moi et que certainement vous ne m'aimez pas,cela me pose aucun problème mais comment pouvez-vous faire du mal à Isil?Elle est innocente de tout!
..Oh!Je corrige...Comment pouvez-vous envoyer une sorte de Dame blanche pour faire du mal à votre petite fille?
Vous n'aimez pas sa tâche de naissance?
Ou bien au contraire,vous aimez un peu trop cette tâche...N'est ce pas?


Fleur enfonce un peu plus la lame de sa dague jusqu'à voir une fine goutte de sang.
Du coin de l'oeil,elle reste a surveiller les gardes.

-Je veux des réponses et maintenant!
La vérité serait le mieux pour vous.


_________________
Marie_edith
La Mère supérieure ne savait plus où en donner de la tête.
Maria...Fleur qui lui donne Isil avant de partir mais partir où?

Tout en confiant la petite à son père,Marie-Edith cherchait Soeur Marie-Caroline,elle était très proche de Fleur.

Elle la vit entrain de s'occuper d'une blessée.

-Ah ma Soeur!Savez vous où Dame Fleur est partie?

-Quand je lui ai demandé,elle m'a répondu une affaire personnelle à régler...

-Comment?!Et vous ne l'avez pas arrêté?!

-Mais je ne pouvais pas laisser Marie-Odile dans cet état!

La Mère regarda la Soeur blessée.

-Oui...Vous avez eu raison.

Elle se précipita vers Carabas qui semblait être ailleurs.

-Aurèle!...Dame Fleur est partie,je crains qu'elle soit allée voir votre père!
Elle a dit à Soeur Marie-Caroline:"une affaire personnelle à régler".

--Deux_gardes
Les deux gardes restaient à la porte,attendant un signe du Comte.
Un discussion commença entre eux:

-Hé Edouard,tu crois qu'il faut laisser faire?
-Ouaip,l'Comte a fait signe de pas bouger.
-Euh oui mais là,elle lui dit quoi l'autre blonde?Elle appuie un peu fort sur la gorge,non?D'ailleurs,c'est qui?J'l'ai jamais vu.
-J'crois que c'est la femme de son fils.
-Hein?!!L'fameux Aurèle?Il est à Chinon?
-Ouaip.
-Oh bah l'Comte doit pas être des plus joyeux.
-Eh eh,j'crois aussi,par contre ce qui m'étonne ,c'est qu'il la laisse faire.
-P'être amoureux l'Comte! Ahahaha!
-Pff triple idiot!
-Ooh c'est bon!J'rigole!...Bon on fait quoi?
-On attend...On attend...
-C'est pas une fois égorgé qu'on pourra faire quelque chose!
-On attend,j'te dis!
-D'accord...Mais longtemps?
-Le temps qu'il faut.
-Elle se nomme comment la blonde?
-J'crois que c'est Fleur,ils ont eu un enfant,une fille,Isil.
-L'Comte est grand-père!ça se fête!
-Non,pas là,j'crois pas!
-Même pas drôle,jamais fête ici,au château d'à côté y en a!
-Bah vas y!
-Eeh t'es fou!Pas envie de me faire tuer par l'Comte!
Alix_de_morlieu
Le comte sentait bien la colère de la jeune femme et combien elle avait de mal à la contenir.

Il ne broncha pas jusqu'à ce que que Fleur parle de la dame Blanche.
Alors, il se décida à parler.

Il semblait fatigué mais pas un instant dans son regard on aurait pu distinguer le moindre soupçon de peur.


D'une voix plus faible, presque douce, il reprit calmement.

Dame Fleur, vous... ignorez beaucoup de choses sur notre famille. Aurèle lui-même ne se doute pas de l'histoire de ceux qui sont les siens. Je l'en ai toujours... préservé.
Mais je puis vous affirmer sans faillir que je n'ai jamais rien tenté contre vous, votre fille ou mon fils... Bien au contraire, j'ai essayé de vous protéger... Mais... Si la... Dame Blance est passée à l'attaque... alors la situation est grave. Croyez-moi,si elle s'en prends à vous, rien ne l'arrêtera. Rien !


Son regard alors devint dur, si dur qu'il eut décontenancé le plus aguerri des guerriers.

Dame Fleur... Venez ici... Ici dans ma demeure, jamais elle n'osera mettre les pieds... Elle ne peut pas... Venez avec votre fille, je ne vois guère qu'entre ces murs que vous puissiez la protéger.
Je vous en conjure... Hors d'ici... Elle la tuera sans aucune hésitation.
Elle ne peut se permettre de la laisser vivre...
Vous devez me croire...
Fleur_de_songe
Elle l'écoute tout en pensant aux paroles d'Aurèle:Ne pas faire confiance en cet homme.
Mais si il dit la vérité?
Fleur fronce les sourcils,appuyant encore un peu plus sur la lame de sa dague.

-Qu'est-ce-qui me dit que vous dites la vérité?
Pourquoi devrais-je vous croire?...Vous,qui avez écarté Aurèle de votre vie.
Maintenant vous me dites que vous l'avez protégé ..Ne pensez vous pas qu'il est en âge de savoir toute la vérité?
...Vous n'êtes pas très cohérent dans vos propos.


La blondinette fixe le Comte d'un air déterminé,la colère peut se lire dans son regard.
Qu'on lui fasse du mal,elle s'en moque mais que l'on touche à Isil,là,elle était capable du pire.

-Donnez-moi une réponse valable...Genre:qui est cette femme...Pourquoi s'en prend t'elle à ma fille?Vous en savez bien plus et je veux savoir...Maintenant!

_________________
--Deux_gardes
-Edouard...Faut peut être agir maintenant?!La blonde a l'air d'être décidé là!
-On attend un signe du Comte,Paul...Pas compliqué à comprendre quand même!
-Ouais j'ai bien compris mais quand même...
-On attends,point!

Paul avança d'un pas en direction de la jeune femme et du Comte mais il se ravisa aussitôt en voyant le regard menaçant de la blonde dans sa direction.

-Bon,t'as raison Edourd,on va attendre un signe.
-Elle t'fait peur cette blondinette,ahahaha!
-Ouais ,bah si tu es si malin,vas y!
-Na,j'attends!
Alix_de_morlieu
Le comte dégluti lentement.

La Dame Blanche... personne ne sait qui elle est.

Mais... Je l'ai déjà affrontée... par le passé. Avec... mon frère.


Là le vieil homme marque une longue pose pensive, son regard s'était échappé, il semblait nager dans un passé lointain. Un triste rictus lui traversa le visage.

Elle l'a tué !
Il avait la marque... C'est pour cela qu'elle l'a tué.
Et... J'ai pu vérifier sur le cou de votre fille. La marque est présente. Vous regarderez...


Le comte fixa Fleur droit dans les yeux.

Dame Fleur, votre fille a hérité d'un lourd passé... La marque qui orne son cou en est la manifestation la plus légère. La Dame Blanche... n'aura de cesse de vous poursuivre tant qu'elle ne l'aura pas tuée...

Le regard du comte alors de nouveau se perdit dans un autre temps.

Aussi... Je puis vous dire... Puisque cela n'aura bientôt plus d'importance : mon frère... c'était lui. Le père d'Aurèle !
Carabas
Carabas était perdu dans ses réflexions...
Un poème, une berceuse et...
Oui ! des mots gravés dans la pierre !

Des mots, encore des mots...
Tout cela avait un sens...
Mais lequel ?

Il tournait et retournait dans sa tête tous ces mots qui n'avaient a priori aucun sens...
Pourtant, il lui semblait évident que le tout ne faisait qu'un et qu'en y regardant de plus près, il finirait par trouver la clef de cette énigme.

C'est alors qu'il fut interrompu par la mère supérieure.


Citation:
Aurèle !...Dame Fleur est partie, je crains qu'elle soit allée voir votre père !
Elle a dit à Soeur Marie-Caroline : "une affaire personnelle à régler".


Aurèle sorti brusquement de sa torpeur.
Son premier réflexe fut de foncer vers la porte de la pièce mais il se ravisa presqu'aussitôt.
Isil... Pouvait-il la laisser là ?
Assurément, elle n'était pas en sécurité au couvent. D'autant que Maria n'était plus en état de la protéger.
Maria... Elle était parvenue à survivre à l'attaque de la Dame Blanche, elle avait massacré deux de ces sbires à elle seule... Il s'en voulait de lui avoir demandé un tel sacrifice.

Alors, il prit dans ses bras son enfant qui dormait. Il l'enroula d'un linge qu'il noua autour de ces épaules. Il transporta ainsi l'enfant contre son torse. La petite se réveilla à peine.
Chacun des gestes de son père étaient précis et souples. En rien il ne la brusqua.

Dans son regard vert, une détermination sans faille se devinait. Il savait exactement ce qu'il allait faire.

Il sortit en trombe de la pièce et arpenta d'un pas léger et rapide les couloirs du couvent.
Lorsqu'il croisa Marie Caroline, il lui demanda de se rendre à la demeure des Morlieu, au plus vite et sans s'arrêter ni parler à personne.
Il la fit accompagner les quelques hommes qui avaient monté la garde autour du couvent et qui étaient encore valides.

Alors,il se dirigea lui-même vers le jardin. Puis il s'enfonça dans la partie boisée qui était dense et impénétrable.
Il se déplaçait vite et avec la plus grande légèreté. Il savait se mouvoir sans rien déranger, ne laissant aucune trace de son passage. Ne faisant aucun bruit.
La marche souple... C'est ainsi que sa mère, quand il était encore enfant lui avait enseigné ce mode de déplacement.
Sa mère... personne énigmatique qui savait séduire d'un regard et se déplaçait furtivement... Inaccessible, mystérieuse, exigeante et froide...

Dans son esprit, mille questions se posaient les unes après les autres, mille pensées troubles se percutaient...

Et toujours ces mots...

Traversant la ville en passant par les toits. Bondissant, agile et aérien, discret et vif. Il justifiait par chacun de ces gestes le surnom dont on l'avait afublé : le chat...

Et par mille et un détours, vérifiant sans cesse qu'on ne le voyait pas, qu'on ne le suivait pas, il s'approchait de la demeure de ses ancêtres...
Fleur_de_songe
Fleur ouvre de grands yeux,elle ne s'attendait pas à cette révélation,relâchant un peu la pression de la dague.

-Votre frère...Le père d'Aurèle.
Mais vous vous ressemblez tellement physiquement...
Votre femme,est-ce la mère d'Aurèle?
Pourquoi ne pas lui avoir dit?


Fronçant à nouveau les sourcils.

-La marque,je l'ai vu...Aurèle l'a aussi mais je ne vois pas en quoi cette marque peut apporter la mort.
A moins...Que...ça a rapport avec le fait de faire revenir à la vie les morts...


La blondinette replonge son regard dans celui du Comte,un regard froid.

-Quand pensez-vous?

Malgré sa colère,Fleur avait remarqué que le Comte était plus faible qu'à leur première rencontre mais ça lui était égal,elle voulait juste des réponses.

_________________
Alix_de_morlieu
Le comte regarda Fleur avec un oeil inquisiteur. Il semblait réfléchir àce qu'il allait dire.

C'est une longue histoire que j'ai à vous conter Dame de Morlieu...

Votre enfant est en danger... Nous devrions aller la chercher... Une fois en sécurité... Je pourrais vous dire ce que vous souhaitez savoir.


Je pense qu'il ne faut point traîner...

Le comte héla les soldats qui semblaient être sur des charbons ardents.

Réunissez la garde, nous allons sortir !
Carabas
La nuit l'envellopait de son aura de pénombre et il était presqu'invisible...

Il avançait par bonds comme guidé par son instinct.
Il semblait voir dans le noir...

Tout à sa course discrète, il continuait à ruminer ses pensées.

Et puis...
Bientôt...

Il lui sembla qu'il avait deviné !
Il s'arrêta un instant. Dans son esprit défilaient les mots...
subtile mélange des trois sources, il fut alors plus que jamais convaincu.
Il avait trouvé la clef de l'énigme !

Il arrivait alors à proximité de la demeure de son enfance.

Il choisit là aussi d'entrer discrètement. Il connaisait tous les recoins de l'endroit et se faufila par une porte dérobée qui depuis longtemps était délaissée.

Il trouva la demeure en effervescence. De partout on s'agitait, des hommes en arme se réunissaient.

Il se passait quelque chose.

Il apperçut aussi la soeur qui s'approchait...
Alors, il l'interpella.
Les gardes furent très surpris de le voir apparaître, mais lui, il fit comme si de rien n'était.
Il accueillit la soeur et donna ses instructions au personnel comme s'il avait quitté la maison la veille.

Puis confiant l'enfant qui dormait toujoursà la jeune femme,il la conduisit vers les appartements de son père.
Fleur_de_songe
Réunissez la garde, nous allons sortir !

Fleur voit les gardes partir,lançant des ordres de temps à autre.
La blondinette se retourne vers le Comte.

-Eeeh je n'ai jamais dis que j'allais amener Isil ici.
Elle est avec son père et elle ne craint rien.


Elle n'arrive pas à se retirer de la tête qu'il faut se méfier du Comte,pourtant elle aimerait le croire sincère mais là il s'agit de sa fille,elle ne peut prendre la décision seule...
D'ailleurs...Elle aimerait qu'Aurèle soit là,lui au moins saurait quoi répondre.
Quoique...Vue la révélation,Fleur se demande comment son époux allait réagir.

_________________
Carabas
En approchant, Carabas apréhendait un peu la rencontre entre Fleur et son père...

Elle devait être ans une colère noire et il savait qu'il valait mieux en ces cas là ne pas être sur son passage.

Ilconnaissait aussi suffisament le comte pour savoir qu'il ne fallait pas le contrarier au risque d'y laisser sa vie.

Il entra dans la pièce où le comte préparait son départ.

Il s'arrêta et fit du regard letour de la salle. La jeue religieuse le suivait gênée d'être en cet endroit qui lui paraissait incongru pour elle qui avait renoncé à tout.
A leur entrée, tous les regards se portèrent sur eux.

On semblait attendre sa réaction.

Alors, il respira traquillement et de l'air le plus nonchalant qu'il put, il demanda :


Vous sortez ?
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