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[RP] Eglise du Feu d'Albi

Zoelie
Oups, pardon messire. J'ai effectivement oublié de vous répondre quant à ceci.
J'avais pourtant bien noté votre propos diplomatique dont je vous remercie bien fort.
Vous pourriez faire un diacre efficace, savez-vous ?


Elle le regardait en affichant un large sourire.

La date du 23 aout me convient a priori. Je n'ai pas d'autres obligations ce jour. Je vous confirme donc que vous pouvez lancer vos invitations messire.

Elle songeait qu'elle aurait du recompter et vérifier que le délai était respecté, mais après tout, elle était entrée au service du Très Haut et non pas embauchée en tant que Grand Argentier de Sa Majesté.
A tout hasard, elle resservit un verre de vin au sieur en se disant que pour une fois qu'elle tenait un fidèle, elle n'allait pas le lâcher de sitôt.

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Zeitoun
Je vous remercie pour ce verre de vin ainsi que pour la confirmation de la date de mariage
et il ajouta dans un sourire

Quand au fait d'être diacre, je pense que qu'il n'en manque pas dans cette ville
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Zoelie
C'est vrai, c'est vrai ! Albi est une ville bien chanceuse, mais qui sait si un jour vous voyagez ?...
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Zeitoun
Zeitoun s'en alla tranquillement vers l'église, voyant du monde à l'extérieur, il en déduisit que les portes étaient fermées. Il attendit queelque peu.

Ding Dong

Enfin le son annonciateur du débur effectivement les portes s'ouvrirent et Zeitoun alla s'installer pour écouter la messe.
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Zoelie
Zoélie prit à part le sieur Zeitoun pour l'informer que vu le peu de fidèles venant assiter In Gratibus à la messe du mercredi...La messe Res Parendo était seulement dite le dimanche.

Elle l'informa cependant que :

Mais vous savez, il est nécessaire de donner une obole à chaque messe, c'est ce qui permet ensuite d'acheter le pain et le vin qui sont nécessaires pour préparer les messes à venir. Prions ensemble pour que le jour funeste où l'église aura sa caisse vide n'arrive jamais, messire.
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Celestinecavendish
Célestine trouva enfin l'église. Elle s'empressa d'allumer un cierge et s'agenouillant près de l'autel, elle se mit à prier pour sa nouvelle amie Nane et son bébé.....Et aussi pour ce médecin qu'elle ne connaissait pas afin que sa main soit sûre et leste pour l'opération qui l'attendait. Il fallait à tout prix que tout se passe bien....Ce sentiment indéfinissable ne la quittait pas, elle sentait quelques élancements à son coude mais ne s'en soucia guère, trop occupée à prier.......mais depuis combien de temps n'avait elle pas prié ?
Ciboulette
Ciboulette entra dans l'église.
Elle venait pour suivre l'office comme mercredi dernier d'ailleurs, mais hélas mercredi, pas d'office...
Aujourd'hui dimanche, elle savait que les fidèles allaient arriver et que l'abbesse Zoélie ferait surement un prêche intéressant.
Elle se mit donc au premier rang et attendit pieusement.

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Carmeli
Carmeli arriva à l'église, allume un cierge, s'agenouilla et se mit à prier pour son amie Nane.
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[
Zoelie
[Juste avant le début de l'office]
Juchée sur un tabouret, elle avait affiché bien en vue l'annonce du nouveau primat de Rome, afin que tous les fidèles en soient informés
Citation:
Nous, Cyril Kad d'Azayes,
Primat de France,

Faisons annonce de :

La formation d'une nouvelle équipe primatiale.

Est nommé à la charge de premier Vice-Primat, Monseigneur Tibère de Plantagenêt dit Rehael, Archevêque métropolitain de Narbonne.

Est nommé à la charge de deuxième Vice-Primat, Monseigneur Ottobismarck de Châtelet, Evêque suffragant d'Orléans.

Est nommé à la charge de troisième Vice-Primat, Son Eminence MrGroar von Valendras, Archevêque métropolitain de Bourges

Est nommé aux fonctions de délégué à l'Enseignement, Monseigneur Vincent.Diftain, Evêque suffragant de Beauvais.

Est reconduit dans ses fonctions de délégué au Saint-Office, Monseigneur Zaguier de Bouviers dit Zabouvski, Archevêque métropolitain de Sens.

Est reconduit dans ses fonctions de délégué à l'Office du Grand Camérier, Monseigneur Poltau, Archevêque métropolitain de Tours.

Est reconduit dans ses fonctions de délégué à la Maison Ecclésiastique Royale, Monseigneur Gedeon de la Motte Josserand, Evêque suffragant de Nevers.

Est reconduit dans ses fonctions de délégué à la Bretagne, Monseigneur Clodeweck de Montfort-Toxandrie, Primat de Bretagne et Archevêque métropolitain de Rennes.

Sont reconduits dans leurs fonctions de délégué à la Nonciature Apostolique, Monseigneur Roger, Recteur de l'Ordre Cistercien et Protonotaire Apostolique ainsi que Monseigneur Muad Dib, Archevêque métropolitain de Rouen et Secrétaire apostolique de France.


Paix et prospérité.

Elle descendit, se recula pour juger de l'emplacement et, satisfaite, se dirigea vers la sacristie afin de se préparer.
Déja les cloches résonnaient. Les enfants de choeur encourageaient le bedeau de leurs rires gentiment moqueur. Elle entendait les pas des chevaux, les cris des enfants et le martèlement des sabots sur les premières marches de l'église.
Elle épousseta ses vêtements et passa par dessus les habits sacerdotaux, avant de prendre place devant l'autel, prête à accueillir les fidèles.

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Allyxia
Quand les cloches appelèrent à la messe, Allyxia passa la porte avec ses enfants et Angèle. La nourrice, sourde, n'entendait rien mais tenait chaque dimanche à y assister pour le salut de son âme.
Voilà la petite tribu installée, il ne restait plus qu'à attendre que Zoélie commence sa messe.

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Zoelie
Pendant que sonnaient les cloches...Ding...dong...dong... Elle observait les personnes qui prenaient place sur les bancs.Elle aimait à imaginer leur vie, leurs occupations quotidiennes. Pour le moment, elle ne connaissait pas encore tout le monde. Cet homme-là assis au premier rang, par exemple. Il avait des mains énormes, des bras épais comme deux jambes…très certainement un bûcheron venu rendre visite à quelques parents en la ville. Et cette dame là-bas, recueillie dans une attitude de piété profonde. Qui était-elle ? Elle était si contente de voir l'église se remplir. Les débuts dans une ville qui était restée si longtemps sans curé étaient difficiles, mais elle restait confiante et enthousiaste.
Lorsque tout le monde fut assis et le silence revenu, elle accueillit les fidèles par les paroles de bienvenue . Et les invita ensuite à la confession.

Mes amis, je vous demande de prendre le moment de la réflexion afin de réciter cette prière, chacun de vous, en silence, en votre âme de croyant. Le pardon qui nous est accordé par notre Seigneur nous donne l’occasion, si le repentir est sincère, d’être lavé de nos mauvaises pensées et actions et de continuer nos vies, chaque jour, pas à pas, afin de continuer à l’honorer et le servir dans l’amour de notre prochain.
Prions ensemble

.

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Allyxia
Sur invitation de l'abbesse, Allyxia se mit à prier silencieusement. Cette prière, elle l'entendait d'une autre manière ce qui renforça sa conviction et la force qu'elle mit dans sa récitation intérieure. A la fin, elle rouvrit les yeux et adressa un discret "chuuut" à ses enfants pour qu'ils restent calmes jusqu'à la fin de la messe.
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Xanax
Xanax venait de finir les travaux d'intendance de ses champs et courut pour aller à la messe.
Il vit de loin Allyxia et les enfants et se cala près d'eux.
Après la messe, il faudrait qu'il voit Zoelie pour lui confirmer la date du mariage.
Il regarda Allyxia qui priait déja et fit de même en écoutant le début de la messe.

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En cours de réalisation: Banière...
Pour A. celle qui a ensoleillé à jamais ma vie: je t'aimerai pour l'éternité mon amour.
Zoelie
Elle sentait que ce matin, les fidèles étaient attentifs. Elle décida de les entretenir d’un passage de la vie du prophète Aristote. Cet enfant qui avait eu la révélation de la présence divine a l’âge de 5 ans et qui n’avait eu de cesse alors de chercher explications au monde des choses et de l’existence d’un Dieu Unique.
Le Songe d’Aristote
Citation:


Un matin, Aristote avait une mine préoccupée. Son fidèle Sargas, qui fréquentait le lycée depuis des mois, vint à sa rencontre pour s’enquérir de son sort. Le maître lui fit cette réponse…

Aristote : "Cette nuit, mon cher disciple, j’ai fait un rêve."

Sargas : "Ah oui, maître ? Racontez-moi."

Aristote : "Certes oui. J’ai songé qu’en orient existait une cité merveilleuse."

Sargas : "Quel genre de cité ?"

Aristote : "Une cité idéale, parfaite, où tous vivaient en une fabuleuse harmonie. L’équilibre y était si solide que nul n’aurait pu le rompre, pas même la venue d’un étranger comme je l’étais dans mon imaginaire. J’y ai fait intrusion, y ait importé mes mœurs, que je dirais à présent corrompues, mais j’y ai été accueilli comme un frère."

Sargas : "Quels étaient ses principes, maîtres ?"

Aristote : "Cette cité est organisée selon le principe de trois cercles concentriques, ou trois classes de citoyens si tu préfères.

Je commencerai par te décrire ce qui constitue la plus basse de ces classes, à savoir celle des producteurs, la classe d’airain. Ils constituent la majorité, et vivent paisiblement de la culture de leurs champs et de l’élevage de leurs bêtes. Ils prennent ce qui est nécessaire à leur subsistance, et à celle de leurs familles, dans leur propre production, et donnent le reste aux classes supérieures. Si ces hommes constituent la base de la cité, leur sort est cependant enviable. Ils connaissent les joies de la tranquillité, d’une existence simple au service de la collectivité. Ils s’adonnent à l’activité physique qu’exige un travail régulier, et qui maintient leur corps en condition, meublent leur temps libre par la contemplation des choses de la nature, par l’éducation des enfants que ces gens là placent en très haute considération, et par la prière, adressant leurs louanges à Dieu qui leur a donné les plaisirs dont ils sont bénéficiaires.

La seconde classe de citoyens, la classe d’argent, est celle des gardiens, des soldats. Ceux là sont autorisés à l’oisiveté, et profitent, en temps de paix, d’une subsistance gratuite qui leur est fournie par les producteurs. Ils philosophent, admirent eux aussi les bienfaits de la nature, s’instruisent quel que soit leur age, s’entraînent au maniement des armes. En temps de guerre, ils se font les plus fervents défenseurs de la cité. Leur courage n’a pas d’égal, et ils donneraient leur vie, sans hésitation, pour la conservation de la communauté, ou pour défendre leur foy qu’ils placent en très haute estime. Et au retour des combats, ils sont accueillis comme des héros. On dépose sur leurs têtes des couronnes de lauriers, on les traite comme des princes, et de fabuleux festins sont tenus en leur honneur. Ils sont portés en triomphe par le peuple, et aimés par les femmes.

La troisième classe de citoyens est celle des philosophes rois, la classe d’or. Ceux là sont les plus anciens, recrutés parmi les gardiens qui se sont montrés les plus braves, les plus aptes au commandement, et les plus doués en matière de philosophie. Leur seul bien est la raison, car ils sont délivrés de leurs possessions terrestres. Leur foy en Dieu est leur seule arme. Ils s’illustrent par la pratique des vertus de la manière la plus parfaite. Ils sont un exemple pour tous, et le peuple est heureux de sacrifier un peu de sa propriété pour assurer la survie de ses maîtres. Les philosophes rois constituent le gouvernement de la cité. Ils décident collégialement de ses destinées. Ils sont également les ministres du culte rendu au Tout-Puissant, et là réside leur légitimité. On tient leur pouvoir comme inspiré par le Très-Haut, de part leur condition de prêtres. Ils organisent l’ensemble de la cité, planifient la production, rendent la justice, et légifèrent."

Sargas : "Par ma foi, voilà une formidable cité que vous me décrivez."

Aristote : "Certes, c’est vrai. Et j’ai la conviction intime qu’elle doit exister, quelque part."

Sargas : "Croyez-vous, maître ? N’est-ce pas là un simple songe ?"

Aristote : "Non, je crois plutôt qu’il s’agit d’une prémonition. Et je veux m’en assurer par moi même. J’ai fait mon temps ici, et de ta condition de disciple, tu vas passer maître. Le lycée t’appartient."

Sargas : "Comment, maître ? Mais j’ai encore beaucoup à apprendre."

Aristote : "De moi, non, mon cher ami."

Et le maître, toujours aussi grave, laissa Sargas décontenancé, pour s’intéresser aux préparatifs de son voyage en orient…cf->http://rome.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=4127


Elle referma le Livre des Vertus et fit un pas en avant. Les paroissiens l’avaient écouté et semblaient même, pour certains, s’interroger sur le sens à donner à ce texte. Elle reprit la parole

Mes frères , mes sœurs, mes amis.

Vous ne savez peut-être pas grand-chose de la vie d’Aristote. Il vivait en Grèce, un pays fort éloigné et il y a fort longtemps. Il fut notre premier prophète, il fut celui qui annonça la venue de Christos, il fut le disciple de Platon, il fonda une académie, il fut le précepteur d’Alexandre le Grand.
En bref, il a vécu mille vies en une et il était pourtant, comme vous et moi, le simple enfant d’un couple de braves gens.
Il a consacré sa vie à la recherche de La Vérité et sa quête nous éclaire encore aujourd'hui.
Il passa les dernières années de sa vie à réfléchir à une cité idéale. Réfléchissons à cela avec lui.

Comme vous l’avez entendu dans cette lecture : Pour lui, celle-ci est organisée en trois cercles, chacun ayant une fonction précise: ceux qui travaillent, ceux qui combattent et ceux qui prient et fournissent la classe des dirigeants politiques et religieux, afin d'assurer l'harmonie du monde.
Il ne croyait pas en l'égalité des hommes, car, disait-il, "Il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant; ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est à la base de l'amitié".
Il était convaincu que la nature de l'homme est de vivre en collectivité, dont la Cité est le mode d'organisation, et que chaque homme devait se consacrer à assurer les conditions de l'harmonie au sein de celle-ci.
De là sa condamnation des ermites, accusés d'être les ennemis du genre humain, fondamentalement égoïstes et indifférents à leurs frères.


Elle avait accompagné ses propos de hochements de tête, montant le ton de temps à autre, laissant passer quelques silences de ci, de la. Elle observait les fidèles qui avaient écouté ses paroles avec tant d’attention.
Elle en était extrêmement touchée et en toussotant pour cacher cette émotion, elle poursuivit.


A présent, nous saisirons cette occasion pour réfléchir à la vie de notre cité. Dans notre ville d’Albi, les élections sont annoncées dans la semaine. A ma connaissance, nulle personne ne s’est présentée. Je vous demande à tous de songer à cela, à la meilleure façon de répondre aux idées d’Aristote, notre guide, afin de servir au mieux l’harmonie nécessaire à notre condition humaine et à notre vie commune.

Demandons au Très Haut de nous guider sur cette voie. Nous allons réciter tous ensemble la prière de la foy.



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Ciboulette
Ciboulette se recueille et prie même si elle ne connait pas encore toutes le prières...
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