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[RP Ouvert]Que reste t-il de La Main Noire.... L'Auberge...

La_main_noire


Carcassonne...
L'auberge des promeneurs...
Ses messagers...
La Main...

Le mantel noir à capuche protège son porteur....
La Main Noire attend...
La Main Noire sourit...

La fatigue ressentie...
L'ombre décide qu'il est temps...
Le foulard remonté...
La capuche aussi...

La main se lève...
....
Nul bruit, juste le froissement du tissu...
La clé de la chambre récupérée...

Escalier engagé en visuel...
Un regard vers l'interface... Lui faire comprendre...
Une main gantée sur la rampe...
Voix étouffée et quasi métallique qui s'élève...

Pas de dérangement...

Le regard intense et étrange accompagne l'invective....
L'escalier est gravit...
La Main Noire se retire....

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HRP Présence non quotidienne (LJD La Main Noire)
La_main_noire


Etage de l'auberge des promeneurs, au fond du couloir à droite

Le couloir arpenté, la porte est ouverte, l'encapuchonné s'introduit, la porte vérouillée...
Le foulard dissimulant sa bouche est abaissé, deux doigts s'introduisant entre les lèvres extirpant un objet argenté, une main l'enfouit dans une poche...
Un geste ample orchestré, le mantel choit au sol et ne protège plus son porteur maintenant à l'abri des regards...

Les bras s'étirent au dessus de la tête, le corps se détend avant de s'affaler sur ce qui fait office de lit...
Un long soupir d'aise loin des curieux, l'étrange regard se fermant sur le ciel de lit...

La Main Noire se repose...

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HRP Présence non quotidienne (LJD La Main Noire)
--Encapuchonnee
Quelques jours après le moment '' X '' et avant '' Y ''.
Situé quelque part mathématiquement entre les deux.


Le Limousin avait été son refuge. Il avait su panser des blessures physiques et morales, faire de sa personne quelqu'un de plus effacé également. N'allez pas croire qu'elle n'était plus elle-même ! Seulement, moins tête en l'air ou pour la majorité, moins effrontée ou encore arrogante…. Ne pas chercher à attirer l'attention, ni à faire de vague. Chose difficile pour elle mais, elle avait assez bien réussi malgré tout. Se fondre dans la populace. Un seul petit incident regrettable à son arrivée dans ce patelin, un gros barbu braillard qui crachait plus qu'il ne mordait. Une fois disparu, elle avait mené une petite vie presque pépère !

Bien entendu, il avait fallu se nourrir et survivre. Elle avait fait ce qu'il avait fallu mais en dehors des frontières Limousines de sortes que, sa couverture était toujours en place. C'est pourquoi lorsqu'un fichu piaf vient se poser sur la rambarde de la galerie de sa modeste chaumière, elle vient pour lui filer un coup de balai.


Dégage sale bestiole !

Mais c'est que cette saleté voulait pas repartir. Elle insistait et cherchait à lui administrer des coups de becs. Oui, elle avait pas tant changer, elle faisait toujours cet effet. Toujours cet envie de mordre, pourtant, elle si aimable… M'enfin !

Non mais tu vas foutre le camp de mon champ de vision espèce de sac à plume !

Voila, la menace semblait lui avoir fait peur. Il avait fini par décoller et aller chier sur une autre galerie que la sienne. Créature immonde ces bestioles. Elle s'rassit avec un petit verre, prête à passer la veiller comme elle les aime, à regarder au loin et refaire le monde tout en douceur avec son ami M. Eau-de-vie. Toujours fidèle, demande jamais rien et lui fait le même effet qu'un homme au matin, une saleté de mal de bloc. Elle n'eut que le temps de poser ses lèvres vermeilles sur ce verre que ce fichu moineau se ramène encore. Pire que les rats ces trucs là, de la vraie vermine.

Non mais tu commences à me faire royalement ch…

Elle s'arrête. Stupéfaite. Cet oiseau, il n'est pas comme tous les autres. C'est…

Non impossible….

Les mots ont franchis ses lèvres spontanément. Très peu sont encore en vie. Cela remonte à loin cette appartenance. Elle a vu le manoir brulé. Elle a entendu les cris horribles émaner des flammes… Les frissons la surprennent. Tous morts pour le peu qu'elle en savait. Seam. La Flamboyante. Le corbeau. L'interdit. L'adonis argenté. L'Azur. Le Chaos. Des surnoms que seulement ceux du clan avaient tendance à utiliser.

Elle a figé. La dernière personne qu'elle a vu en vie était Versus et il y avait si longtemps… Juste après le drame. Est-ce lui qui l'appelait ainsi ? Non, il ne savait même pas où elle était. Quelqu'un savait cependant et ce servait du moyen le plus aisé pour la rejoindre.

C'est avec une main tremblante qu'elle s'approcha du volatile qui lui se méfiait, peur de se manger encore un coup de balai sans doute. Après avoir démontré qu'elle ne lui voulait aucun mal, il lui laissa prendre le petit morceau de papier où les mots, à la simple lecture lui rappela instantanément qui elle était.





Ta Mission Tu Honoreras ou Ta Vie Tu Perdras
L'auberge des promeneurs


Elle ne savait pas du tout ce qui l'attendrait une fois là-bas. Devait-elle seulement s'y rendre ? Peut-être n'était-ce qu'un piège. La Main avait eu tellement d'ennemis. Mais, si un des leurs avaient besoin….

Enfin le moment '' Y ''
Mathématiquement, c'est après tout le reste en haut !


Elle n'avait pas hésité longtemps. Le cheval avait été scellé et quelques jours après l'appel, elle était à Carcassonne. A l'approche du Languedoc, les vieux démons en elle s'étaient éveillés. Elle entendait de nouveaux les cris dans ses rêves, dormait désormais très peu et était devenue rapidement aussi irritable qu'avant. Elle avait cependant pris beaucoup de maturité. Si autrefois elle agissait et réfléchissait ensuite, aujourd'hui c'était bien différent.

Elle avait donc laissé son canasson à la taverne municipale. C'était pris une chambre là-bas sous son nom d'emprunt et s'était postée dans un uniforme que la Main connaissait bien. Un encapuchonnée épiait l'auberge des promeneurs depuis l'autre côté de la rue. Tout était calme, la nuit était tombée. Peut-être aurait-elle besoin de faire la voyeuse de nombreuses journées encore afin d'y trouver LA réponse. Qui l'avait demandé. Elle aurait tout aussi bien pu entrer et demander, fouiner mais, non. Valait mieux savoir à qui elle avait affaire avant. Prudence est mère de sureté et le petit poison à désormais plus d'un tour dans sa fiole.
La_main_noire


Etage de l'auberge des promeneurs, au fond du couloir à droite

Le sommeil est salvateur, même si en demi-teinte...
Le dernier sommeil complet a bien failli lui couter la vie...
L'odeur âcre lui emplit encore les narines à chaque fois que ses yeux se ferment...
Le voile vaporeux de la fumée restant ancré à son regard depuis lors...

Se poster à la fenêtre et l'entrouvrir...
Deviner l'arrière cour et les ruelles sombres...
Sourire de toutes ses dents en songeant à ce qui s'y passe...
Une catin troussée pour quelques écus...
Des bonnes gens trucidés pour guère plus...

Une longue inspiration...
Un souffle qui s'échappe d'entre ses lèvres...
Un regard qui se ferme sur la nuit...
La Main Noire savoure cet air vicié à l'abri de tous...



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HRP Présence non quotidienne (LJD La Main Noire)
--Leamas
Ailleurs quelque part entre ici et là-bas...

Un faucon noir en guise de messager avec ces quelques mots



Ta Mission Tu Honoreras ou Ta Vie Tu Perdras
L'auberge des promeneurs


En toute hâte il avait rebroussé le chemin parcouru quelques jours plus tôt pour rejoindre Carcassonne et ses dédales laissant à son amie retrouvée un mot lui expliquant ne pouvoir patienter davantage, une nécessité l'appelant ailleurs pour un temps inconnu.
Des lunes qu'ils cherchaient tout ceux du clan depuis l'incendie dont personne n'avait compris la provenance, n'étant lui-même pas présent ce jour là, et il recevait ce message au moment où tout semblait vouloir changer.

Les villes avaient été traversées à vive allure ne chevauchant que de nuit pour plus de discrétion, mais lorsque son étalon reconnu l'étape régulière de son propriétaire, il se mit à renacler avec plus d'entrain accompagné d'un sourire tortueux de son cavalier fendant la nuit.

Bientôt...

Ayant ralenti sa monture, l'homme arpentait maintenant les ruelles de la cité convoitée au pas, aucune âme honnête ne parcourant l'endroit à cette heure tardive de la nuit où le soleil allait bientôt illuminer le ciel de ses rayons de feu.
Calmement, le cavalier passa la porte cochère de l'auberge qui menait aux écuries, sans autre soucis de bienséance, il sauta à bas de son cheval noir et le fit entrer dans un box sans le délester de sa selle.

Sortant de l'écurie, la carrure imposante se stoppa, prenant le temps de remonter le col de son mantel, lui couvrant ainsi la moitié du visage pour ne laisser voir qu'un regard étrangement perçant et quelques cheveux de sel.
Avec une infinie précaution, l'homme extirpa alors de sa poche un gant de cuir noir qu'il enfila à sa main droite,reprenant sa marche, il passa alors la porte de pierre en direction de l'entrée de l'auberge.
Un picotement lui parcourut alors la nuque, on l'observait... Faisant volte-face, ses yeux fouillèrent les ténèbres sans réussir à y trouver la silhouette de celui ou celle qui épiait dans l'ombre.

Plissant le regard avant de se retourner, il entreprit alors de pousser la porte pour s'introduire dans l'auberge.

L'auberge et sa pièce commune

Sans autre préambule, le bellâtre était entré et avait pris soin de lancer un clin d'oeil à la tavernière en s'inclinant comme d'accoutumée pour la saluer, évitant cependant un geste qu'il aimait à pratiquer et qui ne lui plaisait guère.
Nul doute qu'elle avait su le reconnaître malgré le linceul qui camouflait une partie de son visage, outre le fait qu'il se voyait régulièrement, tout comme lui, elle devait savoir pourquoi il était revenu si précipitamment, les faucons en garde dans une volière annexe ne s'étaient surement pas envolés seuls.


--La.taverniere
Les badauds et saoulards se succédaient les uns après les autres dans un rythme tout alternatif, allant d'une taverne bondée à un vide chaotique selon les horaires.
Quelques faucons étaient revenus à la volière délestés de leur message, y'aurait-il visiteurs ou non, la question restait entière et l'interface n'en avait pas réellement le soucis.
L'encapuchonné à l'étage n'avait pas bougé, et elle n'avait pas cherché à en savoir davantage se contentant de déposer un plateau devant la porte comme demandé, la poivre et sel n'était pas folle, moins elle en savait et mieux elle se porterait, cet adage lui avait bien réussi jusqu'ici, nul raison de le modifier.

La nuit était avancée ou l'aube tardive, selon le point de vue choisi, et l'aubergiste sortait d'un semi-sommeil réparateur lorsque la porte s'ouvrit sur un homme à la stature massive, affichant un léger sourire la tavernière reconnut rapidement celui qui venait d'entrer par sa façon de se comporter et leur petit point commun qui les rendait tout deux singuliers au regard des autres et avait su les rapprocher lors de ses passages à l'auberge.
Sans le laisser patienter, la perle attrapa une miche de pain et un broc de mousse pour le déposer devant lui apercevant que sa main droite était gantée de noir.

Contente de te revoir, ton voyage ça a été ?
T'as trouvé ce que tu cherchais ?


Indiquant d'un signe de menton la paluche gantée, l'interface ajouta dans un sourire.

Je vois que t'as reçu le message...

--Leamas
L'auberge et sa pièce commune

Un léger rictus aux lèvres, le bellâtre observait la belle poivre et sel aux courbes aguicheuses qui s'avançait pour venir lui porter de quoi se nourrir et boire après le voyage qu'il venait d'effectuer.
La laissant questionner comme elle en avait l'habitude, il se contenta d'attraper le liquide ambré et de le verser dans une chopine pour s'en saisir et en boire quelques gorgées, rabaissant le col de son mantel la taverne étant vide de monde à cette heure.
L'invitant d'un signe de main à s'installer à sa table, l'homme lui envoya son plus beau sourire commercial avant de lui répondre.

Le contentement est mien de vous revoir très chère.
Mon voyage c'est bien passé oui, même si j'ai du l'écourter un peu précipitamment.
Et oui j'ai trouvé ce que je cherchais, j'avais raison de penser qu'il était très probable que ce genre "d'exploit" soit sien.


Relevant sa main gantée qui ne l'avait plus été depuis fort longtemps, l'adonis ajouta d'une voix grave en replaçant une mèche rebelle derrière l'oreille de sa charmante interlocutrice.

J'ai reçu le message oui, et ce que je cherchais aussi, elle ne saurait d'ailleurs tarder je pense

Portant un regard autour de lui, la miche de pain fut brisée alors qu'il se penchait à l'oreille de l'interface pour y murmurer.

Qui l'a envoyé ?

Se redressant après avoir déposé un baiser sous l'oreille de la tavernière, le séducteur s'appuya dans son siège en portant un morceau de pain à sa bouche, attendant une réponse sur qui les avait convoqués ici lieu.



[/i][/quote]
--Encapuchonnee.
Pendant plusieurs jours, cela avait été le calme plat. Tout du moins, à l'auberge parce que, Carcassonne était sans pareille pour son côté obscure la nuit. Était-ce pour cela que La Main avait érigée sa maison dans les environs ? Ou était-ce cette entité qui avait créé tout cette brume mystérieuse dans les environs ? Il n'était pas rare de voir un chat éventré en plein milieu d'une ruelle et ce n'était pas dû à une roue quelconque… Comme il n'était pas rare d'entendre des murmures derrières certains bâtiments le soir. Ou même des gémissements. La nuit avait son énergie particulière qui arrivait à la faire frémir. Elle qui évitait de trop renouer depuis des lustres avec ce style de vie y était replongée dignement ces derniers jours.

Elle était toujours tapie dans l'ombre. Hier, une fenêtre s'était ouverte. La pénombre trop présente malgré ce clair de lune, elle n'avait pas distinguée la personne à l'étage. Sa planque était-elle en danger ? L'avait-on repéré ? Elle était restée sur le qui-vive toute la nuit. Rien, tout avait été relativement ennuyeux mis à part cela. À l'aurore, elle avait quitté pour regagner une auberge plus neutre afin de pioncer quelques heures. Le poison avait suivi la tavernière faire ses courses pendant les dernières heures du jour. Lorsque cette dernière était de retour au point de départ, la petite espionne s'était de nouveau postée dans ce coin qui sentirait de toute évidence son parfum vu le temps qu'elle passait là !
Il n'avait suffit que de très peu de temps cette fois pour qu'enfin, quelque chose requière toute son attention. Un cavalier, grand, imposant mais, le trop peu de lumière l'empêchait de bien voir. Il aurait fallu qu'elle s'approche mais, c'était trop risqué. Ne pas bouger avant de savoir à qui elle avait à faire. Ce n'était après tout, peut-être qu'un client complètement cinglé pour aller prendre une tasse dans le pire coupe-gorge du Languedoc ! Ne jugeons pas, des idiots il y en a partout !

Le cavalier disparait avant sa monture. Puis reviens, seul. Le geste avec son manteau lui est familier. L'homme s'arrête. Elle cesse de respirer. Il sort un gant et le revêt. Il en est un ! Ces yeux bleus scrutent afin de trouver qui il est lorsque la couleur de ses cheveux l'interpelle. L'adonis. C'est bien lui ? Elle hausse son visage, prête à sortir de l'ombre lorsque ce dernier se tourne d'un coup. Il cherche. Il sait qu'elle est là. Elle sourit dans l'obscurité.

Je suis bien là… tu perds un peu de ta vigilance chéri. Tu bondissais beaucoup mieux que cela dans mes souvenirs…

Le concernant, elle en a plusieurs des souvenirs. Le bellâtre. De nombreuses images partagés viennent tourbillonner son esprit. Heureusement, il est entré et elle ne risque aucune surprise alors qu'elle se vautre dans la luxure de leur relation un instant. Elle le détestait cependant. Ce sentiment se rappel à elle également. Il avait des qualités, à ne pas nier et une qu'elle appréciait tout particulièrement mais, c'était un salopard de la pire espèce. Cependant, il avait sans doute les réponses à certaines questions.

Elle sortie de sa cachette, sortie ce gant qui avait une signification fort prestigieuse pour les élus et l'endossa. Le contact du cuir sur sa main, la sensation de chaleur qui l'envahit aussitôt la laissa dans une adrénaline inexplicable. Cela lui avait manqué. Ils lui avaient manqué. Certains lui manquerait à tout jamais…

Les pas firent rapidement exécutés. Elle poussa la porte sans hésitation dans son élan. Son visage restait masqué par la capuche qui recouvrait sa tête, seul le bas de son visage était visible. Ses lèvres qu'il avait pourtant bien connues et la terminaison de son tatouage sur sa joue, nouveau signe qu'elle n'avait pas lorsque la Main avait périe, était visible. Trop peu d'éléments, il ne pourrait sans doute pas se souvenir à si peu. Quoique, l'Adonis avait un don avec les femmes, il ne fallait pas le sous-estimer.

Elle s'avance, féline mais, gracieuse toute à la fois. Son corps est tendu et droit, fière comme tous ceux ayant jadis appartenus à ce clan. A cette famille. Quel était le nom de cette tavernière déjà ? Rose ? Il lui semblait que c'était bien ça. C'est à elle qu'elle s'adresse au départ.


Puis-je avoir quelque chose d'un peu plus fort. Je crains que la nuit s'allonge de quelques heures.
--La.taverniere
La poivre et sel se mit à sourire lorsque le bellâtre pris le temps de l'inviter d'un geste de main tout en répondant à ses questions, annonçant l'arrivée prochaine de celle qu'il pensait pouvoir retrouver grâce à l'information d'un saoulard de la taverne.
Elle en fut ravie d'autant que la dite femme ne lui était pas inconnue, elle avait eu l'occasion de la croiser ici par le passé, sans avoir l'envie de la revoir ne pas la savoir morte dans l'incendie du manoir lui faisait plutôt chaud au coeur.
Lorsqu'il se pencha vers elle pour lui offrir une attention qui était devenu presque comme un "Bonjour" entre eux, l'ombre ferma quelques secondes les yeux, se raidissant imperceptiblement lorsqu'il questionna sur l'expéditeur des faucons.

Ben c'est...

Pas le temps d'achever de répondre que l'expéditeur était un étranger en bure, comme il lui avait été notifié de le faire à tout questionnement, qu'un encapuchonné poussa la porte à son tour.
Etant donné la démarche gracile, l'aubergiste n'eut aucun mal à deviner qu'il s'agissait d'une femme sans compter le morceau de visage que l'on pouvait apercevoir.
Sans même avoir cherché, la femme se dirigea droit sur la table où les deux étaient installés, demandant un breuvage plus puissant que celui à portée devant eux.
Fronçant son regard ourlé de noir, l'interface détaille au mieux l'inconnue, la reluquant de haut en bas, immédiatement intriguée par le tatouage sur sa face n'ayant encore que très rarement vu des femmes en arborer comme c'était le cas pour elle également, continuant de descendre en stoppant sa progression sur la main gantée, elle en était donc.

Je vais chercher de la prune...

Se levant de son siège, elle fut limite soulagée de ne pas avoir à répondre à la question du bellâtre.

Je vous laisse... entre "vous"

Un petit sourire en coin, la poivre et sel s'éloigne détachant son regard acier des deux en présence, sachant, pour l'avoir vu ici même et avoir dû séparer des impétrants en désaccord, que les relations entre les différents membres du clan n'étaient pas toujours des plus cordiales, voire même franchement tendues parfois.

--Leamas
L'auberge et sa pièce commune

Comme à son habitude, la belle tavernière se montrait réceptive au charme de Leamas, le faisant afficher un fin sourire qui dévoilait lentement ses perles blanches pour éclairer son visage buriné.
Elle allait gentiment à lui répondre quand une femme fit une entrée remarquée avec une assurance certaine et pourtant dissimulée derrière une capuche rabattue sur une grande partie de son visage.
La première chose que le bellâtre remarqua fut le gant à sa main, alors qu'elle s'approchait d'eux sans cérémonie, la démarche de la femme était absolument délicieuse à regarder bien qu'entravée par le par-dessus qui la cachait.

Le regard perçant de l'adonis s'efforçait de reconnaitre qui se terrait ainsi sous une pellicule d'étoffe, le port était altier, l'assurance féline, plusieurs des femmes du clan avait ce genre d'attitude, pourtant un "je ne sais quoi" l'interpellait.
Ces lèvres dévoilées il les connaissait, il en était certain, mais déjà un long moment que les membres du clan s'étaient éparpillés après l'incendie n'ayant plus de meneur à proprement nommé.
Occupé à fouiller sa mémoire, l'homme ne voyait pas qui arborait tel ornement sur son visage à l'époque, mais tant de choses pouvait avoir changé depuis.
Alors qu''il reluquait avec concupiscence les imaginant dans une toute autre situation pour se remémorer à qui elles appartenaient, il les vit s'ouvrir pour faire comprendre à la tavernière qu'un alcool plus fort serait le bienvenu pour attendre.

Un large sourire malsain dévoila alors ses canines, reconnaissant la voix de la propriétaire de cette bouche qu'il avait effectivement bien connue par le passé, il savait qu'elle venait gentiment de faire dégager l'interface pour être seule avec lui.
Saluant rapidement l'interface d'un signe de tête, son regard doré remonta sur la belle encapuchonnée, attrapant sa main non gantée pour y déposer un délicat baise main en se redressant face à elle.

C'est un enchantement de vous revoir Divine...

A quelques centimètres du danger, Leamas attrapa un bord de la capuche pour la faire glisser très légèrement en arrière, rivant ses pépites au regard toujours aussi envoutant qui lui tenait tête, avant de caresser de sa main le dessin qui ornait la peau diaphane.

Si c'est possible vous êtes encore plus belle que dans mon souvenir

Savourant le contact de cette femme sous ses doigts avec qui il avait partagé tant de moments intenses, il oublia l'espace d'un moment la raison de sa venue dans cet endroit.


La_main_noire


Etage de l'auberge des promeneurs, au fond du couloir à droite

Les jours s'écoulent...
Le temps s'égrène...
Latente attente insidieuse...
Ouvrir grand la fenêtre...

Errance des sens en éveil...
Ecouter les sabots qui frappent le sol...
Sentir le parfum de l'ombre cachée...
Gouter le calme inquiétant...
Toucher du doigt le vice...

Résonnance de voix...
L'auberge s'anime...
Un regard s'ouvre sur une nouvelle aube...
La Main Noire se prépare...



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HRP Présence non quotidienne (LJD La Main Noire)
--Encapuchonnee
Son entrée était pour ainsi dire remarquée. Même s'il n'y avait que très peu de clientèle dans l'auberge à ce moment là, tous les yeux étaient rivés sur elle. Elle esquisse un sourire, attirer l'attention est quelque chose qui la ravie. Elle est donc servie.

Elle demeure plantée là alors que la tavernière l'examine conjointement à l'Adonis qui, à voir ses pupilles briller, elle en est pas indifférente.

Comme autrefois, certaine chose ne change pas ….


Je vais chercher de la prune... Je vous laisse... entre "vous"

Pas de remerciement. Elle n'en offre jamais puis, cette femme sait parfaitement ce qu'ils sont, elle ne devait pas en attendre non plus. Un sourire gagne les lèvres du Poison plus franchement. Cette femme était faite pour tenir cet établissement. A croire que ce n'était pas pour rien que ce lieu avait servi de porte d'entrée du Manoir des années durant. Ce n'est pas parce qu'elle ne portait pas ce fameux gant, qu'elle ne dormait pas dans ce grand domaine qu'elle ne faisait pas partie de cette famille. A titre différent tout simplement.

La femme partie, il ne reste qu'eux. Elle le dévisage malgré sa cachette sous ce mantel encapuchonnée. Il a toujours ce charme fou dans tous ses gestes qui font fondre les femmes. Il n'a pas eu ce surnom d'Adonis pour rien il faut dire. Sa main se retrouve emprisonnée dans la sienne, captive de ses lèvres un doux moment. Elle a l'impression de revisiter le passé l'espace d'un claquement de doigt. Combien de fois elle s'est retrouvée à désirer ses lèvres ? Combien de fois elle l'a laissé frustré et s'est bagarrée avec lui. Pour de nombreuses raisons, les attaches ne sont pas pour elle et pourtant, elle est de retour avec ce même clan. Avec lui qui est à découvrir son visage en faisant tomber son masque d'ombre et en jouant de son pouce sur les arabesques qui marquent son visage désormais. Elle est charmée, comme trop souvent avec lui. Ce regard doré à ce quelque chose d'hypnotisant. Ses lèvres se pressent contre le cousinet de la paume de cette main à porter. Le compliment la fait sourire.


Vous êtes toujours aussi charmeur…

Impossible de nier l'évidence même. Il n'avait pas changé et quelque part, c'était très rassurant. Elle se décala un peu tout de même, inconfortable. Il faut dire que leur relation malgré les quelques côtés '' avantageux '' avait toujours été houleuse et très intense. Elle adorait le faire sortir de ses gonds et pour se faire, tous les coups étaient permis.


C'était vous…. Le piaf ?

Il était là, prêt à honorer sa mission, tout comme elle. Elle jette un regard par-dessus l'épaule du mâle devant elle pour voir la tavernière servir la prune demandée. Elle n'en est pas mécontente. Est-ce elle qui avait fait parvenir les messages. Maintenant qu'elle y pensait, fort possible mais, sous le commandement de qui ? Elle remet ses azurs dans ceux toujours aussi envoutante de l'Adonis.

Est-ce toi où sommes nous épiés comme je l'ai fais avec toi chéri avant ?

Elle ne bouge pas mais, silencieusement scrutent la pièce à la recherche d'une tierce personne ou invité surprise. Son échine ne fourmille pas. Elle n'a pas encore à être sur la défensive. Alors, qu'est-ce qui cloche ?...

--Leamas
L'auberge et sa pièce commune

Le charnu des lèvres empoisonnées sur la paume de sa main, la divine ébène avait toujours eu la séduction subtile avant de devenir diablesse, tout comme à cet instant où après le sucré d'un baiser elle lançait le salé d'un recul détaché.
Un "Je t'aime Moi non plus" qui tout au long de leur relation particulière avait su pimenté leurs divers échanges, se laissant régulièrement mutuellement inassouvis.
L'idée qu'elle le prenne pour l'expéditeur du message le fit sourire légèrement, en un autre temps, avec un autre clan il aurait été probable que oui, mais pas ici... pas depuis son allégeance à la main noire.
Il avait effectivement envoyé un faucon quelques semaines auparavant mais pas avec ce message, et pas pour tous, bien que ses multiples recherches auraient possiblement abouties plus vite.
La mercenaire retrouvée quelques jours auparavant aurait assurément répondu tout autant que lui et le poison à cette missive, elle ne saurait d'ailleurs sans doute pas tarder à rejoindre la petite fête.

Je ne suis pour rien, nous avons reçu le même que vous à priori.

La tête se dirigeant vers l'interface, le bellâtre revient à l'ébène dans un murmure.

La réponse allait potentiellement m'être donné avant ton entrée magistrale

Il était rare que l'adonis tutoie, en étant maitre de ses plus bas instincts, mais avec la divine le stade du vouvoiement avait été plus d'une fois dépassé, il lui arrivait donc parfois de se laisser aller à un peu de familiarité même hors d'instants privilégiés et elle le lui rendait bien.
Entendant la dernière question du poison, le regard singulier se riva à la clarté de celui qui le questionnait, avançant d'un pas sur elle en posant sa main sur la hanche de la dangereuse beauté la laissant lentement glisser sur un endroit dont il s'était longuement occupé, et qui les unirait à jamais, la présence de l'ébène ici bas ayant été l'espace d'un moment complètement entre ses mains.

C'était donc toi dehors...
J'ai senti ta présence mais toujours aussi douée pour te dissimuler dans la pénombre


J'ignore si on nous épie, mais le mystère reste entier... Qui penses tu que ça puisse être ? Je n'étais pas là quand le manoir a été incendié, j'ignore qui y est resté et les dépouilles que j'ai trouvé n'avait rien d'identifiable... Tu crois que ça pourrait être le patron ou le maître ?

Tout comme elle, la question de savoir "qui ?" le travaillait, les initiés connaissaient l'endroit, les faucons, l'interface, le but réel de cette taverne, le fait que le point de rendez-vous soit ici n'avait rien d'un hasard, celui ou celle qui les avaient convoqués ici, car c'était bien de cela qu'il s'agissait, savait ce qu'il faisait.



--Artemis..


**Les ruelles de Carca**

Les bois n'avaient pas été généreux avec la chasseresse, pas de gibier... La forêt de pins maritimes avait perdu de sa superbe avec la sécheresse estivale et les points d'eau trop prisés par le genre humain à cette période de l'année avait fait détalé la moindre touffe de poil...
La ténébreuse n'eut d'autre choix que de se rabattre sur des proies moins conventionnelles pour se sustenter, s'adaptant comme il se devait aux possibilités offertes, sa tenue furtive d'archer l'aidant bien habilement dans sa démarche proche du brigandage même si le but initial était sans confusion possible de se nourrir.
Mais comment l'expliquer aux voyageurs qui croisaient son chemin lorsque la faim se faisait ressentir alors que la pitance forestière se faisait rare si pas inexistante, ainsi qu'aux aubergistes dont elle visitait les écuries et autres réserves extérieures à la nuit tombée, les délestant de tonnelets et autres jambons en cours de séchage.

Ses pas l'avaient menée ce soir jusqu'à des ruelles plus sombres qu'à l'habitude, la lune pleine de toute sa rondeur éclairant bien trop les artères principales pour qu'elle puisse s'y faufiler à son aise.
L'enseigne qui surplombait un tunnel sombre, menant vraisemblablement à des écuries, indiquait être à l'auberge des promeneurs... le nom ne lui sembla pas étranger, fouillant sa mémoire elle se souvint d'avoir entendu des brigands l'évoquer autour d'un feu de camp alors qu'elle guettait sur un arbre perché la fin de la soirée pour récupérer les restes de leur repas.
De mémoire l'endroit n'était pas recommandé, et encore moins recommandable pour les honnêtes gens, mais pouvait-elle encore se considérer comme tel après avoir pris le parti de brigander pour survivre ayant eu le regard marqué lorsqu'une de ses victimes se rebiffa d'une lame donnant à l'un de ses yeux une profondeur particulière, la chasse et l'art de l'arc n'étaient alors devenus qu'une façon de se défendre et de prendre du plaisir et non plus de se nourrir.

**Passant l'alcove de pierre pour déboucher dans les écuries**

Son carquois rivé à l'épaule et son arc à la main, Artémis arpente d'un pas léger le sol pavé de la voute de pierre pour déboucher sur les écuries de l'auberge, son regard atypique parcourant l'endroit à la recherche d'une réserve quelconque avant de s'arrêter sur la majestuosité des chevaux en stèle.

Magnifique

Calmement l'archère s'approche d'un des chevals noirs, fouillant les besaces crochées à sa croupe à la recherche de nourriture à se mettre sous la dent, un sourire léger éclaire le visage sous le foulard qui protège sa bouche.
Un fruit quelque peu cogné du cahot de la route mais tout à fait comestible est sorti du sac de cuir, le tissu abaissé sur sa gorge, les dents nacrés croquent avidement dans la nectarine bien mûre et juteuse à souhait, le nectar s'écoulant à la commissure des lèvres purpurines.
Dévorant le gain de son menu larcin, elle arpente l'arrière cour, découvrant un pigeonnier singulier qui n'abrite en fait que faucon de la plus belle race, pas du pélerin commun.
La tête en capuche se penche vers le sol, un froissement se fait entendre lorsque son pied se pose sur un bout de parchemin froissé, son oeil marron avise et la ténébreuse ramasse l'objet, le résidu de brugnon volant par-dessus son épaule d'un vif mouvement de main.
L'oeil brun détaille le lettrage au fur et à mesure que les doigts longiformes défroissent le papier, parvenant à déchiffrer l'écrit sans le comprendre à l'exception du nom de l'auberge où elle se trouve.

Hum

**Devant l'auberge sous une fenêtre**

Sans réfléchir, la chasseresse avait pris le chemin inverse, s'arrêtant un instant devant la porte main posée sur le bois pour finalement se déporter vers une fenêtre à proximité histoire de jeter un oeil après avoir entendu des voix.
Pas la peine de se foncer tête baissée dans un endroit qui lui était inconnu, toujours avoir un visuel afin de pouvoir envisager une échappée au besoin.
Postée devant la lucarne, les yeux bicolores détaillent ce qu'elle peut, un homme à la chevelure blanche, une femme en capuche au visage tatoué et une autre à la tignasse en demi-teinte, tous semblant plus ou moins se connaitre, certains beaucoup plus que moins.
Lèvre mordue en guise de réfléxion, Artémis décide que la prudence est de mise et se contente de se poser sur un plot de pierre entre la tabatière et l'entrée de l'auberge.
Voir, écouter et aviser le moment venu lui semblait la meilleure option pour le moment.



--Encapuchonnee
Auberge et sa pièce commune

Le retrouvé avait ce petit quelque chose de rassurant. C'était étrange parce que, de tous les membres du clan, ce n'était pas de lui qu'elle avait été le plus proche. Ne s'attachant à personne, seul eux deux avaient eu le loisir d'être considérer comme important pour elle. Ce couple particulier qui l'avait intégré et aimer. Et ensuite, elle avait bien entendu craquer pour cet Adonis mais, il était bien plus facile de le laisser hors d'atteinte que d'en être blesser. Les sentiments c'était pour les faibles et elle se refusait de l'être. Cela dit, après tout ce temps, renouer avec lui ne pouvait la laisser insensible.

Elle plonge son regard dans le sien tandis qu'il répondait à sa question. Il n'était donc pas l'auteur de l'envoi. Qui était-ce dans ce cas ? Lui non plus ne semblait pas avoir la réponse ce qui l'embêta un peu et la fit grogner délicatement avant qu'elle ne sourit à ce tutoiement. Il succombait. C'était toujours ainsi avec lui, suffisait de le frôler, de le cajoler de doux murmure et il perdait tout ses moyens. M'enfin, dans une bagarre, cela n'avait pas le loisir de fonctionner cependant…

Le voilà que deux pas qui les séparaient sont anéanti, sa présence auprès d'elle se fait plus possessive et sa main sur sa hanche l'empêche de poser une nouvelle distance. En a-t-elle seulement envie ? Elle relève son regard pour se buter au sien, son index joue avec le devant de sa chemise. Oui, comme toujours très aguicheuse. Elle lui sourit à la conclusion qu'il tire très aisément.


Tu ne croyais quand même pas que j'allais me jeter ici sans savoir qui m'appelait avant… Que toi qui fonce tête baissée… Toujours cet esprit rebelle et imprudent.

A sa caresse, elle frémit. La cicatrice à cet endroit est bien imprégnée et démontre le côté indélébile de leur métier. Sans lui, elle aurait trépassé. L'avait-elle seulement remercié jadis ? La teinte que prend son regard est indescriptible pour celui qui ne la connait pas. La peur mélangé au souvenir grave son esprit. Sans même en prendre conscience se presse un peu à lui, cherchant ce réconfort qu'elle a pourtant si longtemps fuit ces dernières années.

Je… je ne sais pas. Je ne crois pas que ce soit le Patron. Le Maître, peut-être. Je ne sais pas non plus qui a survécus.

Avait encore des cauchemars quand aux cris de certains de ses acolytes piégés dans les flammes. Cela la hanterait sans doute à tout jamais. Quant au Patron, bien qu'elle ne le mentionna pas. elle l'avait croisé sans artifices il y avait quelques années.
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