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[RP] Les courriers de la châtaigne.

Aelaia


Quand ta maisonnée se transforme en centre aéré estival...


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    Bourganeuf, le 20 juillet 1469

    Hazel,

    J'espère que tu vas bien, qu'Athelstan n'est pas trop rude et que le départ n'a pas été trop difficile.

    J'ai dû rejoindre Bourganeuf hier soir pour gérer quelques affaires ennuyeuses et je me dis que ce pourrait être l'occasion d'inaugurer cette liste de plein de choses à faire toutes les deux cet été. Cela te dirait de m'y rejoindre ? L'intendante, Grise, devrait faire la route sous peu. Ce soir, avec Lucie, ou jeudi avec Zolen si tu veux profiter de la charrette.

    A vite,

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    Limoges, le 30 juillet 1469

    Aelyaya,

    Je suis encor à Limoge, j'avé pas vu ton courié et muntenant il y a Atelstane qui dort alor je dois réponde toute seul. Et t'a vu je fais pas trot de fote, maman dit que j'appren vite et je croi quel a raisin.

    Quantesse con va les revoir parke il me manques bocoup.

    A très vite,

    Hazel.

    PS : poscriptom.
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    Limoges, le 4 août 1469

    Hazel,

    Je suis revenue à Limoges pour quelques jours, mais je repars demain pour aller pêcher quelques poissons à Ventadour. J'emmène, avec moi, Nathaniel Zolen, qui a un peu plus que ton âge, je crois.
    Si tu veux faire le voyage avec nous, l'on pourrait faire quelques activités nautiques rigolotes. Comme je l'ai dit à ton papa, et à ta maman, je ne peux pas quitter le Limousin pour encore un gros mois.

    Par contre, on pourrait, peut-être organiser, avec Kriev, un petit voyage très bientôt pour qu'il t'emmène les voir ? Tu aimerais ?

    A vite, jolie Hazel,

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Aelaia


Ketketket ketket... A vous la parole !



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    Bourganeuf, le 25 juillet 1469

    Ket keeeeeeeeet Aelaia!!!
    Dis! T'as déjà des potins de ton côté? Moi non, mais je prends même s'ils sont anciens.
    Combien de pif t'as fait morver du sang avec douceur? Le tournoi n'a pas encore commencé? Ce n'est pas une excuse.

    Il se pourrait que je sorte ma plume de sa retraite pour que le Limousin & la Marche s'émerveille à nouveau grace à la Cinquième ère Grumeau. Ce serait pas tout de suite, tout de suite non plus. Bientôt prochainement, j'y songe.

    KET KEEET!!!
    Grumeau.
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    Ventadour, le 26 juillet 1469

    Agrume, demat !
    Le deal fonctionne-t-il toujours si tu n'as pas de potins à me raconter en échange ? T'en as pas des vieux, toi aussi ? Mais du beau potin quand même, hein. Pas du "Jean-Mich' a poussé la porte d'une taverne bourganiaude" parce que ça.. je m'en carre un peu, tu vois ?

    Pour les potins... Je vais t'en donner un. Le prévôt en pince pour moi. Oui, ça tu le sais déjà. Potin numéro deux, alors... Parait que la commissaire au commerce s'est planté et a fait son marché avec le porte-feuille comtal. Rassure-toi, elle a réussi à se débrouiller pour pas qu'on lui tape sur les doigts et a tout remis dans l'ordre. Elle est forte, hein ?

    J'aurais probablement plus de potins à te raconter une fois rendue à Ventadour, bien que Limoges soit pourtant la ville par excellence pour les potins... Elle était bien calme, ce soir...

    Tu va ressortir ta plume ? Tu vas remplacer Lucie ? Pourquoi ? Comment ? Quand ? Pourquoi ? Ah, non, ça j'ai déjà demandé. Bientôt prochainement, c'est quand ?

    S'il se passe trop rien à Bourga, profite en pour me conter de jolies choses avec ta plume canon ?

    Ket ket !

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    Limoges, le 31 juillet 1469

    Ketket,
    Effrontée de la douceur,

    Si tu savais.. c'est encore PIRE que dans tes pensées les plus folles, et de ce côté là, tu ne m'as pas l'air d'en manquer. Après ton départ, je me suis usé le fond des braies bleues en taverne à une ou deux reprises et ensuite j'ai lâché l'affaire. Autant être seul, pestant après les moches et les lapins obèses ne me dérangent pas, c'est ma GRANDE passion. Mais rester à glandouiller sec pendant des heures, ça va bien un moment. Je finissais par passer devant leurs fenêtres et voyant aucun signe de vie, je continuais ma route pour nulle part. En espérant pas si secrètement ne pas me paumer dans les faubourgs malfamés de ce coupe glotte bourganiaud.

    Une.. élection municipale tu dis? J'en ai pas entendu parler, enfin si un peu quand même puisque le plan initial était que le Zolen reprenne le flambeau si j'avais bien tout compris, mais finalement ils ont trouvé une candidate pour s'y coller. Non, j'ai même pas pris la peine de chercher à savoir de qui il s'agissait. Vilain Grumeau, vilain! Quand ma curiosité légendaire se trouve pas plus émoustillée que ça à l'idée de creuser, c'est que vraiment je m'en tamponne copieux et c'est pas bon!

    Désolé de ne pouvoir assouvir ta soif de potins, j'aurais bien voulu tu sais, car j'en aurais eu la primeur, m'allongeant sur le sol de l'Astaroth, remuant des bras et des guiboles pour faire des anges de potins croustillants, de drama larmoyants entre le gras de jambon et.. mais qu'est ce que c'est que cette chose?! Je me dois te remercier pour l'évasion provoquée par tes péripéties estivales et nautiques au bord du lac de Ventadour. Véritable petite bourrasque d'air frais lors de cette dernière soirée à Bourganeuf, eh oui.. on décollait dans la foulée et c'est depuis le Terrier à Limoges que je t'écris. C'est vide, mais toujours moins que l'Astaroth puisque j'y suis! Il ne te reste plus qu'à radiner tes gambettes esquintées et bleutées-violacées autant par tes officielles défaites que tes officieuses victoires, qu'on s'organise une soirée papote en nocturne et pourquoi pas un doux combat en lice. Peut être que j'ai des chances de gagner maintenant!

    Aaaah.. ben oui, le prévôt devait être tout troublé de se retrouver en face de toi, dans ce sport de contact, son esprit devait vagabonder ailleurs, vers d'autres sortes de contacts avec toi. La seconde d'après, VLAN! Un soin gratos pour la peau, et les narines, et le gosier. Avec toute cette boue consommée, adieu les rides dans la boyasse! Trois victoires et trois défaites, c'est toujours mieux que moi et mes deux demies victoires. Un jour l'Invincible Crevette vaincra! Je confirme que la dérobade poiscailleuse en sortie de lac, c'est l'arnaque. En plus l'Intendante n'a même pas été suffisamment sensible à tes charmes pour te laisser gagner aussi. Arnaque, arnaque, arnaque! REMBOURSEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEY!

    En attendant tout remboursement de leur part à chacun, ce serait la moindre des choses, reçois de ma part, l'un de ses fameux petits papelards que je n'ai pas tardé à t'écrire. En espérant qu'il te trouve avant de se faire intercepter par la mairesse tyrannique et despote de Ventadour.

    Agrume.
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Aelaia


D'une maman en galère à l'autre.



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    Limoges, le 17 juillet 1469

    Lucie,

    Ma lance va défendre le pouvoir ce soir, dans le doute. Vous m'accompagnez sur les remparts ? J'ai prévu quelques sandwichs et une bonne bouteille.

    Sinon, pour Bourga, j'embarque l'Intendante. Et je vais gratter un petit mot à Hazel, pour lui proposer un cache-cache dans la mine. Mais, chut. Le dite pas à son père. Et puis, ce ne sera que dans la partie sans risque... Je ne suis pas tout à fait inconsciente ! Non, en vrai, je vais lui proposer de faire des sculptures en ferraille. J'pense qu'il y a moyen de rendre ça passionnant. Même pour une gosse de huit ans.

    A tout à l'heure, peut-être,

    Ael
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    Limoges, le 18 juillet 1469

    Ael,

    Mes excuses pour cet affreux retard à la plume, mon fils s'est senti l'envie soudaine de tyranniser son monde en pulvérisant le record des décibels atteints sur l'entière soirée. Rassurez-moi, la vôtre aussi s'entraîne à fissurer les carreaux ou je suis l'unique mauvaise-mère de l'équipe ?

    Vous me trouverez à vos côtés cette nuit, prête pour nos soirées bavardages et jeux de cartes. On défend également, demain ?

    Lucie
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    Limoges, le 18 juillet 1469

    Lucie,

    Rassurez-vous, vous n'êtes pas la seule. Elle aime faire ses vocalises nocturnes, elle aussi. Je ne sais jamais comment réagir.. Soit Charlotte, la nourrice me sauve la mise, et la vie.... Soit je refile le paquet à Kriev qui, par je ne sais quel miracle, réussit à apaiser ses crises. Dieu merci !

    Et dites-vous qu'en ce moment... J'ai quatre petites têtes têtues à la maison. C'est... Sportif.

    À tout de suite, alors.

    Et pour demain, je ne sais pas encore. J'attends les ordres. Soit on défend, soit on décolle vers Bourga. Quoiqu'il en soit, vous pourrez suivre.

    Ael'

    PS : je ramène des couvertures. Les nuits sont encore fraîches pour la saison.
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    Limoges, le 18 juillet 1469

    Lucie,

    Petit imprévu, nous ne partirons que demain. J'en profiterais pour aller gambader sur les remparts ce soir, vous y êtes la bienvenue. Mais si vous préférez passer soirée avec votre petite tête d'ange, je comprendrais tout à fait.

    Quoi qu'il en soit, c'est acté, et cela ne sera pas reculé... Nous partons demain soir pour Bourganeuf pour aller faire tinter la ferraille !

    A vite,

    Ael
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    Limoges, le 18 juillet 1469

    Ael,

    Dans la lignée des répliques de mère indigne, en voici collector : je crois que je préfère là vous rejoindre au faîte de nos murs que d'entendre encore un pleur, preuve de mes lacunes. Comment fait-il, ce Kriev qui partage votre vie, pour calmer les nourrissons ? Il me faut son secret, sa botte magique.

    Nous attendons quelqu'un, pour Bourganeuf ?
    Plutôt rouge amer ou blanc sucré ? (Je ne parle plus de quelqu'un là, mais bien de vin, oui oui)

    À très vite,

    Lucie
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Aelaia


Cartes postales entre deux nuances de blondes.



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    Murat, le 22 juillet 1469

    Aelaia,

    J'ai passé Ventadour, parce que vous connaissez déjà bien la zone, et puis qu'on était encore dans les frontières du Limousin.

    Nous avons atteint Murat aujourd'hui. L'air y est doux et je crois qu'ils ont dû lancer une énorme braderie d'été tant le marché local déborde de marchandises. Seulement voilà, à côté de ça : rien. Que dalle, que pouic, quetchi. Johannes m'a raconté un jour l'histoire d'une ville qui avait disparu du jour au lendemain en laissant ses habitants sur le carreau. Le Puy, ça vous dit quelque chose ? Bah Murat, c'est comme un Puy inversé : la ville est encore là, on peut y déambuler à sa guise et admirer les façades lézardées de lierre, mais les habitants semble s'être évaporés d'un coup. Ce qui expliquerait sans doute pourquoi des gilets figurent encore sur les étals en cette saison.

    J'espère que vous vous portez bien. Et que vous avez trouvé les trois bouteilles de Oula laissées à la courtine, l'autre soir. Car quand je suis revenue, vous n'étiez plus là.

    A bientôt pour de nouvelles aventures,
    Prenez soin.

    A.
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    Limoges, le 4 août 1469

    Astana,

    Pardonne-moi pour le temps de réponse, il semblerait qu’une partie de mon courrier n’ait point suivi et soit resté à s’accumuler à Limoges pendant mon absence. J’espère que vous vous portez à merveille, et je gage que depuis l’instant où vous m’écriviez depuis Murat, vous avez enfin atteint les bords de la Méditerranée et la jolie cité phocéenne. Comment est-ce ? La météo est-elle clémente ? L’on dit que les vents peuvent y être terrible et rendre l’eau plus fraîche que celle d’un lac d’altitude quand bien même l’on brûlerait sous le soleil d’été. Je n’ai jamais eu, encore, l’occasion de tremper mes pieds dans l’eau du port de Marseille. Peut-être remédierais-je à cela quand je viens vous voir. Si je ne repars pas sur un nouveau mandat.

    A vrai dire, cela n’est pour l’heure, pas prévu, mais il se trouve que j’apprécie d’être utile. Et que je passe probablement un des meilleurs étés… alors que je bosse ! Vous vous rendez compte ? Peut-être est-ce la faute aux nombreuses estivales festivités qui fleurissent dans les villages du Limousin. Depuis votre départ, j’ai d’abord dû aller m’enterrer dans le trou minier abandonné qu’est devenu Bourganeuf. La ville pourrait avoir son charme, c’est bien dommage. Un jour, sans doute, retrouvera-t-elle à rayonner comme ses voisines. Un jour…

    J’ai filé tout droit vers le sud, ensuite pour passer quelques moments s’apparentant à de belles vacances dans la nouvelle station balnéaire en plein boom du Limousin, j’ai nommé… Ventadour ! L’animation n’y avait rien à envier à Limoges qui se pare ces derniers temps de ces habits d’été ornés de ses chers amis le calme et la solitude. Non, vraiment, j’ai passé une semaine à Ventadour incroyable. C’est étonnant, hein ? Entre les lices quotidiennes (dont j’ai perdu toutes les officielles pour mieux gagner les officieuses qui ne comptaient pas au classement – d’ailleurs, il va falloir que votre homme de main se reprenne ! Il n’a pas gagné un seul duel au long de la semaine, même face à l’Intendante bancale.), les journées passées à pêcher le gardon, les soirées honteusement et excessivement alcoolisées et embrumées et ce fameux « Mardi moche » que j’ai… gagné. Oui, j’ai gagné un concours de mocheté, et je n’ai même pas été vexée, c’est dire. Que d’animations ces derniers moments, ainsi !

    J’ai bien trouvé les trois bouteilles de Oula à la courtine, et j’en ai déjà éclusé une, un soir, avec Kriev. Je garde la seconde pour les petits coups de mou, et l’ultime pour votre retour.

    Vous manquez, ici. A Kriev, à Hazel sans doute aucun, et vous me manquez.

    Quel est votre programme pour les temps à venir ? Vous prélasser au soleil méridional ? Vadrouiller, un peu, encore ?

    Prenez soin, et ménagez-vous.

    Ael
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Aelaia


Confidences pour confidences.*



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    Limoges, le 3 août 1469

    Ael,

    Je sais que vous êtes pas mal prise entre vos multiples fonctions - vous vous collez les chiffres, qui plus est, c'est un casse-tête - mais pensez-vous avoir le temps d'une entrevue rapide avant mon départ ?

    Bouteille requise,

    Lucie
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    Limoges, le 3 août 1469

    Lucie,

    J'ai tout mon temps, pour vous. Dites moi l'heure, le lieu, et j'y serai.
    Vous partez ?

    Ael
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    Limoges, le 3 août 1469

    Ael,

    D'ici une vingtaine sur les rives ? Si vous êtes libre ?
    Je file ce soir en effet !

    Merci. Merci beaucoup,
    Lucie
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    Limoges, le 3 août 1469

    Lucie,

    Vendu. Je viendrai.

    Ael
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Plus tard...


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    Limoges, le 3 août 1469

    Lucie,

    Je n'ai pas eu le temps de vous demander où vous partiez ? Vous partez seule ?
    A votre retour, j'aurais, je crois besoin d'une soirée confidences à la lueur de la nuit... L'équilibre vacille. De mon côté.

    Prenez soin,

    Ael
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    Limoges, le 3 août 1469

    Ael,

    Vous me croyez, si je vous dis que je tire mon sort aux dés, ce soir ?
    Si vous avez besoin qu'on se retrouve plus tard, écrivez. Pas question que je vous laisse seule vaciller. Arry avait raison ?

    Lucie
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    Limoges, le 3 août 1469

    Lucie,

    Votre sort aux dés ? C'est déraisonnable. Quelles sont les options ?
    On peut se retrouver plus tard, ya. Mais préférez donc les bras de votre Aimé aux larmes d'une sotte. Il avait raison.

    Ael
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    Limoges, le 3 août 1469

    Ael,

    À l'origine, je partais parce que j'escomptais le quitter. Alors les plans sont flous.
    J'aurais mille fois préféré qu'il se trompe au sujet de Kriev et de vous. Accompagnée ou non, vous pourrez venir, toujours. Il a des sentiments ? Qu'est-ce qui déroge à vos conditions d'équilibre ?

    Lucie
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    Limoges, le 3 août 1469

    Le quitter ? Lucie, prenez le temps. Il vous faut peser vos mots, vos pensées. Jauger du pour et du contre. Des regrets et des doux moments. Prenez le temps, vraiment. Ne prenez pas à la hâte ce genre de décision.

    Ce qui déroge à cet équilibre... est que pour la première fois, les choses sont concrètes.

    Ael
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    Limoges, le 3 août 1469

    Oh, c'était décision prise au matin, mais l'amour a ses raisons. Me voici bêtement à tourner et retourner une piécette sans savoir qu'en faire.

    Il n'avait jamais passé le pas non plus ? Mais il est... avec elle ?

    Lucie
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    Limoges, le 3 août 1469

    Aux cloches de onze heures, je serai sur les remparts, si vous voulez que nous nous y rejoignions.

    Rangez cette pièce.

    Ael
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    Limoges, le 3 août 1469

    J'y serai, comptez sur moi.

    Lucie
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Aelaia


Nocturne en eaux troubles, ou chasse à la libellule.



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    Limoges, le 4 août 1469

    Jagan,

    J’ose espérer que les lourdes réflexions de notre comparse de l’autre soir, Gérard, n’auront pas eu raison de votre invitation à une chasse à la libellule à bord d’une embarcation de fortune que vous barrerez – bien évidemment – au beau milieu du lac de Ventadour.

    Peut-être existe-t-il un soir qui s’y avère plus propice, sait-on jamais que l’alignement des étoiles et la puissance des vents y ait son petit rôle à jouer. C’est vous le scientifique ; dites-moi. Il se peut que je redescende à Ventadour sous peu, pour ensuite vous kidnapper – ou me faire kidnapper, cela, l’avenir nous le dira – jusqu’à Bourganeuf.

    Ael

    PS : N’oubliez pas ma pipe. J’y tiens.
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Citation:
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    Limoges, le 4 août 1469

    - Un paquet accompagne le pli; elle trouvera une boite dans l'étoffe repliée. Si elle l'ouvre elle y vera deux pipes, l'une en Morta finement gravée de quelques détails inspirés de ses racines: des valkyries sortant du souffle des nuages, ultime prémices de l'arrivée d'Odin une fois fumée s'échappant de l'objet; l'autre est en pierre d'écume, qu'il fait venir de l'Est de la Méditérannée en échange de quelques batoas. La pierre montre motifs celtes, serpes et baies sacrées. Un mot accompagne le cadeau fait. -

    M'dam' la Cac,

    Soyez assurer de la validité de l'invitation, Zilo peut bien dire ce qu'il veut il est des choses en ce monde auquel je n'accorde aucune importance. C'est un plaisir au contraire de vous donner l'occasion de découvrir ce genre de chasse si peu pratiquée de nos jours. Elle a pourtant un intérêt car constitue une véritable thérapie naturelle.

    C'est à vous de savoir à quel moment il vous plait de venir, vu le temps je puis vous assurer de l'abondance de bestioles semi-aquatiques. Si vous me trouvez pas en taverne, allez au lac et suivez la fumée.

    Bien à vous,

    Jag'

    Ps: pas besoin d'expliquer le contenu de la boite, il y a ballot dans le faux fond.
Citation:















Citation:
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    Limoges, le 4 août 1469

    Doc’

    Tout d’abord, un très joli merci. Les pièces sont superbement sculptées, vous avez un talent certain. Et sans doute préférerais-je faire usage de ce ballot en votre compagnie. Croyez-le, ou non, je ne suis pas encore coutumière des effets qui se conjuguent à l’abrutissement de l’esprit et à la légèreté de l’âme. Et il me plaît plus de partager ces moments à deux ou à plusieurs.

    Pensez-vous que ces quelques herbes aillent parfaitement de pair avec la thérapie naturelle à laquelle vous m’invitez ?

    Je quitte Limoges demain, au crépuscule et devrais passer les portes de Ventadour vendredi à l’aube. Allons chasser à la rame, et rampez dans les fourrés au soir, si vous le voulez ? J’apporterai de quoi nous enivrer l’esprit.

    Belle soirée,

    Ael

    PS : Le comté aidera à votre déménagement. Je m'en porte garante.
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Aelaia


Les dés sont lancés.
Culpabilité, quand tu nous tiens....


Citation:
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    Ventadour, le 2 août 1469

    Zolen

    Je voulais d’abord vous remercier pour cette soirée aussi... mouvementée et inattendue qu’agréable ; tant par ses primes frasques qui me portent aujourd’hui quelques traces à masquer et justifier auprès de Kriev à l’orée de mon décolleté – Nessia et ses acérés crocs – et une somme de souvenirs salaces (gaffe à vous, j’ai désormais des moyens de pression, oui, oui. P’tit Zo.), que par ses dernières bribes de confidences partagées aux premières lueurs du jour. Bref, je me suis poilée, et j’ai découvert un petit cœur nougat derrière le bandana chéri. Et je voulais vous remercier. Ventadour, sacrée ville, tout de même !

    J’espère qu’on aura l’occasion d’à nouveau papoter à cœur ouvert un de ces autres soirs. Et surtout… que cela ne créera pas de malaise, au Conseil.

    Je repars pour de vrai, cette fois, ce soir. A la capitale. Et vous ?

    Ael’

    PS : j’attends toujours ma nave génoise… en papier, à défaut d’en recevoir une vraie de vraie pour la pratique des cours de navigation.

    PPS : Ness a balancé qu’elle m’avait croqué un téton. Shawie boude, mais va vouloir s’incruster au prochain round.
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Citation:
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    Ventadour, le 2 août 1469

    Ael,

    Je culpabilise un brin vis-à-vis de Lucie, mais c'était tout de même une bigre de chouette soirée. Pas de bile, ça ne changera rien au Conseil. Je vous promets de ne pas vous causer avec les quinquets rivés à votre décolleté. Pas que vous n'avez pas jolie poitrine mais, hm, je laisse la priorité à Paola ?

    J'avais prévu de rentrer ce soir sur Limoges, donc je m'incruste avec votre groupe. Faut vraiment qu'on y aille mollo sur la vinasse, parce que si on n'amène pas presto Susy à Eliza pour la livraison à Bordeaux, on va passer pour des putinasse de truffes. Enfin, surtout vous, puisque c'est vous qui menez. Hahin.

    Dîtes, vous pourriez me larguer un p'tiot mandat avec un hiéroglyphe ? J'aimerais bien faire remonter quelques nouveaux lots dans les caisses comtales pour l'anim' cueillette. D'ailleurs, vous risquez d'être mise à contribution pour ceux-ci. Gaffe !

    P'luchasse vitasse,

    Zo'.
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    Ventadour, le 2 août 1469

    Zolen,

    Est-ce utile de culpabilser, après coup ? Vous ne changerez rien. Et puis, il ne s'est rien passé d'autres que de jolies confidences au sujet de votre p'tit coeur. Ne retenez que cela. Bon, et aussi que vous vous êtes rincé l'oeil à regarder deux jolies copines à se croquer la peau. Quel homme aurait fermé les yeux, allons-bon.

    J'ai de grands yeux verts, il parait. Et ceux là ne sont pas réservés à ma Paola en couche-culottes. Même que j'apprécie qu'on les regarde quand on me cause.

    On ne manquera pas le départ ce soir, rassurez-vous. Je ne vais pas m'enivrer tous les soirs ; ce serait éreintant, à force. Et nous ne sommes pas des truffes. On dira qu'on a simplement tenté de maîtriser la prise de Ventadour après avoir longuement parlé de votre perfectionnisme en matière de sécurité. Excuse toute trouvée.

    Le mandat a attéri sur votre bureau. En quoi je vais être mise à contribution ? Pour rappel, je ne suis pas un lot. Niet, niet. Gaffe à vous, vous aussi.

    Soyez à l'heure. Pour le départ.

    Ael'
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Aelaia


Ping pong épistolaire.


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    Toulouse, le 12 août 1469

Ivrogne,

T'es à Toulouse ? J'ai vu le nom de ton mec. Si t'es dans le coin fait signe qu'on se paie une bouteille.

S
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    Toulouse, le 13 août 1469

Ivrogne,

Il pouvait pas t'attendre un peu au lieu de se barrer en solo ?

Tu vas rempiler alors ? C'est quand les prochaines ?

Pour la bouteille en bords de Vienne j'en serais pas parce que je n'ai pas l'intention de revenir en Limousin. J'ai jamais aimé ce coin et à chaque fois que j'y suis passé ça me l'a confirmé.

Embrasse ma filleule pour moi.
Prends soin de toi.

S
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    Toulouse, le 13 août 1469

Ivrogne,

Est-ce que tu sais si ma Rose* est à Limoges en ce moment ?

S
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    Limoges, le 16 août 1469

Soare,

Je ne l'ai pas vue depuis la semaine d'animations à Ventadour qui remonte à début août. Elle parlait de partir en vadrouille soit avec des amis dans le sud, soit de prendre la mer avec d'inconnus bretons, aux derniers souvenirs que j'en ai.

Il y a un problème ?

Ael
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    Toulouse, le 16 août 1469

Ivrogne,

Les amis dans le sud c'est nous.
Diego a envoyé un messager sur Limoges qui est revenu avec son courrier parce qu'il ne l'avait pas trouvé.
Peut être qu'elle est partit avec les fameux bretons dont tu parles. Tu as des noms ou une direction ?

S
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    Limoges, le 16 août 1469

Je n'ai aucun nom. J'avais vague souvenir qu'elle penchait plutôt pour les amis du Sud, donc vous, semblerait-il.

Tu veux que je me renseigne à la Prévôté ?

Ael

PS : Dis, un jour, tu arrêteras de m'appeler Ivrogne ? J'ai l'impression d'être de ces épaves écrasées sur le pavé au pied des ponts. C'est vexant.
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    Toulouse, le 16 août 1469

Je te remercie.
Embête pas la prévôté, ça fait plusieurs jours qu'elle est partit elle a du passer la frontière du Limousin déjà.

S

P.S : Tant que tu te vanteras et montreras que t'en es une, non. Je vais pas t'appeler Sobrette alors que tu picoles.
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    Limoges, le 16 août 1469

T'es pas là pour me voir picoler. Je t'écris, citronnade à la menotte. D'abord.

Ael'
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    Toulouse, le 16 août 1469

Je crois que ce que je vois.
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    Limoges, le 16 août 1469

Tu n'as qu'à venir. Je peux même l'agrémenter de quelques feuilles de menthe.

A.
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    Toulouse, le 16 août 1469

Je ne viendrais pas en Limousin je l'ai déjà dit.
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    Limoges, le 16 août 1469

Je pars, peut-être d'ici quelques jours pour un convoi commercial vers la Provence. Quelque part en chemin ?

A.
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    Toulouse, le 16 août 1469

Je bouge pas de Toulouse avant la fin du mois. Je croyais que tu pouvais pas bouger ?
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    Limoges, le 16 août 1469

Je bouge pour le Conseil. J'ai normalement trouvé à me faire remplacer.
Toulouse n'est pas sur mon chemin, et je ne pourrais me permettre de détour.

Que fais-tu à Toulouse ?

Ael
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    Toulouse, le 16 août 1469

Je me repose.
Et t'avais dit que tu risquais de rempiler.

Ensuite on va à Arles mais pas de détour possible non plus.

S
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    Limoges, le 16 août 1469

J'en ai de plus en plus envie. Je me découvre une passion pour la gestion des stocks... C'est bizarre, hein ?

Peut-être qu'un jour, on arrivera à nouveau à se croiser. Que vas-tu faire, à Arles ?

A.
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    Toulouse, le 16 août 1469

Glander.

S
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    Limoges, le 16 août 1469

Passionnant programme. Tu m'enverras une carte postale ?

A.
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    Toulouse, le 16 août 1469

C'est quoi ?

S.
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    Limoges, le 16 août 1469

Une lettre qui parle de ce que tu fais là-bas. Quelque chose d'un peu bateau, mais qui fait sourire. J'en ai reçu une, de Marseille, récemment. J'ai souri.
Alors comme ça, tu y as vu mon Homme ? Vous avez, au moins, partagé un verre ?

A.
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    Toulouse, le 16 août 1469

Oué, plusieurs même.

S.
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    Limoges, le 16 août 1469

Beh. Raconte.

A.
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    Toulouse, le 16 août 1469

Ce qui se passe à Toulouse reste à Toulouse.
Je balancerais pas sur ton mec.

S.
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    Limoges, le 16 août 1469

Tu n'as pas besoin de balancer. Je sais déjà ce qu'il y fait.
Ma question portait plutôt sur... Vous vous êtes bien entendus ?

A.
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Aelaia


Eh coucou. J'peux rempiler ?


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    Bourganeuf, le 16 août 1469

Arry,

Auriez-vous, un temps, aujourd'hui, à m'accorder, pour discuter ?
Ne vous inquiétez pas, rien de grave. Juste une idée qui me passe par la tête.


Ael'
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    Bourganeuf, le 18 août 1469

Ael,

Pas de problème pour une papote. Je vais sans doute rentrer sur Limoges ce soir. On pourra causer demain si ça vous va.

Belle journée,

Arry.
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    Limoges, le 18 août 1469

Arry,

J'envisageais un départ ce soir, pour dire vrai.

Et pour tout vous dire, je voulais discuter avec vous des prochaines comtales ; et vous dire, que si vous montez une liste, j'en serai. Tout au moins, j'aimerais en être. Toutefois, plus je décale le départ pour Arles, plus tard je risque d'être rentrée pour y valider ma place - si encore bien sûr, place à valider il y avait.

Le reste de l'entrevue causait de Lucie me remplaçant ; là, il semble que le sujet est engagé, et même accordé.

Ael'
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    Bourganeuf, le 18 août 1469

Ael,

Bigre, ce serait avec plaisir si vous en étiez. Honnêtement, vous avez fait partie des meilleurs éléments de ce mandat. Même moi, à côté, j'ai un brin ramassé, la cabèche dans le sable.

Pour la validation, y'a pas de bile, puisqu'en soi, vous ne serez "hors Comté" que dix jours à peine. Donc, vous serez dans les clous. M'enfin, effectivement, plus vite vous serez rentrée, mieux ce sera.

Gaffe à vous,

Zo'.
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    Limoges, le 18 août 1469

Arry,

Vous me flattez drôlement trop. C'était un plaisir pour moi de m'initier au commerce et au bla-bla comtal lors de ce mandat, et à vos côtés. Alors, en ce cas, vous pouvez me compter à vos côtés pour septembre.

Si tout se déroule sans accroc, je table sur un retour pour le 30 août. Je peux assurer le CACage jusqu'à demain, puisque je serai à Tulle ; après cela, vous pourrez passer la main à Lucie !

Je ferai gaffe, je suis bien entourée,

Ael
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Aelaia


Epistoles post-chasse à la libellule en eaux troubles.


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    Ventadour, le 08 août 1469

Jagan,

M'accompagnez-vous à Limoges, puis Bourganeuf ?
Ce soir, ou demain soir ?

Ael
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    Ventadour, le 08 août 1469

J'te suis. Tu croyais le contraire?

Alea jacta est.
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    Ventadour, le 08 août 1469

Mince, moi qui pensais réussir à me débarrasser de toi... Je vais devoir me creuser un peu plus la tête.

Dans ce cas, je te kidnappe. Te voilà l'otage privilégié de la CAC du Limousin. Et ça, c'est la classe !

Ael
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    Ventadour, le 08 août 1469

Humpf. C'est l'imitation de mon expression faciale.

Vous débarrasser de moi ?

Sachez que je suis l'ombre de vos nuits. Sous mes airs de beta, je sais trouver gorge où coller ma lâme. Du coup, vous foutez pas trop de moi sinon je vais la prendre mal, tuer votre compagnon et vous garder pour moi. Brrr.

Affectueusement,

Jag'
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    Ventadour, le 08 août 1469

L'ombre de mes nuits... Oh. Devrais-je prendre peur ?
Tu voudrais me garder rien que pour toi alors. Je note... Que dois-je savoir d'autres ? Histoire d'être prête à réagir, quand même.

Ael

PS : Laissons Kriev en-dehors de tout cela. Il me laisse pêcher les libellules que je veux.
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Aelaia


Aux prémices du débordage.
Sus aux nombrèl ! Quaoche !



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    Ventadour, le 06 août 1469

    Agrume,

    Tout baigne, au bord du lac.
    Pas de moustachus. Ils sont, dieu merci, restés à Limoges pour te mater les gambettes. Gaffe à ton nombrèl. Réserve-le à mes invasives chatouilles !

    J'ai laissé tout un chemin de pâquerettes du Terrier jusqu'au à la cahute. J'espère qu'il n'y a pas eu trop de vent cette nuit... Il y a des cachettes sous les fauteuils avec du chouchen. Je ne t'ai rien dit, évidemment. Gardes-en pour mon retour.

    Baisers & chatouilles,

    Ael l'Indécente effrontée.

    PS : tu débordes.
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    Limoges, le 06 août 1469

    KetKet au nombrèl possiblement doux!

    C'était donc toi qui se cachait derrière l'invasion de toutes ces pétales dans les environs du Terrier et qui, peu importe la direction que j'empruntais, semblaient me suivre et me poursuivre?! Je craignais qu'on aie rapporté avec nous quelques yugs des profondeurs obscures nimbant la cabane abandonnée, ou pire encore.. Philigon té!! Je ne toucherai pas aux bouteilles de chouchen que tu as planqué sous mes fauteuils, sois toute rassurée sous ta robe-couverture d'où tu dépasses trop, je t'ai déjà dit que je buvais rarement seul. Mais quand est ce que tu les as caché au juste?! Comment tu fais comme chez toi en fait, quelle indécence, je me demande ce que tu fais d'autre quand tu es aussi à l'aise que chez toi d'ailleurs.

    DES MOUSTACHUS!! Bon ben c'est décidé, je ne décolle plus du Terrier, tant pis pour les pâquerettes, j'en parsèmerai le sol de mon coin reculé, dessinant des faces de crêpes par terre parmi d'accueillant et chaleureux messages comme "Cassez vous, vous êtes laid!" ou encore "Je zut la maréchaussée" et "Oust les stache-mous". Je ne me laisse pas reluquer les gambettes aussi facilement!

    Ici.. ben ici c'est tout vide, je me retrouve avec l'incertitude de croiser quelqu'un avec qui j'ai envie de passer du temps. Je ne connais pas les disponibilités de la Von Bretzel, j'allais faire un tour à l'Oculus quand j'ai vu en sortir Pimprennelle et Grolin. L'après midi s'annonce donc muette et solitaire pour Grumette. Y a bien l'Anglais, mais la dernière fois que j'ai réessayé de renouer le dialogue depuis l'incident du jeu de carte, appelons le comme ça, il semblait un poil parano. Trouvant suspect de me voir débarquer comme ça après aussi longtemps pour taper la discute. Alors de la merde. En plus il voulait pas causer, ne voulait rien dire. Bah va chier, qu'est ce que tu veux que je te dise.

    Mô Marlène, je t'y bouffe l'foin dans l'nombrèl à m'en foute plin lé ratiches té!
    Je crois que ça veut dire, chasse bien la libellule durant ton périple ici et là.
    Et à très vite pour d'autres aventures dégoulinantes et débordantes!

    C'EST TOI TU DEBORDES!!

    Grumeleau.

    Ps: Et qui dépasse aussi
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    Ventadour, le 06 août 1469

    Agrume, mon doux agrume,
    Ma face de crêpe au beurre salé,
    Mon Philigrume aux genoux krampouezhés.

    Les bouteilles de chouchen dont je t’ai parlé sont dans la cahute, pas dans le terrier. Et ce n’est pas moi qui les y ai cachées, c’est la propriétaire des lieux (paroles de Papa amateur). A ton avis, comment je savais où y trouver des couvertures ? C’est donc tout à fait logique que je sache où trouver le reste, non ? Mais, si tu veux, je pourrais en cacher aussi sous tes fauteuils, avec des petits sachets de friandises. Pour les fringales. Et je pourrais aussi planquer plein de petites choses dans ton terrier qui sauraient te faire penser à moi, ou te voler des sourires à chaque fois que tu tomberais dessus. J’imagine déjà ton visage s’illuminer d’une petite lueur de douceur (eh oui.) à chaque nouvelle découverte. Ce pourrait être des cailloux. Peints en jaune, pour te faire croire à des pépites d’or.

    Ce que je ferais, si j’y étais aussi à l’aise que chez-moi ? Tu le sais déjà, puisque j’y fais DEJA comme chez moi. C’est vrai, je suis l’invitée privilégiée super spéciale, non ? Donc, lorsque je suis aussi à l’aise que chez-moi, généralement, je m’étale. Mais beaucoup, beaucoup. Je dépasse, je déborde. Et pas que de la couverture. Je prends toute la place dans le fauteuil, je mets les petons sur la table, et même parfois – souvent – sur les genoux de mon colocataire. Je me sers même à boire toute seule. Je peux refaire la déco’ avec des boutons de pâquerettes en guirlandes sur les murs, et faire des tapis en crochet ornés de boutons-d’or, si tu veux ?

    D’AILLEURS ! T’as parlé de ton terrier à Sam ! Traître ! Traître ! TRAÎTRE ! Il va réussir à le retrouver, maintenant ! Et en plus, il sait qu’il faut baiser la cabèche pour y rentrer… Je lui ai dit que si la porte n’était pas taillée à sa taille – comme elle l’est pour moi, puisque je n’ai pas besoin de me baisser, moi – c’est qu’il n’avait rien à y faire. Tu penses que je l’ai vexé ?

    As-tu finalement trouvé quelqu’un avec qui tu voulais passer du temps ? C’est quoi cet incident du jeu de cartes ? L’anglais, si c’est bien cela auquel je pense me déteste pour une obscure raison, alors qu’alors, je n’avais jamais croisé son chemin. Je suis forte, hein ? Un jour, peut-être. Un jour, peut-être, je saurais quelle mouche l’a piqué. En vrai, j’ai même essayé de faire des efforts. Que chi. J’en ferai plus.

    Mô Philigrume, j’te ramôn’rai o’ne lib’lule ‘ma pêche ‘folle. Eu’ j’to la col’rais dans l’paluch’.

    A très vite, Agrume.

    L’indécente douceur,
    Ael

    PS : Je déborde si j’veux. Je suis sûre que t’aimes bien, en plus.
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Citation:
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    Limoges, le 06 août 1469

    Ketketketketketketketketketket
    Vialinevilainevilainevilainevilaine qui mouille!
    Indécente parmi les effrontées, plus douce parmi les acidulées.
    PEUT ETRE!

    Je n'avais aucun doute quant au fait que tu connaissais déjà bien les lieux. Tu en connaissais la route sans avoir la moindre crainte de t'y perdre, et ça pour moi, ça veut déjà dire beaucoup. Les bouteilles de chouchen s'y trouveront doublement plus en sécurité puisque je ne compte pas y retourner sans toi. QUI a envie de se trouver dans une cabane au fond des bois ou pas loin, en potentielle compagnie d'un Philigon, Philogon, j'sais plus. Le simplet amateur de pâté à l'andouillette frometonnée, directement raclé à même les ratiches et le nombrèl de sa Marlène. Je pensais simplement que tu parlais des fauteuils-barque du Terrier.

    A la question, est ce que le Grumeau souhaiterait que tu planques toutes sortes de trucs, de choses et de machin, toi y compris? La réponse est un grand OUI! Tout ce qui te passera par la tête ou tout ce qui débordera de la couverture. L'idée me plait bien et j'y vois là une source de surprise de chaque instant, quand il n'y a plus, ouh! Il y en a encore! Je veux! Je veux! Par contre pour ce qui est de refaire la déco du Terrier avec des tapis en crochet orné de boutons d'or, je sais pas si je suis bien conquis à l'idée.

    Si j'ai bien eu un léger aperçu, non pas de ce qui débordait et dépassait, mais de comment la KetKet se comporte quand elle se sent bien à l'aise comme chez elle dans mon Terrier quand je suis momentanément, non pas égaré, mais en attente de retrouver le bon chemin, il faut donc que je m'attende à te voir plus étalée et plus dépassante et débordante encore, flaque framboisée que je n'écoperais pas de la barque-fauteuil.

    Bien sûr que je lui ai causé de mon Terrier, je sais plus comment il est arrivé là, mais c'était un soir à Bourganeuf, tu n'étais MÊME pas là en plus! T'étais où hein?! Dis! C'est d'ailleurs lors de cette discussion là qu'il m'a dit que je le verrai jamais là bas puisqu'il faut se baisser et qu'il ne se baisse pour rien ni personne. Pfeugh.. comment ça refoule le principe tout fait qui lorsqu'appliqué tel quel dans la réalité te fait simplement passer pour un berrichon. Ca n'a pas de sens. Ah non mais je ne me baisse pas. Bah.. tant mieux du coup! Nul traitrise là dessous. Il ne possède pas la fantaisie ni l'imagination qu'il faut pour trouver OU apprécier le Terrier à sa juste valeur.. et qu'il n'a rien à y faire. S'il ne s'est pas offusqué pour la taille de la porte, il risque de voir d'un sale œil que tu t'y plaises tant là bas. Ou alors il te répondra merde, pour changer.

    Nan Ket! J'ai trouvé peeeer-sonne. Limoges avait des petits airs bourganiauds aujourd'hui. Après avoir loupé les Astolins, c'est Vera qui appelle Astoria et Rolin comme ça, j'aime bien, ça me fait penser à un nom de biscuit ou de fromage. Je sais plus si je te l'avais dit ça, le biscuit et le frometon à pate cuite. Beuref. Plus tard dans l'après midi puis dans la soirée, Vera et Rolin se sont joint à l'Anglais. Alors moins ben.. j'y suis pas allé.

    L'incident du "jeu de cartes" remonte à une époque où j'étais tout en vrac, vilaine.. vilaine rupture de premier amour, tu vois le genre. Celui après lequel on pense ne jamais se remettre parce qu'il fait trop maaaaal!!! J'ai morflé, pendant un moment, de rayon de soleil, j'étais devenu qu'un sombre Grumeau tout gris ne trouvant plus le sourire et au cœur tout sec et fissuré. Il était tard la nuit et j'avais vraiment envie de passer à la taverne pour me changer les idées. Je me dirige donc vers l'Oculus, j'y passais le plus clair et le plus sombre de mon temps. [...] Je me suis pas attardé pour les apprendre non plus. Ca m'emmerdait parce que j'avais pas eu l'occasion de me poser pour y passer un bout de nuit moi du coup..

    Quand on me dit quelque chose de négatif sur quelqu'un, j'attends de la rencontrer moi même pour me faire ma propre idée, ça fait pas de sens d'avoir dans le nez une personne qu'on ne connait même pas et qu'on a jamais rencontré. Ca se base sur quoi? Si jamais tu en sais plus ce jour là, tu me diras? Pffeu.. je viens de terminer ce courrier que je te destine et j'ai toujours pas sommeil. C'est nul!

    A très vite, qu'on rediscutaille en débordant de la couverture douce arrosés de chouchen!

    Grume,
    Grume.

    Ps: Tu dépasses cette fois ci. Dans le doute, tu devrais continuer, et je prends ça pour des aveux. TU DEBORDES ET TU DEPASSES.
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    Ventadour, le 06 août 1469

    Grume,

    Va te coucher.
    Merde.

    Je te fais plein de chatouilles débordantes,

    Framboise effrontée.
    Dicte, l'Aelchester.

    PS : Ket, setu.

    PPS : merde. KAOC'H.
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Aelaia


Une #3 et un #6 à la conquête du Houit.

Ca dégouline d'amour,
C'est beau mais c'est insupportable
C'est un pudding bien lourd
De mots doux à chaque phrase*




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    Bourganeuf, le 14 août 1469

    A toi ma Ketketketketket fruitée,
    Qui manie la douceur avec effronterie et indécence!

    Cela fait déjà quelques trop longues minutes que je tourne en rond sans trop m'éloigner de l'Astaroth, ce lieu impie imprégné de malemortitude et accessoirement lieu d'aisance où pieutait Rochester. Si la soirée avait plutôt très bien commencée en ayant droit à la visite de la Lulu, qui va mieux soit dit en passant, disons qu'elle s'est achevée bien trop vite à mon goût. C'était trop coooourt!! Arry n'était pas là étrangement, j'aurais cru qu'il ne se serait pas privé pour nous rejoindre. Trop court quand même.

    C'est pourquoi depuis plus d'une heure maintenant, je ne sais pas quoi faire dans cette ville dénuée de toute vie et de toi pour m'aider grandement à l'apprécier par le biais de longues discutailles jusqu'aux premières lueurs du jour, de généreux débordements, de ma paire de luants courant sur les courbes de tes petits remontants, et partout ailleurs, tu me connais. Insatiable gourmand! Comme nos fauteuils-barques doivent être froids et seuls, comme ton nombrèl dans lequel je ne peux pas tôper té! C'est trop calme sans toi, tout semble comme en suspension après le passage d'une douce bourrasque acidulée. [...]

    J'espère que Limoges t'est plus favorable et que ta soirée se trouve plus animée. Je n'ai pas croisé Jag dans les parages, j'en déduis qu'il a bien fait la route avec toi, c'est déjà ça. Cette pensée m'a fait esquisser un sourire. Je vais reposer ma plume pour le moment, faudrait que tu puisses lire ce courrier avant que tu ne fermes les yeux, ou que j'ai à te la donner en fesses propres! M'ouais.. écrit comme ça.. mais tu m'as compris, c'était comme donner en mains propres ou venir de pieds propres, TMTC, [...]

    Tu ne me manques pas du tout!
    Je t'embrasse avec indécence.
    #6
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Citation:
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    Limoges, le 14 août 1469



    Indécent.

    #3
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    Bourganeuf, le 14 août 1469

    ♥ ♥ ♥

    C'est toi l'indécente.. en plus d'être douce de partout.
    Quoi? Même pas j'y pense. Un peu peut être.
    Je suis à Bourganeuf et j'ai pas sommeil!

    #6
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Mon coeur, mon Amour / Anaïs Croze

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Aelaia


Viens, on s'retrouve pour papoter dans un coin sombre. Bouuh.



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    Limoges, le 17 août 1469

    Fiacrel'indécent Grum'our ♥,

    Je passe la nuit sur les remparts, tu m'y accompagnes ?
    Un groupe de vilains Périgourd' fait frémir Limoges, allons leur faire peur avec nos papotages & potinages jusqu'au bout de la nuit.

    Ton Acidulcinée.
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    Limoges, le 17 août 1469

    Mon Affriolindécente Ketket toute douce de partout.
    DE PARTOUT!! ♥ ♥ ♥ Il ne faut pas que j'y pense de trop, pour l'instant, sinon je ne terminerai jamais ce courrier.

    Tu veux dire.. NOUS passons la nuit sur les remparts ! J'ai déjà fait le parapet à tes côtés, les remparts n'étaient que la suite logique, à moins que toutes les suites soient toi et moi débordant et dépassant partout. TU DEBORDES ! Des périgourdins osent radiner leurs affreuses bobines par ici pour ennuyer le monde ?! Qu'ils attendent un peu qu'on soit à notre énième bouteille de chouchen, je m'en vais leur pisser sur le crâne, ils vont croire que c'est Aristote lui-même qui leur envoie un message. Celui d'aller se faire catapulter les miches du cul ailleurs pendant qu'on papote, potine et patine langoureusement.

    Ton Fiacrel'our Grum'indécent ♥
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Aelaia


J'ai pas de sœur, mais j'ai des cousines, et c'est encore mieux.
Parce que ma cousine, c'est la plus fraiche de toutes les cousines.




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    Dole, le 3 août 1469

    Bonjour Aelaia,

    Il est vrai que nous n'avons pas pour habitude de nous écrire et ce courrier pourra te surprendre. Mais je me disais que donner des nouvelles à ma cousine préférée de temps à autre ne serait pas un mal. N'est ce pas ?

    Pour ma part, je crois que ça va. J'avoue être entre deux eaux. J'ai pu voir mon petit frère Nicolas à Dole, nous y avons partagé des moments précieux. J'ai revu mon neveu Lucas et j'ai rencontré sa petite sœur Marion. Deux magnifiques enfants avec un sacré caractère. Mais je n'en suis pas surprise puisque les parents n'en sont pas dénués.
    Nicolas trouvait qu'il n'était pas tolérable que sa grande sœur ne soit "que" Dame alors qu'il est Prince. Aussi, il m'a offert une baronnie. Baronne, tu te rends compte, Ael ? J'ai encore, moi-même, du mal à réaliser.

    Le temps s'écoule plutôt lentement ici, les impériaux sont bien moins pressés que les français. C'est à la fois étrange et agréable. Cela m'a permis de réfléchir à certaines choses concernant ma vie. Notamment ma vie maritale. Et j'ai compris, enfin. J'ai compris que je n'étais pas aussi heureuse que je le croyais. Oh, je voulais y croire, oui, parce que je ne pensais me marier qu'une seule fois dans ma vie. Et si ma fidélité est à toute épreuve, il faut croire que ce mariage me rend finalement triste. Etre mariée à un absent qui, lorsqu'il est présent, se plaint constamment de sa vie... Ce n'est plus vivable. Je suis fatiguée, et je veux passer à autre chose. Ainsi, j'ai déposé une demande de dissolution à Rome. Ne restent plus que les mille questions de l'ecclésiastique désigné pour mon dossier avant que je ne sois libérée de ce mariage.
    Ne sois pas triste pour moi, veux-tu ? Je connais ton immense empathie. C'est une page qui va se tourner et tout ira mieux bientôt.

    Parlant d'aller mieux, je vais prendre la route d'ici un jour ou deux pour l'Italie. Pour Vintimille, plus précisément. Une magnifique crique m'y attend, ainsi que mon meilleur ami. Je sens que j'en ai besoin, et ça me fera le plus grand bien. Ca fait bien trop longtemps que je n'y suis pas allée. Et peut-être irais-je voyager avec Alphonse et son associé quelques temps par la suite. Je ne sais pas encore. Ce que je sais, c'est que je ne reviendrais pas dans l'immédiat à Limoges.

    Prends soin de toi et embrasse Paola de ma part.
    Vous me manquez toutes les deux.

    Aurore
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    Languedoc, le 22 août 1469

    Aurore,

    J’ai tardé un peu à te répondre et j’espère que le coursier saura tout de même te trouver pour te confier mon pli. Tu n’es qu’une vile flatteuse, Aurore, puisque je ne peux qu’être ta cousine préférée. Je suis la seule. Mais je prends, et je retiendrais cela pour les prochaines fois où tu voudras me titiller un peu. « Mais enfin, Aurore chérie, tu ne peux pas faire cela à ta cousine préférée ! Ne nie pas, j’ai une preuve écrite de ce que j’avance ! »

    Toujours est-il que je suis ravie d’avoir un peu de tes nouvelles et de savoir que tu as passé d’agréables moments en famille ; ils sont précieux et trop peu réguliers. Du moins à mon goût. Il me tarde déjà de te revoir, et de revoir les visages d’anges de mes petits cousins. Aussi… Quel cadeau, bon sang ! Il va falloir que j’adopte un Prince comme frère. T’en connais pas, des frangins princiers à saisir ? Enfin, ç’aurait presque pu ; Papa s’était entiché d’une Duchesse, mais je crois que s’il m’avait proposé de m’offrir une terre lui appartenant, je la lui aurais bouffer. Par les trous de nez. Et encore, c’est pour rester polie. Aurore, je suis vraiment heureuse pour toi, où se trouve cette baronnie ? Et… devrais-je ployer le genou devant toi ? Pourrais-je toujours t’appeler Aurore ? Serais-je toujours autorisée à te faire des bises lointaines ? Et, bien évidemment : toutes mes félicitations !

    Cette autre nouvelle que tu m’annonces, je dois t’avouer, ne me surprend pas tant. Lors de ton dernier passage, quelque peu prolongé, à Limoges, j’ai senti que tout, entre Ezrha et toi, n’était plus si rose que cela ne paraissait l’être à l’époque. Je ne peux que te comprendre ; le mari absent et lointain, je l’ai eu, et alors que j’ai cru pouvoir ranimer une flamme éteinte, cela n’a fait qu’achever le désastre de ce qui était. Tu mérites, ma belle, d’être heureuse, au bras d’un homme présent, aimant et prêt à tout faire, tout vivre et tout lâcher pour toi. Tu le mérites plus que tout, et je suis certaine qu’il existe cet homme, même s’il n’était pas celui que tu espérais. Prend soin de toi. Prend soin de tes enfants, parce qu’eux seront toujours là. Et l’épaule de ta cousine préférée sera toujours là pour écouter tes peines et tes joies ; ne l’oublie pas, Aurore. Je ne suis pas triste pour toi, non. Je crois même être soulagée pour toi ; c’est étrange ?

    Avec le temps, j’imagine que tu as déjà dû atteindre les côtes italiennes ? Comment est-ce ?

    Pour ma part, c’est depuis un petit coin de verdure au sud de Montpellier que je t’écris. T’avais-je dit que j’avais rejoint la liste d’Arry Zolen lors des dernières élections ? Je viens de passer ces presque deux derniers mois au conseil au poste de Commissaire au Commerce, et je crois… avoir vraiment pris goût à ça. Tant, que je crois que je vais repartir sur un nouveau mandat aux côtés de Zolen. En tout cas, pour l’heure, j’ai quitté le comté pour une petite escapade en Provence ; escapade qui a un but commercial avant tout, hein. Mais c’est plaisant de trouver un peu de calme en s’éloignant de Limoges. Kriev est parti il y a quelques semaines, lui, afin d’aller retrouver Moïra à Montpellier, mais un imprévu l’a mené au cœur des Pyrénées.

    Sinon cela, Paola s’éveille, de jour en jour, et même si cela est encore précaire, elle commence à se tenir assise et à regarder le monde qui l’entoure avec une curiosité qui illumine son regard. Bien sûr, les premiers mots, les premiers « maman » et les premiers « papa » sont encore loin mais elle babille, du matin au soir, lorsqu’un sourire attendrissant barre autant son minois que le mien. Je n’aurais jamais imaginé qu’un petit être puisse tant changer une vie ; je l’aime plus que ma propre vie.

    Tu manques, Aurore.
    Prends soin de toi, prends soin de vous.

    Ael
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    Ventimiglia, le 23 août 1469

    Ma chère Aelaia,

    Ton coursier a fait du zèle, il a réussi à me trouver hier en pleine pampa provençale. J'ai tardé à joindre Ventimiglia et me voici à peine arrivée ce matin même en bonne compagnie. Je n'en dévoilerai pas trop, voulant garder ma petite bulle de bonheur.
    Mon frère et sa femme n'ont pas pu nous accompagner, leurs obligations les ayant retenus en Franche-Comté pour quelques jours supplémentaires. J'espère qu'ils ne tarderont pas à venir malgré tout.

    Mais il est vrai que les moments que j'ai pu passer auprès d'eux en Franche-Comté me sont précieux. Nous vivons si loin l'un de l'autre que ce n'est pas évident. D'autant que chacun a ses propres obligations qui nous maintiennent éloignés. Cependant, nous nous accommodons et nous débrouillons comme nous pouvons. Ce n'est pas pour autant que l'affection s'en va. Preuve en est avec toi.

    D'ailleurs, je pourrais démentir de t'avoir écrit ce que je t'ai écrit. Mais je ne le ferais pas. Et pour une fois, j'assume m'être laissée allée à du sentimentalisme. On ne devrait pas retenir ce que l'on pense des personnes et leur dire bien trop tard qu'on les aimait, au dessus de leur tombe. Disons-le pendant que nos proches sont encore vivants. C'est important qu'ils le sachent.

    Concernant Bloemer, ton père n'a rien perdu. Je ne l'aimais pas. Personne ne l'aimait. Elle se prend pour une personne qu'elle n'est pas. Et je déteste ces personnes là. Je lui souhaite de finir vieille fille esseulée.
    Pour ma baronnie, elle se trouve dans le duché du Brabant, dans les terres impériales qui se trouvent au delà des frontières du nord de la France. Autant te dire que je n'ai pas encore eu l'occasion d'aller les visiter. J'espère pouvoir le faire ces prochains mois. En attendant, je crois que tu abuses ! Je reste ta cousine, il est inutile de tomber dans le protocole strict. Donc pas de genou ployé et des bises uniquement lointaines, comme toujours !

    Pour Ezrha.. Eh bien, je crois que tu es la seule à avoir remarqué que ça n'allait plus si bien que ça. Archibalde et Vittorina ont été les premiers à être au courant, et ils ont vraiment été surpris... Jouais-je si bien le jeu ?
    Mais il est vrai que tu as aussi été dans cette situation avec Roman. Et... cela se répète avec moi. C'est triste, c'est indéniable. Et j'ai pu commencer à panser mes blessures auprès de Vittorina à Poligny. Malgré les apparences, elle m'a été d'un très grand soutien. Et la personne qui m'accompagne actuellement a pris son relais à notre départ de Poligny. C'est un homme, sache le. Avec les muscles, la voix suave et tout le tralala. Nous ne sommes pas en couple, non. J'ai pensé à toi et nous avons décidé de simplement profiter de notre compagnie mutuelle. Et advienne que pourra ! C'est si plaisant. Pourquoi ne l'ai-je pas fait avant ? Pourquoi me suis-je cantonnée au fait d'absolument vouloir me piéger dans un mariage ? Je ne sais pas. Mais le fait est que j'en suis bien vite revenue et que je comprends à présent ton point de vue.

    Vois-tu, je prends soin de moi, et je le faisais avant même son arrivée. Mais sa présence améliore grandement les choses. Les garçons vont bien, ils ont profité du voyage et s'amusent sur la plage d'où je t'écris actuellement. Tu n'es pas si loin de moi, penses-tu pouvoir pousser jusqu'à Ventimiglia ? Je serais heureuse de t'y voir. Sinon, sache que je passerai sur Montpellier avant de retourner à Limoges. La personne qui m'accompagne a quelqu'un à voir là bas !

    Toi, CaC ? Je n'aurais jamais cru. Encore moins que tu y prennes goût ! J'étais restée sur le fait que tu étais rectrice de Limousin. Dis donc, à ce rythme, toi aussi tu auras bientôt une petite terre en Limousin ! Tant que cela te fait plaisir, continue. Mais fais attention à toi et ne te ruine pas la santé et le moral en politique. Paola a besoin de sa maman en pleine forme !

    Embrasse Paola de ma part et veille bien sur elle. Je lui ramènerai un petit souvenir si vous ne pouvez pas venir.

    Prenez soin de vous deux,

    A très vite,

    Aurore
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    Nîmes, le 24 août 1469

    Aurore, ma chère cousine,

    Tout d’abord, tu ne peux PAS commencer une lettre en te disant en bonne compagnie et en parlant de bulle de bonheur pour ne rien m’en dire ensuite. Dis-moi tout. Je veux tout savoir. Et je serai une tombe. Une vraie de vraie, comme je sais l’être. Un homme musclé à la voix suave. C’est un portrait on ne peut plus plaisant – je ne pouvais en douter, c’est bien là le minimum que tu mérites –, mais ça ne me dit rien sur son identité. Le connais-je ? Est-ce une rencontre nouvelle ?

    Tes lignes sur la compagnie partagée de cet homme me font sourire. Je crois que jamais je n’aurais imaginé lire cela de ta plume. Tu sais, Aurore, avant de goûter aux plaisirs et possibilités que m’offrent cette relation que nous entretenons, Kriev & moi, j’aurais réagi de la même manière que toi, lorsque nous en avions discuté. J’ai, même si je me suis souvent plantée de route, toujours cru à l’amour véritable, exclusif et entier. Celui que l’on ne partage pas, celui que l’on crée pour toute une vie et qui résiste à toutes les bourrasques. J’y ai cru, tout autant qu’à la fidélité qui ne peut s’en défaire. Et pourtant, tout a volé en éclat. Pour moi, l’on aimait de tout son corps, de tout son être et de tout son cœur ; peut-être pas une unique fois, mais peu de fois. Et même si je pense encore que c’est le cas, je crois désormais que l’on peut dissocier les frasques du cœur de celle du corps. En clair, j’ai découvert le bonheur pouvoir s’envoyer en l’air sans y laisser son cœur en bouillie, piétiné par un amant indigne. Alors, tu sais quoi, Aurore ? Je suis fichtrement heureuse pour toi. Et je te souhaite de profiter tout autant que tu le pourras. La vie est trop courte pour s’emmerder des détails du mariage. Au final, qu’est-ce vraiment que le mariage si ce n’est qu’un papier qui unit deux âmes qui n’en ont pas besoin pour s’aimer ? Je n’ai pas besoin que Vladimir me passe un anneau autour de l’annulaire pour savoir qu’il m’aime, et que je l’aime. Tout comme ce n’est pas un manque d’amour qui me pousse à aller me perdre dans d’autres bras. C’est… simplement que l’on se fait suffisamment confiance pour ne pas vouloir se priver d’envies charnelles lorsqu’elles nous prennent.

    D’ailleurs, c’est avec un ami que je voyage jusqu’en Provence ; un ami qui sait combler l’absence de Kriev à la nuit venue, si tu vois ce que je veux dire. J’ai, pour la première fois, cédé à la tentation de notre pacte en expérimentant la « non-exclusivité ». Et tu sais quoi ? J’y prends goût… Pourquoi ai-je laissé mes sentiments se faire piétiner par le passé alors que tout peut être si simple ?

    La Commissaire au Commerce que je suis aurait adoré pouvoir te rejoindre sur les plages de Ventimiglia, rien que pour pouvoir faire la connaissance de ton Apollon des plages dont tu me vends à perfection les attraits… Mais comme je te l’ai dit, j’ai décidé de continuer mon travail au Conseil – Zolen a dit que j’avais été l’un des meilleurs éléments de ce mandat passé – et je dois donc rentrer au plus vite en Limousin afin de valider ma présence à ses côtés pour les élections très prochaines. Je crois d’ailleurs qu’Eliza en sera à nouveau. Elle avait prévu de monter sa propre liste, mais en ayant pris ma place au rectorat, je crois qu’elle n’a pas eu le temps d’organiser tout ce qu’une campagne électorale implique.

    Je n’ai pas l’ambition de gratter du fief en Limousin. Tu m’imagines, noble, moi ? Non, vraiment, ce n’est pas un milieu pour moi. Mais je me plais à me démener pour le Limousin qui a toujours été là lorsque j’ai eu besoin.

    Raconte-moi tout, ma belle.

    Je t’embrasse (de loin, t’crispes pas),

    Ael

    PS : Pour mon père, il y a beaucoup perdu. L’amour de Maman, et ma confiance. Et même si avec le temps, il pourrait peut-être retrouver ma confiance, je ne crois pas que ma mère arriverait à le lui pardonner.

    PPS : Archibalde & Vittorina n’ont peut-être rien vu parce qu’ils n’ont pas connu ce sentiment d’être seule, alors même que l’être censé être aimé et aimant est à nos côtés. Tu sais que je suis là, si parfois, l’envie de te confier devenait trop lourde ?

    PPPS : Paola aura été embrassée mille fois de ta part, et elle m’a glissé à l’oreille qu’elle s’impatientait de ton retour, surtout si tu lui ramènes un joli cadeau. ♥
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    Ventimiglia, le 26 août 1469

    Aelaia, Cousine adorée,

    Sache que.. si, je peux. Et vois-tu ? Je le fais ! Appelons-le "T" si tu souhaites absolument pouvoir le prénommer, mais je doute que ce soit vraiment utile de le faire ! Aussi, je ne répondrai pas à tes autres questions. De toute façon, comme tu remontes à Limoges et que j'irais aussi sous peu, tu le verras là bas puisqu'il m'y accompagneras. Il te faudra être patiente !

    Tu sais, malgré le fait que je prenne mon temps et que nous profitions l'un de l'autre avec cet homme, je ne crois pas moins à l'amour véritable et entier. Exclusif, c'est encore autre chose et j'attends encore de voir la suite. S'il est actuellement mon amant, c'est un homme que je n'aimerais pas moins si cela devait se terminer demain. Certes, mon coeur ne serait pas en bouillie comme il l'a été auparavant car je me suis blindée depuis, et j'ai appris de mes erreurs mais... vraiment, il est doux de pouvoir profiter sans avoir à penser à l'avenir, à se précipiter à tout prix vers un mariage qui ne débouchera pas forcément sur un avenir lumineux. Non, ce qu'il faut, c'est profiter du présent comme nous le faisons toutes deux. Deux cousines heureuses dans les bras de leurs hommes, ce n'est pas beau, ça ?

    Parle m'en plus de cet homme qui t'accompagne. Comment s'appelle-t-il ? Quel âge a-t-il ? A quoi ressemble-t-il ? Est-il beau ? Trop peu de détails ! Ou alors, est-ce qu'il est aussi secret que l'homme qui m'accompagne en ce moment ?

    Es-tu si pressée de repartir vers le Limousin que tu ne peux te permettre une escale ici ? Ou es-tu déjà en route vers là bas ? Quoi qu'il en soit, je comprends que tes obligations passent avant tout. Et nous nous reverrons tôt ou tard, c'est certain. Alors je ne t'en veux pas le moins du monde de ne pas venir.
    Concernant Eliza, je te prierai de ne plus m'en parler. Elle ne veut pas de moi dans sa vie ? Soit. Je ne veux plus d'elle dans ma vie non plus. Qu'elle la fasse seule, qu'elle se débrouille sans moi. Je n'ai plus de soeur. Mes mots sont durs mais je les assume. Elle m'a fait bien trop mal alors que je ne voulais qu'être présente pour elle et l'aider.

    Je me doute que ce n'est pas l'attrait d'un fief qui te pousse à t'investir en politique mais bel et bien le travail et la sensation de te rendre utile. J'ai connu ça en Périgord et en Bourgogne avant de tomber dans la désillusion. Je te souhaite que cela ne t'arrive jamais.

    Pour te raconter un peu plus, de mon côté, T. m'a tenue éveillée toute la nuit entre discussions et corps enlacés. Autant te dire que je suis épuisée. Alphonse nous avait donné rendez-vous à quatre heures du matin pour partir à la pèche aux langoustes avec les cinq petits (Antoine et Melvil, les enfants d'Alphonses, ainsi que A. l'aîné de T, Clovis et Thibaud). C'est depuis la petite crique où nous sommes que je t'écris, les pieds dans l'eau. Thibaud dort à mes côtés sur la plage et les autres garçons jouent dans l'eau avec Alphonse et T. Le temps s'écoule lentement ici, j'ai déjà l'impression d'y être depuis une éternité. Ne t'étonne pas si je prends mon temps avant de revenir à Limoges. Profiter des hommes de ma vie réunis tous ensemble est une occasion en or que je ne laisserai m'échapper pour rien au monde.

    Avec tout mon amour,

    Aurore

    PS: Tu pourras trouver joint à cette lettre une petite pochette en lin. Elle contient un bracelet en perles de nacre. J'ai pu l'acheter à l'un des artisans de la ville qui en a fait sa spécialité. J'espère qu'il te plaira.
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Aelaia


Sur les routes du Sud... on sème des p'tits gars.




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    Pampa languedocienne, le 22 août 1469

    Arry,

    Un petit pli pour vous donner des nouvelles du Sud, et je vais pas mentir... C'est assez cocasse. Aux portes du Languedoc, Susy s'est fait recalée par un douanier un peu trop zélé* et a du rester en Rouergue alors que nous, avons pu passer la frontière. Le hic ? Sans sa charrette, on ne peut plus bouger. On avait déjà perdu Manseng au départ de Limoges, et là, ça devient critique.

    J'ai moyen de me dégoter un permis de marchander pour pouvoir me rendre à Arles, mais je ne sais pas si voyager à seulement cinq, avec Julienne pas si costaud que ça, est judicieux, en Languedoc (Total de 22PC). Après un p'tit tour au bureau de la prévôté, les routes qu'on prévoit d'emprunter étaient dégagées la semaine dernière, mais il n'y a pas d'annonce plus récente. Un avis ? Vous feriez quoi, vous ?

    Et sinon, en Limousin, tout se passe bien ? Nous avons croisé le cortège royal aux abords de Rodez il y a deux jours. J'imagine qu'ils ne devraient pas tarder à arriver par chez-nous.

    Prenez-soin.

    Ael
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    Limoges, le 22 août 1469

    Ael, le salut vous va,

    Arf, la poisse ! Vous êtes où là exactement en Languedoc ? Ses problèmes peuvent se résoudre rapidement ou pas ?

    De notre côté, Gireg a confirmé pour l'achat de 500 quintaux de caillasse à 14 ronds l'unité. On va sans doute tâcher d'en livrer au moins 250 avant que votre groupe soit rentré. Histoire de se dégager des liquidités. Surtout avec le versement des primes de fin de mandat qui arrive.

    Gaffe à vous,

    Zo.
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    Pampa languedocienne, le 22 août 1469

    Arry,

    Nous nous trouvons à quelques lieues de Montpellier, entre Lodève & Montpellier ; mais les choses semblent se résoudre et nous ne devrions perdre qu'une seule journée. Un habitant de la Capitale s'est proposé de venir nous prêter main forte lors de notre passage en Languedoc, il nous rejoindra demain au petit matin, et nous accompagnera jusqu'à ce que nous puissions retrouver Susy.

    Nous voilà sauvés ! Parce que le calme des campagnes languedociennes me convient tout à fait... Mais y poireauter dix jours, je m'en passerais volontiers. D'autant que nos compagnons se font on ne peut plus discrets.

    Pour la caillasse, c'est parfait. Vous mènerez le convoi ? A cinq charrettes, vous devriez être bons ? Manseng, s'il n'est plus malade, Man & Anyanka étaient partants pour la Provence, j'imagine qu'ils ne diront pas non, cette fois-ci non plus.

    Aussi, le Languedoc ne m'a pas répondu encore. Et le PA attendra que nous les recontactions quand nous aurons des marchandises à leur proposer.

    Détails technico-pratiques passés, comment vous portez-vous ? De retour à Limoges ?

    Ael
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    Limoges, le 23 août 1469

    Ael,

    Bravo pour l'efficace désembourbement. J'aurais - presque - eu de la compassion si vous vous étiez là-bas retrouvée coincée. Pour le Poitou, ouais, je comptais demander à Anyanka & Manseng. Man, je ne sais pas trop, je crois qu'Alex préfère conserver les soldats en LM. Avec la Memento dans le coin-coin & le cortège à imminente arrivée, elle a sans doute raison. Au pire, je demanderai à Thaïs & Sam. Ou à Emma & son fiancé. Le pépin c'est que, pour le moment, j'ose pas trop m'éloigner de Bourga. Si y'a un crétin qui passe par là-bas, constate que y'a pas de candidat, il risque de déposer candidature au dernier moment, de faucher la mairie & les caisses avec.

    Ici, tout va plutôt bien. Enfin, je crois. J'ai passé tellement de temps seul avec Lucie à Bourga que j'ai l'impression d'être un chouille à l'Ouest de la réalité. Même pas de potins à balancer, c'est moche. Je vais être forcé de les inventer.

    Oh, & pour les comtales, vous avez des idées de noms pour composer l'équipe ? Ce mandat estival était mou. Certes en partie à cause de mon absence & de la période qui ne se prête pas à l'effervescence, mais si on veut organiser de la vraie Purge au prochain, on va avoir besoin d'une équipe emballée & réactive. Donc.. un peu de sang frais. Des idées ?

    Gaffe à vous,

    Zo'.
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    Pampa languedocienne, le 23 août 1469

    Arry,

    Lorsqu'il s'agit de se sortir de la mouise, je sais me montrer fichtrement efficace. S'il y a bien une chose que je m'évertue à fuir, c'est l'ennui. Et vous savez ce qu'on trouve sur un coin de campagne entre deux villes trop rapprochées ? L'ennui. L'ennui mortel. Brefouille, deux jours, c'était déjà deux jours de trop, et il se pourrait même que je me languisse de mon petit confort limousin... Presque ? Seulement presque ? Vous pourriez, au moins, mentir, Zolen. Ou... vous faire pardonner en me calant un petit canapé tout simple dans mon bureau ? Pensez à Lucie, c'est elle qui en profite, ces temps-ci. Pensez comme elle serait heureuse d'avoir ce délicat confort. Pour les petits coussins brodés, pas de bile. Je saurais m'en charger.

    Alors, vous voilà de nouveau contraints à faire le pied de grue à Bourganeuf ? L'actuelle mairesse n'est pas sûre de rempiler ? Pour ce qui est des potins, vous pouvez en inventer, c'est toujours drôle, et puis il faut faire honneur à la réputation de notre chez-nous : le paradis du potinage & ragotage. Mais sachez que vous n'en manquiez pas des masses, à Limoges. L'été, sa chaleur, et son effet soporifique sur notre petit peuple...

    Pour les comtales, les noms que je vous soufflerais l'ont probablement déjà été. Eliza. Il m'a semblé qu'avec sa prise de fonction au rectorat, elle avait abandonné l'idée de monter sa propre liste, mais je gage qu'elle, autant que vous, aime se donner corps & âme pour le comté qui l'a accueillie. Aussi, Grumeau a la langue bien pendue et la plume aiguisée et agréable à lire, et je crois qu'il a déjà fait ses preuves en tant que porte-parlotte par le passé, alors pourquoi pas renouveler l'expérience ?

    Enfin, pour ce qui est du sang neuf - puisque les derniers noms évoqués ne sont pas inconnus dans rangs comtaux -, j'aimerais vous souffler le nom de ma meilleure amie, Helvie. Elle a, par le passé, déjà été conseillère en Anjou et je sais qu'elle aurait aimé taper du marteau au tribunal, pour changer des rôles qu'elle a déjà tenu.

    Quant à Samael ; a-t-il toujours en tête de monter sa liste ? Si non, serait-il à vos côtés pour ce nouveau mandat ?

    Prenez soin de vous,

    Ael
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    Limoges, le 26 août 1469

    Ael,

    Gneuh, délai de réponse foireux, & en prime j'avais oublié un détail assez essentiel dans mon dernier pli : vous aviez prévenu la CAC de Provence de votre arrivée, hein ? Parce que, oupsi, j'y ai pas du tout songé.

    Si ce n'était pas bien palpitant lorsque vous vous trouviez à Limoges, ce n'est pas non plus la grosse animation en ce moment. M'enfin, on va récupérer les royalos d'ici peu, & là potins, scandales & crêpages de tifs risquent d'en masser arriver. Je vous conterai, si y'a croustillant à conter. Là, sous le manchon, dans les nouvelles, y'a juste Bretzel qu'a perdu sa virginité. Bon, officiellement, m'est avis que ça fait belle lurette qu'elle l'a paumée. Saviez qu'elle avait eu une liaison avec un cradasse tenancier de bordel ? Une horreur. J'étais tombé en plein sur une de leurs sales galoches en taverne.

    Pour ce qui est des élections, c'est un brin plus compliqué que ce que j'avais prévu. Le nombre, on l'aura, ce n'est même pas le souci. La bricolette c'est que, ledit nombre, on l'atteint sans que j'ai réellement eu besoin d'écrire à qui que ce soit : entre ceux qui m'ont écrit pour en être & ceux qui m'ont topé en taverne pour la même, il ne reste plus beaucoup de place pour "choisir" des gens. Pour le moment, ça donnerait : Alex, Lucie, Astrid, Eliza, Samael, Nathaniel, Alcy, vous & moi.

    Alors j'aurais bien aimé tenter avec Grumeau & Helvie ainsi que Gabin qu'est une putinasse de pépite, mais dans ce cas-là, on fait quoi des Petrus & de Melianne ? Faut que j'y cogite un petit chouille.

    Ca va de votre bord ?

    Gaffe,

    Zo'.
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    Lodève, le 27 août 1469

    Arry,

    Pas de panique, j'avais prévenu la CAC de notre arrivée, et j'ai même été accueillie avec un trio de pichets de leur anisette locale de bon matin, et un petit déjeuner avec Selena, leur CAC et leur Bailli. Ils sont pires que les bretons, assurément. Toujours est-il qu'après quelques verres de leurs mixtures, le duo économique belle-mère & belle-fille provençal aux yeux plus trop en face des trous a fini par me vendre sa ferraille et nous décharger de nos marchandises. Aussi, à Nîmes, en vente sauvage, j'ai dégoté acheteur pour ma cinquantaine de quintaux de pierre à 15,00 écus. Et de ça, j'ai pu acheter une fournée de brioches encore chaudes à 5,40 écus.

    Pour l'heure, nous sommes à Lodève où c'est bien la mouise. La mouise sévère. J'ai reçu dès mon arrivée ce matin un pli d'appel à l'aide. Une semaine que les Fatums ont décidé de camper leur mairie, et même avec un gros arrivage depuis Montpellier, ils n'arrivent pas à récupérer leur ville. Toujours est-il que nous serons à Tulle dans trois jours. Et vous savez quoi ? J'ai hâte. Pas d'arriver à Tulle, hein. Parce que Tulle, c'est mignon tout plein... mais c'est fichtrement mortel, mais de rentrer à la maison et de retrouver l'ambiance potinage limougeaude. C'est qu'on y prend goût, à ces petites choses, l'air de rien.

    Vos potins sur Bretzel, ils remontent à quelle année, au juste ? Parce que j'imagine que sa fleur, aussi sainte soit-elle, ne doit plus l'être tant que ça. Je n'ai encore jamais entendu parler de régénération divine de la virginité, mais sait-on jamais... J'aurais imaginé qu'avec l'anglais - qui n'est pas des plus purs sujets, et j'ai mes sources tout à fait personnelles et véridiques -, cela était chose faite depuis belle lurette. Un cradasse tenancier de bordel ? Ouch.

    Pour ce qui est des élections ; à ce que je vois, vous vous entourez encore une fois d'une liste on ne peut plus féminine. Quel tombeur de ces dames vous faites ! Le bandana à coup sûr. Quoique, Samael a tenté, et il s'est ramassé pléthore de ratés. Le poivre & sel ?

    Grumeau m'a dit vous avoir balancé du grand oui, du coup, c'est bon ? Pour ce qui est d'Helvie, je suis certaine qu'elle s'en remettra, et que nous aurons d'autres occasions de travailler toutes les deux ensemble pour le comté dans le futur.

    Moi... Tant que vous me mettez un(e) voisin(e) de bureau adorable, joliment blonde et adepte des soiréees bavardises - dont le prénom commence par Lu, et finit par Cie -, je ne serai pas très très ememrdante. Promis. Mais me collez pas à la Prévôté.

    On fait toujours gaffe,
    La bise,

    Ael
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