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[RP] Mariage Princier: Constance & Foulques

Elisabeth_stilton
Évidement Elisabeth ne parlait pas assez fort pour déranger la cérémonie, enfin les principaux intéressés, c'est sur que les gens autour ce n'était pas pareil mais son discours était uniquement pour Guy. Évidemment la blonde n'écoutait pas Rosa, elle était trop absorbée par l'homélie et tout ce qu'elle avait à dire dessus. Par contre le geste de Madeleine ne passa pas inaperçue et l'agaça profondément. Impossible de se l'expliquer mais Elisabeth n'aimait pas que les femmes tournent autour de son Guillaume. Cependant il était grand pour se défendre tout seul de l'incursion de la jeune fille. Puis bon c'était forcément la mauvaise influence de sa mère qui la rendait ainsi. Elle prit un ton de mère supérieur avec la jeune fille.

Madeleine, je pense que Guillaume est assez grand pour savoir ce qu'il veut écouter et qui.
Avant de vous énerver relisez le passage que l'Aumonier a cité et vous verrez que je ne dis rien de plus que ce qui est cité dans les textes sacrés mais soit par l'amitié qui me liait à votre père je vais me taire.


Mais il était trop tard pour cela, des fois la panique ne prévient pas et encore moins les réactions qui vont avec. Et si Madeleine se met à saigner du nez, la blonde s'évanouit aussi sec sur Guillaume.
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Julios
Après un réveil en - hum - fanfare, le chevalier avait bien envisagé, au départ, de se présenter revêtu de son armure rutilante de cérémonie mais "on" lui avait bien fait comprendre que ce ne serait ni de bon goût, ni convenable, ni confortable, ni adéquat, ni rien du tout en fait. Il s'était finalement rabattu sur son pourpoint bleu des grandes occasions.

Il ne raffolait pas spécialement de ce genre de cérémonie mais aujourd'hui, cela n'avait pas d'important vu qu'il s'agissait d'honorer une personne qu'il estimait.
Il se tenait donc là, accompagnée de - ou accompagnant au choix - sa Capitaine, son inamovible guide de savoir vivre en société.

Après avoir salué quelques têtes connues sur le parvis, ainsi qu'un homme qu'Ellesya lui présenta comme un possible monocornu, Julios avait suivi le mouvement et assistait tranquillement à la cérémonie jusqu'à ce qu'un murmure se fit entendre.


Une idée, maintenant ? Répondit-il sur le même ton.
Cela ne pourrait-il pas attendre un moment plus adéquat ?
Maximilien_guise
Une paire de brigands? Gérable. L'enfoiré dans sa carriole pourrave qui lui a balancé des œufs dessus parce que « Mince, alors! Je vous ai pris pour quelqu'un d'autre... », passe encore. Mais fidèle monture qui soudain et sans raison se met à refuser d'aller plus avant, ça non. Ça, c'était la goutte de chiasse qui fit déborder le pot d'une nuit déjà par trop remplie d'imprévus. Il n'y aurait donc pas de petite sieste réparatrice avant d'y aller, ni de rencontre sur le parvis. Et pour le début de la cérémonie, la faute à l’œuf séché dans les cheveux qu'il fallait bien enlever, on pourrait sûrement marquer « dommage » aussi; c'est rageant, mais c'est la vie.

Il n'est rien cependant, ni de Divin et encore moins d'humain, qui aurait pu l'empêcher de rejoindre celle qui probablement ne l'attend plus déjà; Frayner qui veut faire, par tous les moyens fera. Il est donc bien là.

Habilement, l'Aigle se fait chat, pour se fondre dans un froissement de soie – sinople & or, cela va de soi – parmi la foule des présents avec toute l'agilité et la discrétion nécessaire à la réussite de l’exercice. Avancer. Ne pas se faire remarquer. Ensuite – et surtout –, repérer la mirifique sœur du fiancé.

Malheureusement, Mélissandre se trouve déjà près de l'autel, ce qui vaut à l'Astre légère sueur froide. Que faire? Aller se perdre dans le tas des invités, grands curieux et tapeurs d’incruste, au risque de se retrouver voisin d'une ancienne amante fadasse éconduite? Ou pire, d'une moche?! Hors de question. Par chance, il reconnaît plus loin, sur les bancs Malemort, la bretonne cousine de la sienne Flammèche. Alors, comme si sa place n'était nulle part ailleurs dans l'assistance, il se glisse là, près d'Amarante, tout en se signant vaguement.

L'air de rien – et en même temps que les autres – il récite ensuite le confiteor, bleu souverain couvant déjà Princesse de lui trop éloignée. Et au pinceau de la tendresse, sourire se dessine tout naturellement; l'homme, soumis à l'action du chef-d’œuvre, palpite, et son cœur ressemble à l'oiseau qui, sous la fascination, augmente son battement*. Subjugué, en un instant.

Dans un moment, il finira par se rappeler qu'il n'est pas juste venu pour l'admirer. Peut-être se prendra-t-il même à rêver projets en détaillant encore le parfait bonheur des attendrissants futurs épousés. Mais elle d'abord! Elle d'abord, ouais...

Bah quoi? Regarder, c'est pas un péché, eh!



    *Hugo

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Wait for it...!
Louis_appollon
Son homélie terminée, le prêtre laissa l'assemblée méditer quelque peu. Puis s'avançant au devant des mariés, ignorant totalement le mini-drame qui se jouait dans les rangées arrière, il leva les bras au ciel.

C'est inspiré par la Vérité révélée par le Livre des Vertus que nous pouvons proclamer note foi, en toute confiance, et de tout notre coeur et de toute notre âme:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine Apostolique, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


Le credo achevé et confirmé avec ferveur par les deux mariés en particulier, il fit signe aux témoins de s'approcher au plus près du couple et posa à ce dernier une première question de pure forme.

Constance et Foulques,

Vous êtes venu ici pour célébrer votre union devant Dieu,
Est-ce sans aucune contrainte, en toute liberté et conscients de votre décision?

Il savait que c'était le cas, mais on ne plaisantait, en haut lieu, avec le libre arbitre.

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Amarante.
Son frère avait pris place sans un mot. Elle avait posé une main douce sur la sienne et avait déposé un baiser sur sa joue avant de s’éloigner doucement du couple … De la petite famille qu’ils formaient à eux trois … Elle n’avait pas à intervenir. Elle connaissait assez bien son frère pour savoir qu’il se remettrait et le fait qu’il fut ici en était la preuve. Patt devait être patiente, là était le secret …

Seulement, au moment où elle voulait prendre la poudre d’escampette pour aller rejoindre Mélissandre à qui, elle avait croisé le regard, une stature imposante venait de se placer juste à côté … Toujours assise sur le banc où était son frère et sa belle-sœur, elle leva son regard émeraude sur l’homme à son côté et leva un sourcil alors qu'elle se poussait de nouveau. Si elle ne se trompait pas, il s’agissait de … Mais oui, c’était l’homme don Mélissandre lui avait parlé … Maximilien ... Et qu’elle avait croisé en taverne lors de son séjour au Mans …

Elle lui fit un sourire et le salua d’un signe de tête … Enfin, elle ne sut pas s’il l’avait remarqué, il avait le regard fixé sur … Sa cousine … Et cela la fit sourire. Au moins une femme dans la famille attirait l'attention des hommes ...

Elle soupira à cette constatation et émit un petit raclement de gorge …


Humm …
Le bonjour messire … Ravis de vous revoir ...


Oui, quand même, elle avait beau être Bretonne, elle n’était pas si sauvage que cela hein !
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Guy_de_la_mirandole
Bon, c'était une situation délicate que Guillaume ne comprenait absolument pas. Il était en présence de deux personnes qu'il adorait. Il les adorait différemment. Ils papotèrent, les piques étaient lancés entre les plus âgées. Mais bon, Guy n'y faisait pas attention. C'était de bonne guerre, il supposait. Lui, il était content d'être au bras d'Elisabeth et près d'une de ses premières amies !

Bon, il était temps. Le couple royal venait d'entrer. Le jeune prince fit ce qu'il fallait par respect, mais il ne les appréciait pas. Après tout, ils sont ici parce que sa mère est morte. De cause à effet, il n'aimera plus les rois et reines. Bon sauf quelques exceptions. Si son astre le devenait, ou si un membre de sa famille. Mais surement pas un Troy !

Ils allèrent s'asseoir. Les prières commencèrent. Franchement ... Rien de plus ennuyant que cela. Et c'est pour cela qu'il écouta à merveille ce que disait la femme qui l'avait invité. Au moins ça lui faisait entendre quelque chose. Il était bien. Jusqu'à ce que Madeleine le réprimande de l'écouter ! Situation bizarre. Il ne pouvait l'envoyer bouler, après tout c'est une de ses amis. Il répliqua un.


N'est-il pas intéressant d'avoir les avis de tout le monde ?

Bon, c'était petit mais bon ... Et voilà que la pieuse saigna du nez ! Mon dieu ! Première crise. Il sortit un mouchoir pour le coller au narine de la princesse. Tout en se mettant du sang sur son habit. Il répliqua.

Ca va aller ! Ce n'est rien. Tenez ce mouchoir et il faudra attendre que cela passe. Mais vous allez bien ?

Première panique ok.... Mais voilà que quelque chose de plus surprenant arriva. Elisabeth tomba net sur lui-même ! Etait-elle entrain de mourir ? Qu'est-ce qui se passait ? Il la remit droite, et lui colla deux claques tout en ajoutant.

Elisabeth ! Réveilles-toi ! Reviens vers nous !

Ben ouais, il paniquait là le jeune prince.
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Melissandre_malemort
Mélissandre couvait des yeux le fils de la seconde reyne de France prendre pour épouse la délicieuse Constance. De par sa naissance, Foulques n'avait que peu d'égaux et il jouissait d'un prestige particulier dont il aimait s'enrober, avec un peu de ce snobisme dont elle même, heureusement, ne faisait preuve que face à quelques personnes qui oubliaient parfois qu'il ne suffisait pas d'un blason peinturlurer pour être digne de son rang.

Emue, elle ne pu réprimer un élan de nostalgie, car elle avait elle même un an plus tôt failli prendre époux, jusqu'à ce que l'apparition de son Impérial beau père fasse voler ses certitudes en éclat. Subir la ménopause de la mamelue était une chose : Devenir officiellement la belle fille d'un vieux pervers une autre. Mélissandre avait renoncé pour revenir à sa mère patrie et depuis se faisait sage, travaillant dur pour tenter de faire oublier ses errances d'autrefois. Et n'en déplaise à certain, elle y parvenait plutot bien.

Bien qu'elle n'ose pas faire un geste pour ne pas alarmer le couple, ses yeux se fixèrent bien vite sur le petit groupe formé par Elisabeth, Rosalinde et leurs accompagnant. L'une s'était pâmer, l'autre saignait, le troisième semblait à deux doigts de l'apoplexie. Grâce à dieu, Becky déjà s'avançait pour prendre en charge Mnemosyne, si bien que la Malemort se détendit un tout petit peu. Il était hors de question que Constance et Foulques se rendent compte de quelque chose. Donc il était temps de contrôler son souffle et de croiser les doigts de pieds pour que tout se passe... Le moins mal possible.

Ce ne fut que quand son intuition lui souffla sur la nuque qu'elle remarqua que Maximilien était arrivé et avait prit place à coté d'Amy. Même dans une foule, elle n'aurait pu le louper. On ne voyait que lui et son épaisse crinière dorée, ses larges épaules qui se découpaient dans la lumière et ses yeux d'azur. Oui, Maximilien était un exemplaire unique, un modèle de perfection ciselé pour briser les coeurs autour de lui. Une gueule d'ange et un coeur prétendument de pierre qui l'avait hypnotisé au premier regard. Comme lors du bal, leurs yeux se rencontrèrent et elle fut presque surprise de le surprendre ainsi en pleine contemplation. Jamais encore Frayner ne lui avait donné le sentiment d'être homme à l'observer à la dérober et son petit coeur meurtrie tressauta dans sa poitrine.

Ce mariage aurait du normalement être une première apparition publique pour le jeune couple. Pour une femme du rang de Mélissandre, tout se calculait. On commençait par obtenir l'autorisation de son ainé, puis on paraissait pudiquement aux cotés de l'homme de son coeur, enfin on envisageait les fiançailles, puis le mariage. Entre temps il était malvenu même de se tenir la main en publique. Aussi les ragots allaient ils bien vite. Mais la présence de Lucie fit qu'elle savait dors et déjà que ce serait pour une fois prochaine. La culpabilité qui lui empoissait la langue depuis leur rencontre ne s'était pas encore évaporé et quand bien même elle se cachait derrière ses adieux et ses tentatives sans convictions pour rester respectueuse d'une femme qui ne lui avait rien fait, jamais elle n'oserait à nouveau la regarder en face.

Pour autant, et parceque là ou elle était, personne ne pouvait suivre exactement son regard, ses lèvres rosées s'étirèrent en un sourire mutin, de ceux qu'elle réservait à Maximilien. Un semblant d'intimité entre eux, une petite goutte d'eux parmi les autres. Elle l'aimait éperdument et elle savait tout aussi fort qu'il finirait par lui briser le coeur. Qu'importe, c'était un jour après l'autre et à cet instant, elle fut simplement heureuse et émue parceque puisqu'il était ici, rien ne manquait à son bonheur.

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Princesse de France. Comtesse de Primil. Baronne de la Porte. Dame de la Gasnerye.
Argawaen
Le vieil homme serra doucement sa fille Jade contre lui et vint lui déposer un doux baiser sur sa joue. Ses doigts libres se joignirent à ceux de son épouse et son regard bleuté vint croiser le sien. Il esquissa un léger sourire et quitta sa main pour venir glisser son bras derrière elle et la serrer également contre lui. Il fit un léger sourire à sa soeur, montre qu'il allait mieux et prit la parole doucement. D'abord pour sa fille.

Comme tu grandis rapidement... Il va falloir arrêter de manger de la soupe toi... Je t'aime.

Puis dans l'oreille de son épouse.

Je suis impardonnable, je le sais, mais cela n'entache en rien à mon amour pour toi. J'ai eu besoin de faire le vide complet, de me retirer... Je vous ai abandonné et cela n'est pas correct de ma part. Sache que je t'aime ma rousse.

Déposant un baiser sur ses lèvres le vétéran reporta son attention sur son cousin qui bientôt aller franchir un cap. Le mariage... Il s'était marié deux fois, et il avait trouvé la bonne au bout du second, il espérait que son cousin savait ce qu'il faisait. Mais après tout qui était-il pour juger alors qu'il avait fait bien pire ?
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Rosalinde
Personne n'avait rien demandé, mais inéluctablement, quand la moitié du royaume s'invite à un mariage, se déroule ce genre d'événement. Désemparée, la lueur de désespoir n'avait été rendue que plus vivace dans l'oeil de la princesse lorsque Guillaume lui avait répondu qu'il pouvait bien écouter l'avis de tout le monde. Et à côté, bien sûr, Rosa aussi avait commencé à paniquer en voyant son bébé se mettre à saigner, ne serait-ce que du nez. Heureusement les mouchoirs plurent à la rescousse de la rousse, un de la part de son voisin, un autre d'un homme sorti d'elle ne savait trop où, et elle allait s'apprêter à éponger son fluide quand... Eh bien, la blonde s'effondra.

Madeleine poussa un petit cri d'effroi, cri qui ressemblait davantage à un gémissement et ne se ferait sûrement pas entendre depuis l'autel, du moins elle espérait, mais elle craignait que la Stilton ne soit morte, stoppée net par un Très-Haut qui n'avait pas supporté que l'on blasphème dans son église. Mais non, elle n'était que pâmée. Et les évanouissements, l'apprentie-médecin savait à peu près gérer.

Pas l'temps de niaiser, donc, elle enfonça deux coins de mouchoir dans chacune de ses narines, pour stopper le flux. Respirant de façon tout à fait gracieuse par la bouche, elle se pencha vers Guillaume.


- Menons la au fond de la cathédrale, en un endroit discret, il faut qu'elle s'allonge. Saurez-vous la porter jusque là ?

Rosa, elle, était passée d'une vive inquiétude à un visage qui n'exprimait rien d'autre que son profond ennui. Une fois encore, Trois-Nichons se donnait en spectacle. S'évanouir à la vue de quelques gouttes de sang, diable, n'avait-elle jamais jeté un coup d’œil au fond de sa culotte tous les 28 jours ? Mais elle était une bonne personne, au fond. Et surtout, elle espérait que personne ne donnerait à la Morue blonde plus d'attention qu'elle n'en méritait, aussi pour couvrir le vacarme, elle se mit à réciter le Credo d'une voix forte.

- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine Apostolique, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen.

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Milite pour la pénalisation de l'emploi du mot « pantine »
Jenifael..luna
    Et Castelnau, restée au fond, refusant de s'avancer dans les églises, et de réciter les crédos, observa la scène silencieuse. Puis elle lâcha avec nonchalance.

    "- Super ... ça manquait de rouge ce mariage. "

    Blasée. Seize ans et blasée, la Castelnau. Son attention était de nouveau sur le couple princier, ni vu ni connut, tu m'a pas vu !

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Rebecca_laurentia
Un signe discret de la tête vers son page, un sourire en coin avec un hochement de tête et un regard indiquant le remerciement et qu'il pouvait disposer. Elle agita la main pour l'envoyer plus loin si ce n'est à sa voiture, elle se débrouillera seule pour la suite.

On évacue celle qui semble s'être évanouie à la vue du sang. Des petites natures que diable... Rebecca en soupira d'ennuis tout en sachant qu'il n'y avait pas de quoi fouetter un chat et qu'elle s'en remettra sans qu'on ait besoin de bouger le petit doigt. Elle jette un œil à l'évacuation discrète d'un air curieux. Quoi qu'un peu de poivre sous son nez aurait pu donner un de ces effets et réveiller l'assemblée qui virait au soporifique. Cette pensée dessina sur son doux visage un sourire malicieux et elle marmonna malgré elle quelques paroles à voix basses :


Elles se battent aux joutes et ce n'est même pas capable de voir de l'écarlate.

C'était bien des femmes non ? Et vu son âge elle devait être mère ou peut être ménopausée...La sicilienne fait tourner son poignet, un geste délicat du doigt pour ouvrir son éventail et l'agiter devant son visage pour se cacher à moitié et s'aérer. Son autre main se signe, elle se lève discrètement, prend un pan de sa robe avec grâce et se glisse comme de rien le rang juste devant à côté des ensanglantés. D'un nez nous avions à présent la joyeuse rangée des immaculés, hum hum. Vu qu'il y avait à présent un peu de place alors qu'on bougeait l'évanouie, autant se mettre au-devant. Elle en profita pour dire discrètement à la jeune fille au nez rouge :

Gardez le vous en aurez plus besoin que moi.

En parlant de son mouchoir parmi le lot de tissus qui lui avait été tendu sous le pif. Elle récite le credo à voix forte tout en s'éventant et faisant profiter la personne à côté de l'air frais :

Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Vitam aeternam.

AMEN


Elle soupire pour elle-même, la messe des mariés 3, Rebecca 0. Heureusement que ce n'était pas un match de soule. Oléééé olé olé olé...
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Foulques_de_malemort
Avant que la prière ne soit dite, avant qu’il ne s’agenouille pour se confesser, sa future belle-mère pris l’instant pour lui murmurer quelque mots étirant sur les lippes du prince un sourire bienveillant. Si elle n’avait pivoté, si elle n’était pas aussi rapidement parti s’asseoir, Foulques aurait pu lui murmurer qu’il ferait son possible pour qu’à jamais sa fille connaisse la joie éternelle. Oh, il est sûr que certaines crises passeront par-là, après tout l’orgueil des Orsenac, la tue-tête encore moins à prouver, de la blonde risquerait d’embrasser les sens et les mots dans de furieux débats ou évidement le Prince aurait toujours raison. Mais ceci est une autre histoire qui n’a pas encore lieu d’être en ce temple et à cet instant de l’union désiré.

Agenouillement et prière finie, les mains toujours enlacés des deux amants qui n’ose s’avouer que par l’effleurement de leur doigts les sentiments pourtant bouillant du palpitant glissant dans l’irraison, leur rappelant à chaque seconde les instants depuis cette première rencontre écoulées, les murmures avoués et les désirs insatiables affamée. Le prêtre reprenant le cérémonial aux chants des cœurs égaillant un instant encore la beauté du lieu. L’homélie de Louis-Appollon résonne au plus profond de son être, karma et âme se mêlant dans le débat des questions et des pensées pour amener la réflexion sur l’être et leurs instants de la puissance des mots et des sens qu’on peut leur en donner.
Comment ne pas sentir la douce chaleur du mot famille que le prêtre leur offre dans l’alliance de leur amour, dans le temple de l’alliance – enfin jusqu’au moment où il parle de la vertu pour entretenir l’amour, diantre la par contre ca pêche. Bref. – et les émeraudes qui se tournent vers les azurs envoutants, étirant un sourire niais sur la commissure des lèvres de la savoir là si belle. Un peu de niaissitude dans un monde de brute. Hum.

L’homélie se termine, laissant les invités, les témoins, les mariés révisé leur méditation parfois oublié, laissant pourtant le Prince toujours le regard droit, le menton levé et le sourire sur les lèvres. La réflexion le poussant toujours vers l’avant omettant parfois de regarder dans son dos … ce qui est chance, évitant à celui-ci de connaître le mini-drame qui se déroule dans l’assistance, reprenant le credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine Apostolique, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN


Instance grave, instant solennel, la réponse à la question de leur union et de leur envie – si celle-ci n’avait été aussi officiel, il est sûr et certain que Foulques aurait pris loisir et amusement à la provocation, mais à l’instant, il était plus censé d’évité l’ire d’un Roy, d’une Reyne, d’une Lilly et d’une Mélissandre, pas folle la guêpe … quoi que … - Un regard se porte d’abord sur ses deux témoins, et plus particulièrement le Roy, puis sur les témoins de sa futur femme, plus particulièrement Mélissandre car les deux avait comploté dans leurs dos, contraignant les deux à leur union et à leur rapprochement, donc en un certain sens …

Je suis présent sans contrainte, de mon propre vœu, dans la liberté et mon envie de connaître cette femme comme mienne.

Bon gardons la blague pour le prochain mariage …

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[En réfection]
Lucie
Plus tôt, Lucie a rejoint ses ô combien précieuses copines et joyeusement babillé avec elles. Plus tôt, elle a accueilli l’arrivée de Felip d’un sourire qui, en apparence sobre, est pourtant le reflet sincère d’une joie légère et tendre qui, à chaque fois que son regard mentholé se pose sur lui, fait battre quelques papillons aux ailes joliment colorées au creux de son ventre. Plus tôt elle a sagement suivi la foule rentrant en la magistrale cathédrale pour s’y installer dans un nuage de soie bleu et jaune.

Et depuis ?
Depuis, n’écoutant absolument rien de ce qui se passe autour d’elle, oubliant tout à fait de prier, mademoiselle rêve. Le nez en l’air, ses mirettes mentholées passant de vitrail en rosace, de voûtes en colonnes, elle s’émerveille de cette splendeur et pierre et de verre qu’est l’édifice. Plus que le Très-Haut lui-même, c’est la puissance de la foi de ceux qui se sont dévoués à la construction de l’endroit qui l’impressionne. Il y a quelque chose de sacré dans la pensée de ces hommes et ces femmes, revenus depuis longtemps à la poussière, qui ont ainsi fait montre de leur piété.

Rappelée à l’instant présent par la mère de Madeleine, rousse sublime, qui récite le crédo fortissimo, la Fleurie la regarde un instant avant de poser les yeux sur le couple princier. Elle les trouve lumineux en ce jour où, parés de pourpre et d’or et tout auréolés de leur amour, ils s’unissent et, quoique ne les connaissant pas vraiment, elle se surprend à leur souhaiter tout le bonheur du monde avant de glisser sa petite menotte dans celle de la Blancheur d’un côté et de se pencher vers Merveylle de l’autre pour chuchoter :


    - Voilà encore une cérémonie quelque peu agitée. Il semble que, dans les jardins du Louvre comme dans entre les murs de Notre Dame, nous ne sachions pas nous montrer calmes très longtemps.

Et qu’on ne dise pas que c’est pas beau de papoter pendant l’office ; tout le monde le fait.
_________________

Arthur_pendragon
Le jeune Pendragon avait pris le temps de scruter les invités avant de s'installer assez loin afin d'éviter de se faire repérer. Quoiqu'il espérait tout de même se faire repérer par une certaine personnes, qui d'ailleurs, ne tarda pas a montrer un signe montrant qu'elle l'avait remarqué.
Il récita à son tour :


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine Apostolique, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN
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ellesya
Toute à ses pensées et hésitations, et surtout trop loin de la scène de soft gore, elle ne prêta pas attention à celle-ci. La réponse de Julios lui avait versé un seau d’eau froide sur l’échine. Mais cela ne durait jamais très longtemps. La culpabilité, la gêne et tout ce qu’il était parvenu à lui instiller en quelques mots ne mirent que le credo à s’estomper.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine Apostolique, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen


Les questions rituelles suivirent mais elle se sentait de plus en plus mal à l’aise en ce lieu chargé de souvenirs. Le bonheur, une charge de Roy d’armes, un adoubement… avant d’être finalement fauché, brisé. Ainsi en avait-il été pour nombre de Loups. Ainsi s’expliquait la réticence longtemps farouche de la jeune femme pour les responsabilités.
Tandis qu’elle se replongeait dans la fin de son enfance, ses doigts avaient tiré de son escarcelle un billet soigneusement plié. La prévoyance pouvait parfois ne pas lui faire défaut, surtout quand il s’agissait de mener à bien une mission délicate.


Ca dépend. Je dirais que cela peut sembler un bon moment, mais je crains qu’il n’y en ait pas. Toutefois, si tu préfères te concentrer sur tes prières, tu en prendras connaissance plus tard.

Et de lui tendre le petit pli, paume ouverte vers lui, le regard clair toujours tourné vers le chœur.
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