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correspondance giffardo-courcyesque

Deedee
Citation:
Campement Normandouille - 12 août

Kate,

Soit.
Admettons.

Je vais m’efforcer de croire que tout ceci n’est qu’une rumeur, un quiproquo, ou que sais-je encore que tu n’a pas démentis. Bien que je ne comprenne pas comment tu n’ais pu démentir une chose aussi… grave.
Aurais-tu peur que Julien ne change d’avis ?
Serais-ce pour précipiter un éventuel mariage ?
Et puis… pourquoi ne m’avoir rien dit ? Je t’avoue que de l’apprendre de ta bouche en taverne, confirmer ensuite par les bruits de couloirs du château, le tout en l’espace de quelque jour suite à ma discussion avec Julien.
Je ne sais plus trop quoi penser.
Non… à vrai dire je n’ai plus la force de penser quoi que ce soit.
Et puis après tout… qu’importe. J’espère juste que cela ne se retournera pas contre toi. Les rumeurs peuvent parfois être pires qu’une épée tranchante…

Sinon, je te remercie pour le panier et les vêtements, mais je crois que toi non plus tu n’es pas décidé à croire que je vais bien, que je mange suffisamment, que mes vêtements me vont bien et sont juste un peu poussiéreux et usé par l’armée.
Je ne sais pas ce qui pourrait te faire croire que je me laisse dépérir ou que je refuse de l’aide juste parce qu’elle vient de toi.
Je n’ai besoin de rien… Simplement.
Je vais bien.

A.

_________________
Julien_giffard
Citation:
Campement Thor Aïe
12 août

Ma douce amie,

J’ai hésité à commencer ainsi ma lettre. Vous m’avez indiqué avoir besoin de temps ce que je comprends et respecte. Mais voilà, je ne peux taire la profonde affection que je vous porte comme j’ai pu vous le dire lors de ma visite à Valognes. Je tiens à vous. C’est un fait. Une certitude. Et cela demeurera ainsi.

J’ai hésité à prendre la plume aussi rapidement mais, n’ayant plus aucune nouvelle de votre part, je m’inquiète. Pour vous. Il va de soi qu’avec Kathryn nous échangeons régulièrement et qu’elle est morte d’inquiétude également. Et encore, il s’agit d’un euphémisme. Elle m’a glissé que vous êtes sensible aux rumeurs qui courent sur notre compte. C’est de ma faute, pas de la sienne. J’ai voulu embêter les amatrices (voire professionnelles) des potins en tous genres du conseil ducal. J’ai suggéré en effet que Kathryn devait prendre soin d’elle au regard de son état, mettant une main sur son ventre pour être plus réaliste. Kathryn, abasourdie par ma stupidité a laissé faire.

Je tiens donc à rétablir quelques faits:
- lors de cette mascarade, nous n’étions pas ensemble avec Kathryn
- depuis lors, nous n’avons échangé que des baisers et, il me semble techniquement impossible qu’elle tombe donc enceinte d’autant plus rétroactivement

Je sais que je t’ai blessé involontairement. Que je t’ai fait du mal. Que nous te faisons souffrir.
Crois en notre sincérité quand nous te disons que nous t’aimons, que nous ne te cachons rien, que nous avons besoin de toi dans nos vies. Nous comprenons que tu puisses nous en vouloir, nous détester même. Mais nous t’aimons et continuerons de t’aimer. Et cela implique donc que nous ne renoncerons jamais à toi. Que nous nous soucierons de toi. Que nous voulons ton bonheur même si nous sommes, à notre grand désarroi, cause de ton malheur.
Ne blâme pas Kathryn je te prie. Tu es tellement plus qu’une cousine pour elle. Si tu veux être en colère et détester quelqu’un, je préfère que ce soit moi, pas elle.
Ou alors laisse nous être auprès de toi et prendre soin de toi. Au rythme qui sera le tien bien évidemment.

Alors je te le dis une dernière fois. Kathryn n’est pas enceinte. Aucun de nous ne t’a menti ni pensé à le faire. Tu fais parti de nos vies à tous deux et tu es notre première confidente. Quand bien même cette nouvelle t’aurait profondément affectée, nous ne voyons pas comment tu n’aurais pas été la première informée.

Jure moi de prendre soin de toi et si tu as besoin, tu peux me rejoindre pour en parler. Ou parler d’autre chose. Tout ce que tu voudras.

Avec toute mon affection,

Julien

_________________
Deedee
Citation:
Campement Normandouille – Nuit du 12 au 13 août.

Mon Prince…
Enfin, ai-je encore le droit de t’appeler ainsi ?
Je ne sais même pas…

Je viens de rejoindre ma tente et prendre connaissance de ton courrier et… Je ne sais pas ce qui me blesse le plus en fait.

Tu me donne du « vous » à présent ? Suis-je donc reléguer au rang d’étrangère pour qu’il y ait cette distance ?
Bien que… je puis comprendre finalement… Peut être a tu peur que Kate ne s’imagine…

Pitié Julien, si tu tiens vraiment à moi comme tu le dit… Alors oublie le « vous », et laisse moi croire au moins que je n’ai pas perdu mon ami..

Pour le reste… D’accord je vous crois. J’admets même que j’ai peut etre été un peu vite a croire les ragots, moi qui tente d’habitude de ne pas y prêter attention. Mais avoue que tout ceci porte a confusion ?
D’abord ta visite à Valogne. Puis les aveux de Kate en taverne m’annonçant innocemment qu’elle doit faire attention dans son état, suivis des bruits de couloirs dans le château sur l’état de la Duchesse… Je t’avoue que j’ai eu du mal a y croire quand même.
Mais j’ai eu tord.
Je le reconnais.
Je me suis sans doute laisser prendre par mes sentiments, de vieux souvenirs et… l’alcool n’a pas aider.
Je vous crois… Même si j’avoue que j’aurais aimé être au moins informé de la supercherie…

Par contre ne vas pas t’imaginer que je vous déteste ou que je vous en veux. Non !
Comment le pourrais-je ?
Je suis heureuse pour vous.
Pour toi.
Pour Kate.
Je n’ai rien vu de pire que ce jour ou elle est revenue en se jetant dans mes bras pour m’annoncer la mort de Mel. Je n’ai rien entendu de pire quand elle me disait vouloir renoncer a tout en souvenir de Mel. Alors oui, je suis heureuse de savoir qu’elle t’a trouvé et qu’elle cessera enfin de mettre des robes de deuils qui ne lui vont pas du tout.
Je sais qu’avec toi… tout ira bien.

Et quant a moi… Sois sans crainte…
Je vais bien.

L’heure est venue de monter sur les remparts… Alors puisque je ne te verrais pas cette nuit. Prend soin de toi.

Amicalement

A.

_________________
Julien_giffard
Citation:
Campement Thor Aïe
Nuit du 12 au 13 août


Ma douce amie,

Il est étrange que tu commences ta lettre par la question que je me suis posé en concluant la mienne. J’ai longuement hésité à signer « ton Prince ». De peur de te faire souffrir. Je prends donc tout cela comme une autorisation de continuer de signer ainsi, et comme je te l’ai dit et répété, je suis et je resterai « ton Prince » aussi longtemps que tu le voudras bien.

Maintenant, c’est à moi de te présenter des excuses. Je crois que j’étais tellement tourneboulé à l’idée de t’écrire que j’en ai mélangé vouvoiement et tutoiement. Du moins, dans mon souvenir, car je suis certain d’avoir fini de nouveau en te tutoyant. Le naturel revient vite au galop ne dit on pas?

Tourneboulé je l’ai été encore plus quand je t’ai croisé ce soir en taverne, ma première missive t’attendant dans tes quartiers. J’ai eu envie de te serrer dans mes bras et déposer une bise sur ta joue comme j’avais coutume de le faire. Je n’ai pu m’y résoudre sans ton autorisation, sans avoir peur de te brusquer. Dis moi comment me comporter avec toi, je ferai comme tu le souhaites.

Maintenant, venons en à Kathryn. Je lui ai dit ce que tu représentes pour moi. Nous en avons longuement discuté tous les deux. Je pense qu’elle a compris et qu’elle l’accepte. Même si je pense qu’elle aura besoin d’être rassurée de temps à autres.

Pour ce qui est du reste, tant que tu nous crois, je pense que c’est là le plus important. Nous avons été maladroits et nous n’avons pas imaginé que cela nous dépasserait. Et que tu en fasses les frais. Je te présente donc mes excuses.

Concernant ton état, tu ne m’empêcheras pas, tu ne nous empêcheras pas, de nous soucier de toi. Tu es une part de nous. Tu auras beau être la plus rassurante possible, cela ne changera pas. Je connais tes regards. Je connais tes mimiques, les traits que prennent ton visage selon ton état, selon ce que tu ressens. Je connais ton caractère altruiste pour ne pas dire sacrificiel. Alors oui, montre toi aussi rassurante que possible si tu le souhaites, mais rappelle toi bien que je suis là et qu’avec moi tu n’as pas besoin de garder ton armure.

Tendrement

Ton Prince

_________________
Julien_giffard
Citation:
Campement Thor Aïe
Nuit du 12 au 13 août

Mon amour,,

Oui je sais, je teste, ne sachant toujours pas comment vous appeler désormais. Nous trouverons bien mais notre correspondance nous permettra également de tâtonner.

Nous n’avons pu nous croiser ce jour. A mon grand regret. Mais cela m’a permis d’écrire à Adeline comme nous l’avions évoqué la nuit passée. Je dois dire que si vous êtes une « sacrée tête de mule », votre cousine, elle, est « la reine des bourriquettes ».

Je pense avoir pu lui faire entendre partiellement raison, notamment quant à votre « état ». Quant au sien, j’y travaille mais je ne perds pas espoir.

Il est étrange et doux d’écrire désormais « nous ». Parfois j’ai parlé en mon seul nom mais bien souvent je nous ai engagé tous deux. Rassurez vous, c’était simplement pour lui dire combien nous l’aimions, que nous étions là pour elle et qu’elle ne se débarrasserait pas de nous aussi facilement. Et que nous étions navrés d’être en partie cause de sa peine.

Je ne vois que vous dire de plus ce soir si ce n’est que je t’aime.

Votre Julien

_________________
Deedee
Citation:
Bord de Seine – 13 aout

Kate,

Je me triture la tête depuis hier soir pour t’écrire ces quelques lignes… J’aurais peut être du finir une ou deux bouteilles de plus cela m’aurait aidé à être moins lucide.
Bref… Julien m’a écrit.
Au sujet de ton « état ».
Je te dois des excuses, je le reconnais. J’aurais du comprendre et ne pas faire attention a ce genre de rumeurs. Mais honnêtement… J’aurais préféré en être informé avant… Cela m’aurait evité de penser tout et n’importe quoi…
Enfin… j’espère que tu me pardonneras d’avoir douté de toi.
J’espère que tu me pardonneras tout court en fait…

Sinon, je te retourne la bourse de 50 écus que tu m’as généreusement fait porter. J’ai torturé Gwenn pour savoir de qui cela venait.
Je te l’ai dit.
Je conçois que l’armée coute cher et que le duché doit faire des économies, mais tu ne t’appelle pas Evalyne, et ce n’est pas à toi de payer quoi que ce soit.

Ne t’inquiète pas pour moi, ça ira.
Je n’ai besoin de rien.

A.

PS : Sebbe doit me rejoindre dans quelque jours a Rouen. Est-ce que Gabryel sera par là ?

_________________
Deedee
Citation:
Taverne du « Trou Normand » – 13 aout

Mon Prince

Si je peux continuer à t’appeler ainsi, alors je continuerais. Mais par pitié si cela te dérange ou dérange Kate, dis le moi. Je ne vois pas d’inconvénient à te donner du « Julien » ou du « Altesse » si cela vous va mieux.
Et me voila rassurée de savoir que ce « vous » si distant n’était qu’une erreur… L’espace d’un instant j’ai vraiment cru être face à un immense fossé, infranchissable.

Je crois que l’alcool ne m’a sans doute pas aidé à avoir les idées claires.

Tu seras sans doute ravi d’apprendre que j’ai écris à Kathryn, pour m’excuser… Je vous crois, définitivement.
J’espère juste que vous me pardonnerez tous les deux d’avoir douter de vous…

Pour répondre à ton interrogation, je t’avoue que je ne sais pas… Je ne sais plus.
J’aimerais pouvoir encore me blottir contre toi, me sentir en sécurité lorsque tu me prends par la taille, sentir ta main compatissante et rassurante sur mon bras, j’aimerais encore que tu viennes me « cueillir » au réveil en plaisantant comme nous le faisions avant cette guerre…
Mais… en avons-nous encore le droit ?
Je ne sais pas.
J’ai peur de blesser Kate.
J’ai peur de ce qui pourra se dire à ton encontre, à votre encontre.
J’ai peur.
Et pourtant… Je donnerais cher pour que tout soit comme avant.

Je ne sais vraiment plus ce que je dois faire, pas faire, penser, pas penser.
Je suis fatiguée Julien…
Fatiguée d’avoir a me poser tant de questions…

Pardonne moi… je me rends compte que j’aurais sans doute du boire quelque verres avant de t’écrire, j’aurais sans doute écrit moins de bêtise.
L’air est étouffant ici, je vais aller marcher un peu avant de rejoindre une taverne...

Amicalement

A.

_________________
Julien_giffard
Citation:
Rouen, 18 août 1468
Tente de commandement, armée Thor Aïe


Ma douce amie,

après l’autre nuit où nous avons pris le temps de discuter, je ne te cache pas que j’ai eu besoin de temps pour t’écrire. En fait j’aurai eu besoin de plus de temps même. Mais du temps je n’en ai pas. Du moins, je ne veux et ne peux en avoir. Oui je sais, je suis bien énigmatique et j’imagine sans mal que tu te demandes encore ce qui peut bien se passer.

Tu sais mes sentiments pour Kathryn. Je ne rentrerai pas dans les détails par égard pour toi. Je tenais « seulement » à t’informer que je souhaite lui demander de m’épouser prochainement. Je ne me voyais pas le faire sans t’en avoir parlé avant. Il me semble logique que tu en sois la première informée tant parce que tu es une amie chère à mon coeur qu’au regard de la situation étrange dans laquelle nous nous trouvons.

Maintenant je souhaite revenir à ce dont nous avons discuté l’autre soir avant que tu ne décolles une beigne magistrale à Bergleute.
Je tiens à te remercier de m’avoir aussi forcé à prendre conscience de ce qui se joue entre nous trois. J’ai du mal à me résoudre que tout a changé. J’ai du mal à accepter que notre relation ne pourra plus être exactement la même que par le passé. Que chacun va devoir trouver sa place. Sa nouvelle place.
Au moins m’as tu rassuré, me confirmant que j’ai toujours une place dans ta vie, tout comme tu l’auras toujours dans la mienne, quoi qu’il advienne. Mais tu me manques, c’est un fait.
Je crois à mon tour que c’est moi qui vais avoir besoin de temps pour tout cela.

J’espère que tu prends soin de toi tout de même. Rappelle toi que je suis là si tu as besoin, que ce soit pour deviser de tout ou de rien ou pour discuter plus sérieusement. Ou simplement passer du temps ensemble. Le silence a aussi parfois du bon.

Avec toute mon affection

Ton Prince

_________________
Julien_giffard
Citation:
Ma douce amie pioupioumiaou,





J’espère tout d’abord que tu n’es pas trop épuisée et secouée. Parfois cela peut être le contrecoup de ce que l’on avait du mal à nommer, à exprimer. Mais je gage qu’avec le temps, d’avoir pu me le dire te permettra d’être soulagée. Et plus encore, d’être en mesure d’avancer.





Excuse moi de ne pas t’avoir écrit avant, mais j’ai eu besoin de prendre la pleine mesure de tes révélations de l’autre soir. J’avais toujours pressenti ce que tu as pu me dire, sans oser non plus me l’avouer, Leda étant un ami. Mais la tristesse et la colère me gagnent à l’idée que tu puisses souffrir depuis toutes ces années. J’ai tant envie de te serrer dans mes bras pour te protéger et te consoler, tu n’imagines même pas ma soeurette.





Gardes bien en tête que je serai toujours l’épaule sur laquelle tu pourras te reposer pour t’épancher, pour discuter de toi, de tes tracasseries, de tes joies, de tes peines et même de ton chat. N’hésite pas, je suis là pour toi et je le serai à jamais. Tout comme je sais que tu l’es pour moi.





Je réalise, et je m’en excuse, combien cela doit être dur pour toi que nous affichions notre bonheur de la sorte avec Kathryn. Je souhaite d’ailleurs qu’un jour tu puisses vivre un tel amour et que ton cœur puisse s’ouvrir à un autre. Ou une autre, sait-on jamais. En attendant, le mien, le nôtre (voilà que je parle aussi pour elle maintenant!) t’es ouvert et acquis.





Tendrement,





Ton Prince de frère

_________________
Julien_giffard
Citation:
Mon cher Julien…

Me voilà stationnée sur Fécamp. Je te rassure tout de suite, oui, nous sommes bien arrivés. Oui, le voyage s’est bien passé. Non, nous n’avons pas été imprudent et oui, Ecoley est sage.

Nous avons fait une halte pour qu’Ecoley puisse aller étudier hier soir et nous repartons ce soir, même si… je me tâte de faire demi tour pour rentrer à Rouen.

Je persiste à dire et penser que j’aurais dû rester et attendre au moins le résultat des élections et je commence à me demander si vous n’avez pas voulu vous débarrasser de moi au final.
Ce que je peux comprendre en même temps.

Ceci dit… ça me fait du bien quand même de bouger un peu même si je n’ai guère envie de voir du monde ni même de parler avec quelqu’un.
Suis en train de devenir une vieille fille aigri comme certain l’ont crié ?

Enfin rassure-toi, tout va bien.
Et je vais bien.

J’espère qu’il en est de même pour vous deux…
Veille bien sur Kate s’il te plait, même si je sais qu’il est inutile que je te demande cela.

A très bientôt

Ta petite sœur
Liline

PS : le chat aussi va bien.
Autre PS : Oublie tout ce que j’ai pu te dire ou révélé l’autre soir… Je ne devais pas être dans mon état normal. Tu vas encore râler, je t’entends déjà d’ici… Mais je veux juste que tu sois heureux avec Kate et que tu puisses rendre Kate heureux, c’est ce qui m’importe le plus au monde.
Pour le reste… Je m’en sortirais.
Je m’en suis toujours sortie.
Je t’aime grand frère.

_________________
Julien_giffard
Citation:
A toi Adeline, notre amie, cousine, soeur et bien plus encore

tout d'abord nous tenons à te présenter nos excuses pour ne pas t'avoir écrit plus tôt.
Comme tu l'auras compris, nous sommes bien arrivés à Fécamp tous les deux et nous te tiendrons au courant lors de notre prochaine étape à Honfleur.

Nous profitons du bonheur loin des tumultes de Rouen, à Fécamp, passant d'agréables moments en compagnie de Klouska et de sa fille, Justine et d'un peu de sang neuf. Pas Fred je te rassure, lui est toujours à Rouen, à ta grande joie je l'imagine. Quand le temps est agréable, il passe tellement plus rapidement que nous avons déjà oublié que nous t'avons quitté depuis 5 jours déjà.
Kathryn (moi...quoi, je ne vais pas parler de mois à la troisième personne sous prétexte que c'est Julien qui rédige) ne se lasse pas de la vue sur la mer, et je crois bien que si le vent n'était pas aussi frais, nous y aurions peut-être passé une nuit. Peut-être que là-bas au moins je ne serais pas réveillée aux aurores par les facéties d'une enfant et de mon époux.

Tu nous manques et nous espérons tous deux que tu vas bien. Ne t'embêtes tu pas trop à Rouen? As tu un peu de compagnie? Ton chat monte-t-il bien la garde devant ton bureau afin que tu ne sois pas dérangée par certains esprits chagrins?

avec toute notre affection

K (G) ABC & JG


Citation:
A Julien et Kathryn,


Je suis heureuse d’avoir de vos nouvelles, j’imagine que depuis le temps vous avez du arrivé sur Honfleur, ou peut être même Bayeux ou Lisieux qui sait…
Bref, j’espère que vous profitez bien de ces moments de calme loin de l’agitation de la Capital et du conseil. Pensez quand même à vous reposer et n’abusez pas trop de bière ou de calva. J’imagine que nombre de personne veulent vous voir et trinquer avec vous.

Ici tout va bien.
Pas de menace potentielle, des gardes plutôt calme, rien ne change finalement…
C’est rassurant.

Prenez soin de vous

A bientôt

Adeline

_________________
Julien_giffard
Citation:
Ma sœurette adorée,

Voilà un bon moment que je n’ai pas pris la plume pour t’écrire, seul. Je dois dire que cela me manque, d’autant plus après ton dernier courrier qui m’a laissé dubitatif.
Deux hypothèses me viennent à l’esprit. Soit tu as eu une petite baisse de moral dont tu es coutumière -si si, ne dit pas le contraire- et tu t’es repliée sur toi même, restant ainsi distante. Soit... tu étais pressée et, ne voulant pas nous faire attendre, tu as répondu à la hâte.
Quoi qu’il en soit, cela m’invite à t’écrire rapidement pour prendre de tes nouvelles. Et te donner des nôtres.
Il est étrange que j’arrive, désormais, seulement avec difficulté à dire « je », depuis que nous avons quitté Rouen. J’éprouve un réel sentiment de plénitude et de sérénité depuis notre départ de la capitale. Certainement que la pression est moins présente. Mais surtout, je crois que je découvre la vie avec Kathryn, en dehors du temps passé ensemble au Conseil Ducal. Une vie plus ordinaire. Une vie ensemble, au quotidien. Est ce cela Adeline que le bonheur? Je n’ai jamais éprouvé de sentiments aussi intenses et seule ta cousine peut m’en procurer de la sorte. Je crois que je suis définitivement perdu. Je sais plutôt que je suis définitivement perdu, en elle et que je serai sien à jamais.
Je suis navré de t’infliger de telles déclarations mais je voulais aussi partager mon bonheur avec toi, tant tu es importante à mes yeux.
J’espère que la vie à Rouen n’est pas trop monotone et que tu tiens le coup avec ce conseil aussi brutal. Souhaites tu que l’on se retrouve prochainement à Lillebonne ou à Cambremer pour passer du temps tous les deux? Cela commence à dater que nous nous sommes entraînés au maniement de l’épée. D’ailleurs, celle que je t’ai proposé te convient elle? Il paraît que Pompom regrette de ne pas avoir passé du temps à courir la campagne. Mais peut être vais je proposer à ma nouvelle amie de faire un tour avec Pompom. Ah oui, je ne t’ai pas dit mais pendant que Klouska et Kathryn travaillent sur leurs dossiers du CD, moi je passe du bon temps avec Justine. C’est la petitoune de Klouska et Atlas. Je crois d’ailleurs que Kathryn a peu apprécié de se voir déloger de mes genoux pour qu’une petite fille s’y installe. Bon d’accord, je plaisante. D’autant qu’elle a pu en profiter ensuite mais ça je pense que tu n’as pas envie de le savoir.

Tout ça pour te dire que tu me manques et que j’ai hâte de passer de nouveau du temps en ta compagnie.

Avec toute mon affection

Ton Prince

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