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[RP] Mission Barrique

Soare

    Il était une fois dans un royaume pas si lointain, une ville du nom de Dijon. Ce charmant village à la gestion exécrable abritait une taverne tout à fait exceptionnelle et ne parlons pas de son taulier tout aussi parfait.

    Cette taverne avait vu passer une charmante ivrogne qui avait beaucoup amusé le patron autant par ses mots que par ses gestes. C'est qu'elle n'avait pas froid aux yeux la donzelle et un levé de coude digne de lui. En bref, elle était presque parfaite dans son genre et le valaque s'y était attaché au point de réussir à retenir son prénom malgré tous ces A partout. Aelaia franchement..y'avait plus simple non ?

    Les jours ont passés jusqu'à ce que Belle Ivrogne soit obligée de rejoindre un pignouf devant mener sa maîtresse jusqu'à l'autel pour qu'elle épouse un prince. Quel boulet sérieux. Fallait être sacrément con pour s'infliger ça parce que là c'est même plus de l'amour, seulement de la connerie pure. C'est donc ainsi que Belle Ivrogne a disparu des radars du valaque jusqu'à ce qu'une lettre lui parvienne.


Citation:
De Aelaia
Le 31 Octobre 1468

Soare,

Ni l'une ni l'autre, enfin je crois. Je pense qu'il regrette de m'avoir embarquée là dedans, et de m'avoir piétiné le coeur pour au final se retrouver tout aussi bafoué. Au final, ces histoires de destin qui nous rattrape, il n'y a pas que du faux.
Je ne compte pas ramper comme un vers ou récupérer les miettes comme un cafard sous prétexte de redonner un semblant de visage à ma famille. Ce n'est pas à moi de le faire, et s'il avait voulu le faire, il en avait tout le loisir. Mais il ne l'a pas fait, donc... Ma famille sera une famille à deux entités, ce sont des choses qui arrivent, et je m'en débrouillerai.

Tu parles de Laudry sans le connaitre, Soare... Et peut-être ne t'ai-je pas décris le meilleur de son portrait. Il n'est pas une grande gueule, ni une "couille molle" comme tu l'écris si poétiquement. Il assume pleinement ses décisions et ses paroles - il n'est pas mon ami pour rien, je les choisis parmi les meilleurs, oui, oui - quand bien même cela est contre sa propre nature. Il est droit et honnête et a bien plus de caractère que tu ne sembles le penser. Bref, il a fini par partir, quelques jours, pour prendre du recul, et à son retour, il a semblé avoir choisi la Princesse qui a annulé son mariage princier pour lui. C'est sans doute une belle preuve d'amour que de risquer d'abandonner titres et famille pour un homme. Je n'avais pour ma part qu'une amitié à offrir. Cela ne pèse pas lourd dans la balance.

Et depuis, je me dis que j'aurais du museler le charme breton parce que je crois qu'il m'a fait perdre un ami qui m'était précieux et que les retour arrière n'existent que dans nos pensées. Je parle bien du charme breton, mais il ne fonctionne que parce le charme du "mari volage" et de "l'amant frustré" font eux aussi leur effet.

J'ai besoin de vider quelques fûts et de t'entendre me dire que j'ai merdé. Je serai à Dijon demain à l'Aube. Je pars ce soir.

A .

PS : Tes fresques égayent les murs de ma chambre tristoune, merci encore !

_________________
Soare
- 01 Novembre 1468 -

Le soucis c'est que le lendemain pas d'Ivrogne, pas d'Aelia, pas de gros ventre, pas de chopes commandées, rien ne va plus !
Posté à l'entrée de sa taverne, les bras croisés sur son torse, le valaque est sacrément emmerdé. Il a fait le tour de la ville, il a soudoyé un milicien pour avoir un rapport de la nuit mais rien, que dalle. Est-ce qu'il s'inquiète ? Peut-être mais ça il ne l'avouera pas. Est-ce qu'il est fendu de pas pouvoir se mettre une grosse caisse comme prévu ? Carrément alors il écrit parce que ça lui pose problème. Un report ça arrive y'a pas de mal à ça mais elle aurait prévenu non ?


Citation:
À Aelaia
Le 01 Novembre 1468

Ivrogne,

On parlera de tout ça autour d'un verre.
T'es où ? Personne t'a vu arriver.

S.


Le soir pas de réponse. Elle le fait exprès. Elle se venge parce qu'il n'a prit aucune nouvelle après son départ ? Qu'il l'a obligé à en prendre en premier ? Maudite femme !
Le valaque peste mais s'inquiète quand même. Vu la teneur du courrier, vu ses envies de se mettre carpette, cette idiote aurait été capable de le faire juste avant de partir et à l'heure actuelle elle est peut être au fond d'un fossé comme une grosse débile. Chiure de merdasse tient...
Au fond de sa taverne, la conversation dévie vers l'Ivrogne et puisqu'un client peut l'aider il ne se fait pas prier, récupérant son courrier dans la nuit.


Citation:
De Neodyme
Le 02 Novembre 1468

Bonsoir Soare,

Avant de me coucher, voilà-t-y pas un courrier de la bourgmestre de Dole avec la réponse que voici :

"Votre ami peut se rassurer, je vous confirme que dame Aelaia est bien à Dole en ce moment. Laissez-moi savoir si je peux vous aider d'une quelconque façon."

Cordialement,
ND


- 02 Novembre 1468 -

Rien.

- 03 Novembre 1468 -

Bordel de chiure de latrine sa face de rat ! Elle va lui répondre oui ? Ca se trouve elle est crevée dans un coin. Au fond du lit d'un crétin. Complètement pétée au fond d'un tonneau. Ca le fou en rogne notre Corbeau parce que la moindre des politesses c'est de répondre aux gens quand ils vous écrivent !
Nouveau papelard, nouvelle menace. Si elle cherche elle va le trouver.


Citation:
À Aelaia
Le 03 Novembre 1468

Ivrogne

t'as jusqu'à ce soir pour me répondre sinon je lance l'opération Barrique

_________________
Soare
- 04 Novembre 1468 -

Et ben voila elle a gagné. Il est sûr qu'elle fait exprès pour se sentir désirée mais tant pis pour elle, il va secouer ceux dont il sait qu'elle est proche et ça sera de sa faute si elle passe pour une pintade (et lui potentiellement pour une mère poule...) mais bon il l'apprécie et elle est en cloque. Rien que pour ça il a l'instinct qui se réveille parce qu'il est comme ça le valaque, les gens peuvent crever la bouche ouverte il en aura rien à foutre mais quand c'est les siens qui sont dans les emmerdes il ne voit aucun inconvénient à partager les embrouilles quitte à y laisser plusieurs plumes au passage.

A qui écrire en premier ? L'amant délaissé puisqu'elle était avec lui aux dernières nouvelles.


Citation:
À Laudry
Le 04 Novembre 1468

Salut

Tu sais certainement pas qui j'suis moi j'ai les grandes lignes sur ton cas mais on va pas faire dans l'détail.

Qu'est-ce t'as dit à Aelaia ? Elle est où ?

Soare


Qui d'autre ? Helvi. Il s'était juré de pas le faire après leurs derniers échanges où elle avait décidé de comprendre seulement ce qu'elle voulait mais puisqu'elles étaient amies peut être que son ancienne régulière avait des info, peut être même qu'Ael l'avait rejoint plutôt que de venir jusqu'à lui.

Citation:
À Helvalia
Le 04 Novembre 1468

Helvi

Oublis 2 secondes que tu me deteste.
T'es avec l'Ivrogne Aelaia ? J'sais qu'c'est ta copine.

S


Il y en a encore un qu'il peut contacter mais il n'y croit pas du tout alors pour le moment il fera sans.
_________________
Soare
- 04 Novembre 1468 -

Une réponse à l'un de ses courriers ne se fait pas attendre, parfait, merveilleux, qui c'est ? Helvi. Comme quoi quand il s'agit des amies on tord un peu ses principes et on arrête de faire la gueule pour rien. Méchant Corbeau.

Citation:
De Helvalia
Le 04 Novembre 1468

Soare,

Non, je la croyais encore en Bourgogne, elle n'est pas avec toi ?

H.


Non elle est pas avec lui, quel intérêt de demander où est l'Ivrogne si elle est avec lui ? Bordel il est pas aidé mais alors vraiment pas et ça le gonfle parce qu'il s'énerve, il ventile et pourquoi il ventile ? Parce qu'il sait pas où est cette satané chercheuse d'embrouilles. Il aurait du l'enfermer dans sa cave, accrochée à un poteau de l'arène, au moins Ael n'aurait pas bougé, elle serait pas partit assister à un mariage dont elle n'en avait rien à foutre et elle serait actuellement entrain de cuver son vin de Bourgogne. #Inquiet ; #T'esOù? ; #AlerteEnlèvement ; #SauvonsLaGrosse.

- 05 Novembre 1468 -

Rien, toujours pas de nouvelles, ni de la Barrique ni de l'autre face de pet frustré. Oui parce que c'est de sa faute à lui ! Il l'a obligé à l'accompagné pour pas chialer tout seul comme une grosse tata et maintenant elle a disparu et il s'en cogne comme de sa première paire de sandales ! (Oui Soare ne sait pas tout mais finalement heureusement parce que ça serait pire...). Qu'est-ce qui reste maintenant ? Une seule option, une seule et unique personne à contacter avant de faire son sac pour essayer de la trouver.

Citation:
À Roman.
Le 05 Novembre 1468

Salut,

Je mets peu d'espoir dans ce courrier mais dans le cas où ton esprit de grand con ait enfin comprit que ta femme valait mieux qu'un cul princier infidèle, saurais-tu me dire où elle est ?

5 jours qu'elle devrait être là et personne alors qu'elle en avait que pour une seule journée.
Tu réponds ou tu réponds pas, vu ce que je sais de toute façon t'en as plus rien à foutre mais dans le cas contraire tu peux ramener ton cul à Dijon.
C'est pas ma femme, c'est pas mon gosse dans son ventre mais j'l'aime bien donc s'il faut aller la chercher tout seul je le ferais.

Le Valaque

P.S : Helvi ne sait pas et l'autre connard ne répond pas.
P.S 2 : Et je maintiens tu es un gros con.


Tout dans la finesse, toujours. Soit ça il se fera royalement ignoré mais ça ne changera rien au problème, soit il se fera envoyé chier et pareil ça ne l'empêchera pas de dormir, soit peut être que ça décidera le mari volage à ramener ses miches jusqu'à lui soit pour lui péter la gueule, soit pour sauver sa femme, soit peut être les deux mais ça à la rigueur tant que l'Ivrogne sort de sa cachette, c'est pas trop problématique.
Piaf est envoyé, plus qu'à patienter.

_________________
Roman.
En pleine nuit, alors que le petit convoi se préparait à quitter Limoges, l'on remarqua que l'un des deux chevaux loués pour tirer la carriole boîtait bas, et que ses fers étaient en mauvais état. Pestant et râlant, Archibalde et Roman tentèrent un moment d'arranger les choses en nettoyant les fers et en tentant de les remettre d'aplomb, mais la torche tenue près d'eux par Alaynna ne suffisait pas à y voir clair, et ils n'étaient pas outillés pour gérer pareille situation.

- Laissez tomber, on va devoir repousser le départ, le maréchal ferrant rouvrira boutique demain matin.

Soupirs et agacement du trio d'Italiens, mais la situation ne leur laissait pas d'autre choix. L'on déchargera la carriole, péniblement, après avoir mis un temps fou à la charger convenablement pour répartir les poids et volumes, et l'on retourna dans ses pénates; Archibalde d'un côté, Alaynna et Roman de l'autre.

Au matin, ils s'accordèrent une longue grasse matinée crapuleuse, profitant du lit confortable pour se retrouver pour la millième fois.

Dans l'après-midi, Roman reçut une lettre qui ne manqua pas de l'étonner. Le Valaque ? Qui c'était, ça, le Valaque ? Il dut chercher un moment dans ses souvenirs... ha oui, le tenancier de bordel, le gars raffiné et subtil qu'il avait rencontré des semaines plus tôt... et qui ne se gênait pas pour l'insulter. L'agacement lui vint à la lecture de la lettre, mais il y avait plus important que les insultes d'un gars qu'il connaissait à peine. Descendant dans la salle commune de la Florentine, il s'enquit là, auprès de sa soeur, de Melvina et d'Amarante qui tenaient conciliabule à propos d'un homme, comme des pucelles en bande organisée, d'éventuelles nouvelles qu'elles auraient pu recevoir d'Aelaia....


Roman a écrit:

    Salut, petit ramasseur de foutre,

    Tu sais, la politesse apporte bien plus de bénéfice que les insultes. Abstiens-toi donc de faire des mots doux en m'écrivant, si tu veux que je te fasse part de quoi que ce soit concernant Aelaia.

    Cela dit, je tends à penser qu'elle t'a simplement planté là comme un pauvre con, vu que ta médiocrité et ton langage délicat ont certainement du la lasser de ta conversation.

    Mais tu serais bien aimable de me préciser ce que tu entends par "vu ce que je sais de toute façon t'en as plus rien à foutre", vu que tu ne me connais pas, que tu n'es pas là où je suis, et que tu ne connais rien d'autre de ma vie que ce que d'autres bouches t'en ont rapporté.

    R.


Il avait d'abord écrit que la lettre l'inquiétait, mais il avait supprimé ce passage avant de tout réécrire. Cependant, à la suite, il écrivit rapidement quelques brefs messages en italien, qu'il fit porter à ses hommes présents en Bourgogne et en Empire, à la recherche de la bretonne enceinte.
_________________
Eliza
Ce qui est bien avec les boules de neige, c'est l'effet qui va avec.
Prenez un petit caillou, et appelez le Aelaia, par hasard.
Posez le dans la neige, roulez, vous obtenez une boule n'est-ce pas ? Eh bien ça c'est ses ennuis qui commencent.

Roulez quelques tours de plus, encore un peu plus...? STOP.
Là on est bien.
Et là, c'est Ewann et Roman qui paniquent comme deux canards à la tête coupée qui courent partout en piaillant et en dégueulassant tout autour.

Du coup je traduis : Ils paniquent, Eliza panique et se retrouve à écrire au Saint Valéry.
Quoi ? Comment ça je suis allée vite ? Mais c'est un des derniers à avoir vu Aelig ! Suivez un peu !
Comment ça, c'est qui Aelig ?
Vous vous fichez de moi ? Aelig = Aelaia. C'est clair ?

Bon, donc le Saint Valéry...




Citation:
À Laudry
Objet Pour Elle.

Saint Valéry,

Voilà des mois que nous n'avons pas échangé, et ça m'allait parfaitement bien.
Aujourd'hui, je t'écris pour Ael.
On ignore où elle se trouve, et tu es une des dernières personnes à l'avoir vu à priori.
Si tu sais quelque chose dis moi tout je t'en prie.
Son père est mort d'inquiétude, et je ne peux pas gérer mon oncle, ma fin de grossesse et le restant de mes affaires. C'est juste trop.

Alors s'il te reste une once d'affection pour elle, dis moi ce que tu sais.

Elizabetha.

_________________




𝔻𝕣 𝔼𝕝𝕚𝕫𝕒𝕓𝕖𝕥𝕙𝕒 𝕄. ℂ𝕠𝕣𝕝𝕖𝕠𝕟𝕖
𝔻𝕒𝕞𝕖 𝕕𝕖 𝕃'ℍ𝕠𝕡𝕚𝕥𝕒𝕦
Soare
T'as des nouvelles d'Aelaia ?
Non.
Si j'en ai pas les prochains jours j'vais la chercher.

J'en prends note. Je vais pas t'en vouloir de t'inquiéter pour une amie... C'est l'inverse qui me choquerait.
Puis s'il lui arrive quelque chose elle pourra plus m'faire de compliments.*



- 05 Novembre 1468 - Dijon -

Finalement le valaque aurait du commencer directement par le mari. Helvalia ne savait rien quant à Laudry il répondait toujours pas. Quel connard celui là. Pour réclamer l'Ivrogne quand il en a besoin il est là mais quand on a besoin d'aide pour la retrouver y'a plus personne. C'est qu'il est assez obtus le valaque et cherche pas souvent à comprendre les subtilités. C'est son défaut, faire et réfléchir ensuite. Ca passe ou ça casse et ça doit souvent casser dans sa caboche à force de courir les arènes car si à Limoges on se souvient de lui, lui il se souvient pas d'avoir un jour croisé Roman. Chiotte il doit prendre trop de pains dans la gueule, ça doit lui péter quelques neurones.

La porte de la taverne s'ouvre et il la referme d'un coup de botte avant de poser les yeux sur son géniteur. Alexei, super, manquait plus que lui. Des semaines, des mois qu'il a envie de lui mettre son poing dans la figure pour laver l'affront, pour effacer l'air suffisant de ce gadjo de merde mais c'est pas le moment, plus tard, s'il le cherche. Papounet attendra il doit d'abord répondre au mari.


Citation:
Bichon,


Jolie entrée en la matière.

Citation:
Nous savons tous les deux qu'entre toi et elle le roi du plantage ce n'est pas Ael.
J'en ai rien à foutre qu'elle m'ait planté, je lui fais pas les yeux doux, ce qui pose problème c'est qu'elle ne répond pas et ça c'est pas normal.


Ajouter qu'elle déprimait dans son courrier ? Qu'elle voulait se mettre une caisse monumentale pendant qu'il lui répéterait qu'il avait raison et qu'elle aurait du l'écouter ? Non certainement pas, l'autre serait capable d'être fier et de se féliciter d'avoir foutu le bordel dans sa vie pour le plaisir de tirer un coup.

Citation:
La seule bouche qui m'ait parlé de toi c'est celle d'Aelaia et ta vie je m'en branle. Je voulais juste savoir si tu savais où elle était et la réponse semble apparemment négative. Tant pis je me débrouillerais pour la trouver.

Le Valaque.


Voila, c'est pas trop mal. Que dire de plus de toute façon ?

Citation:
Belle Ivrogne,

Tu sais que tu commence réellement à me faire chier ?

On a écrit pour moi à la maire de Dole pour savoir si t'avais bien quitté la ville ou si on t'avait vu avec quelqu'un d'autre.
J'espère pour toi que tu t'es pas suffisamment mit la tête à l'envers pour devenir une proie facile. Il y a que chez moi que tu as le droit de le faire. D'une parce que je préfère que tes écus arrivent dans mes poches et de deux parce qu'au moins je peux te faire crécher dans un endroit sûr.

J'ai écrit à Helvi. Oué oué t'as bien lu. Bon comme je pensais elle n'est pas avec toi.
J'ai même écrit à ton soit disant ami et il répond pas. T'avais raison t'as bien merdé pour qu'il ignore.
Pour finir et tu vas peut être m'en vouloir, j'ai envoyé un piaf à ton mari. J'ai pas d'autres noms que ces trois là alors bon.. T'as qu'à me répondre je ferais pas chier tout le monde.

Donne de tes nouvelles bordel ou je te trouve un surnom pire qu'Ivrogne.

Soare





*Extrait taverne
_________________
Ewann_



    Deux mois. Deux longs mois que l’Aelig avait quitté les terres limousines. Les landes qui l’avaient sans doute d’abord rendu heureuse avant de lui briser le cœur. Foutues terres. Quand la mer n’est pas là, on ne peut adoucir les peines ; c’est au gré des intempéries et de la houle qu’il avait toujours pansé ses plaies. Elle, sa petite matelote, sa grande pirate, c’est par-delà les déserts de l’Empire qu’elle essayait, accompagné d’un « fiston » aux bonnes intentions et attentions. Il la pensait entre de bonnes mains et le Laudry n’avait pas écrit depuis déjà quelques semaines. Et l’Ar Moraer, il y croyait sincèrement à l’adage « Pas de nouvelle, bonne nouvelle ». Jusqu’à cette belle journée commencée à papouiller sa nièce gironde entre deux petites rasades de cervoise locale… Ah, ça. Déjà, le futur ex gendre, il le supposait parti loin de Limoges, à nager dans un bonheur princier avec une midinette couronnée, mais non. Il était là. Et il parlait de son petit Ange. Là, à cet instant, sa journée s’était gâtée.


      - Messire, je viens de recevoir une lettre d’un tenancier de bordel malpoli me demandant si je sais où se trouve votre fille, que je n’ai pas vu depuis quelques semaines.
      - D’un…bordel ?
      - Oui, visiblement il tient à elle et m’insulte pour savoir si je sais où elle est. Elle devait le rejoindre quelque part mais n’est pas arrivée.


    Le Marin n’avait pas entendu, ou plutôt pas écouté, les dernières paroles de son italien de gendre, répétant simplement :

      - Aelig… dans un… bordel ?
      - Non, pas dans un bordel ! Ce gars voyageait en Bourgogne.


    Il n’avait fallu que peu de temps pour ameuter toute la « Famiglia Corleone ». Bon, certes, elle se résumait là à Roman, le mari finalement inquiet, et à Elizabetha, la nièce aux allures de baleine prête à exploser (pardon, c’était trop tentant), mais en peu de temps, une volée de pigeons furent envoyés vers la Bourgogne et l’Empire. La main de sa nièce posée sur son avant-bras se voulait rassurante, mais bordel, ça cogitait dur dans la caboche bretonne. Il tentait de n’en rien laisser paraitre, mais dans sa tête, c’était la panique. Aelig, son petit ange, sa petite fille chérie d’amour qu’il aime à la folie, tout ça tout ça.. La prunelle de ses yeux comptait plus que sa propre vie, et s’il lui arrivait malheur, le navigateur pourrait aisément en venir aux mains. Souffler, lentement. Ne rien laisser paraitre. Elle va forcément bien, elle s’est juste plantée de chemin. Elle n’a jamais su utiliser le compas dans le bon sens, et pourtant, c’est pas faute de le lui avoir appris… Avec un peu de chance, elle retrouverait la mer Méditerranée après quelques jours…semaines de marche ? Respirer, avaler sa salive…desserrer la main étroitement serrée sur celle de la Cortez.

      - On va retrouver Ael, Zio.
      - Ma doue*... qu'est c'qu'elle fout avec un mec pareil... ?
      - Tonton, ça veut pas dire qu'elle s'adonne à cette activité hm ? On peut discuter avec des patrons de bordel sans être une putain.
      - Il avait envie de la protéger et de lui offrir une meilleure compagnie que je ne l'ai fait, semble-t-il.
      - Ta compagnie...mh. On n’reviendra pas sur l'sujet.
      - Vous savez, il y a beaucoup de gros connards qui se font fort de se montrer comme des amis fidèles lorsqu'une jolie fille se trouve célibataire.
      - Basta Roman, Zio ! Ael n’a pas besoin qu’on se chiffonne, bene ?!
      - Tu parles de toi, Corl…Quoi ?!


    Le breton lance un regard noir vers le florentin avant de vite se raviser – il a promis à sa femme de faire des efforts avec Roman, bien que ce ne soit pas l’envie qui manque de lui balancer tout ce qu’il a sur le cœur – tandis que la future mère croise les bras sur sa poitrine avec un air accusateur. Bon sang, ces Cortez, elles savent y faire ! Et celle-là, elle n’est pas en reste.

      - J’écris à mes hommes aussi.
      - Tu tiens un peu à elle. C’est…bien.
      - Zio…
      - Quoi C’tait pas méchant, ya ?
      - Un brin. Me forcez pas à tirer des oreilles, je suis fatiguée.
      - Elle est parfaite. Elle n'a rien à se reprocher. Je tiens toujours à elle, oui. Comme une amie avec qui j'ai commis l'erreur de m'égarer un peu trop intimement. En aucun cas je ne la laisserai tomber si elle est dans la merde.
      - Un peu trop, ya. Tellement peu trop que j’vais être grand-père.


    Et petit à petit, la Florentine s’emplissait, se désemplissait, les gens venaient, partaient. Beaucoup connaissaient sa gamine. Personne n’avait eu de ses nouvelles dernièrement. Personne. Archibalde, un autre italien promettait de lui écrire, puis un petit qu’il avait déjà croisé quelques mois plus tôt à ce même endroit. Il avait la chevelure si blanche qu’il était difficile d’en oublier l’éclat, et il semblait, lui aussi tenir à l’Aelig, ce qui fit subtilement sourire le paternel préoccupé.

      - Ael a disparu.
      - Aelaia ? Comment ça elle… Non mais elle boude quelque part !
      […]
      - Ha Laudry. Son nouveau meilleur ami. Un gars qui a l’air d’un gars bien, cette fois.
      - Oui c'est plus moi en tout cas pffeuuuh... On ne rivalise pas avec une barbe !


    La discussion continua, encore un peu sur des sujets de Princesse, de femmes bafouées – parce que c’est clairement ce que l’italien avait fait. Il avait bafoué sa fille et perdu beaucoup d’estime auprès du futur grand-père. Peut-être… Peut-être que…

    Le vieux loup de mer prit quelques instants pour lui aussi écrire une lettre à son vieil ami Aodren qui passait ses vieux jours dans un petit vignoble bourguignon.


    Citation:
    Aodren,

    Je ne t’ai pas écrit depuis bien des années. Excuse-moi. Le temps coule plus vite qu’un bateau en dérive. J’espère que tu te portes toujours comme un charme et que tu fais toujours fureur auprès de ces dames.

    Je t’écris pour un sujet qui me chagrine. Ma fille devait arriver à Dijon il y a 5 jours, mais personne ne l’a revue. Tu peux demander autour de toi si une jeune au bidon un peu arrondi se balade sur les routes par chez toi ? Je suis sûr qu’elle s’est planté de chemin. Mais dans le doute…

    T’es toujours le bienvenu à Mesnil-Roc’h, si un jour tu repasses dans le coin.

    Ken ar c'hentañ,

    Ewann







    * Ma doue = Bon sang [breton]
    * Ken ar c'hentañ = à bientôt [breton]

    Extraits d'une taverne limougeaude :
    - Roman en gris
    - Ewann en bleu
    - Eliza en rouge
    - Claquesous en vert
Aelaia

    Six jours. Cela peut paraitre court pour qui occupera ses journées à se prélasser devant un feu crépitant dans l’âtre, enroulé dans une couverture de laine moelleuse avec un verre de lait chaud vin chaud – même dans l’imagination du narrateur, la bretonne a une réputation à tenir – glissés entre les doigts. La bûche se consume et une nouvelle vient l’y rejoindre pour réchauffer la pierre déjà chaude, les voix dans une taverne s’élèvent à mesure que les fûts échauffent les gosiers. Un tavernier écoute les commérages des un(e)s et des autres pour mieux les conter à qui voudra du potin plus ou moins mondain.

    Six jours. Six longues journées plongées dans la nuit qui s’ajoutent à six nuits d’obscurité. Un moment, pourtant encore bref, qui semble embrasser l’éternité. Elle n’entend que le son de sa voix qui se brise à mesure que la frayeur l’enveloppe ; que les pas d’un – ou plusieurs – inconnu qui s’approchent puis s’éloignent. Privez un être d’un sens et les autres s’exaltent. Vivez dans le noir et vous entendrez la goutte d’eau qui frappe le sol à l’issu de sa course sordide le long du vitrage. Il fait froid, il l’étreint dans son manteau humide alors que son souffle s’étrangle, l’atmosphère lui glace le sang, ou bien est-ce la peur ? Elle ne sait pas. Elle se rattache à ses souvenirs pour ne pas sombrer. Elle ne sait pas où elle est, bientôt elle ne saura plus quand nous sommes. Elle perd ses repères, ils s’effritent, lentement, lentement…Six jours, elle n’en est même plus sûre.

    Six jours que le Valaque l’attend. Six jours qu’elle devrait avoir quitté Dôle. Y est-elle toujours ? Elle ne le sait pas non plus. Six jours que les cloches sonnent au loin. Quelle église ? Quel endroit ? Nulle part. Six jours. Elle devrait être auprès d’Aurore, et bercer au creux de ses bras le petit trésor prénommé Thibaud.

      La nuit est longue. Trop longue.


    Six jours que les lettres s’entassent sur le petit bureau de la chambre qu’elle loue… louait, à l’Auberge Municipale de la Capitale Comtoise. Les lira-t-elle un jour ? La Belle Ivrogne n’a pas idée de ce qui se trame au dehors et par-delà les routes. Soare, l’inégalable grande gueule sûre d’elle, mais pourtant attachante, a lancé un pavé dans la mare. Et Limoges se réveille, les langues se délient, les âmes s’agitent et les pigeons se dispersent.

      Et ils resteraient sans réponse.



    Citation:
    De Archibalde
    Le 5 novembre 1468


      Où êtes-vous ?
      Tout le monde s'inquiète.

        Archibalde




    Citation:
    De Helvalia
    Le 6 novembre 1468


      Ael,

      Je crains que cette lettre ne reste sans réponse. Sans doute est-ce la raison pour laquelle il m'a fallu tant de temps pour me résoudre à l'écrire.
      Tout le monde semble te chercher, personne n'a de nouvelles de toi, et je sais que je ne dérogerais pas à la règle.
      Je ne peux, malgré tout, m'empêcher de jeter cette bouteille à la mer, en songeant que peut-être, si elle ne te trouve pas, elle trouvera quelqu'un qui sait où tu es.

      Je t'en prie, dis-moi que tu vas bien.

        Helvalia
    .



    Citation:
    De Ewann_
    Le 6 novembre 1468


      Aelig,

      Ma Aelig, écris-moi.
      Où es-tu ?
      Je m'inquiète. Toute la famille s'inquiète.

      Da garan ma merc'h,

        Da tadig.
    .


_________________
Soare
- 06 Novembre 1468 - Dijon -

Le dos tourné vers la cheminée, la main posée sur la tête de son monstre de chien, le valaque lit une lettre reçu en milieu de matinée. Il souffle, ne peut s'en empêcher mais c'est pas plus mal parce que s'il répond sans se retenir il fera comme à son habitude, tout sauf dans la dentelle.

Citation:
De Helvalia
Le 06 Novembre 1468

Soare,

Je ne me suis jamais attendue à beaucoup d'amabilité de ta part, mais la moindre des choses serait tout de même de ne pas me laisser sans nouvelles de cette façon. Tu ne peux pas m'écrire pour me demander où est Aelaia, et ne plus me répondre.

Que se passe-t-il ? Est-elle en danger ?

Helvalia.


Il a laissé la journée passer, ça lui fera les pieds à la rousse de le traiter de pas aimable, méchante qu'elle est.

Citation:
À Helvalia
Le 06 Novembre 1468

Helvi,

J'ai pas répondu parce qu'il y avait rien à répondre à ta question. Si je t'écris pour savoir si elle est avec toi pourquoi me retourne tu la question ?
Je vais pas te demander si elle est en ta compagnie si elle est avec moi. Je sais que j'ai quelque fois une logique qui dépasse l'entendement mais quand même...

Je sais pas où elle est.
Elle a encore fait de la merde et devait me rejoindre pour se remonter le moral. Oué c'est fou hein ? Elles sont pas toutes ingrates.

J'ai écrit à son mari mais vu que si je lui avais pas dit qu'il y avait un soucis il s'en serait même pas rendu compte j'en conclue qu'il s'en branle complètement.
J'ai aussi écrit à son soit disant ami Laudry. Lui il répond pas du tout. Il a du trouver une autre pintade pour jouer les victimes et se faire plaindre.

Bref, ça t'aide pas, ça m'aide pas, je pars ce soir.

S.


Il a essayé d'être un poil aimable mais bon, on se refait pas, surtout quand l'incompréhension règne.
Une main vient frotter son visage avant qu'il tente un dernier truc.


Citation:
À Luciemarie
Le 06 Novembre 1468

Blanche Fesses,

Dahut m'a dit que t'avais eu un problème dans la campagne. T'es toujours coincée dans ton lit ou tu peux bouger ?

Toi qu'es à moitié ou totalement Corleone, t'aurais pas de nouvelles de l'Ivrogne ? d'Aelaia ? Elle devait me rejoindre à Dijon le 1er et elle est toujours pas là. Elle aurait prévenu si elle avait changé d'avis ou eu un contre-temps surtout qu'on était censé se bourrer la gueule tout les deux et ça elle le manquerait pour rien au monde.

Toujours à roucouler avec ton gars ? J'ai oublié son nom.

Prends soin de toi et de Ness.

S


Plus tard une réponse, l'Ivrogne ? Non..Helvi...

Citation:
De Helvalia
Le 06 Novembre 1468

Desagréable, comme toujours.

Et après c'est moi qui suis ingrate.

H.


Cette fois il ne prend pas le temps de réfléchir. Bordel mais qu'est-ce qu'il a pu lui trouver à une époque ? Elle devait bien se servir de sa bouche il ne voyait pas d'autre raison.

Citation:
À Helvalia
Le 06 Novembre 1468

T'as qu'à mettre les formes au lieu de toujours m'envoyer chier peut être que je me fendrais d'un effort


Qu'elle aille se faire remplir le fondement par son abruti d'angevin et qu'elle le laisse tranquille, il a plus important à s'occuper que de caresser son égo.
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Elyaas
Elle regardait par une des fenêtres de l'hostel dieu de Blois alors qu'on lui apporta le mot. Elle demanda à ce qu'on lui ouvre et qu'on lui pose pour lecture, pas de bras pas de lectures.
Aussitôt parcouru, aussitôt répondu, et ce n'était clairement pas son écriture, mais celle d'un soignant qu'elle exploitait pour faire écrire ses lettres.


Citation:
Soare,

Ness t'as pas menti, je me suis mangée Bossuet sur le coin du museau et il m'a cassé les bras, ce fils de sa mère.
Je suis pas coincée au lit, mais je suis pas enfermée en taverne non plus, tu comprendras pourquoi.

J'ai été Corleone. T'es pas à jour Soare, mais en gros je me suis engueulée avec ma sœur et Ness m'a adopté.
Mais mon cousin Roman devrait avoir des informations si les Corleone savent.
Je connais pas d'Aelaia autrement, va falloir faire sans moi. Ptet qu'elle veut juste esquiver les 12 gosses que tu lui demande, et elle serait maline de le faire hahin.

Emilien est en Périgord et je suis à Blois. Je te laisse imaginer la tronche de nos roucoulades du moment.

J'peux pas faire de vœux de protection vu comment ça a mal tourné la dernière fois.

Lucie.

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Soare
Citation:
De Helvalia
Le 06 Novembre 1468

J'ai essayé 250 fois de mettre les formes et de revenir vers toi, t'as pas cessé une seconde de m'envoyer chier.


Et ça continue encore et encore, c'est que le début, d'accord, d'accord, non pas d'accord. Elle est réellement sérieuse ? Elle est revenu une seule fois, certainement parce qu'elle devait se faire chier et surtout parce que ses copines lui avaient dit qu'elles venaient au tournoi qu'il organisait. 250 fois ? Elle va continuer de jouer à la victime longtemps ? Soare peut être une vraie tête de con quand il s'y met, et même quand s'y met pas d'ailleurs mais là n'est pas la question. Le papier est griffonné et envoyé. Ce sera le dernier.

Citation:
À Helvalia
Le 06 Novembre 1468

Une fois alors fais pas chier. Tu t'inquiète plus de ma façon d'écrire que ce qui peut arriver à ta copine alors vas te faire foutre.
Et oué là t'as le droit de couiner que je parle mal.


Egoïste.
Heureusement en même temps arrive une lettre, Blanche Fesses, sa combattante exhibitionniste et pas vraiment chanceuse soit dit en passant. Ca lui fait plaisir d'avoir des nouvelles même s'il ne reconnait pas l'écriture. Ness n'avait pas été très loquace sur son état mais cela doit être moche pour qu'elle ne puisse pas elle même écrire ses courriers. A Dahut aussi il doit écrire, prendre des nouvelles de celle qui s'amuse aussi à courir les problèmes. Les femmes....

La lettre dans sa main, il rejoint sa taverne où se trouve déjà la Blanche. Le sac est posé, aucun mot n'est prononcé jusqu'à ce que finalement l'idée qui s'impose à lui depuis quelques minutes soit lâchée. Il est comme ça aussi. Soit hermétique à la communication, soit un moulin à paroles quand une idée devient trop obsédante dans sa caboche.


Tu crois que son mari aurait pu l'enlever ?
Je pense pas
Ils sont séparés, elle est enceinte,il veut peut être le gosse.
De ce qu'elle avait dis, il avait l'air de pas se préoccuper de son existence.
oué mais de son gamin ?
S'il en avait quelque chose à foutre, il aurait fais en sorte de la garder bien sage pour le lui prendre, dès le départ. Récupérer quelqu'un de force c'est plus compliqué.
On parle d'Aelaia...un coup de trop dans l'pif et tu l'embarque comme tu veux.
L'embarquer peut-être mais la garder... Enfin je ne pense pas. Y avait cette autre nana qui avait un mouflet de ce mec. Il a jamais essayé de le reprendre.
Elle se cachait. Il en sème partout..
Ce qui conforte mon idée du fait qu'il en a rien à foutre.
*

Le valaque hausse les épaules, peut être qu'elle a raison, peut être pas. Il lui semble aussi que l'Ivrogne restait mariée pour que le petit porte le nom de son père mais est-ce que ça peut changer quelque chose ? Il le connait pas après tout, seulement ce qu'elle lui en a dit, et il est peut être bien pire crevard que ce qu'il imagine.

Citation:
Blanche Fesses,

Je comprends mieux pourquoi je ne reconnais pas ton écriture.
Tu pense pouvoir retrouver leur usage un jour ? Je comptais t'inscrire d'office au prochain tournoi.

Pour le reste comment veux tu que j'me tienne à jour ? Je suis pas devin, si les informations viennent pas à moi je peux pas les connaître.
Qu'est-ce qui s'est passé ?

Pour ton cousin, puisqu'il l'est, je lui ai écrit aussi. Tu crois qu'il aurait été capable de l'enlever pour récupérer le bébé ?

Concernant les 12 enfants tu sais bien qu'il n'y a que toi qui doit me les faire ou 6 et 6 avec Ness c'était l'idée pour éviter que tu finisse toute flasque.
Je veux pas de mômes d'Ael, t'imagine le résultat ? Le gamin va roter il sentira pas le lait mais la vinasse.

Pourquoi ton gars est pas avec toi alors que t'es en vrac ?

Si jamais tu entends parler de l'Ivrogne, que tu as des nouvelles, écris moi.

S.



*copier/coller blabla taverne
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Elyaas
Alors que Guiyom la raccompagne, un gamin vient les trouver pour donner le courrier. Le pli pour Emilien lui sera tendu avec deux pièces, et Lucie dû faire les yeux doux pour que Yom accepte de lui écrire un second courrier.



Citation:
Soare,
Je ne sais pas si je pourrais un jour tenir à nouveau une épée ou même me servir de mes mains à nouveau. C'est encore trop tôt pour le dire, et bien que Ness me gave de ses batoas (n'en bois pas c'est immonde, ça a le goût de pisse de chat et de bouillie de légumes suris... Un enfer),il va falloir être patient.
Je pourrais peut-être pas participer, au moins faire le pot de fleur au bar si t'as besoin à la limite, mais tes filles seront plus efficaces que moi à coup sûr. Question de métier et d'habitude.

Désolée si je pense pas à tout le monde, la priorité c'est de me rétablir en vitesse pour que j'aille choper mes sous en Alençon et que je rentre me marier après.

Il s'est passé qu'on allait vers l'Alençon, que Bossuet nous a tendu un piège et comme j'étais avec les petits nouveaux... On a mangé salement. Surtout moi étrangement.
J'ai pas trop de souvenirs, quand j'ai senti mes os craqué j'ai hurlé et je me suis évanouie pour me réveillée avec une douleur à rentre fou à l'hostel dieu de Blois.
Un mois et demi, c'est mon tarif.

Roman ? C'est la personne la plus gentille que je connaisse après Emilien. Pourquoi il voudrait enlever cette Aelaia et récupérer un bébé ? Je comprends pas.

Et tu rêves. Je serais pas flasque. NAN.
Fais ce que tu veux de tes futurs gosses pour le coup.

Emilien est à Castillon parce qu'il y vit. Il est pas un soldat comme moi, et il a une malchance insolente quand il voyage. Je lui ai dit de rester bien au chaud là-bas.

Pas de souci pour ta cliente Ivrogne. T'as vérifié les auges à cochons et les mangeoires à chevaux ?
Essaye si jamais, si elle est si alcoolique que ça...

Lucie.

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Soare
- 07 Novembre 1468 - Dôle -

Il était finalement partit la veille laissant sa femme, sa fille et son domaine pour rejoindre la capitale de Franche-Comté. Il ne pensait pas réellement trouver quelque chose mais il fallait quand même qu'il fouine, pour être certain de ne pas passer à côté d'un truc.
D'un point de vue extérieur il n'y a pas vraiment de raison à ce qu'il se bouge le cul pour Aelaia mais si lui ne le fait pas, qui le fera ? Personne est capable de lui répondre et surtout tous ceux à qui il écrit semblent apprendre quelque chose, à croire que personne s'inquiète pour elle ou prend des nouvelles. C'est légèrement moche quand même, même si personne est devin. Que les esprits vifs se calment tout de même, il trouve la bretonne pas dégueulasse mais il ne la désire pas alors pas de souhait de la glisser dans son pieu en passant pour un héros. Il l'aime bien, c'est tout. Son caractère, sa répartie, son levé de coude. Peut être que le fait qu'elle se soit fait jarreter alors qu'elle est enceinte joue dans la balance. Peut être beaucoup même mais ça, ça devient le problème de Soare et son passif.

Arrivé à Dôle il prend le temps de pioncer rapidement avant de faire le tour de la ville. L'inconvénient de la capitale c'est qu'il ne la connait pas et que l'Ivrogne peut être n'importe où. Difficile de savoir par où commencer alors il passe au marché se prendre un truc à grailler avant de filer du côté des ruelles peu engageantes. Finalement il n'y a que dans ce genre d'endroit qu'il se sent bien même si les codes ne sont pas totalement les même qu'à Dijon. Il marche, observe, s'arrête prés de 2 ou 3 mendiants pour poser des questions et puisque de la fumée sort de la cheminée d'une bicoque, le valaque pousse la porte de La Petite Boutique des Horreurs. Rien que le nom ça lui plait et il s'y engage, Hadès à ses côtés.

La porte grince, il la referme et découvre les lieux. La pièce est plutôt grande mais sombre et de nombreuses étagères murales courent le long des murs de quoi attirer son attention avec tous ces pots aux contenus plutôt louches. Le valaque ne s'attarde pas vraiment sur Merance qu'il a déjà croisé dans son arène en compagnie du Farfadet qu'il lui cause d'ailleurs pour poser les bases et amorcer la conversation. Dire des banalités avant d'entrer un peu plus dans le vif du sujet pendant qu'il continue de regarder les bocaux.


Tu sors souvent de ta boutique ?
Tout dépend de ce qu'on appelle "sortir" mais en général je suis peu ici... Je vis à Paris.
Ces derniers jours t'étais là ?
Oui depuis la fin de l'été, je prends racine.


Elle grimace, il ne s'en occupe pas.

Une espèce de sorcière comme toi, doit tout savoir.
Je sais des choses...Tu cherches quoi ?
Une fille.


Voila pas que maintenant qu'elle leur a servit à boire Merance rit en portant son verre aux lèvres. Pfff.

Il y en a plein partout, ouvre les yeux.
Des yeux verts, cheveux châtain, pas dégueulasse à regarder, enceinte. Elle a un putain de levé d'coude.


Merance fronce les sourcils puis repose son verre alors que Soare devine qu'il touche un truc. Miracle ! Ou pas, elle sait peut être rien... puis des nana aux yeux verts qui picolent y'en a pas qu'une.

Tu lui veux quoi à cette fille ? T'es le père et elle t'a planté ?
Comme j't'ai dit, savoir où elle est. Une semaine qu'elle était censée m'rejoindre et vu ses dispositions à se foutre dans la merde... Et non l'père l'a planté pour une princesse.
Les femmes aiment les emmerdes et les hommes jouer au preux chevalier apparemment.


Elle sourit en coin et il ne peut même pas la contredire, pour les emmerdes en tout cas parce que pour le preux chevalier, Soare est loin de l'être.

Elle me doit une cuite
Si c'est que ça... c'est d'une tristesse.


Si c'est que ça?!!!! Elle peut le regarder de pied en cape lui il est choqué. Genre que ça ? Elle lui doit une cuite, on ne lui promet pas une beuverie pour ne pas tenir son engagement ensuite. Ca se fait pas. Restant toute fois impassible Soare attrape un bocal et le tourne dans tous les sens avant que Merance passe devant lui et reprend son bocal d'entre ses mains pour le reposer à sa place.

Bon j'suppose que tu sais pas où elle est, pas grave.
Si c'est à celle que je pense elle était là la semaine dernière à se trainer comme une âme en peine.
Je sais.. elle devait arriver à Dijon l'premier.
Elle devait venir avec moi au cimetière mais elle n'est pas venue... j'ai pensé qu'elle avait mieux à faire.
Hm.
Les gens promettent beaucoup mais tiennent rarement leur promesse.
Peut être.
Un dernier regard à la pièce puis sur la femme. Si autre chose te r'viens, écris moi. J'vais m'poser à la taverne municipale. Soare si t'as oublié.
Au besoin c'est ma soeur qui tient la taverne, je passerais par elle.
Bonne journée avec tes.... trucs
Bonne journée.
*

La boutique est quittée et le valaque observe autour de lui. Il n'est pas bien plus avancé si ce n'est qu'Aelaia avait prévu deux trucs et qu'elle avait planté les deux. Si ça c'est pas louche...


*copier/coller blabla/action taverne avec accord de JD Merance
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Soare
- 07 Novembre 1468 - Dôle -

Soare avait quitté la boutique, avait trainé ses bottes puis s'était posé pour rédiger un courrier. Il avait promis de donner des nouvelles et si c'était plus tard que prévu il envoya son piaf.

Citation:
À Matt...
Le 07 Novembre 1468

Je suis bien arrivé.
J'ai trouvé une sorcière qui m'a un peu parlé d'elle.

S


C'est tout, il n'a rien d'autre à dire et préfère éviter d'imaginer tout et n'importe quoi. Si Lucie lui a écrit que Roman n'est pas un sale petit connard, il va falloir qu'il la croit et oublie l'idée qu'il aurait put enlever son épouse pour pouvoir garder l'enfant près de lui même si ça peut se tenir. Pas dit qu'il ne l'aurait pas fait lui même si l'occasion s'était présentée.
Le valaque traine sa carcasse une bonne heure avant de récupérer une réponse de son épouse restée en arrière.


Citation:
De Matt... de Sombrin
Le 07 Novembre 1468

Mon.

Une sorcière ? Soit prudent, on ne sait jamais avec cette engeance. Tiens moi au courant pour ce soir. Je serai prête pour le départ si besoin.

Ton Ange


Citation:
À Matt...
Le 07 Novembre 1468

Elle était présente au premier tournoi. Aelaia devait aller au cimetière avec elle le soir où elle devait venir chez nous et elle ne s'est pas présentée.
Ca fait 2 personnes qu'elle plante c'est pas normal.

Je vais voir ce que je trouve d'autre.

Ton


Un long soupire à défaut de savoir où chercher jusqu'à ce que.... Shling ! La lumière s'allume au dessus de sa caboche et le valaque fouille le fond de son sac de voyage à la recherche d'un petit papier.
"Auberge Municipale de Dôle. Pas très loin de la Mairie, en bas de la Grande Rue. "
Quel con, pourquoi n'y a t-il pas pensé plus tôt ? C'est là qu'il devait livrer les toiles pour elle, c'est là qu'il aurait du fouiner en premier surtout après avoir dit à Mérance qu'il allait s'y poser.
Demi tour en suivant les instructions pour éviter de se perdre pour rejoindre la Municipale. Évidement si Soare avait un sens de l'orientation digne d'un pigeon voyageur ça se saurait alors le rabatteur tour et détourne dans cette ville qu'il ne connait pas pour arriver enfin à destination en même temps qu'un message de sa femme. Chiotte comment il peut réussir à le trouver où qu'il soit alors que lui s'est même pas se repérer sur place ?


Citation:
De Matt... de Sombrin
Le 07 Novembre 1468

Mon.

J'ai préparé Muharib. Si elle est dans les emmerdes, mieux vaut mon étalon de guerre. Je vais voir pour que quelqu'un garde un oeil sur Sheima. Si la situation est louche, hors de question de l'emmener.

Je me répète mais fais attention dans tes recherches. Si ce n'est pas une disparition de son plein gré, la personne qui la tient ne te laissera pas la reprendre facilement.

Ton Ange


Voila les emmerdes qui se radinent. Il aurait du épouser une fille à papa, une nana qui préfère passer des heures à essayer des tas de robes pour finalement dire qu'elle n'a rien à se mettre sur le dos plutôt qu'une nana qui aime trop la castagne. C'est ça qui l'avait séduit, au début, avant qu'il décide de la garder, parce que maintenant en plus de préserver sa carcasse il va s'inquiéter pour la sienne et comme chacun sait qu'un homme ne peut pas faire plusieurs choses en même temps...ben c'est la merde.

Aucune réponse n'est apportée parce qu'il n'a pas le temps et puisque personne traine dans l'auberge le valaque prend ses aises et fouine au comptoir. Un paquet de lettres attirent son attention, toutes au même nom dont les siennes. Ca, ça pue, mais admettons qu'elle soit partit en oubliant de faire suivre son courrier, ça peut expliquer pourquoi tout est là. Allez Soare faut être optimiste un peu.
Sans gêne il ramasse toutes les lettres pour les ranger dans son sac puis repère le numéro de chambre et y grimpe, optimisme se transformant en pessimisme.


Sa race maudite...

Tout est là, comme si Belle Ivrogne était simplement sortit sauf qu'avec le paquet de lettres trouvées juste avant, compliqué de croire qu'elle est simplement partit prendre le soleil. Le valaque souffle et se pose au bord du lit, coudes sur les genoux, observant la pièce encore pleine de ses affaires.
Il n'a rien, que dalle, aucune idée de l'endroit où elle peut être, aucune idée de qui pourrait lui en vouloir, rien de rien, si ce n'est la quasi certitude que c'est bel et bien un enlèvement. Les minutes s'écoulent sans qu'il sache quoi faire tout seul comme un gland dans une ville qu'il ne connait pas. Le Corbeau finit quand même par bouger et rassembler les affaires d'Aelaia. Si son absence dure trop ses affaires risquent d'être prises et balancées alors il rassemble tout avant de se pencher sur une nouvelle lettre.


Citation:
À Matt...
Le 07 Novembre 1468

Mon Ange

Je confirme pour l'enlèvement mais je sais pas par qui.
Toutes ses affaires étaient encore dans sa chambre et ses courriers étaient entassés.

Ca ne m'aide pas suffisamment pour savoir où chercher et où la trouver donc ....
Rien de neuf.

Ton


Puis une seconde...

Citation:
Roman,

Je vais faire confiance en Lucie et ne pas penser que c'est toi qui pourrais l'avoir embarqué pour garder votre enfant.

Ta femme a également planté Mérance le soir où elle devait revenir sur Dijon.
Tout un tas de lettres l'attendaient où elle s'était installée et toutes ses affaires étaient encore là.

Il ne faut pas être très intelligent pour comprendre que même si elle avait décidé d'aller ailleurs elle n'aurait rien abandonné donc soit elle est sortit et s'est blessée quelque part, soit quelqu'un s'en ait prit à elle et la laissé pour morte ou dernier cas, on l'a enlevé.

Dôle est vide, pour trouver quelqu'un à qui parler c'est compliqué, j'ai déjà eu de la chance de tomber sur la sorcière.
J'ai beau tourner et retourner le peu que je sais de nos rapides rencontres et échanges je ne vois pas qui. Il y a bien la fille jalouse mais de là à s'en prendre à une femme enceinte...

Bref, pour elle, je te filerais d'autres info si j'en ai, du moins si ça t'intéresse.

Le Valaque

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