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Sur l'Ile d'Ouessant

[RP] Arrivée d'un petit Alcapari

Tuatha
Ce matin du 30 septembre

Le levé fut compliqué une fois de plus , elle prit appuie sur ses mains pour arriver à relever "son ballon de baudruche " , comme elle aimait à le dire en plaisantant , avant de se mettre à marcher jusqu'au baquet qui attendait son bon vouloir .
Son époux étant déjà parti à ses occupations , l'ayant laissé se reposer comme tous les jours ou presque , elle prenait son temps , à la mode provençale , doucement doucement , pas trop vite !

Avec l'aide de Marie , elle enjamba le rebord et pu se plonger avec délice dans ce bain chaud , moment de douceur , de délice , son ventre ne pesait plus rien , il flottait - Oui c'était un grand baquet , pas de restriction d'eau à l'époque ^^ - Profiter de ses ablutions étaient devenu un rite ce dernier mois , elle avait l'impression que ce ventre tendu ramollissait petit à petit dans ce bain prolongé .

Ce qui l'inquiétait un peu par contre , c'est que depuis quelques jours , l'enfant ne bougeait plus . Elle qui avait prévu que la naissance aurait lieu aux environs de la mi septembre , en était encore à porter ce bébé qu'elle aurait déjà dû tenir dans ses bras .depuis quelques jours déjà .
Ce serait elle donc trompé dans les dates ? Enfin elle n'est pas experte en calcul , donc c'était bien possible . Mais elle avait l'impression d'être enceinte de 10 mois actuellement , tant cela lui semblait long .

Après s'être enveloppée dans une grande toile de lin , elle revêtit une robe ample , toujours avec l'aide de Marie , puis assise devant sa coiffeuse , elle se laissa peigner les cheveux , c'était rare , car d'ordinaire elle n'avait besoin de personne pour ces petites choses de la vie courante .


C'est parfait Marie , je vais descendre déjeuner , je suppose que Sa Grâce a déjà son déjeuner dans les talons et que les enfants sont déjà en train de vaquer à leurs occupations depuis longtemps .

Oui Madame , vous aurez le petit salon pour vous seule , afin d'y déjeuner tranquille .

M'ont ils laissé des crêpes au moins ? Dit elle avec un sourire amusé

Hélas non , mais je crois que Mathilde vous en a sauvegardé quelques unes .

Le regard de Marie en disait long et elle ne put que rire aux dires de celle çi .

Bien alors je ne vais pas les laisser refroidir , j'ai faim !
Merci Marie pour ton aide .


Elle se leva et descendit les escaliers pour se rendre dans le petit salon dont les portes étaient ouvertes , son regard brilla de plaisir en voyant les bonnes choses que sa chère Mathilde avait préparé pour elle . Elle était gâtée , mais ses hanches s'en ressentaient , elle aura droit à un bon régime militaire une fois le bébé arrivé .

Elle allait s'assoir , visualisant déjà dans quel ordre elle mangerait ses mets favoris , lorsqu'elle ressentit une petite douleur et qu'un liquide chaud coula le long de ses cuisses pour s'étaler sur le beau tapis persan ...

Oh mon dieu ! Instant de panique à bord , bah vi pour une capitaine il faut un terme approprié ! Tssss .

Marie !!!! Mathilde !!!!
Le bébé arrive !!!


Lorsque Marie et Mathilde arrivèrent , elles prirent la situation en main , les douleurs n'étaient pas encore intenses , ni rapprochées , ce n'était que le début , il y avait encore de longues heures de travail devant elles ..

Il faut aller prévenir Laly , envoyez Erwann et Julliette .

Et essayez de trouver Flo , qu'il sache que son fils arrive bientôt .


Un regard de panique en constatant les dégâts au sol , elle s'écarta du tapis pour retourner lentement vers la porte , avec l'aide de Marie et Mathilde , il était temps qu'elle remonte dans sa chambre .
Le petit Alcapari était en route et il fallait qu'elle soit bien installée pour l'accouchement .


J'ai pris un peu d'avance sur le rp pour cause d'irl .

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Viktoria.novgorod
Elle avait pris, délibérément, la poudre d'escampette.
Sans prévenir personne.

La rousse avait eu besoin de prendre le large. trop de chose la taraudait... et pas de bonnes choses.

Elle avait laissé Volka à sa retraite bien méritée pour voyager sur le dos d'un nouveau cheval. Elle avait diversifié son écurie et pour le coup, elle avait choisit Flèche, un coursier. Elle ne partait pas en guerre. elle allait seulement faire le tour de son comté. On lui avait rapporté que ses gens se plaignaient de ne pas l'avoir vu depuis longtemps. Si seulement ils avaient été les seuls.

A l'aube, elle avait été réveiller Enguerrand et Raphaël, ses meilleures lames. Elle avait elle même préparé Flèche, les victuailles étaient prises. Elle ne voulait pas tarder à partir. Oui, elle utilisait le prétexte du tour sur ses terres pour fuir.

Elle qui s'était terrée bien trop longtemps, avait terriblement besoin de prendre l'air. Et Seule ! enfin presque puisqu'elle avait pris une garde certes réduite mais présente. Elle laissa tout derrière non sans avoir donné les ordres qu'il fallait. Elle n'en pouvait plus de se retranchement.

le premier coup de talon fut salvateur. Accrochée fermement au raines du cheval, il y eu à peine un tour de chauffe. très rapidement, la monture prit le rythme du galop. Direction la pointe Saint Mathieu. Elle mena un train d'enfer ... logique pour une rousse. Elle en avait juste besoin.

Sentir le vent foutter le visage.
Sentir l'air frais et pur remplir sa poitrine.
Ne plus penser à rien... à rien d'autre que se rythme, ce tacaclop sourd.

Arrivée à la pointe elle sauta au sol en un éclair.
Elle lâcha la monture, grimpa sur un rocher et se mis à hurler de toutes ses forces, de toutes ses trippes.

les deux hommes qui l'accompagnaient ne dirent rien.
Ils avaient appris à la connaitre.
A connaitre se caractère sombre et solitaire malgré la vie du clan. malgré le renfermement. ils ne la jugeaient pas. Elle le savait.

Des larmes coulaient sur son visage, ce n'était ni les premières, ni les dernières.
Peut être seulement feraient elles déborder l'océan de la Rousse qui était trop plein.
Elle essuya les larmes rageuses d'un revers de la main.

Enguerrand vint la rejoindre pour positionner un manteau sur ses épaules.


V., il y a beaucoup de vent. il ne faudrait pas que vous preniez froid.

Elle tourna la tête et lui sourit.


Tu as raison. ça serait dommage de tenter encore plus le diable.

Raphael, continua, sa voix emprunte d'un léger accent italien.


Continuons, Kp est encore loin et Vous êtes attendu.

Elle hocha la tête. c'est faux comme de petits mots peuvent faire du bien, tout autant que d'autres font du mal.

Vous avez raison. Ne trainons pas. Surtout que je pourrais être rappelée d'un jour à l'autre à Ouessant.

Ils reprirent les chemins et arrivèrent à KP.
Elle décida qu'elle y resterait un petit moment.
Elle devait voir une vieille connaissance qui saurait surement l'apaiser comme elle en avait besoin...

Alors que, pendant ce temps... Duchesse faisait des siennes.

_________________
Alexander._
    Evidemment que les enfants étaient déjà passés par là. Là où nourriture il y a, Alexander n'est jamais bien loin.
    Attablés avec Juliette, Mathilde avait pris soin de tout préparer comme à son habitude. Tout se passait plutôt bien... jusqu'au drame...
    Une crêpe... il ne restait plus qu'une crêpe ! Quid du ventre dans lequel elle terminerait...

    Yeux plissés, il fixa sa soeur assise en face ce lui.


    « Elle est pour moi ! C'est moi le plus petit ! J'ai besoin de prendre des forces »

    « Même pas en rêve ! Je suis la plus grande, c'est moi qui décide et ... »

    Sans lui laisser le temps de terminer sa phrase, il vint se saisir du Précieux à toute vitesse, la léchant dans toute sa longueur, regard provocateur à la frangine.

    « Alex ! Espece de... COCHON ! »

    Et oui, il était plutôt doué pour lancer les hostilités !
    S'en suivra une course poursuite autour de la table puis un peu partout au rez-de-chaussée jusqu'à ce qu'ils tombent nez à nez avec Mathilde, furieuse.
    Sans un mot, elle sépara les deux jeunes garnements, renvoyant Juliette à l'étage et Alexander dans la cour pour se calmer.

    Bon... après tout, il avait réussi à avoir la dernière crêpe et si elle ne l'avait pas envoyé dehors il l'aurait fait de lui-même.
    Opération réussie donc.

    Et tandis qu'il jouait tranquillement aux osselets près de la grande porte, un cris vint le faire sursauter.


    « Marie !!!! Mathilde !!!! Le bébé arrive !!! »

    Hein ? HEINNNNN ? Le bébé ? Quel bébé ? Il arrive ?
    Sans attendre, il se mit à courir vers l'intérieur jusqu'à la provenance du cris.


    « Maman ? Le bébé ? Mais... Vraiment ? TON bébé ? »

    Deux gros yeux tous ronds fixaient Tua et une main vint se plaquer sur la bouche encore couverte de chocolat.

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Alexander Gabriel dé Danann-Rozanov

Tuatha
Aidée de Mathilde et Marie , elle allait passer la porte du salon bleu pour remonter dans sa chambre , lorsqu'une mini tornade , glissade millimétrée en prime , stoppe quelques pas devant la Maman qui regarde son fils les yeux ébahis .
Misère ! Elle ne voulait pas qu'il l'a voit dans cet état , la robe humide , le tapis souillé , en voyant le gamin mettre sa main devant la bouche , elle se dit que le mal était fait ..


« Maman ? Le bébé ? Mais... Vraiment ? TON bébé ? »

Un sourire qui s'esquisse malgré tout , en regardant le petit homme qui se trouve devant elle et opine de la tête évitant de montrer la souffrance qui commence à torturer ses reins et son ventre .

Oui mon chéri , mais ce n'est pas grave , tout va bien aller et le bébé , ton petit frère ou ta petite soeur sera bientôt là ..

Tu vas montrer que tu est un homme maintenant , tu vas rejoindre ta soeur dans sa chambre , Marie viendra vous tenir compagnie , ainsi que Mareth .
Flo va surement arriver aussi , il vous rejoindra ou vous donnera des nouvelles .
Vous serez sages n'est ce pas ? Pas de disputes , pas de course poursuite dans les couloirs du château , je compte sur vous trois ...
Ce ne sera pas long et ensuite on sera une belle et grande famille ..


Les cernes marquent son visage , elle doit être horrible en plus .. Et elle espère que Alexander va rejoindre rapidement Julliette , dans l'autre aile du château , afin de ne pas entendre les cris qu'elle pourrait émettre , selon la douleur de l'enfantement .
Elle ne pense plus qu'à une chose , être allongée et surtout que çà aille très vite ...

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Floriantis
- Ouessant ce 30 septembre -


    Et dire qu’il y en a qui sont enfermés dans des chateaux. Un fin sourire étira ses lèvres alors qu’il fixait l’horizon assis sur l’une des caisses déposées sur le quai. Ses azurs abandonnèrent l’horizon pour se fixer sur les navires amarrés et s’arrêtèrent sur l’une des naves génoises sur la coque de laquelle était gravé : Idéfix.

    Sacrée petite bonne femme pensa t il, en se remémorant la façon dont le navire était entré dans la famille. Parce que chaque navire d’Ouessant faisait partie intégrante de la famille.
    Cette famille dans laquelle il se sentait bien, et qui allait compter un membre de plus d’ici peu de jours, ce qui provoquait l’anxiété de l’Alcapari, anxiété mêlée d’impatience.


    Un petit aller retour à St Pol ça te dit ? Lui avait dit son épouse avec un petit sourire malicieux.

    Comme il ne se faisait pas prier pour vadrouiller, une partie d’Ouessant s’était retrouvée sur le port, où le Captain n’avait eu d’yeux que pour un navire amarré, portant le nom d’Idéfix. D’abord grincheux en constatant qu’un manant avait nommé son navire comme le sien, il était ensuite resté bouche bée en apprenant que c’était désormais le sien, cadeau de sa Flamboyante et de la Mesnie.
    Il n’aurait de plus espérer plus beau cadeau que ce nom d’Idéfix qu’ils avaient fait graver sur la coque.
    Il avait été touché et pas qu’un peu par ce geste.


    Te revoila mon vieux avait il murmuré en effleurant la coque des doigts alors qu’il avait grimpé la passerelle sans demander son reste. Tu m’as manqué, quel bonheur de te revoir.

    Ils en avaient tant vécu des aventures tous les deux avec les Corsaires, que le savoir au fond de la mer lui avait déchiré le cœur. Il s’attachait à chacun de ses navires mais il avait pour l’Idéfix et l’Obélix une tendresse qu’il ne saurait décrire.

    Son regard remonta le long du mat pour apercevoir le pavillon qui flottait légèrement, signe d’une journée calme à venir, le vent ne serait pas gênant.
    Mais plus loin, à quelques centaines de pas, une tempête attendait le Capitaine, et c’est Mareth sa fille qui lança les premiers éclairs.


    Père ! Il faut que tu viennes vite, j’crois que bébé marin arrive !
    m'man est dans la chambre.


    Quelques secondes avant de réagir aux propos de sa fille. Sur son visage pouvaient se lire la surprise mais aussi l’inquiétude pour ce moment quelque peu redouté par le blond.

    Le bébé ? Maintenant ?

    Il se leva d’un bond et partit en courant vers la bâtisse, la fillette sur ses talons, franchit les portes et gravit l'escalier vers la chambre. Une alerte en mer n'aurait guère eu un effet différent sur le Captain.
    Devant la porte, il se retourna pour s'adresser à sa fille.


    ma grande tu veux bien veiller sur Alex et Julliette ? connaissant votre mère, ils doivent être vers vos chambres.
    Je vous appellerai des que tout ira bien c'est promis.


    Un baiser paternel sur son front et un clin d'oeil avant d'inspirer un bon coup et d'entrer dans la chambre et se diriger vers sa Flamboyante, soulagée de voir que ça s'activait déjà autour d'elle.
    Il s'assit doucement sur le lit et lui prit la main.


    je suis là mon amour.
    J'ai envoyé Mareth rejoindre ses frère et soeur.





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- un post sans réponse, ok. 2 post ... faut arrêter le foutage de tronche -
Tuatha
Elle avait enfin rejoint le lit conjugal , Mathilde avait veillé à protéger le couchage avec un tapis de peau , sur lequel se superposaient plusieurs draps propres .
Pendant que Marie et Mathilde s'activait autour d'elle , elle serrait les poings à chaque contraction qui , si elles étaient espacées au tout début , prenait avec les heures écoulées de l'intensité et de la rapidité .
Elle serrait les dents , faisant attention de ne pas gémir trop fort , ni surtout crier , mais par moments c'était à la limite du supportable .
Fallait il qu'elle aime son époux pour avoir enfreint la promesse qu'elle s'était faite de ne plus jamais avoir d'enfant . Ils en avaient trois , certes son corsaire n'en était pas le père officiel , mais c'est lui qui était là , chaque jour , pour eux et qui les élevait désormais .

Alors un jour , quand elle avait appris son coulage en mer d'Irlande , elle avait bravé les dangers afin d'aller le rechercher en Angleterre où il avait été ramené par des pêcheurs , décidant après avoir faillit le perdre , de cesser d'avaler le remède qu'elle avait concocté , selon la recette de sa mère pour ne pas tomber enceinte et elle avait décidé de faire ce merveilleux cadeau à son époux .
Car même s'il n'en parlait jamais , elle était sure qu'il rêvait d'avoir son " propre " enfant , celui qui aura son sang et ses gènes , un Alcapari .

Et grâce à la Mère , cela avait fonctionné , les retrouvailles en Angleterre avaient fait le reste .. Et voilà que 9 mois plus tard , elle était là , trempée de sueur , se tordant sous la douleur , pour mettre au monde ce fils tant espéré par son blond foncé et elle même , car elle l'aimait déjà cet enfant de l'amour .
Elle avait décidé dès l'instant où elle avait compris être enceinte que ce serait un fils et rien ne l'avait faite changer d'avis pour le moment .

Alors qu'elle reposait calmement entre deux contactions , son époux fit son entrée , calme , du moins en apparence , il vint s'assoir sur le rebord du lit , lui tenant la main
.
je suis là mon amour.
J'ai envoyé Mareth rejoindre ses frère et soeur.


Merci mon beau corsaire , pour ta présence et ton soutien en ce moment important pour nous deux .
Et merci pour Mareth , Alex et Julliette .

J'espère que Laly va arriver très vite , parce que ton fils semble bien pressé de sortir de sa petite cage dorée ...


Un sourire esquissé sur les traits tirés , elle doit être affreuse , en sueur , le visage pâlit par la douleur , elle était loin d'avoir une image très attirante en cet instant . Pauvre Flo ..

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Floriantis
- Ouessant ce 30 septembre -


    Pour lui, elle serait la toujours la plus belle femme du monde malgré les épreuves qu'elle traversait, les blessures qu'elle subissait, et elle était sa fierté, son roc, son abri.
    Et aujourd'hui, pour sûr qu'il préférait ne pas imaginer la douleur que devait provoquer un enfantement.

    S'il avait été heureux de cette nouvelle, parce qu'un enfant de son sang allait voir le jour, il avait caché à Tua la terreur qui nichait tout au fond de lui en se remémorant Lali, sa soeur disparue en mettant au monde sa fille qui elle aussi n'avait pas survécu.
    Il avait ce jour là perdu sa soeur aînée, sa nièce et sa seule famille.
    Il n'avait pu lui dire au revoir, étant terrassé par des fièvres qui l'avait tenu dans un monastère de longues semaines durant.
    Ca n'était qu'à son réveil que les lettres posées sur le chevet avaient arrêté les battements de son coeur et l'avait entraîné dans une douleur sans fin, abattant sur ses épaules toute la tristesse et la douleur de sa jeune vie d'alors.
    De retours à Langres, il avait erré comme un fantôme, revendu Le Grain de Folie, l'auberge familiale, et s'était enfui durant des semaines sur les chemins, vers la Lorraine, la Franche Comté, sans se fixer nulle part.

    Il n'avait dû son salut qu'à sa marraine Angélyque qui l'avait pris ensuite sous son aile en le faisant voyager pour quelques services à la Bourgogne dont elle était Cac puis Duchesse, et c'était elle qui lui avait fait fouler pour la première fois le pont d'un navire pour transporter des cailloux.
    Si elle n'avait eu guère de temps pour lui les années qui avaient suivies, surtout celle de son règne, il avait hérité d'elle sa médaille d'aristote et souvent elle naviguait avec lui, une façon de la remercier.

    Au fil des mois il avait repris goût à la vie, mais il n'avait plus été le même, le garçon insouciant avait laissé place à un gars solitaire qui cachait sa douleur sous un caractère souvent enjoué.
    Alors aujourd'hui, il luttait pour ne pas montrer sa peur, lui le Corsaire, celui bien souvent redouté lors des expéditions passées, celui qui devait rassurer ses enfants et son épouse.


    notre fils ? un tendre sourire, car il avait toujours imaginé avoir un fils pour lui enseigner les combats, la monte, toutes ces choses qu'il avait apprises, et qui le feraient devenir un gars prêt à défendre les siens tu me dis tellement que ça sera un fils que je vais finir par te croire tu sais.

    Déposant un baiser sur son front.

    une fille fera aussi ma fierté et tant pis pour elle, elle devra aimer la dure vie de marin et les combats au sabre.

    Ce dont il ne doutait pas vu la mère qu'elle aurait. Sa main serra doucement celle de son autre.

    je suis là et si je ne gêne pas Laly je resterai jusqu'au bout.

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- un post sans réponse, ok. 2 post ... faut arrêter le foutage de tronche -
Lauralyne
Laly arriva au grand galop. Elle tira sur les rênes et stoppa son cheval au pied de l'entrée de la demeure de Tua. Elle sauta, lança les rênes à un serviteur et attrapa sa sacoche.

Où est la duchesse?

Dans sa chambre .

Elle se précipita à l'intérieur et fût conduite à la chambre. Elle entra et vit Tua dans le lit les trait du visage crisper. Elle sourit, rassurante.

Demat à tous les deux, alors ce petit bout'chou se décide enfin à venir. Parfait.
Il me faut de l'eau chaude, des serviettes propres.


Elle fit la bise à Tua.

Tout va bien se passer. As-tu perdu les eaux? Tes contractions sont rapprochées et régulières?

Elle se tourna vers Flo.


Comment vas-tu Flo? Prêt pour voir ton enfant?
Floriantis
- Ouessant ce 30 septembre -

    L'arrivée de Laly lui fit tourner son regard vers la porte, soulagé de sa présence. Il connaissait ses talents de médecin et avait une totale confiance en elle.
    Il abandonna le bord du lit pour se reculer un peu, afin de laisser de l'espace et ne point gêner.


    bonjour Laly, je suis prêt à le voir bien sûr.
    Et si je peux t'aider aussi je le ferai.



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- un post sans réponse, ok. 2 post ... faut arrêter le foutage de tronche -
Tuatha
Elle ne peut s'empêcher de rire légèrement malgré la douleur lorsque son blond foncé fait allusion à son acharnement à dire que ce serait un fils .

Oh tu peux me croire , je suis persuadée que c'est un fils , l'instinct maternel
surement , mais après il est vrai que je peux me tromper tu sais et çà me rassures que tu envisages cette solution également et surtout de savoir que tu ne seras pas déçu si c'est une fille .


Une nouvelle contraction lui coupe le souffle et elle serre le drap de ses mains .
Un doux baiser sur son front et soudain la douleur s'estompe , elle reprend son souffle et elle sourit à cet homme qu'elle aime de tout son coeur , resserrant les doigts sur la main de son époux .


Elle ou il aura un père merveilleux , je n'en doute pas , il suffit de te regarder avec nos trois autres enfants .
Une bien belle famille tu ne trouves pas ...


C'est sur ses entrefaits que son amie Laly entre en trombe dans la chambre , commençant par évaluer la situation , puis donner des ordres aux servantes autour , pendant que Mathilde est déjà partie faire chauffer les chaudrons d'eau .

Elle rend la bise à son amie et opine de la tête

Oui j'ai perdu les eaux il y a environ 6 heures et de depuis les contractions se sont rapprochées en effet , environ toutes les 10 à 15 minutes maintenant .

Ayant donné les renseignements ,elle laisse Flo et Laly discuter " intendance " ^^ et se borne à respirer calmement en attendant la prochaine contraction .
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Viktoria.novgorod
Elle était en pleine tournée d'inspection. Il y avait beaucoup de choses à faire et à revoir dans le Domaine.
Ses deux acolytes étaient mis à la peine parce que la rousse menait un train d'enfer... Occuper son esprit pour ne pas penser au reste.

Et puis la nouvelle était tombée. Duchesse allait mettre au monde le nouveau membre du clan. Et pas des moindres.
Elle fut heureuse d'avoir pris un coursier. Enguerrand et Raphaël moins. La rousse prenait tous les risques pour être près de sa Duchesse pour ce moment.

Elle arriva poussiéreuse, échevelée, essoufflée aussi près de sa rousse préférée.
Elle mis les pieds au sol d'un bon.
Inquiète plus qu'hautaine, elle ne répondit pas aux salutations des gens présents.
Elle se tapa dessus rapidement pour chasser les marques de la cavalcade.


V. vous devriez vous rendre présentable quand même lui souffla Raphaël

Est ce que je te demande de l'être pour la prochaine que tu trousseras ?

Ou comment prendre un "ta gueule, fais pas chier" de manière très poli... ou presque.

Sans attendre, elle grimpa les escaliers 4 à 4.
Elle entra dans la chambre rapidement... et pas discrètement. Une tornade.


DUCHESSE !!! Tu vas bien ? J'ai fait aussi vite que possible.

Et sa tenue indiquait qu'elle ne mentait pas.

Elle regarda les autres.


Mon frère, heureuse de te voir. Soit prêt.
P'tite mère contente de te savoir près de Duchesse.

Où en est l'affaire ?


pas sur que le terme soit le bon mais... bon... c'est venu comme ça.
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Tuatha
Elle en était à maugréer entre ses dents , qu'on ne l'y reprendra plus à donner naissance !
Pourquoi l'acte d'amour si plaisant se terminait il donc dans une telle douleur ?
Franchement ! Enfin du moins pour elle vu , qu'elle savait que pour certaines femmes cela passait comme une missive délivrée rapidement par messager -Entendez par là une lettre à la poste - il y a des injustices sur terre .
Elle voyait tout le monde s'agiter dans la pièce , Flo discuter avec Laly , Marie et Léontine qui apportaient linge et eau chaude et elle qui se tordait de douleur toutes les 10 minutes !

Quand soudain ...


DUCHESSE !!! Tu vas bien ? J'ai fait aussi vite que possible.

Où en est l'affaire ?



Elle a le droit de rigoler là ? Parce que c'est ce qu'elle fait en éclatant de rire , nerveux sans doute le rire , mais un rire quand même ..
Qui dit donc rire , dit des soubresauts dans le ventre , son fils est en train de danser la gigue bretonne . Ce qui est sur c'est que cela facilite le travail et surtout c'est un bon dérivatif qui fait que la Flamboyante à cet instant ne pense plus à la douleur qui vrille ses entrailles .


Ah Vik .. mon amie , ma soeur ... Merci pour ce moment de rire !
Si tu en as encore d'autres comme çà tu peux me les dire , plus je rigole et plus le travail avance je crois .

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Lauralyne
Laly laissa Floriantis, Tua avait besoin d'elle. Elle s'approcha du lit.

Alors Tua, je vais t'examiner bien que je me doute que le travail est bien avancé.

Elle se tourna vers les autres.

Allez hop on se tourne.


Elle se retourna vers son amie..

Bon, je sais que ce n'est pas des plus agréable mais il faut que je sache où tu en ai. Alors tu respires profondément.

Laly se lava les mains puis examina Tua. Elle se redressa et se relava les mains.


C'est pour très bientôt, le bébé est bien en position pour sortir. Et il semble s'impatienter.

Floriantis, si tu veux aider ta femme, vient la soutenir et t'assoir à ses côtés.
Tuatha
Encore une respiration profonde lorsque la douleur réapparait , elles sont de plus en plus rapprochées et violentes .
Des gouttelettes de sueur coulent sur son front et sa chemise est moite , mais elle se concentre pour respirer et inspirer calmement , alors que Laly l'ausculte ..

Soulagement lorsque celle çi lui dit que tout va bien et que le bébé est dans la bonne position . C'était ce qui lui faisait le plus peur en réalité , qu'il soit les pieds devant , voir pire ..
Lorsque Flo vient prendre place à ses côtés , accompagné de Viktoria , pour la soutenir afin d'avoir la meilleure position pour pouvoir expulser le nouveau né , son fils donc ! Car oui elle ne déroge pas à ce qu'elle pense depuis le début , ce sera un fils , elle reprend un peu de vigueur .

La prochaine contraction sera peut être la bonne et elle s'y prépare ..
Lorsqu'elle survient , soutenue dans le dos par Flo et Vik, elle agrippe le drap de ses mains et jambes pliées , elle pousse de toute ses forces jusqu'à en devenir rouge pivoine !

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Floriantis
- Ouessant ce 30 septembre -

      En t'attendant j'ai dessiné le monde à ton image
      Avec des tons plus doux mais pas trop sages
      En t'attendant
      - Isabelle Boulay -


    Sitôt dit sitôt daucy dira-t-on un jour.
    Le Corsaire vient s'asseoir près de sa Flamboyante, la soutenant tant physiquement que moralement dans cette épreuve parce que pour lui ça devait être une sacrée épreuve pour une femme.

    Il n'allait quand même pas tourner de l'oeil après tout ce qu'il avait enduré en tant que Corsaire et marin pensait Albator.
    Ouessant était entourée de la soeur et du frangin, ça allait être tout bon.
    Il ne quittait pas des yeux les gestes de Laly, non qu'il souhaitait devenir médecin, mais il n'avait jamais assisté à une naissance, sa nièce ayant décidé de sa venue alors qu'il était souffrant et alité il y a une dizaine d'années.


    allez ma douce courage, nous sommes là.
    Cet enfant a hâte de voir son petit monde.


    Sa main dans le dos de son épouse la maintenait, et il laissa sa main libre à portée de celle de Tua, même s'il finissait estropié... ou estomain dans ce cas là.

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- un post sans réponse, ok. 2 post ... faut arrêter le foutage de tronche -
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