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[RP] - Le con se fession

Ellya
Elle ferme les yeux. Déçue.

Ne vous ai-je pas déjà dit de faire preuve d'un peu de souplesse avec les gens d'église? Elle défend ses ouailles, c'est son droit. Bon après, qu'elle soit assez idiote pour menacer de vous frapper, c'est autre chose. Mais briser son bâton...


Son pouce et son index senestres rejoignent l'arête de son nez pour la pincer, signifiant son agacement. Sa frustration. Elle ne voulait pas de détails du pourquoi. Elle voulait le comment. Ce que l'on ressent quand le cuir s'enfonce dans la chair pour l'embrasser. Quand le sang chaud coule volontairement sur le dos massacré. Y a-t-il une forme de jouissance spirituelle? D'abandon divin? De soulagement? Voilà des années qu'elle songe à passer à l'acte sans vraiment y parvenir. Cela lui fait trop penser à Richard et, forcément, à Georges.

Une respiration plus tard, elle se ressaisit et reprend son rôle de confesseur: car ce ne sont pas ses souffrances à elle qu'il convient d'apaiser, mais bien celles de son ouaille. Le dos se redresse.


Vous irez offrir vos services dans l'église de votre choix le temps d'une journée pour vous faire pardonner ce manque d'égards à propos de cette diaconesse. Cela vous permettra de réfléchir à la colère que vous n'avez pas su réprimée.
Cela étant dit, je vous félicite pour avoir su lutter contre l'envie de la richesse.

Mon filh, au nom du Créateur, je vous absous de vos péchés. Amen.


La Cistercienne se signe. Voilà longtemps qu'elle ne baise plus sa médaille aristotélicienne à la suite de son geste puisqu'elle n'en porte plus. Enfin si. Mais dans sa chair.

Elle se redresse et sort, attendant que son ouaille en fasse autant. Dans sa main, une petite fiole d'eau bénite est nichée.
Finlams
Ne vous ai-je pas déjà dit de faire preuve d'un peu de souplesse avec les gens d'église? Elle défend ses ouailles, c'est son droit. Bon après, qu'elle soit assez idiote pour menacer de vous frapper, c'est autre chose. Mais briser son bâton...

Ses traits se froncent. Et dire qu'il pensait avoir agit avec "retenue". Ne se montrant pas... Trop violent envers la personne mais plutôt le matériel... Et il a même lutté contre son avidité. Le vieux mercenaire croise ses bras sur son ventre gras recouvert de la cotte de maille. Restant silencieux pour montrer un désaccord plus que palpable... Bien qu'il ne le réclame pas... Après tout... Il n'est qu'un homme si corruptible face au pardon du très haut délivré par les lèvres et les mains de sa confesseuse attitrée... Ce qui ne l'empêche pas de cracher au sol pour démontrer deux fois mieux qu'une qu'il n'est pas content du verdict...

Vous irez offrir vos services dans l'église de votre choix le temps d'une journée pour vous faire pardonner ce manque d'égards à propos de cette diaconesse. Cela vous permettra de réfléchir à la colère que vous n'avez pas su réprimée.
Cela étant dit, je vous félicite pour avoir su lutter contre l'envie de la richesse.

Mon filh, au nom du Créateur, je vous absous de vos péchés. Amen.


Décroisant ses bras puissant pour se signer de la croix brisée. Acceptant le verdicte... Moins sévère qu'a l'accoutumée... Entre travailler a l’œil pour l'église une journée et supporter un mendiant a chaque repas et ne manger que la moitié du contenu pour offrir l'autre a son invité ... Le choix est vite fais.

Entendant le bruit de la sortie représenté par les bruits de pas et le chiffonnement du tissu misérable servant de porte. Il se redresse a son tour. Produisant un grincement contre le mur craquant lorsqu'il prend appui dessus. Ainsi que sous ses pieds. Obligé de se tourner a demi pour se glisser a l’extérieur... L'art de vivre dans une coquille d'acier et armé n'aide pas dans ses mouvements déjà peu gracieux.

Roulant ses épaules engourdies par le manque de mouvement. Son regard porté sur la fiole.

Je s'rais au moulin ou on m'a tapé dans qué'ques jours. Y'aura a manger s'tu veux. T'profiteras pour dire quel cul béni accept'ras d'm'avoir une journée a son service sans avoir des envies d'se scarifier les veines... Et m'fil'ras un boulot dans mes capacités.

En gros rien d'artisanat ni tâche d'entretien... Le lascars a beau savoir entretenir son matériel... Tout ce qui demande concentration et finesse lui échappe... Quant il ne s'agit pas de sa patience...

Et t'pourras voir mon fils, Ronan.


Le corps commence a s'agenouiller lentement. Produisant des bruits de craquement et un grincement de douleur... La jambe droite tremblant imperceptiblement en essayant de suivre sa jumelle opposée dans l'effort qui est de maintenir la carcasse dans le mouvement. Inclinant ensuite son crâne décasqué. Les cheveux poivre et sel tressé en plusieurs nattes plus ou moins défaites dont les extrémités sont ornées d'anneau d'or grossier. Le front attendant d'être lavée de tout péché... Portant indiscrètement un regard vers ses mains qui portent pourtant plus de sang que ne l'a jamais fais son crâne... Ou ses épaules souffrant du poids moral de ses crimes.
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Ellya
Il baisse les yeux. Elle en profite pour sourire, de ces sourires rapides, francs et doux qu'elle ne se permet que rarement. Le Monstre se courbe face à elle et cela lui plait, la rassure. La fait se sentir forte et confiante. Heureuse, d'une certaine façon. Lentement, elle renverse la fiole d'eau bénite sur le front offert, évitant le contact de ses doigts sur la peau comme le font la plupart des autres confesseurs.

Tada! Comme neuf!

Elle glousse avant de ranger la fiole vide dans l'une des poches intérieures de sa bure.

Mercés plan pour l'invitation. J'ai hâte de voir ce mini-vous.

Ce n'était pas tout à fait vrai, même si la curiosité la titillait. C'était depuis toujours son vice. Huit jours plus tard, elle porta donc ses pieds jusqu'au moulin, une bouteille de vin dans la main. Il était hors de question pour elle de n'arroser un repas que d'eau plate et consommait tant de bières qu'elle appréciait revenir aux fondamentaux de temps à autre. Elle imaginait déjà la viande dégoulinante de sauce qu'il allait lui servir et grimaça. Se rappellerait-il qu'elle n'en consommait pas?
D'une main absente, elle toqua deux coups.


C'est votre confesseur préférée! Rangez les putains, je monte!

Un sourire effleura ses lèvres tandis qu'elle gravissait les quelques marches desservant l'espace de vie prêté au soldat quand il se trouvait près de l'Abbaye.
Finlams
Il garde son crâne incliné lorsque le liquide glisse sur ses cheveux. Coulant sur le crâne pour glisser sur la nuque et le cou avant de glisser entre les anneaux de mailles et d'imbiber le gambisons du liquide censé purifier son âme. Comme si la guerre elle même et les pièces si imbibée de son sang et de celui de ses victimes refusaient de laisser passer la pureté. Un vague soupire de déception s'arrache de sa gorge a cette pensée.

Tada! Comme neuf!

Il retire l'épée longue et le fourreau pour s'en servir comme d'un appui pour se relever

Mercés plan pour l'invitation. J'ai hâte de voir ce mini-vous.

Il hoche la tête avant de se retourner, glissant l'arme encore habillée a sa ceinture, en commençant a boiter vers la sortie.
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Ronan.le.grof
Huit jours plus tard.

Le moulin a changé de visage depuis le changement de propriétaire. Le temps passée inoccupée marque encore sa pierre par l'aspect "paisible" des plantes grimpantes qui montent la pierre avec curiosité. Les ailes du moulins a vent ont disparu. Laissant place a une simple porte avec un balcon primitifs surélevé avec quelques trous dans le bois pour laisser passer des pierres du coté de l'entrée ou encore des projectiles comme flèche, carreau... Ou un canon d'arquebuse. Les trous ont été comblée par du mortier. Ce n'est guère un travail d'architecte ni d'un ouvrier qualifié. L'important est avant tout de rendre la place moins facile a être brisée.

Des barrières en bois, recouvert de terres humide pour les rendre plus difficile a enflammer, de la taille d'un homme ont été levé autour... Bien que le portail a été laissé ouvert... Portail forçant l'entrant a se pencher pour pouvoir entrer. Compliquant ainsi l'entrant souhaitant affronter les occupants du moulin s'il use de ruse pour entrer.

La porte n'est pas de l'oeuvre de l'ouvrier qui aurait été traité d'incapable ou de sauvage par un maçon, un sculpteur ou même un architecte. Le bois épais est recouvert par endroit de renfort en métaux peint de noir pour l'empêcher de rouiller prématurément.

Transformant un lieu abandonné, paisible pouvant servir a ressourcer les amoureux de la nature en place forte usée, brisée et prête a se défendre malgré le peu d'occupant... Un peu comme son propriétaire paranoïaque.

Aucun jardin ni fleur entre moulin et barrière. La terre a été battue et dénivelée, afin d'être plus difficilement praticable, pour servir de lieux d'entrainement. Simulant de façon simpliste les problèmes de terrains lors d'un combat.

C'est votre confesseur préférée! Rangez les putains, je monte!

Des paroles a voix hautes se font entendre dans un patois germanique. Après un court instant la porte produit plusieurs bruits de frottement et cliquetis de chaines. Puis un bruit rauque. La porte étant visiblement pas a bonne hauteur racle le sol et abîme le plancher... Mais rend la poussée de l'entrée plus difficile. Mais la lumière dévore l'obscurité de l'intérieur illuminé que par un feux de cheminé.

Les cheveux corbeaux, épais et mi long non tressé laissent en partie apparaître un visage a la mâchoire large ou la barbe commence seulement a pousser. Quelques boutons d'une puberté encore non terminée... Ou d'une maladie vénérienne venant du père ou de la mère. Les yeux bruns ne brillent pas de cruauté... Mais l'innocence de l'âge l'a quitté il y'a longtemps. Une cicatrice visible du sommet du nez jusqu'au milieu de la joue en forme de crochet.

La taille et la carrure est est celle d'un adulte moyen bien qu'encore asymétrique. Le ventre est plat bien que pas fin. Témoignant d'un grand appétit... Mais la graisse étant utilisé pour grandir lui offre encore la chance de pouvoir dévorer plus que de mesure. Un gambison léger couvert d'écaille en acier recouvre son torse jusqu’à la ceinture et ses biceps. Une ceinture porte une masse d'arme et un poignard du coté de la main porteuse comme son père... Mais visiblement l'enfant est gaucher. D'épaisses plaques de métal recouvrent les avant bras et le tibia. Les protections sont couvertes de cous. Et quelques écailles manquent. Laissant voir la façon dont ils sont attaché. Un mélange de fil d'acier et de crin de chevaux pendent par les endroits ou le tissu est apparent.

Père a dit qu'tu pouvais entrer. Y'a des tables a s't'étage. Si t'as soif y'a d'l'alcool dans un tonneau. J'peux l'ouvrir. si t'arrive pas.

Le pied se lève pour montrer des plaques d'aciers qui recouvrent le cuir d'épaisses bottes. Frappant du pied la porte pour l'ouvrir un peu plus avant de faire un pas de coté pour laisser l'entrée libre.

Le sol est de pierre. Légèrement plus profond que le sol de l’extérieur afin de garder la chaleur et récolter celle de la terre. Plusieurs trophées de guerres sont sur les murs. Des armes uniques a certaines régions. Des armures propres aux cultures des anciens propriétaires dont le feu de cheminée montre les gravures et décorations... Témoignant de l'ancienne richesse offerte pour les posséder. Des bannières a moitiés brûlées, déchirées et usée pendent par endroit. Celle volée a des armées et dont le nouveau maitre a refusé d'être payé pour la rendre.

Seule une armure est mise réellement en valeur. Une saladière, dont trois plumes sont accrochés du coté gauche, et la visière baissée. Une bavière remontant proche de l'endroit protégé par le casque. La protection du cou attachée solidement au plastron ventrale recouvert de cou. Une seule épaule est protégée d'une large spallière du coté droit. Une protection de bras la complète jusqu'aux bout des doigts. Du coté non armuré Une manche d'uniforme déchirées pour former des lambeaux linéaire épais rouge et noir laissent voir un gambison jaune. Grossissant le bras pour ne pas montrer sa véritable épaisseur. Une tassette redescendant de la ceinture jusqu'au cuisse et entre les deux une protection de cuir suggérant une verge en action censé témoigner de la virilité du porteur. Le pantalon, tout aussi épais que le bras, est large sur les cuisses avant de finir resserré sur le genoux. Portant la même différence de couleur, de déchirure et le gambison coloré que la manche.

A coté de l'armure trône une épée immense. La lame, appuyée contre l'armure, ressemble a une flamme figée dans sa danse. La garde en croix est doublée de protection pour les mains formant un huit dans le sens opposé de la garde traditionnelle. Une couche épaisse de cuir recouvre le manche et le début de la lame. Sur la fin du morceau de cuir deux crocs d'acier traversent la protection comme une mâchoire inversée prêtre a mordre et hacher une proie.

Au centre de la pièce, une table simple. Recouverte de marque de couteau, de tâches d'usure du bois a cause de la sauce et de l'alcool. Trois chaises en bois sommaire dont dossier et l'assise est fait d'osier. Un couteau, une large tranche de pain circulaire et un hanap, pour le moment vide, est devant chaque siège. Et le tonneau, non loin du siège face coté cheminée et armure, censé représenter le siège du patriarche.
Ellya
J'espère qu'ils vont pas causer dans leur langue, maugréa la religieuse en attendant que cliquetis s'enchaînent et que porte s'ouvre. J'y comprendrais rien et j'aime pas qu'on parle dans mon dos. Encore moins que je suis de face. Le bois racla le sol, laissant interstice à Ellya pour apercevoir...

Nom de Dieu.

La copie conforme du monstre. En plus jeune. En moins dégueulasse. En plus intact. Elle se signa, tout en offrant un sourire relevant plus de la grimace au fils prodigue.

Adishatz à vous mon enfant. Enfin. Hum. De l'alcool, oui, merveilleux. Servez-moi donc.

Le pied du môme monstre se leva et elle ferma les yeux, attendant le coup... Qui n'atteint que la porte. Soupir de soulagement. Elle entra, essayant de se rappeler pourquoi diable elle avait accepté une telle invitation. Et ne trouva pas de réponse.

Alors elle embrassa la pièce du regard, retrouvant la curiosité qui la titillait tant et plus. Armes et armures trônent en belle place. Clairement, rien n'a été pensé feng-shui. Et ne parlons même pas d'une éventuelle touche féminine.


Je vois, je vois, je vois.

Elle voit surtout que c'est une maison d'ogre, idéale pour zigouiller les invités avec l'arme de son choix. En entrée avec la guisarme, histoire de faire prendre l'air aux boyaux. En plat avec la masse d'armes, pour les couper en rondelles. Et en dessert, un coup avec l'immense épée (pour compenser, forcément). Contrairement au Cluedo, par contre, y'a pas le choix de la pièce.
Debout dans tout son malaise, la Duranxie opta pour la position assise (toujours dans son malaise) et choisit pour son fessier et avec l'innocence la plus merveilleuse du monde le siège côté cheminée.


C'est... Douillet.

Elle n'a pas trouvé mieux.
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