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[RP] Eglise du Feu d'Albi

Baronsengir
BaronSengir entra dans l'Eglise, admirant la propreté du sol. Quelques cierges étaient allumés çà et là. Ses pas résonnaient au niveau des voustes de la bastisse déserte. Il s'avança vers l'autel puis à l'aide d'une clef, déverrouilla la porte qui menait à la tour du clocher. Il leva les yeux et aperçut les lourdes cloches suspendues, tout là haut. Il faudrait qu'un jour il monte à la grande échelle, afin de pouvoir observer tout Albi de son perchoir. Pour l'heure, il soupesa simplement les cordes, ayant haste d'estre le lendemain. Il réveillerait la ville endormie avec toute son énergie! Il sourit à cette idée.
En sortant, il se fit visage plus discret. Si l'abbesse tombait devant son air béat, elle se demanderait bien quelle idée saugrenue lui passait bien par la teste... Il referma les portes de l'Eglise derrière lui, espérant voir nombre de fidèles à la messe dominicale.

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Ciboulette
Ciboulette s'approcha de l'église, elle s'était levée tôt ce matin...
Elle aperçu le diacre sortir de l'église en courant, elle avait la curieuse impression que la chevelure de celui-ci n'était pas encore très bien rangée^^...

Elle déposa les fleurs qu'elle avait cueillie dans son jardin, les mit dans de jolis vases et décora l'autel.
Elle regarda ainsi l'église et se dit que c'était devenu très gai d'un coup!

Elle pria un moment car elle n'était pas sûre de pouvoir revenir pour l'office ...
Elle pria beaucoup pour tous ceux qui se décourageaient... et elle pensait à ce que lui disait toujours sa grand-mère," si çà ne va pas prends-en qu'à toi même, aide-toi le ciel t'aidera! N'attends pas des autres ce que tu ne sais pas donner toi-même !"
Elle pria aussi pour ses chers disparus puis se leva, et quitta l'église.

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Nane94140
A l'auberge

Allez hop du nerf les enfant ce matin je vous emmène à la messe.

Les yeux encore embués de sommeil les trois enfants de 6 ans Tristan Agnès et Nadège se lèvent de leur lit douillet.

Dis maman c'est quoi la messe ?
demande Agnès.

Nane aide les petits a s'habiller tout en répondant à leur questions avec des mots appropriés à leur age.


La messes ? Voyons, et bien c'est une activité qui se passe dans l'église, tu sais la grande maison avec le toit tout pointu, vous y entendrez la belle histoire du très haut et de ses apôtres Aristote et Christos

Chhhhhhiiiiiiiiiiiiiiccccccccccc on va aller écouter une histoire lalalère !!!!!!! Nadège pourtant si calme d'ordinaire court partout dans la pièce toute heureuse de la sortie forçant sa mère à lui cavaler derrière.

Mais reste donc en place chipie !!!! Je vais t'arracher les cheveux par poignées sinon !!!!!

Nane réussit enfin à achever de préparer son petit monde elle se saisit du couffin de Landry et tous les cinq se dirigent tranquillement vers l'église du feu d'Albi. Pour que les marmousets se tiennent coîts l'aubergiste les charge de ramasser une énorme bouquet de fleurs pour poser dans l'église.

Devant l'église


La troupe arrive enfin devant le lieu saint les enfants ont tout les trois les bras chargés de fleurs certes elle ne sont pas des mieux cueillies certaines tiges sont brisées d'autres n'ont que la fleur sans tige cela compose un joyeux capharnaüm coloré qui attire les regards des passants.

Nane rajuste un ruban remonte un col brosse du plat de la main un faux pli imaginaire et le groupe pénètre dans l'église.

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Garriguette
Garri se dirigeait vers l'église d'un pas lent et mal assuré...Ses yeux étaient rougis de tant de pleurs versés et son teint blafard, de plusieurs nuits sans sommeil...Elle n'avait pas attendu d'entendre les cloches de l'office pour venir; bien au contraire, elle espérait ne rencontrer personne et pouvoir se recueillir et confier sa peine au Trés Haut, sans avoir à supporter les regards interrogateurs des paroissiens d'Albi...Elle entra dans l'église, prit un cierge qu'elle alluma et s'agenouilla. Après avoir récité tout bas son credo, elle pria Aristote avec ferveur pour qu'il l'aide à surmonter cette épreuve et la guide sur le chemin de l'apaisement et du pardon...Quant elle eut fini de prier, elle releva la tête et vit les fleurs qui ornaient l'autel...leur odeur parvenait jusqu'à elle et ce parfum entêtant mêlé aux odeurs d'encens et de cire brûlante lui fit tourner la tête...Elle s'appuya un moment à un pilier:
Seigneur Trés Haut et Trés Puissant, Toi la Perfection, Toi l'Infiniment bon...Aide moi...je t'en implore...
Déjà les premiers paroissiens entraient dans l'église pour l'office, aussi Garri sortit le plus discrètement possible prenant soin de ne croiser personne...
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Baronsengir
BaronSengir se leva tost et se dirigea vers l'Eglise. Il eut la surprise d'en trouver la porte ouverte. Les albigeois étaient donc déjà là? Il n'avais mesme pas besoin de sonner les cloches? Il n'espérait pas, c'était un de ses petits plaisirs... Il pénétra à l'intérieur et vit effectivement déjà quelqu'un à l'intérieur. Il se rapprocha et aperçut Nane, entourée de bambins.

Bonjour dame Nane, comment allez-vous? Et elles sont rès belles, vos fleurs, les enfants.

Il leur sourit puis continua vers l'autel. Il vit encore des fleurs, décorant agréablement l'endroit. Eh bien, il y avait des fidèles fort sympathiques en ce dimanche. Il ouvrit la porte située derrière l'autel et fit quelques mouvement des bras.

C'est parti!

Il prit la corde des deux mains et se mit à sonner les cloches, se donnant sans compter. L'appel du Très Haut résonnait dans toute la ville, et le blond verrait bien qui répondrait à son appel. Pour l'heure, il s'amusait à tirer la corde comme un enfant, attendant que l'Eglise se remplisse un peu plus.


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Castelreng
Des mois qu'il n'était pas entré dans une église, de long mois qu'il pensait, à tord sans doute que la religion l'avait abandonné. Pourtant, en ce dimanche de septembre, on pu voir arriver le Juge, puisque tel était son statut depuis, avec dans les bras un nourrisson, sa tendre épouse, car épouse elle l'était dans tous son être, leur échange de voeux un soir de printemps valait pour eux un échange religieux et leur jumeaux.

Les cloches appelant les villageois au rassemblement sonnaient à la volée lorsque la famille Castelreng franchit le seuil de ce saint lieu. Il n'y était jamais entré depuis son arrivée à Albi et fut agréablement surpris par la beauté amenant pour qui entrait un havre de paix. Sa soeur Nane était déjà présent discutant avec le Diacre BaronSengir. Il ne les dérangea point et continua à avancer avec sa petite famille.


Un court instant, alors qu'ils s'avançaient pour prendre place, il lui revint en mémoire la dernière fois qu'il était entré dans un lieu Saint. Narbonne. Septembre 1455, son mariage n'était déja plus que chimère, celle qu'il avait épousé trois mois plus tôt dans la petite chapelle de Narbonne ne sortait guère de chez les nonnes où elle se plaisait à vivre. Lui, se remettait tout juste de ses blessures qui avaient faillit voir son trépas. Une embuscade avec de vils brigands l'avait laissé à se vider de son sang. Des semaines passées à l'infirmerie de l'Ost à se battre pour vivre sans que celle qui était sa femme ne s'en inquiète.
Il était maire à l'époque, la dame lui avait fait savoir qu'elle baptisait sa fille, enfant qu'elle avait eut d'un autre avant leur mariage, et qu'il lui faudrait s'en occuper. Il était donc allé avec l'enfant ce jour. Ne voyant pas la mère de la petite arriver, il avait donc quitté les lieux où il n'était revenu par la suite.


L'église albigeoise s'emplissait doucement, le bedeau continuait à faire chanter les cloches, Heaven et Hélie, impressionnés, ne pipait mots pour le moment. Castel confia à Oriabel l'enfançon qui dormait à poings fermés dans ses bras, pris son fils par la main et alla rejoindre le coté où se mettaient les hommes pendant qu'Oriabel et les filles allaient se placer avec les femmes.

Pourquoi ce jour le menait-il à la messe alors qu'il n'y allait plus depuis près d'une année ?
Ce changement tenait tous simplement du fait de la rencontre qu'il avait eut avec l'abbesse sur la place Toulousaine. Ils s'étaient retrouvés à faire connaissance, si l'on peut dire, alors que le Sieur Raider, non content de son jugement et des quelques jours de geôle, hurlait sur cette grand place au mensonge. Voyant que la sainte femme tentait à prendre le parti de cette brebis égarée, il était donc permis de lui expliquer les tenants et aboutissants de cette triste affaire et c'est donc le fait de parler avec l'abbesse albigeoise, qui pourtant ne savait rien de qui était la foi qu'il avait, qui lui avait donné ce besoin de retourner à la messe.







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Zoelie
Ce matin-là, elle s'était réveillée à l'aube, tourmentée par l'idée qu'elle avait oublié de préparer l'office In Gratibus pour les fidèles albigeois.
Comme elle s'était également couchée à l'aube ou quasiment, c'est dans un état second qu'elle arriva donc par la porte dissimulée à l'arrière de l'église. Elle souleva le dessus de son bureau afin d'en sortir les pains et le vin nécessaires à l'office du jour. Elle s'apprêtait à retourner tranquillement se blottir au creux de sa couche, lorsque le tintamarre des cloches la fit sursauter.


Par ma Virginité ! Ce n'est pas possible ! Ne me dites pas qu'il est déja l'heure des complies ? Mais non ? Mais si !

Bien évidemment, les fidèles arrivaient déjà. On entendait les crissements des roues des carrioles sur les pavés , les cris des enfants, les hennissements des chevaux. L'air était pur et frais et même l'odeur douceâtre des poudres dont les belles s'étaient enduit le visage arrivait jusqu'à elle.
Elle réprima un haut le coeur et remontant sa cape sur ses épaules, elle redressa le buste et contourna l'église. A cette heure-ci, sûr que les vieilles mégères, cachées sous leurs rideaux l'avaient déjà apercue. Il fallait faire bonne figure. C'est donc les yeux rougis, mais le pas fort guilleret qu'elle s'avança sur le parvis. Elle salua gaiement les personnes qui attendaient pour entrer.


    Bonjour bien ! Belle journée, n'est-ce pas ?
    Charmante tribu, dame Nane !
    Comment se porte votre épouse, sieur Zeitoun ?
    Ah ! Dame Ciboulette, mais vous repartez ?

Glissant un oeil à l'intérieur, il lui sembla reconnaître le dos du juge Castelreng et sans plus attendre de réponse, elle se dépêcha d'entrer à la suite.

Déja ? Notre petite conversation d'hier l'aurait déjà décidé à revenir en l'église ? Par ma foy, voici un homme de conviction ! Hum.. A moins qu'il n'ait une nécessité particulière à venir ce matin ? ... Nous verrons, nous verrons...


Puis, parlant à haute voix : En tous cas, je note les présents cette fois ! Nulle demande de baptême ou mariage ne sera accordée aux incroyants !
Non mais oh !


Et c'est toute ragaillardie qu'elle s'installa dans les premiers rangs, levant les yeux au ciel et on aurait même dit qu'elle adressait un clin d'oeil au Très Haut.
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Nane94140
Respectant le désir d'isolement de son frère elle se contente de lui faire un signe de la main les petits sont bien sages bien plus que les siens penses t'elle en jetant un œil à sa propre marmaille bien plus dissipée.

Les enfant vous vous asseyez la et vous écoutez sagement si vous pipez pas mot une surprise vous attends à la sortie

Les enfants s'installent bouche close sur le banc désigné par maman. pendant qu'ils sont sage ce qui ne saurait durer les connaissant elle en profite pour saluer Zoelie et Baron souriant à leur compliment sur sa tribus.

Les cloches sonnent il est temps de s'installer et d'écouter la messe.

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Baronsengir
Ah, ses oreilles bourdonnaient mais il était content d'avoir fait sonné ces cloches! Un peu étourdi, il revint vers l'autel, son équilibre un peu perturbé. Il sourit aux fidèles et fit un petit signe de la main à l'abbesse. Il ne leva pas les mains comme à son habitude, se tenant à la table pas encore très stabilisé. Il émit tout de mesme d'une voix forte :

Bienvenue, mes soeurs et mes frères! Bienvenue en ce dimanche dans la maison du Très Haut.

Cette semaine, vous avez pu entendre de la capitale des bruits annonçant les prochaines élections. Hélas, l'attrait du pouvoir voile souvent le cœur et les yeux des hommes. Oubliée l'amitié, oubliées les vertus, ce n'est que foire d'empoigne, insultes de cochers et j'en passe... Bien souvent les personnes ayant les propos les plus virulents entre eux se retrouvent ensemble au conseil, à gérer notre bon Comté tout un mandat, à se costoyer tout le temps...

Mes amis, pensez-vous qu'une fois les élections finies, les rancœurs se seront allées au loin, et que seuls la motivation et le goust du travail guideraient leurs pas? Malheureusement, excuses et pardon ne sont non plus guère chose habituelle en ce milieu. Et un mandat de suspicion et de malaise s'ensuivra, suivi de nouvelles élections se rapportant plus de la bataille que du débat...

Sœurs et frères, prions ensemble que les candidats au temporel voient la lumière, qu'ils comprennent la honte et le ridicule dont ils s'entaschent à s'exhiber ainsi! Prions qu'ils reviennent entre eux à des sentiments plus aristotéliciens et que nous obtenions le meilleur conseil possible.


Il leva les bras, adressant sa prière au Très Haut.

Je vais vous lire à présent un extrait du Livre des Vertus.

Il entrouvrit le gros livre à la page voulue, s'éclaircit la voix et commença sa lecture.

Citation:
L'acédie

La société des hommes et des femmes était belle et raffinée.

Ainsi, ils apprirent à produire du vin à partir du raisin, après de longues années passées à tenter de saisir les subtilités de l’affinement d’une telle boisson. Ils découvrirent également comment brasser la bière à partir de l’orge et du houblon. Pour cela, ils inventèrent des fours à la taille impressionnante. Ils durent apprendre à travailler de concert afin d’arriver à de tels résultats. Mais aucun ne doutait que le jeu en valait la chandelle.

De plus, les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent l’écriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir.

Dieu était satisfait. Ses enfants se sublimaient dans la place qu’Il leur avait donnée. Mais Il savait que ce beau printemps allait voir les fleurs de la vertu se faner. Car la Créature Sans Nom ruminait encore et toujours sa rage et sa colère. Tapie dans l’ombre, elle attendait le moment propice pour prouver au Très Haut que la réponse qu’avait donnée Oane n’était pas la bonne. Elle persistait dans l’erreur, niant la force de l’amour et s’entêtant à concevoir la domination du faible par le fort comme le sens de la vie.

Mais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors qu’ils ne pêchaient auparavant qu’un poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais qu’à récolter.

Et la principale des sciences n’existait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. N’ayant pas de clercs, il n’y avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. N’ayant pas de texte sacré, il n’y avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela qu’elle n’avait pas encore d’intermédiaire. Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte.

Les humains se laissèrent griser par la douceur de leur vie. Elle leur semblait si douce et si agréable qu’ils ne comprenaient plus l’intérêt de consacrer leur vie au travail. Chaque plaisir leur donnait l’occasion de négliger leur labeur. Ils aimaient le monde, mais ils l’aimaient pour lui-même, pas parce que Dieu leur avait donné, par amour pour eux. Ils se détournaient peu à peu de l’amour de Dieu.

Le premier péché fut ainsi involontairement découvert par les humains. Elle porta plus tard le nom d’acédie. Celle-ci consistait à se détourner de l’amour divin, de s’abandonner à la vie matérielle en négligeant la vie spirituelle, de se préoccuper de l’instant sans garder à l’esprit ce pour quoi Dieu nous avait conçus. Elle allait amener aux autres péchés, conduisant ainsi les humains à leur perte. Elle atteignit son comble lorsque le dimanche ne fut plus occupé à la prière, mais à la paresse.


Mes amis, qu'avez vous retenu de ce texte? Allez-y n'ayez pas peur, je vous écoute.
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Ladypassion
Après une dure semaine de labeur, Lady ressentait le besoin de s'isoler un peu et de faire le vide, d'apaiser toutes les tensions accumulées, d'oublier un moment toutes les discutions auxquelles elle avait pris part. Certaines s'étaient révélées plutôt stériles, d'autres au contraire fructueuses.

Elle avait quitté sa maison pour aller se promener au bord du Tarn avant de revenir vers le village. Au moment où elle passait devant l'église, les cloches se mirent à sonner à la volée. Elle sursauta, et regarda la bâtisse. Sans trop savoir pourquoi, elle s'approcha et entra. Prenant place au fond, elle vit son ami Baron revenir presque titubant. Elle sourit légèrement puis l'écouta.

C'est alors qu'elle constata que ces premières paroles rejoignaient les pensées qui avaient emplies sa tête depuis hier soir, et même avant. Cette campagne électorale était devenue ainsi qu'il la décrivait. Chacun se laissant emporter par la passion de défendre ses idées, ou simplement par le besoin d'écraser l'autre. Certains avaient usé de procédés peu honorables, d'autres n'avaient pas hésiter à ne pas répondre aux questions pour ne pas avouer leur ignorance, d'autres étaient allés jusqu'à mentir. Et dire que certains allaient se retrouver ensemble au conseil pour 2 mois...

Elle resta dans son coin, immobile, à nouveau perdue dans ses pensées, un bon moment. Elle finit par revenir à la réalité, et en ce moment la réalité était trouver un acheteur pour le blé. Elle avait peut-être un client et adressa une prière muette au Très Haut.
Le dimanche n'était pas un jour de paresse pour elle, elle avait encore fort à faire. Elle finit par se lever sans bruit et quitter l'église discrètement pour rejoindre la mairie...

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Anonymous


Appliquée selon son habitude Nadège a bien écouté les paroles du monsieur qui fait de grands geste debout devant tout le monde même si elle a l'impression d'être devant un théâtre de marionnette comme sur la gargote elle a retenu les paroles qu'il prononce aussi se lève t'elle menotte en l'air comme une élève appliquée.

Moi !!! Moi je sais !!!! Je peux dis m'sieur je peux ???? l'enfant n'attends pas la réponse et enchainebenl'monsieur qu'vous appléz l'treshaut l'adonné pleins de belles choses a nous et nous on oublie d'y dire merci pi on fait les fainéants pis y ...... la gamine s'interrompt, réfléchit et reprends et pi si qu'on n'y dis pas merci ben c'est un péché !!!!

Elle se rassieds vite après cette sortie en se demandant ce que peut bien être un péché
Baronsengir
BaronSengir sourit à la petite fille.

C'est très bien mon enfant. Tu as bien retenu l'essentiel, et tu as eu plus de courage que tous les autres ici présents.

Il lui fit un clin d'oeil.

Portés par l'amour qu'ils éprouvaient pour le Très Haut, les hommes ont évolué, ils ont grandi. La musique, les arts, la délicate fabrication du vin...

Il resta muet quelques secondes, pensant au doux rosé de l'abbesse qui l'attendait après l'homélie...

Ils ont basti l'ancestre de la civilisation telle que nous la connaissons. Mais ce faisant, ils ont aussi peu à peu délaissé le Très Haut... En effet, songez au temps qu'il fallait à l'époque pour récolter un champ de blé. Songez combien maigres étaient leurs animaux avant qu'ils les abattaient. Et vint avec le temps le progrès, ils eurent plus de facilité, plus de rapidité, à récolter, à travailler. Le travail d'un tisserand, d'un forgeron, combien devait-il durer plus qu'aujourd'hui! Il devait mesme nécessiter plusieurs personnes.

Ceci pour vous dire, mes amis, que l'homme est devenu paresseux. Il avait perdu le goust de l'effort et ne songeait guère plus qu'à se reposer, à profiter du moindre plaisir, tant que cela l'éloignait du travail. Et il a fini par délaisser le plus important, l'amour et les prières qu'il devait au Très Haut le dimanche. Oui mes amis! Comme vous pouvez hélas le voir encore aux bancs inoccupés, l'homme se rend coupable d'acédie et néglige de rendre hommage au Divin... Et l'acédie mène aux autre péchés, elle détourne l'homme du chemin des vertus et pave la route vers l'Enfer lunaire!

Mais le Très Haut est plein d'amour... Et l'homme n'est pas condamné d'avance. La repentance et le retour dans la foy, dans l'amitié aristotélicienne, cela est possible pour les brebis égarées. N'hésitez pas, sœurs et frères, si vous voyez des amis, des voisins, vivre dans l'acédie, dans le péché... Ayez une parole pour eux, une main tendue. Proposez leur de rejoindre la communauté de l'Eglise, de renier la Créature sans nom, d'expier leurs fautes afin d'entrevoir un jour le Paradis solaire.

Et n'oubliez pas, chers fidèles, la messe est un moment de communion avec le Très Haut. Le dimanche est, plus que les autres jours, celui où vous pouvez retrouver l'unité et l'amitié des fidèles. Ne négligez point votre labeur en semaine, et ne négligez point d'aller à la messe dominicale.

Maintenant, retrouvons encore cette unité en entonnant ensemble le credo.



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Baronsengir
Le diacre prit alors un morceau de pain et le fit passer d'une gorgée généreuse du vin de l'abbesse. Toujours aussi bon... Ragaillardi par ce breuvage, il s'adressa aux fidèles.

Mes amis, je vous invite à partager pain et vin, afin de vous souvenir que l'Eglise aristotélicienne est une famille, que nous sommes tous unis dans l'amitié et l'amour envers le Très Haut.



Passez une semaine vertueuse, et n'oubliez pas, un match de soule opposant Albi et Castelnaudary débutera bientost sur la pelouse du chasteau à Toulouse. Venez encourager votre équipe!

Après ces mots, le blond diacre attendit que les fidèles viennent partager le pain et le vin mis à disposition.
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Zoelie
Zoélie avait assisté un peu étonnée au déroulement de l'office du jour.
Elle avait prié pour le bien de tous et le retour aux pensées d'amitié dans le village, mais elle savait comme tout le monde que la période électorale ne s'y prêtait pas.
Elle s'était installée confortablement pour adresser une prière forte et sincère au Très Haut afin de lui demander de tourner Son Regard vers la ville.

Elle s'approcha ensuite de la table pour partager avec les fidèles le pain tout frais qui sentait si bon.

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Alienord
Installée à Albi depuis quelques temps, Ali n'avait pas encore eu l'occasion d'aller à la messe du dimanche. Elle avait donc décidé qu'aujourd'hui serait le jour consacré au Très-Haut.
Après s'être préparée, elle prit la direction de l'église en passant par la place du marché. Elle s'était enfin retrouvée devant la batisse, masse imposante mais quelque part rassurante. Elle inspira un bon coup et monta les marches.

A sa grande surprise, la messe touchait à sa fin. Elle s'avanca prudemment vers un des bancs du fond et s'agenouilla. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait assisté à l'office. La dernière fois c'était.... pour l'enterrement de son fiancé. Elle pria pour le repos de l'âme de cet homme trop tôt disparu, pour ses amis proches et pour ceux installés loin d'ici et à qui elle pensait souvent.

Un sentiment d'apaisement l'envahit. Elle se rendit compte que voyager longtemps comme elle l'avait fait, n'était qu'une fuite en avant. Eviter de s'attacher à un lieu, à une ou des personnes n'empéchait nullement aux souffrances intérieures de refaire surface quand bon leur semblait.

Elle n'avait malheureusement pas entendu les paroles du diacre mais cela importait peu. Prier lui avait permis de comprendre qu'il fallait enfin tourner la page. Les larmes aux yeux, elle savait qu'une nouvelle vie commencait ici ; désormais elle croyait en l'avenir.

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Ex-Connétable-Chancelier-Ambassadrice - Maire - Soldat - Sergent de Police - Tribun
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