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[RP] Mais où te caches-tu Princesse

Andrea_
Victoire ? Oh Georges, vous avez vu Victoire ?
-Elle devait vous retrouver dans les jardins
- Je viens des jardins, je l’y attends un bon moment maintenant
- Elle ne peut pas être loin.



Elle ne peut pas être loin, non. Mais lorsque l’on n’a pas dix ans, il est encore aisé de se cacher, et la petite Victoire ne connaissait pas encore parfaitement les coins et recoins de Momas. Alors… Alors petit à petit, tout le monde se mit à chercher. Ceux qui jardinaient, ceux qui cuisinaient, ceux qui balayaient, ceux qui pansaient, et même ceux qui ne faisaient rien.
A fleur de peau, comme l’était son père, Victoire était du genre à prendre la mouche, à bouder, et, au partage des défauts parentaux, la gamine avait hérité du besoin de s’opposer et faire chanter les gens. Ainsi, alors que dans toute la demeure, on pouvait lire sur les lèvres la même interrogation : « où est-elle ? », on finit par apprendre que la cuisinière ayant refusé de lui donner un gâteau, la gamine avait dit que puisque c’était ainsi, elle irait elle-même, que de toutes façons, elle avait un courrier à envoyer.

Alors sa mère, dans un éclat de rire dit le plus naturellement du monde


C’est bien ma fille ça !

Oui, c’est bien sa fille. Un courrier à envoyer, mais bien sûr, cette gamine était décidément pleine de ressources!
Alors on ne s’inquiète pas, le marché n’est pas si loin et personne ne ferait de mal à une enfant. Victoire a malgré son fichu caractère reçu une bonne éducation, ballottée entre son ex beau père et ses précepteurs, alors… Alors on ne lui fera pas de mal.

Les premières dizaines de minutes la laissent en confiance, la gamine pense sûrement que l’on joue à cache à cache, on demande à quelques personnes s’ils ont vu cette petite fille aux cheveux châtains, cette gamine aux yeux d’acier, dont les habits ne laissent planer aucun doute sur sa condition sociale. Et puis on s’interroge, on s’inquiète doucement, quand on a passé sa vie à truander les gens, il est possible qu’ils lui veulent du m… On évite le sujet, on chasse les idées noires, on se persuade que ce n’est qu’un hasard, un contre temps.
Et on y arrive.
On y arrive une heure. Beaucoup moins la seconde.

Pourtant, alors que les marchands déjà remballent leurs étals, un étrange sentiment s’empare de la Colombe, une sorte de mauvais pressentiment et c’est peut être à ce moment là que sa voix s’était modifiée, s’éraillant doucement, pour laisser, malgré elle, transparaitre l’angoisse qui lui vrillait le bide.


VIIIIIIIIC !





[Quelques heures plus tôt]


- On disait que j’étais le papa et toi t’étais la maman
– Victoire… Je n’ai pas le temps de jouer tout de suite, on verra cet après midi d’accord
- Non moi j’a suis pas d’accord, toi tu dis toujours que t’as pas le temps, moi je veux jouer
– Je vais demander à Georges de jouer avec Toi
– Moi je veux PAS Geroges, et pis t’es méchante, moi je veux pas jouer avec Blanche aussi c’est un bébé, et puis moi j’a pas de petit frère et pis t’es JAMAIS là et pis aussi
– Et pis aussi tu vas cesser tes caprices sinon je vais te rappeler à quel point je peux avoir la main leste
– Et bin moi je va aller écrire à Papa Lestat aussi, passque LUI il est gentil au moins.
– Bien, tu n’oublieras pas de me rejoindre à huit heures dans le jardin pour cueillir les roses.
– Je sera pas là, passque je m’en va !
–Ouiiiiiiiiii, et bien moi aussi je m’en vais, à plus tard Princesse.


C’est à cette conversation qu’elle pense, la Chiasse, à la dernière qu’elle a eu avec sa fille, avant qu’elle ne disparaisse…
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--Victoire_track
Rega’dez moi, je suis une princesse, même que ma maman elle m’a appelé Victoire parce que quand j’étais dans son ventre, y a une armée qui l’a écrasée et même que je suis restée super accrochée.

En plus, je suis née chez le comte de Toulousain ou un truc comme ça et même que maman elle dit que c’était trop la classe. Elle a dansé, elle a crié et hop j’a sauté dans les bras de papa. Même que mon papa il est mort et que après mon papa c’était tonton Lestat. Après j’a eu Beren, même qu’il faisait du bon parfum et que j’avais ma sœur Enolia et pis les autres, et Hartane et bin c’était mon frère et on faisait la bagarre.

Mais là je suis partie de la maison de Susi, parce que Susi elle a une grande maison même que c’est comme château sauf que y a pas de cheminée avec du feu dedans il faut attendre quand il fera froid maman elle dit et puis aussi c’est vrai passque là il fait chaud c’est l’été. Je le sais que c’est l’été passque y a des cerises et moi je les aime les cerises sauf qu’il faut bien cracher le truc dur dedans sinon ça casse les dents et maman elle dit « les dents c’est important berdol, on va manger de la purée toute not’ vie ». Maman elle dit beaucoup berdol, et des fois elle crie. Même que j’aime pas trop quand elle crie sur moi mais quand je pleure elle dit « pardon pardon ma princesse je voulais pas que tu pleures » alors elle est gentille.

Mais ce matin elle était pas très gentille, passque j’a voulu jouer à la maman et au papa mais elle a pas voulu passque elle a pas le temps, mais je sais pas de quoi elle a pas le temps passeque maintenant elle a tué le grand méchant de tout au bout du monde alors y en a plus des méchants ! Moi j’a suis allée voir Jeannine mais elle a dit « mais je fa la couisine ma chérie tu vois bien, je peux pas jouer » alors j’a demandé un gâteau mais elle dit « c’est pour après ! » et hop, elle m’a tapé sur la main, alors moi j’y ai mis un coup de pied parce que maman elle a dit faut toujours rendre coup pour coup, moi j’écoute maman.

Alors moi j’a dit à Jeannine « pisque c’est comme ça je pars », et pis je suis partie, pour de vrai. Passque en vrai c’est pas loin de la maison de Susi que y a des maisons avec du vin dedans et aussi quand on donne des pièces qui brillent et bin y a des gens qui z’écrivent des lettres. Moi j’a dit à maman ce matin «que je va aller écrire à papa Lestat ». Gilly il dit il faut toujours faire ce qu’on a dit, même que c’est vrai passque maman quand elle dit à Nico – Nico c’est mon frère- « J’vais t’en coller une » et bin des fois elle lui a mis la tourniole dans la tête avant que elle a fini sa phrase.

Moi j’en n’a pas pris beaucoup des pièces, passque sinon Gilly il va crier –passque maman elle dit que les pièces c’est comme les petits poussins de Gilly- et pis j’ai fait attention de prendre les pièces de maman passque Gilly il a des « oursons dans les poches » alors je va pas lui piquer à lui, même si c’est mignon les oursons mais j’a un peu peur qu’ils me mordent.

Et puis j’ai marché beaucoup et pis je suis arrivée au marché.
Samael.
Le marché.
Son brouhaha et son effervescence.
Ses marchands tous autant roublards les uns que les autres, tentant de vendre la moindre petite marde en la faisant passer pour le dernier trésor à la mode, la foule ou toute sorte de gens se mêlent, du bourgeois au pouilleux, des gamins voleurs à l'arrachée, des chiens errants.

Appuyé contre un mur, le Pique surveille, observe.
Capuche rabaissée, pipe coincée entre une rangée de dents trop écartées, l'activité rurale n'échappait pas à son regard émeraude et attentif.

La vieille qui râle sur un prix trop élevé alors qu'elle ne se rend pas compte que sa bourse rebondie attire l’œil , cette jeune femme déjà trop usée par la vie et ses grossesses, le sein pendant prématurément, court après un de ses miards, oubliant de surveiller le plus jeune, une proie facile pour Samaël. Un morveux peut toujours être revendu aux miracles à bon prix. Problème de conscience ? Non. Le fol est le premier a adhérer au trafic d'enfant, arrachant ces jeunes âmes à la misère pour les revendre à une famille de nobles. Tout le monde y trouvait son compte et lui s'en remplissait les poches.
Mais rouquin n'en a cure cette fois, tirant mollement sur sa pipe, ses poumons s'imprégnant des vapeurs opiacées. Blessé, le cul transpercé par une épée, il n'a pas l'énergie pour pénétrer tel un renard, dans le poulailler et y foutre le chaos.

Une présence non loin de lui éveilla son attention. La gamine qui s'approchait n'appartenait pas à ce monde de crasse et de malheur. Elle semblait tout droit sortie d'une fresque, le cheveux propre et soyeux, le teint de porcelaine, attifée comme une princesse.
Un regard circulaire lui confirma que la fillette était seule.
Il secoua la tête, faisant tomber sa capuche et libérant ainsi une longue tignasse rousse et désordonnée ainsi qu'une moitié de visage bouffée par une méchante balafre. Il se passa une main sur la face comme pour se changer les idées.
Non, Maël, tu ne toucheras pas cette enfant.
Après l'avoir jauchée, il tourna les talons et vint s'adosser à une rambarde, son regard se perdant dans les flots de la Seine, son esprit vagabondant ailleurs...bien ailleurs.

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le Renard
--Victoire_track
Moi j’ame vraiment aller au marché passque y a plein des trucs à manger, et aussi passque les gens y me donnent des choses à manger des fois. Quand j’y vais avec maman elle dit « nan sinon tu vas rien manger » alors moi je m’en fou si je mange pas passque j’aura déjà mangé ce que l’autre il m’a donné, moi des fois maman je la comprends pas.

Maman elle m’a dit quand je sera grande je sera une princesse, mais que c’est Nicolas qui sera le grand prince passque lui il est né avant de moi, et que c’est toujours les grands qui sont vraiment les princes. Elle a dit que c’était encore mieux d’être à ma place passque comme ça je pourra avoir les sous mais pas les responsiblités, les responsiblités c’est super nul, c’est quand on casse une chose et qu’après il faut payer, maman elle dit qu’il faut prendre ses responsiblités, ou que on peut payer à la place. Maman elle paye souvent.
Gilly il paye jamais lui. Des fois il me fait des toc toc sur la tête, même que c’est lui qu’est toc toc.

Quand je suis au marché, je fais comme ça tu vois, je fais semblant que j’ai un cheval et que je fais du cheval au milieu des gens, passque c’est un cheval qu’à pas peur et des fois je.. tu vois je saute comme ça. Mais en vrai c’est pas un vrai cheval hein c’est juste pour de faux passque moi j’a pas un cheval en vrai ,j’a un poney, même que c’est maman qui l’a acheté avec les sous que papa Lestat il a envoyé à Maman passque c’est aussi mon parrain je crois mais je sais pas trop passque je sais pas.

Papa il a les cheveux oranges, c’est un peu comme les poussins mais leur bec. Même que il a que UN œil, passque un jour il a pas écouté Maman quand elle a dit de finir son assiette alors elle lui a arraché, je sais passque c’est Elle qui me l’a dit, même que moi je mange toute mon assiette passque c’est pas beau d’avoir que UN œil. On voit que la moitié des gens, et la moitié des chiens, et la moitié des maisons, et des…


Et c’est dingue comme tout va vite dans l’esprit d’un enfant, comme le rationnel d’un coup, peut se mélanger à la fiction. Quand l’envie de quelque chose prend le pas sur ce qui est possible ou non.
Car à trop penser à Lestat, il lui semble le reconnaitre, là, près de la rembarde. Alors oui, il a ses deux yeux mais… ça peut repousser un œil !


Et bonjour Monsieur. T’as vu comment elle est belle ma robe ? Devine qui je suis !

Passque même que Papa, je l’ai pas vu depuis longtemps passque il a eu des enfants avec une femme qui s’appelle Pouffe –Maman elle me dit tout- et peut être que il se souvient plus de moi ! Surtout si je souris !
Il est grand, mon papa…
Samael.
Son regard traînait dans les eaux sales du fleuve, les mains crispées sur la rambarde, les phalanges blanchies par l'effort. L' enfant avait troublé le zig, le renvoyant à ses cauchemars ou une immaculée perdait un minuscule fœtus roux au beau milieu d'un chemin, le sang s'étalant sur la terre battue, une ombre fraternelle s'effondrant à genoux.

L'histoire pouvait en rester là mais le sort en avait décidé autrement, poussant l'enfant dans la gueule du loup, pauvre être innocent qui vivait ses dernières minutes.
Sa voix glaça le roux. Mentalement, il priait, hurlait, suppliait la fillette de partir, mais le fol était incohérent, instable et ne contrôlait pas toujours ses actes.
Il s'était retourné lentement, s'était agenouillé, puis l'avait prise dans ses bras avec une infime douceur.
Il la berça, tendrement, longuement, caressant ses cheveux bruns, si soyeux. Elle avait le regard clair, pur et innocent. Elle lui ressemblait....Morgaine.....Celle qui dans ses entrailles portait le fruit de leurs ébats. L'enfant allait payer la folie de Maël.

Le fol confia à l'oreille de la petite, son secret le plus profond.


    Gwenaëlle, j'ai choisi ce prénom parce qu'il est mixte, parce qu'il signifie en breton Gwen,ce qui est sacré et Maël, le prince..
.

Il déposa un baiser sur la joue enfantine et front appuyé au sien, poursuivit.

    J'ai promis, tu sais, Gwenaëlle, c'est pas de ta faute. Vous deviez naître ensemble ou mourir ensemble. Et lui est mort...l'enfant de mon frère....tu comprends....c'est pas de ta faute
.

Il la souleva du sol comme une poupée de chiffon, puis sans aucun état d'âme lui pressa sa grande main sur la bouche et le nez, l'étouffant ainsi, tout en chantonnant d'une voix douce. D'abord, elle se débattit et essaya d'hurler, pauvre créature trop faible pour la poigne d'un homme. Puis, enfin, elle s'endormit pour l'éternité, ses membres se relâchant.
Maël retint sa respiration quand il la balança par dessus bord et quand le plouf retentit. Il reprit son souffle lorsqu'il aperçu la longue chevelure brune naviguer à la surface du fleuve.

Incapable de mesurer l'horreur de son geste ni même ressentir de l'empathie pour une mère qui quelque part devait chercher sa fille, il se contenta de murmurer et répéter en boucle :


    J'ai tenu ma promesse, Judicaël, je les tiens toujours
.

Il était temps de disparaître, à l'aube lorsque le cadavre sera découvert, la maréchaussée de manquera pas de lancer une chasse à l'homme, mais au nouveau jour, Samaël sera loin...bien loin.
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le Renard
Andrea_
Elle n’était pas rentrée, et personne n’avait vu sa tignasse brune. Personne, dans toute la ville, à croire que chacun est trop porté sur sa pauvre petite vie pour se soucier des autres. Quel triste monde que celui qui ne s’inquiète pas de son prochain. Quel triste monde que celui qui ne s’interroge pas sur la présence d’un enfant sans sa mère.

J’avais passé la nuit à cogner aux portes, à expliquer, inlassablement, la taille qu’elle faisait, la manière dont ses tresses étaient plaquées contre son crâne. De longs monologues plus ou moins cohérents, où se mêlaient des détails qui avaient de l’importance et ceux qui n’en avaient aucun. J’avais insisté sur la couleur de sa robe, celles de ses bottes, les fleurs qui ornaient sa coiffure, son sourire mutin, ses fossettes et l’intensité de sa voix. J’étais, je pense, restée digne face à tous les sentiments qui m’assaillaient, et je sais désormais, que tout était vain. Pas une n’avait pu me répondre, et pourtant pas une m’avait incendié d’un réveil aussi brutal, pas un chien n’avait aboyé sur mes pas, pas un oiseau de nuit n’avait hululé. La nuit était calme et me renvoyait sans cesse au tumulte qui me rendait folle.
J’avais repoussé implacablement les mauvaises pensées, et imaginait ma petite fille prostrée dans un coin, attendant que sa mère vienne la sauver, et je pensais qu’au petit matin, c’était peut être elle, qui m’aurait trouvé.

Mais il n’en était rien, le soleil se levait à peine que j’étais déjà au pied de guerre, à fouiller chaque recoin. Certains m’avaient rejoint, et je n’osais croiser leur regard. Leur regard, celui qui se voit déjà perdant, qui imagine le pire quand le vôtre est encore décidé à croire au miracle. Combien d’enfants ont passé la nuit dehors ? Combien ? Et ils sont revenu, même plusieurs jours après, ils sont revenus, et c’est à cette pensée que je m’accrochais avec toute la vigueur du monde.
Mon monde s’était arrêté de tourner depuis plusieurs heures maintenant, même si j’étais incapable de dire combien de temps, il ne s’était passé qu’une nuit et j’avais l’impression que cela faisait une éternité que je n’avais pas vu mon enfant. Chaque pas devenait un fardeau. Mon monde s’était arrêté, mais pour les autres la vie continuait, comme si rien ne s’était passé. J’étais spectatrice d’un nouveau jour, d’un nouvel étalage de pains frais, de poissons justes pêchés, de crabes se débattant sur les étals, de lapins attendant patiemment qu’on abrège leur souffrance. Il me semblait compatir à leur douleur, mais.. Mais moi j’avais l’espoir. Ce put’ain d’espoir qui ne me quittait pas.

Le corps a cette capacité formidable de pouvoir continuer d’avancer sans que l’esprit ne lui demande. Il annihile le dérisoire, effaçant la faim, la soif et la fatigue, pour ne garder que l’étincelle qui fait de vous un vivant. Alors, lorsqu’à nouveau les marchands avaient rangé leur barda, certains, sûrement poussé par la pitié, s’étaient déployés, eux aussi, à la recherche de mon trésor. Et alors que les femmes continuaient de fouiller les granges et les maisons abandonnées, les hommes eux, avaient commencé à sonder les abords du lac et des rivières. Certains, munis de bâton s’aventuraient même dans les roseaux à la recherche de quelque chose que je me refusais d’imaginer. Victoire ne savait pas nager, jamais elle ne s’approchait de l’eau. Voyez, voyez comme l’esprit est fort pour se persuader.

Lorsque je fus fatiguée de rabrouer les gens qui m’offraient le gite, je cédai. Non sans un regard noir, empli de désespoir. Et ma lourde carcasse s’était posée dehors, sur le perron d’un couple sans histoire. Sans histoire, et sans enfant. Sans conseils, jérémiades de fausse compréhension avec une grande incompréhension. Un couple qui sans un mot, s’est posée à mes côtés, sans proposer autre chose que leur présence et surtout sans m’imposer un mot.

C’est au beau milieu de la seconde nuit qu’était venu la réponse à toutes mes interrogations, lorsqu’une main serra mon épaule et me sorti d’un rêve si réel qu’il me semblait encore avoir des mèches de ses cheveux entre mes doigts.
Vous ne pouvez pas imaginer combien mon cœur a bondi de ma poitrine, lorsqu’à plusieurs mètres j’ai vu s’approcher un homme tenant dans ses bras ma petite fille endormie. Dans son élan, mon cœur avait emporté mon corps et j’étais parti, riant de joie pour me rapprocher d’Elle. Et s’il vous fallait encore une preuve de la persuasion sur l’esprit, elle est là, juste devant vous. Car je n’avais pas vu leur regard, et je suis encore incapable de vous dire aujourd’hui qui étaient ces gens, et si les larmes avaient brouillé leurs yeux. Les miens n’avaient qu’un seul objectif, croiser ceux de ma Victoire.

Son visage était livide, comme figé par le froid, et je me souviens leur avoir crié qu’il fallait la couvrir, qu’on m’apporte de quoi la couvrir ! Je ne reconnaissais ni la voix, ni les supplications qui sortaient d’entre mes lèvres.

Simplement car c’est la première fois, que je perdais un enfant.

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