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[RP] Il était une fois ... une union royalement korrigane

Maiwen

    L'habitude avait prouvé aux deux futurs mariés que le ponctuel du couple, c'était Maïwen. Lui, toujours en avance, serait-il en retard le jour le plus important de sa vie ? Fort heureusement, il n'en serait rien, malgré une attente qui avait pu paraître interminable à la plupart des protagonistes ; il n'allait quand même pas poser un lapin à Aelaïa, quand même ; elle n'était pas femme que l'on faisait attendre. Et pour cet handicapé des sentiments, ou plutôt de l'engagement, qu'était Maïwen, il fallait au moins quelqu'un tel qu'Elle pour envisager prononcer un vœu censé durer la vie entière.

    Après avoir veillé à ce que tous leurs invités soient décemment installés, il s'était vêtu d'atours qui n'étaient pas sans rappeler son dual attachement à son royaume, quoique effrité ces derniers mois, et à sa province. C'est chevauchant Volpone qu'il s'était dirigé vers les lieux de la cérémonie, accompagné de qui le voulait bien. N'imaginez pas cependant que cette cérémonie serait comme toutes les autres ; enfin, ça, c''est ce que s'imaginent sans doute tous les mariés, que leur cérémonie serait différente de toutes les autres.

    Alors, une fois que Daphné eût lancé la cérémonie, et pour prouver qu'ils avaient décidé de faire comme ils le décideraient, ce n'était pas lui qui attendait Aelaïa aux côtés de Daphné, au beau milieu de ce bosquet. Non, non. Pour une des rares fois, c'était Elle qui attendait. Lui, chevauchant son magnifique navarin immaculé de noir, remontait l'allée laissée au milieu de l'arc-de-cercle composé par les sièges du public.

    Show must go on.


Mes plus plates excuses pour le retard
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Eldearde.daphne
Le temps s'est étiré. Longuement. Infiniment. Les deux futurs époux sont à présent là, toutefois, et se portant au centre de la clairière, la comtesse, officiante du jour, ouvre légèrement les bras comme elle élève la voix pour attirer l'attention des invités.

Aelaïa, Maïwen, amis, bonjour. La cérémonie va débuter.

Là, c'est clair, limpide. Laissant passer une ou deux minutes le temps que chacun prenne place, Daphné esquisse un sourire avant de reprendre d'une voix chaude.

Nous sommes réunis en ce jour pour célébrer l'union de deux êtres d'exception. Maïwen de Maurroy est un homme droit, généreux, brillant avocat, pour ne pas dire brillant esprit. Aelaïa Ar Moraer est une femme dynamique, drôle, altruiste et clairvoyante. Autant dire qu'ensemble, ils forment un couple dont la lumière ne cesse de croître. Ils se portent l'un l'autre et portent dans le même temps tous ceux qui les entourent et je gage que de leur relation il continuera de naître de belles et bonnes choses, aussi c'est un grand honneur pour moi que d'officier en ce jour où, officiellement, ils deviennent, avec la petite Paola, une famille.

Pour ce faire, chacun de vous deux devra exprimer clairement son consentement et sa volonté de s'unir à l'autre.


Et Daphné, minuscule discours fait, de les inviter à prendre la parole d'un geste de la main.
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Aelaia
Parce qu'il vaut mieux tard que jamais... On viendra à bout de ce RP !
Ecrit à 4 petites menottes avec JD Maïwen


    « Je redécouvre la définition du bonheur. Et elle rime avec ton prénom. » Voilà, parmi tant d'autres, certains des mots beaucoup trop doux qu'Aelaïa Ar Moraer eût à son égard. Mots qui, autant que ses actions, les menèrent jusqu'à cette clairière magique, probablement en d'autres temps habité par des korrigans ; leurs korrigans. Ce moment, qui semblait durer plus que de raison, était le leur ; voilà maintenant près d'un an et demi qu'ils s'étaient rencontrés. Un pas après l'autre, sa monture se rapprochait d'Elle et de leur futur en commun.

    Arrivé au bout de l'allée, il mit pied au sol d'une démarche plus ou moins adroite. Malgré la présence de la plupart de leurs proches, il n'avait d'yeux que pour Elle. Même alors que Daphné eût prit la parole pour prononcer ces quelques mots qui dans quelques instants allait conduire à leur union, il ne parvenait pas à détacher son regard d'Elle et à ôter ce foutu sourire niais qui habitait son visage depuis maintenant des mois.

    Entre Aelaïa & Maïwen, tout ne fut toujours pas simple ; d'ailleurs, ce fut au départ dans la douleur qu'ils se sont rapproché. Une douleur intime, une douleur qui probablement ne quittera jamais le cœur de la bretonne ; une douleur qui aurait pu, à jamais, les éloigner, mais qui finalement les a soudé. Elle et lui, il en avait la certitude, c'était jusqu'à la mort. Depuis un an et demi, ils se sont toujours soutenus, se félicitant certes des bons moments, mais restant l'un pour l'autre dans chacune des épreuves qu'ils eurent à partager ; et la séparation ne fut jamais une option.

      Au bout de l'allée, la jeune femme ne peut quitter des yeux cette silhouette désormais si bien connue et tant aimée qui s'approche. De lui, elle connaît la moindre expression et ce qu'elle veut en dire, elle sait chacun de ses gestes et ce qu'il dissimule derrière chacun de ses mots. A chaque nouveau pas du navarin, le sourire breton s'étire un peu plus. Aurait-elle seulement imaginé dire oui, à nouveau, pour le meilleur, et pour le pire ? Une année plus tôt, non. Et chaque lendemain, l'évidence s'est affirmée. Et aujourd'hui, c'est l'impatience qui l'étreint. L'impatience de partager sa vie, de partager son nom, sous le regard de tous ceux qui comptent pour eux. Sans qu'elle ne l'ait vu venir, ses mains trahissent son trop-plein d'émotions et viennent se nouer devant elle. Si ce simple geste l'aide à maîtriser ce dernier en apparence, sous sa poitrine, le palpitant tambourine si fort qu'il en est presque douloureux.

      S'il est d'usage d'échanger les voeux avant d'embrasser sa moitié, Blondie aime, encore une fois, casser les codes. Une fois arrivé à sa hauteur, et avant que Daphné ne lance officiellement la cérémonie, c'est d'une étreinte et d'un tendre baiser qu'elle accueille Son Roy avant de souffler, aussi bas que seul lui ne put l'entendre : "Da garout a ran ma steredenn."


    Et ce dernier ne s'y attendait pas ; un mariage ne se répète pas en avance et Aelaïa n'a jamais été du genre à faire comme les autres - contrairement à lui - mais elle ne l'avait pas alerté. L'avait-elle seulement elle-même anticipé ? Probablement pas. Alors, l'instant de surprise passé, il lui rendit son étreinte en pressant sa hanche ; arrêt cardiaque is comming. Incapable de répondre dans l'instant, l'occitan se contenta de la fixer au risque de se noyer dans ses yeux. Mais il fallait bien parler ; alors, une fois que le silence eût reprit ses droits, Maïwen prit en premier la parole.

    « Aelaïa ar Moraer, tu connais tout de moi. Tu connais mes forces, mes doutes, mes peurs, mes espérances ; tu sais je l'espère à quel point je serais prêt à mourir pour toi plusieurs fois s'il le fallait ; Je t'aime, Aelaïa ar Moraer, et je souhaite passer chaque jour, chaque heure, chaque minute à tes côtés. Tu es mon pilier, ma flamme, bien plus que ma moitié. Acceptes-tu de devenir, sous le regard de nos amis aujourd'hui réunis, avec la bienveillance de tes dieux et du mien, mon épouse ? »

      L'heure était venue. Tandis qu'elle desserre son étreinte, les menottes bretonnes viennent saisir celles du Vicomte et son regard s'en vient se perdre dans le sien exprimant, au-delà des mots, la puissance et l'étendue de ses sentiments, bien plus qu'elle ne saurait le dire par la parole.

      « Maïwen de Maurroy, tu es entré dans ma vie au coeur d'un froid hiver, et alors que les nuits s'annonçaient moroses, tu en as été la lueur d'espoir, l'éclat de lune et le rayon de soleil. Peu à peu, tu y es devenu indispensable, mon souffle, mon ombre. Jour après jour, nous avons construit ce Nous, une pierre après l'autre. Aujourd'hui, il est une seule et unique chose dont je sois certaine, Maïwen. Je t'aime. Pour toujours. Et à jamais. Ce jour, devant les dieux et devant tous ces êtres qui nous sont chers, j'accepte de devenir tienne, de devenir ton épouse et de t'aimer pour l'éternité. Maïwen de Maurroy, Roy des Korrigans, acceptes-tu, en retour de t'unir à moi afin de devenir mon époux ? »


    Depuis le début de la cérémonie, le regard de Maïwen était rivé dans celui d'Aelaïa ; cela n'allait pas changer maintenant, alors qu'elle lui disait une nouvelle fois « oui », cette fois de manière formelle et officielle. Son coeur battait si fort qu'il allait probablement s'échapper de sa poitrine ; et sa voix, quoique tremblante, restait assurée.

    « Je n'imagine plus l'avenir sans toi ; l'avenir sera fait de Nous, ou ne sera pas fait du tout. Oui, Aelaïa Ar Moraer, j'accepte de devenir ton époux dans les meilleurs comme les pires moments et d'être à toi jusqu'à la fin des temps. »

      Une fois les voeux échangés, Aelaïa, d'un petit signe de la main, invite la fière porteuse des anneaux à s'approcher. D'un peu moyennement assuré mais le sourire jusqu'aux oreilles, la jeune Paola, haute comme trois pommes, s'avance dans l'allée de verdure. Entre ses mains, une couronne faite de fleurs des champs et de fougères entre les tiges desquelles sont entrelacées les deux alliances en or. A hauteur de sa mère et de Maïwen, l'enfant lève ses petits bras pour permettre aux deux aimés d'échanger les anneaux.


    Un sourire à Paola plus tard, et Maïwen se voyait glisser aux doigts d'Aelaïa son alliance. Juste pour elle, il lui murmura d'un ton amusé « Ne t'avise plus de la retirer. » Et puis, une fois qu'elle eût fit de même, et parce qu'il ne pouvait guère s'en empêcher, il attira celle qui était désormais son épouse contre lui sans attendre la bénédiction de Daphné, pour l'embrasser comme si c'était la première fois - et en définitive, c'était un peu le cas.

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Eldearde.daphne

    Ils sont beaux, ces deux êtres, elles sont belles leurs promesses. Cela illumine tout autour d'eux, leurs visages comme ceux des invités, le vert des arbres, le bleu du ciel et jusqu'aux yeux de Daphné. Elle n'est pas sûre de croire à tout ça, pourtant. Depuis longtemps il lui semble que l'amour éternel, le bonheur trouvé dans l'autre et la fidélité sont des chimères. En ce jour toutefois, elle est prête à donner aux romances le bénéfice du doute et c'est d'une voix un peu émue qu'elle reprend la parole.

    J'en suis témoin, ainsi que vos invités, vous avez chacun exprimé votre souhait de prendre l'autre pour époux en ce 30 juin 1471. A ce titre, et en vertu des ordonnances de Paris et du Parère, ainsi que du décret Sainte-Boulasse, je, Eldearde Daphné de Josselinière, Comtesse du Limousin-Marche, ai l'honneur de vous déclarer, Maïwen de Maurroy et Aelaïa ar Moraer, unis.

    Là. Ne reste plus qu'à profiter de la nuit pour les fêter.

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Aelaia
Citation:


    Nous, Hypocras Brandevin, Premier Secretaire d'Etat,

    Suite à un oubli de parution, et après contrôle de l'ensemble des informations,

    Attestons que l'union civile de Maïwen de Maurroy et de Aelaïa Ar Moraer est bien régi par l'Ordonnance de Paris du 30 mars 1471 et le décret de la sainte Boulasse du 28 avril 1471 reconnaissant l'union civil en Limousin.
    La cérémonie s'est déroulée le 30 juin 1471 sur les terres de Pontarion et officiée par Eldearde Daphné de Josselinière devant Samsa Treiscan, témoin de Maïwen de Maurroy, & Jhoannes, témoin d'Aelaïa Ar Moraer ainsi que son excellence Vera Von Bretzel, alors secrétaire d'état du Limousin & Marche.

    Attestons que les époux ont bien échangé leur vœux et que ceux ci ont été validé Eldearde Daphné de Josselinière alors officiante de la cérémonie.


Fait à Paris, le 17 mars 1472 , signons et validons le présent acte.






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