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[RP] Le repaire du coq

Killijo_de_denere
Killi regarda sa fille, surpris, la gêne était palpable. Pour elle, de le trouver alité avec sa femme. En même temps, dans son état, il ne pouvait être assis dans un fauteuil à enfiler des perles avec elle. Mais de toute manière, il était incapable de lui faire quoi que ce soit, à part lui donner un baiser passionné et reprendre son souffle pendant les minutes qui suivaient tant il était fatigué. Les cernes et sa pâleur s'accentuèrent lorsqu'il vit la déception de sa fille. Elle ressemble tant à sa grand-mère, sa poulette dorée. Il tente de rassembler quelques forces pour l'accueillir. Il baise doucement la main de Liz qu'il repose sur sa jambe. Il sourit à sa fille, faible mais heureux de la retrouver.

- Viens ma chérie, viens embrasser ton vieux père. Tu m'as manqué.

Il était incapable de bouger sans hurler de douleur. Il put à peine lui tendre les bras pour qu'elle vienne l'embrasser. Prendre la place qu'elle occupait auprès de lui lorsqu'ils se retrouvaient pour parler ? Il l'aurait voulu, mais il n'était point en état de lui laisser une plus grande place pour qu'elle vienne se loger dans ses bras. Plus tard certainement. Actuellement, malgré sa grande faiblesse, il voulait ses femmes, toutes, autour de lui. Et dormir. Comblé d'en retrouver au moins la moitié.
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Chez moi
Liz52
Alois en transe et essoufflé .... Une tornade blonde qui fait son entrée ...
Bon ... la famille est presque réunie pour la peine ....
Au regard que lui lance la jeune fille Liz sent que tout ne va pas être si rose que cela.
Surprendre son père qu'elle pense mourant dans les bras de ... sa femme ... qu'il est censé avoir quitté .... enfin ... même si c'est elle qui l'a souhaité puisqu’elle ne lui avait pas suffit
LA tête de Killi sur ses genoux là comme ça il ... elle imaginait ce que devait penser la tornade ...
Comment se sortir de ce guêpier....


Elle sourit à Atthenais et se lève pour l'accueillir et la conduire à son père avant qu'elle ne prenne la poudre d'escampette.

- Atthenais !! Je suis heureuse de te revoir !! Viens approches !! Ton père s'est réveillé il y a peu. Il est tiré d'affaires et te réclamait.

Elle pousse plus qu'elle n'invite la jeune femme au chevet de son père. Le tableau pourrait presque être parfait si il n'y avait pas cette incompréhension de la situation de la part de cette dernière qui n’était pas au bout de ses surprises...
Se souvenant de leur mariage raté, Liz ne pu réprimer un frisson.
Un regard vers Alois pour lui demander d’apporter de quoi se restauré et elle revient vers killi.

- Je vais te laisser avec ta fille, Alois va vous apporter de quoi reprendre des forces et je veillerai à ce qu'on ne vous dérange pas .... mais ... Killi .... il faut te reposer après d'accord ?

Elle lui dépose un baiser sur le front tandis qu'elle le recouche et installe des oreillers afin qu'il soit plus a son aise.
Liz sourit à la jeune fille ..
.

- je te le confie ... prends soin de lui ....

Elle sort avant que personne ne dise ouf ...
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Atthenais
La Tornade secoua la tête pour chasser ce qu'elle imaginait. Le teint blême de son père attira davantage son attention, surtout quand il lui dit "viens embrasser ton vieux père". Il est vrai qu'elle jamais elle n'aurait pu l'imaginer ainsi. Mais son teint blafard, ses yeux cernés... La blondine prit peur tout à coup.

Ne bouge pas ! Tu vas...

Pas le temps de finir sa phrase, Liz accourait vers elle. Comme dans un brouillard, la blondine embrassa sa belle-mère. La jeune fille n'était au courant de rien de tout ce qui s'était passé dans la vie de son père depuis son entrée chez les moines.

Elle suivit l'épouse de son père près du Coq blessé sérieusement apparemment. Mais que lui était il arrivé ?

Liz parla de les laisser discuter tous les deux son père et elle mais son papa avait davantage besoin de soin et cela elle ne pouvait le faire. Elle n'était pas médecin, elle était une soldat qui blessait, trucidait mais ne savait soigner.

Le temps qu'elle réagisse, Liz avait déjà quitté la chambre. Paniquée, elle s'approcha de son père et l'embrassa sur le front.

Oh papa ! Dans quel état tu t'es mis. Ne bouges pas, on aura tout le temps de se rattraper quand tu seras guéri. Reposes toi ! Je reste ne t'inquiète pas.

Elle s'assit sur le bord du lit et caressa le front et les cheveux de son père.

Inquiète, elle guetta l'arrivée d' Aloïs afin qu'il dise à Liz de revenir.

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Killijo_de_denere
Killi regarde sa fille avec grande joie. Elle est toujours aussi belle et dynamique. Elle a beaucoup pris des Beaufort. Il ne réagit point lorsque Liz lui parle. Il se contente de l'écouter sans vraiment tout enregistrer. Elle lui parle de se reposer. Avec grand plaisir. Dans ses bras ? Elle le caressera comme elle le faisait ? Il se laisse installer sur les oreillers, il ne sent plus grand chose, finalement. La fatigue gagne du terrain. Il lutte pour rester éveillé, mais il y parvient difficilement. Il laisse sa femme partir. Elle reviendra certainement plus tard. Il veut juste dormir. Sa fille semble paniquée de ce qu'elle a vu, elle reste près de lui et le cajôle. Il ne lui prend point la main, pourtant le coeur y est, mais il n'a plus la force. Il veut juste s'évader de ce corps qui le fait tant souffrir. Il la regarde et lui sourit faiblement. Il a vu ses femmes, il peut partir rejoindre Aristote, plus rien ne compte maintenant.

Le valet est parti en courant et en agitant les bras pour que sa maîtresse revienne. Le zèle qu'il met à toujours servir les dames se règlera bientôt, un fois qu'il ira mieux. Pour l'instant, il apprécie d'avoir sa fille auprès de lui, même s'il aurait voulu que leurs retrouvailles se passent autrement. Aloïs court, tel un chien court pour retrouver sa gamelle, au ralenti, mais suffisamment rapidement pour voir la silhouette de sa maîtresse se diriger vers le jardin derrière le moulin. Il la rejoint vite, mais toujours essouflé. Les femmes Dénéré l'épuisent, à lui demander l'impossible ou à le faire courir ainsi, il ne fera point de vieux os.


- Dame, la jeune damoiselle Atthénaïs voudrait que vous reviendez, elle a l'air paniquée. Lui racontez pas pour l'maît', ni vous et l'maît', trop tôt. 'Fin si j'peux m'permett'. J'la connais bien, l'ai vue arriver à 5 ans, elle va avoir du mal à tout comprend', et elle va s'disputer avec lui encore. L'est pas capab' d'supporter ça en c'moment. Déjà avant Paris. Comprenez, quoi, l'est pas si dur qu'y l'dit avec ses femmes.


Il lui tend la main pour qu'elle revienne, voulant ouvrir la marche pour lui ouvrir la porte.


Vous fiez pas aux apparences, y vous expliqu'ra mais y dit vrai, l'a pas touchée la gamine, pas d'autre donzelle, rien. D'puis vous. Pire qu'un moine.

Il la regarde gravement, tentant de la rassurer maladroitement sur la situation qui, une fois de plus, présente son maître sous les pires apparences. Mais comme il dit, la vie est trop sérieuse pour m'y ennuyer.
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Chez moi
Liz52
Elle avait préféré les laisser seuls... cela faisait tant de temps qu'il espérait revoir sa fille et bien que la situation ait pu être désespérée au premier abord ... les événements qui avaient failli lui couter la vie s’étaient avérés utiles au final.
La tornade blonde était de retour auprès de son père et c’était très bien ...

Ils allaient devoir se détacher l'un l'autre et la présence e la jeune femme les y aiderait.
Killi n'avait pas encore conscience de tout étant toujours affaibli mais il allait devoir ouvrir les yeux sur leur mariage qui n'en était plus un que sur le papier à présent.
Comment allait il expliquer cela à sa fille ? Elle se devait de le soutenir là dessus aussi car, après tout, la décision venait d'elle.

Entendant Aloïs arriver en courant une fois de plus, elle se retourne et l’écoute ... Bon ..ben apparemment l'heure des explications allait arriver plus tôt que prévu.


- Je te suis Aloïs ... allons y ..mais si on m'interroge sache que je ne mentirai pas ... ni à Atthenais ni à personne.

Elle lui emboite le pas sans hate... le cœur serré espérant que tout allait bien se passer pour le pére et sa fille chérie.
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Atthenais
La tornade avait arrêté de courir partout. Pour l'heure elle restait au chevet de son père seule avec lui.

Elle continua de lui caresser les cheveux jusqu'à ce qu'il daigne fermer les yeux et qu'il s'endorme.

Elle avait mille et une questions à lui poser mais pour l'instant elle s'inquiétait de son état. Mais que lui était il arrivé ?

La blondine guettait la porte de la chambre, espérant la voir s'ouvrir sur Aloïs ou Liz. Elle n'aimait pas voir son père ainsi. Elle l'avait toujours connu en grande forme. Au moins alité il ne pouvait plus courir les filles. Elle se demanda si son père s'était assagi de ce côté là depuis qu'il était marié. Mais bon le connaissant c'était sans doute mission impossible.

Regardant son père à nouveau et le voyant dormir profondément, elle arrêta de le cajoler et se leva pour se placer devant la fenêtre. Elle n'avait même pas eu le temps de voir le paysage dans lequel se trouvait son nouveau logis.

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Alois_le_valet
Aloïs avait réussi à ramener sa maîtresse, enfin, celle qui serait toujours sa maîtresse tant qu'elle le voudrait, même s'il se doutait qu'elle reprendrait son indépendance tôt ou tard. Il devrait faire un choix, certainement. Il ouvrit la porte doucement et regarda si le maître était endormi ou occupé avec sa fille. Apparemment, Morphée l'avait emporté. Cela lui ferait du bien, il avait forcé pour sa femme et sa fille, il ne tiendrait jamais s'il continuait ainsi. Il se dit qu'il allait demander des herbes pour l'aider à guérir plus vite à la guérisseuse, car connaissant le gaillard, il allait vouloir rapidement retourner gérer ses affaires dès qu'il verrait que la blessure serait refermée. Comment le maintenir au lit à part en y mettant une femme ? Et dans son état...

Il vit que la tornade était près de la fenêtre, il lui fit un signe pour lui indiquer qu'ils seraient mieux à la cuisine pour parler, surtout que la cuisinière avait fait des oublies et leur préparerait certainement une petite boisson dont elle a le secret. Il les invita à le suivre toutes deux. Le maître avait grand besoin de repos. Une fois les deux dames attablées, il leur servit un alcool à base de chouchenn et quelques gâteaux.


Mes dames, j'vais pas vous mentir, mais j'pouvions point tout dire nan plus. C't'une mission, secrète. L'était à Paris, l'a fait l'confesseur, comme y sait ben faire. L'a une réputation là-bas. Et pas qu'pour ça, z'étaient contentes de... Euh !

Il avala une grande goulée de l'alcool qu'est pas encore assez fort. Pas raconter ça à sa femme et sa fille ! L'était même pas sûr qu'y avait tout dit à sa femme, d'ailleurs. Donc, il reprit une bonne gorgée avant de continuer.


Bref ! L'a dû confesser eune petite, maîtresse d'un jaloux. Très jaloux. L'a su qu'c'était l'coq et l'a fait surveiller. Et un jour, ben el' a voulu un bécot, mais y'a un' femme d'chambre qu'a parlé. L'avait tout vu, mais l'a raconté ot'chos'.

Ne pas dire non plus qu'elle ne pouvait plus rien raconter, puisqu'il l'avait retrouvée, lui. Il l'avait jugée et condamnée. Son cadavre avait nourri les poissons de la Seine pendant quelques jours.

L'maît a essayé d'la trouver pour y parler, mais l'a trouvé les hommes de main d'l'amant. Z'ont pas été d'main morte. Sais pas comment l'est pas mort. Y s'a défendu, l'était seul pour une fois.


Il essuya nerveusement la table.


Voulait pas casser sa couverture, si y avait trop d'gardes, y zauraient pensé qu'y avait anguille sous roche. L'est surveillée, la gamine. 'Fin voilà. Pas s'faute. L'a juste suivi c'qu'on y a d'mandé. Les risques...

Il regarda Liz.

Comprenez, vous, ma dame. L'est ben soigné, vous a vues, va aller mieux


Il sourit à Atthénaïs

Surtout si z'êtes là.

Il répondit aux questions des deux femmes de son maître comme il peut, restant évasif lorsque nécessaire. Il comprenait leur inquiétude, mais il voyait surtout comme le coq avait su garder ces activités secrètes aux yeux de sa famille.
Killijo_de_denere
Quelques semaines plus tard

Killi est revenu à KP avec Jessilisa. Il a retrouvé sa femme/amie/douce, personne ne sait trop et le doute qu'ils laissent planer sur l'histoire n'aide personne à y voir clair. Bref, ils ont discuté, fait des projets pour leur liste et ce qu'ils pourraient apporter, comme au temps où Liz était élue. Il compte bien travailler avec elle, élu ou pas. Ils ont passé la nuit côte à côte, se tenant la main, le bras... Il est allé dormir fourbu mais heureux d'être revenu. Ces deux jours ont été interminables. Il se sent comme revenu à la maison. Le lendemain, après une courte nuit, il reçoit une missive alors qu'Aloïs est parti porter l'annonce pour le champs à la mairie. Il remercie le messager d'une pièce et la lit debout dans l'entrée du moulin. Il pose le coffre que l'homme lui a remis sans bien comprendre à quoi il va servir. Il est trop petit pour contenir une tête, ce n'est donc point un contrat qui a été honoré. Il déroule le parchemin et commence à lire


Citation:
Messire,

J'ai de bien mauvaises nouvelles à vous annoncer. Ne sachant comment adoucir cette annonce, c'est avec grande peine que j'écris ces morts: Votre mère, la Duchesse de Beaufort-en-Vallée n'est plus. Paix à son âme.
Elle a rendu le dernier soupir entourée des membres de sa famille présente en Armagnac. Elle, qui espérait tant pouvoir rejoindre son aimé , n'a pu entamer ce voyage. Ayant été brigandée et laissée pour mort; la Duchesse s'enfonça dans un profond coma et n'en sortit pas.
Avant son périple qui devait la conduire à sa fin , Dame Joffrey m'avait confié un coffret contenant diverses papiers et son testament. Ordre m'avait été donné de vous le faire parvenir en cas de malheur. L'heure est venue pour moi , d'accomplir cette tache.
Recevez, Messire, toutes mes sincères condoléances,. Je reste à votre disposition.

Méli.


Sa petite soeur Elhora, si loin de lui. Il se rappelle d'une jeune fille gaie, sautillante et rayonnante. Elle doit être triste, si loin, sans leur mère. Aloara, Lovelymaster. Il se sent descendre le long du chambranle sans même le comprendre. Le ciel lui est tombé sur la tête. Il reste quelques minutes assis, le parchemin en main, hagard. Il ne sait plus que faire, il ne sait même pas ce qu'il fait là, il ne croit pas à ce qu'il vient de lire. Il ne veut pas l'imaginer. C'est impossible. Sa mère est indesctructible.

Il se relève d'un bond et voit Aloïs revenir. Le valet lit la douleur dans ses yeux. Il sait qu'une nouvelle grave vient d'arriver. Il récupère le parchemin qu'il lit rapidement et comprend. Il est lui-même étonné de la nouvelle. Le maître ne s'en remettra pas. Il prend le coffre et le suit dans la cuisine. Il est occupé à écrire un mot.

Citation:
Liz,

Ma mère est morte, je pars en Armagnac.

Killi


Au moins, c'est clair, point de mot inutile. Il le regarde et l'apaise d'un regard.

- Vais prév'nir la d'moiselle Atthé... Euh... Comme j'peux.
- Non, je le lui dirais moi-même, sa grand-mère était...


Le valet ne répond pas, il sait. Cette perte est immense pour les deux. Ils auront besoin l'un de l'autre pour se réconforter.

- Vais porter l'mot à la dam' Liz
- Oui, fais, je pars


Killi ne réfléchit plus, il est abasourdi par la nouvelle. Il n'avait plus revu sa mère depuis son mariage. Celui où elle lui avait donné sa bénédiction après ses explications et ses excuses. Il scelle lui-même Intrépide IIIè du nom et part dessus sans rien d'autre qu'une bourse pour manger. Il n'a que faire du reste. Fuir la douleur, s'éloigner le plus possible de cette nouvelle qu'il ne veut croire. Il revoit sa mère, qui l'embrassait doucement après qu'il lui ait expliqué maladroitement qu'il voulait vraiment épouser Liz. Malgré leur différence d'âge, leur lien familial, elle avait compris lorsqu'elle avait vu qu'il était devant l'autel avec elle. Il n'avait jamais franchi ce pas. Elle lui avait rendu les Rosiers pour qu'ils s'y installent, le temps de refaire les démarches pour qu'ils redeviennent tous deux seigneurs des Rosiers, son vassal, comme avant. Il restait son fils avant tout.

Ses larmes coulent toutes seules et s'échappent le long de ses joues alors que le cheval court toujours plus vite. Sa mère, son idéal, son refuge, celle qui l'écoutait et savait le conseiller. Il lui en avait pourtant fait... Des enfants illégitimes, un nombre incalculable de fiançailles rompues... Vivi qui était partie suite à ses amusements en Bretagne... Et tout ce qu'elle ne saurait jamais. Elle avait espéré qu'il s'assagirait en devenant diacre mais il avait trouvé le moyen d'en tirer profit pour en culbuter encore plus. Elles ne demandaient que ça en plus. Elle le blâmait mais il était aussi victime de son succès. Il était l'héritier de son père. Si elle l'avait aimé, elle avait tout pardonné à son fils, ses errances, ses erreurs... Mais elle n'est plus là. Il revit tous les moments importants de sa vie. Elle était toujours là, elle l'a anobli, elle lui a montré la voie de la politique, le choix de l'état, elle a toujours été femme de paix même si elle avait choisi la voie de l'armée. Elle ne lui avait point rendu officiellement le domaine des rosiers à la hérauderie, mais elle lui avait laissé ce domaine où il avait éduqué ses deux filles, celles qu'elle avait acceptées immédiatement. Atthé, son aînée est sa copie conforme. Il aurait peut être dû l'attendre, mais comment lui annoncer cette nouvelle qu'il ne veut réaliser ? Comment lui donner la force qu'il lui manque à lui-même pour surmonter cette épreuve ? Il donne un coup de talon au cheval pour qu'il coure plus vite.

Aloïs est revenu au moulin pour montrer à la dame Liz le contenu du coffre.

- l'a pas lu. L'est parti comme ça, pas d'affaires, rien.

Il lui lit d'une voix hésitante le contenu du testament

Citation:
Nous, Joffrey de Beaufort, saine de corps et d'esprit, par cet acte écrit de ma main, lègue à mon fils Killijo_de _denere: mon titre ,ainsi que tous mes biens. A lui d'en faire bon usage et de gérer cet héritage en bon père de famille.

PS. Mon fils , j'espère que ceci t'aidera à t'assagir. Te voila maintenant responsable d'un grand nombre de vie. Soit bon avec nos gens. Respect, Sagesse, et Bonne justice , sont les clés de la vrai noblesse.

Fait à Eauze, le 12 mars 1463

Joffrey de Beaufort

Témoin: Meli__ania et Elhora.


- J'fais quoi d'tout ça, moi ?
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Chez moi
Atthenais
La Tornade avait suivit Alois et s'était attablée attendant les explications du valet. Elle le laissa parler sans dire un mot. Elle connaissait son père et savait que jamais il ne changerait.

Pour l'instant ce qui lui importait le plus c'était que son père se remit le plus vite possible.

Laissant le chouchen sur la table, n'aimant pas ce breuvage, elle se leva sans dire un mot. Elle préférait de loin le bon vin des caves de sa grand-mamou. Il faut dire qu'elle en buvait depuis son plus jeune âge.


Je vais prendre possession de ma chambre et me reposer un peu. Alois ! Fais porter mes affaires dans mes appartements.

Se tournant vers Liz

Belle Maman ! je vous verrai un peu plus tard. J'ai besoin de solitude pour l'instant pour digérer pas mal de choses...


[Quelques semaines plus tard]

Son père s'était rétabli au grand bonheur d'Atthenais.

Le soleil venait de se lever et la jeune fille s'étira dans son lit. La journée s'annonçait magnifique et elle avait envie de chevaucher son étalon auprès de son père dans une course folle comme ils le faisaient si souvent avant son mariage.

Aussi sauta-t-elle du lit afin de se préparer rapidement. Elle enfila sa tenue habituel, braies noires et chemise blanche et se précipita dans les couloirs en appelant le valet.

ALOIS ! ALOIS !

Elle le trouva sortant des cuisines.

Dites à mon père que sa fille le met au défit dans une course de chevaux.

Le valet avait un regard triste mais la blondine ne s'en formalisa pas. Il s'était sans doute fait sermonner par la cuisinière ou par son père.

M'selle !

Comment dire à une jeune fille que son père était parti précipitamment il y avait deux jours déjà. Et le maître avait dit de ne rien dire à sa fille, qu'il lui dirait lui-même pour la duchesse Joffrey


Atthenais le fixa, quelque chose clochait.

QUOI ALOIS ! PARLE BON SANG !

Le valet baissa la tête.

Vot' père est parti il y a deux jours.

Déçue, elle baissa le ton.

Oh ! Mais il est parti où ? Il revient quand ? J'espère qu'il ne va pas encore s'attirer des ennuis.

Le valet hésita.

Il 'partit comme un fou sans dire rien. Mais j'pense qu'il va en Armagnac.

En Armagnac ? Il va voir grand-mamou ? Et il est parti sans moi ?

Pourquoi partir précipitamment ? Pourquoi s'enfuir ainsi ? Et pourquoi ne l'a-t-il pas prévenue ? La blondine retourna dans sa chambre, oubliant le valet, toute à ses pensées.
Une conclusion s'imposa à elle : Sa grand-mère devait être malade, ou blessée.

Le visage de la jeune fille se décomposa. Elle prépara des affaires, prit une petite bourse et se dirigea vers les écuries.

Elle allait la faire seule sa course folle et elle risquait d'être longue.

Le valet essaya de retenir la petite comme il disait souvent mais la Tornade, inquiète ne l'entendit pas, laissant un valet dépité derrière elle.

Elle lança son étalon au galop. Son père avait deux jours d'avance, elle aurait du mal à le rattraper à moins que celui-ci l'attendit.

Elle s'arrêta à la première ville et envoya un courrier à son père.

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Liz_
Elle est perdue dans des comptes et décomptes afin de réceptionner du Fer pour le Duché lorsqu'elle voit Aloïs venir à elle la mine des mauvais jours...
Il a les yeux hagards et ses mains tremblent. Il porte un mot qu'il semble hésiter à délivrer à son destinataire. La jeune femme n'a jamais vu le valet de Killi aussi mal a l'aise ... sauf peut être la fois où elle lui a demandé de l'essuyer après un bain ... mais là ... il s'agit visiblement d'une autre gêne. En y regardant bien, Liz croit voir ses yeux briller comme si ... non ... comme si il avait pleurer ??
L’inquiétude la gagne et elle se lève à la hâte pour venir à lui.


- Aloïs ? Que se passe t-il ? à vous voir ... c'est surement grave... parlez ! Dites moi !! Qu'est -il arrivé à Killi cette fois ? !!

Ils ont beau être séparé, Killi reste une personne qui compte et comptera toujours ... ils ont tant partagés .. et même encore maintenant qu'ils sont amis ...
Sa voix tremble aussi et elle presse le valet de lui dire la vérité mais celui ci semble paralysé n'arrivant pas à prononcer un mot ... c'est tout juste si il parvient à lui tendre le mot écrit de la main de son maître ...


Citation:
Liz,

Ma mère est morte, je pars en Armagnac.

Killi


La blondinette lève vers Aloïs un regard désespéré. Elle sait combien cette mère était important pour Killi ... la seule femme de sa vie même !
Elle n'a jamais pu vraiment la connaitre car hormis lors de leur mariage mouvementé, elles ne s’étaient plus jamais revues...
Ses pensées vont de suite à Atthenais dont elle connait également l'attachement à sa GrandMamou


- Où est -il ? et Atthenais ?


Le pauvre valet peine à dire à la jeune femme que le maître a prit la route ainsi que la tornade blonde depuis quelques temps .... il etait trop sous le choc et n'avait pas réussi a venir voir Liz de suite.
Valet au service des Dénéré depuis si longtemps ... la perte de LA mère était pour lui aussi un déchirement
Avec bien du mal, Liz arrache la destination prise par les deux Dénéré et lui demande de seller son cheval afin de les rattraper.
Elle ne peut pas les laisser ainsi ...
--Killli
Killijo_de_denere a écrit:
Dans une auberge au bord de la route, Killijo est occupé à rediger la liste des personnes à prévenir. Il doit s'occuper des Dénéré, des Beaufort. D'ailleurs, qui reste-t-il ? Que ce soit du côté Dénéré ou Beaufort, il ne voit plus grand monde et apparemment, beaucoup sont allés rejoindre Aristote tout comme sa mère. Il réfléchit aux détails logistiques, où l'enterrer ? Quand va-t-il récupérer le corps ? Dans quel état ?
La servante arrive pour donner un courrier à l'homme amaigri. Il n'a point mangé depuis son départ de Bretagne. Il n'a pas pris le temps de se faire coiffer ou de s'habiller correctement. Il ne porte que les vêtements qu'il avait sur le dos à son départ. Rien d'autre ne l'intéresse. Il semble perdu. Il regarde la servante lui donner le courrier, hagard. Une autre mauvaise nouvelle ?

Il déroule le courrier sans grande attente, il reconnaît l'écriture de sa fille, dynamique, empressée. Son coeur se serre à l'idée de lui annoncer la nouvelle. Comment briser le coeur de sa petite fille à nouveau ? Après Rod et Tobias, comment va-t-elle prendre la mort de sa grand-mère qui était tout pour elle ? Elle était le pilier de cette famille, celle qui consolait, qui calmait et rassurait tout le monde. Il se rassied, abattu. Elle arrive. Il pourra lui annoncer bien assez tôt la lourde perte. Il reprend sa plume pour continuer à écrire les directives qu'il va transmettre à son valet pour les différentes étapes de la situation.

La servante revient, timide, apportant une miche de pain et une soupe.


Y'a aussi 'core un courrier pour vous. Z'allez l'lire en mangeant ?

Il lui prend simplement le courrier et la renvoit d'un geste. Il n'a pas faim. Il ne veut pas se restaurer alors qu'elle est morte. Il brûle de la venger. Rien d'autre ne compte. Il regarde le courrier qu'il vient de lire. Ainsi, ils n'auront pas à descendre en Armagnac. Ils iront en Anjou. Il dispersera ses cendres sur la tombe de son mari, le vrai. Celui avec lequel elle formait un couple. Il va voir l'aubergiste pour prolonger son séjour et rajoute une chambre pour sa fille. Avec sa vivacité, elle est capable d'arriver plus vite qu'il n'a réussi à le faire. Mais après l'annonce... Il lui faudra la soutenir et la consoler. Il oscille entre la hâte de la rassurer et la crainte de la voir s'effondrer.
--Killli
Atthenais a écrit:
Chevauchant jours et nuits, s'arrêtant quelques instant pour faire souffler son étalon, la Tornade, cheveux aux vents, avalaient les lieux. Son esprit était en ébullition, se posant mille questions dont elle ne connaîtrait les réponses qu'une fois qu'elle aurait retrouvé son père.

Une étrange sensation de vide inondait son cœur peu à peu, ce qui accroissait davantage le mal être de la jeune fille. C'était comme si un lien venait de se rompre.

Papa ! Pourquoi es tu parti sans rien dire ? Pourquoi me laisser seule à nouveau ?

Elle talonna davantage sa monture. Le fait de ne pas savoir la rongeait petit à petit. A ce rythme elle allait devenir folle.

Atthénais commençait à fatiguer sérieusement, son équidé également. Il fallait qu'ils se reposent tous deux sinon jamais ils ne retrouveraient le coq.

Elle avisa une auberge sur le bord de la route. Dormir une heure ou deux dans un lit lui ferait certainement du bien. Elle se dirigea vers l'écurie afin d'y installer son cheval et donner des ordres pour qu'il soit bichonné et nourri. Et là ! elle le vit, le beau cheval de son père. Il était ici, enfin elle l'avait retrouvé.


Elle courut précipitamment vers l'auberge et entra en courant. Rapidement elle scruta la salle, cherchant son géniteur du regard mais sans succès.

Je suis Atthénais de Dénéré ! Je cherche mon père où est il ?

Tout à son inquiétude elle oublia toute sorte de politesse. Décoiffée, couverte de poussières, les yeux hagards, elle devait ressembler à une folle.

L'aubergiste la regarda fixement.

Bien le bonjour Damoiselle ! Une chambre est prête pour vous et votre père vous attend dans la chambre voisine.

Ainsi son père avait reçu son courrier et l'avait attendu. Une servante accompagna le jeune fille à sa chambre et lui indiqua la porte de celle de son père.

Jetant sa besace sur le lit, elle rejoignit son père, entrant sans frapper.

La Tornade stoppa net sa course en voyant l'état de son père. Elle appuya son dos contre le mur, craignant le pire.

Papa... !

Les mots étrangement avaient du mal à sortir de sa bouche. Elle avait peur de connaitre la suite, mais il fallait qu'elle sache. Elle respira un grand coup et se lança :

Que se passe-t-il ? Pourquoi fuis tu ? Et pourquoi en Armagnac ? Tu as fait une énorme bêtise et tu veux que grand-mamou t'aide ?

Par Aristote, faite que ce ne soit que ça.
--Killli
Killijo_de_denere a écrit:
Il regarda sa fille échevelée. Elle avait couru pour venir au plus vite, certainement inquiète de ce qu'il se passait. Il ne savait comment lui annoncer. Une bêtise, il allait en faire une lorsqu'il allait les retrouver, c'est sûr. Et pas une seule d'ailleurs. Il se leva et la prit dans ses bras pour atténuer sa douleur qu'il pressentait déjà forte. Il lui murmura.

Ta grand-mère ne peut plus m'aider là où elle est.

Il la serra plus fort et ajouta.

Elle a rejoint ton grand-père.

Comment lui dire cela autrement ? Il lui caressa les cheveux doucement, sentant son coeur se serrer à nouveau en expliquant ce qu'il ne voulait toujours pas réaliser. Le vase précieux contenant les cendres de sa mère était posé dans un coin de la pièce. Il attendait sa fille pour aller les disperser en Anjou, au pied de son chêne, près de son mari, un peu pour eux. Même si son souvenir vivrait toujours en eux et qu'ils n'avaient point besoin de quelques poussières pour la sentir auprès d'eux. En regardant sa tornade blonde, il la voyait toujours. Il l'avait bien réussie sa fille, elle était une Beaufort-Dénéré, comme sa grand-mère, dans son sang, dans son caractère. Il lui baisa doucement les cheveux, la serrant toujours contre lui pour la laisser réaliser la nouvelle.


Je suis désolé d'être parti seul ainsi, mais... J'avais besoin... Tu comprends, je n'ai pas su... Mais bon, tu es là, maintenant.

Il la retenait contre lui comme s'il avait peur qu'elle lui échappe elle aussi.
--Killli
Liz52 a écrit:
C'est à bride abattues qu'elle avale les lieux ...Tonnerre fait de son mieux pour garder l'allure que la jeune femme lui impose.
Apres une pause au bord d'une riviere où sa monture peut se detendre et boire, elle repend sa course jusqu'à l'auberge qu'on lui a indiquee en partant...
Une fois son cheval confié aux soins d'un jeune palfrenier, elle court jusqu'à la porte et entre en trombe.
Un coup d'oeil circulaire suffit à voir que Killi ou Atthé ne sont pas là .. Pourtant elle a reconnu intrepide à l'ecurie.
Liz interpelle l'aubergiste qui passe à cet instant
.

- Excusez moi mon brave ... je cherche le Seigneur Killijo de Dénéré ... je suis ... sa femme ...

Apres tout elle ne mentait pas ... ils n'etaient pas passés devant un homme de lois pour que le contraire soit dit...

- Ahhh décidemment l'en a d'la chance lui !! Que des belles poulettes qui le reclament !! L'est là haut .. la chambre de droite au fond du couloir ... mais heuuu ... l'est point seul là .. j'sais pas si ...

Liz ne le laisse pas terminer sa phrase et monte les escaliers quatre a quatre ... elle se pose un instant devant la porte de la chambre ... reprend son souffle se calme, frappe et entre sans attendre de réponse ...
La vue de son mari lui serre le coeur tant le chagrin est visible. Il tient sa fille dans ses bras.... Il venait sans doute de lui annoncer la triste nouvelle.
Un peu hesitante elle reste sur le pas de la porte ne sachant si il l'a entendue et si elle doit signaler sa présence ...
Peut etre devrait elle les laissé seul....
--Killli
Atthenais a écrit:
Son père qui la prit de suite dans ses bras protecteurs n'annonçait rien de bon et la jeune fille se raidit de suite. Et la nouvelle tomba, laissant Atthenais sans réaction.

Mais que racontait il ? Comment cela sa grand-mamou n'était plus ? C'était impossible. Elle était jeune encore sa grand-mamou et elle savait se défendre.

Citation:
Elle a rejoint ton grand-père.


La nouvelle pénétrait lentement dans son esprit. C'était vraiment impossible ! Et pourtant son père qui la retenait et qui la couvrait de tendresse. Elle commençait à étouffer, elle avait besoin d'air. Un bruit à la porte la fit sortir de sa torpeur. C'était sans doute sa grand-mère. Aussitôt elle se détacha de son père pour courir dans les bras de celle-ci.

Grand....

Elle s'arrêta nette en voyant entrer l'épouse de son père. Elle resta à nouveau ébahie.

Une petite voix dans sa tête lui dit :

Arrête de rêver idiote ! Comment voulais tu que ta grand-mère soit là ! Elle est en Armagnac, loin d'ici. Et il est normal que Liz soit auprès de son mari.


Elle recula vers son mur pour reprendre ses esprits. Elle avait besoin d'un appui et il était très fidèle le mur et solide. Tétanisée elle repassa les phrases de son père en boucle sans pouvoir y croire.

Tour à tour elle regarda Lyz et son père, celui-ci dans un bien triste état. S'il était ainsi c'est que la nouvelle devait être vraie.. Mais comment y croire. Il fallait qu'elle voit le corps de sa grand-mère pour y croire et si c'était vrai elle pourrait lui dire au revoir dans un dernier câlin et un dernier bisou.


Les larmes ne venaient pas car elle ne pouvait croire cette histoire. Une chose était certaine : Sa grand-mamou était indestructible.

Regardant Liz, elle lui fit signe d'approcher et enfin des mots sortir de sa bouche.

Papa a besoin de toi Liz, approche toi.

La tornade avait un visage déterminé à présent. Elle ferait tout pour connaître la vérité.

C'est impossible papa ! Grand-mamou est indestructible ! On t'a trompé ! Je refuse de croire à ces ignominies.

























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