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[Cambremer: Chapelle Saint George de Lydda]

Julien_giffard
Statut de la Chapelle
Consécration de la Chapelle


Citation:




    Au Préfet des Chapelles Aristotéliciennes,
    Au Marquis Julien Giffard dict Le Just,
    A l'universalité des fidèles,


    Moi, Père Aranwaë de Ellan Dunedain, agissant en tant qu'Evêque de Lisieux,

    Au vu des éléments ayant été portés à ma connaissance et en vertu des pouvoirs qui me sont conférés par la Sainte Curie Romaine.Autorise, moy-même en qualité de clerc reconnu par l'Église aristotélicienne, à consacrer la Chapelle Sainct Georges de Lydda en les terres nobiliaires de Cambremer dépendant du diocèse de Lisieux et ce, dans le plus parfait respect du rite et du dogme Aristotélicien.
    Et autorise Julien Giffard à y officier par la suite comme chapelain avec la bénédiction de la congrégation.

    Pour faire valoir ce que de droit, Aranwaë De Ellan Dunedain, Evêque de Lisieux,

    Rédigé et scellé, le vingt six de septembre de l'an de grâce mil quatre-cents soixante.






Registre

Baptêmes

* baptême de Prudence Giffard le 21 novembre 1462 par Julien Giffard. Marraine: Erwelyne de Corleone Jeneffe
Spoiler:

Citation:



Certificat de baptême de Prudence Giffard,



Nous, Julien Giffard (ig jglth), Chapelain de Cambremer, confirme devant le Très Haut et sous le regard d’Aristote

Atteste avoir baptisé, en la chapelle Saint Georges de Lydda , en ce jour du 21 novembre 1462, Prudence Giffard (ig Prudence), sous la bienveillance de sa marraine, la baronne Erwelyn de Corleone Jeneffe et sous le regard du Très-Haut.

Julien Giffard.



* baptême de Messire Elion Bellecour - Sinclair le 6 octobre 1468 par Julien Giffard. Marraine: Floralise

Spoiler:

Citation:





Certificat de baptême de Messire Elion Bellecour - Sinclair,



Nous, Julien Giffard, Chapelain de Cambremer, confirme devant le Très Haut et sous le regard d’Aristote

Atteste avoir baptisé, en la chapelle Saint Georges de Lydda , en ce jour du 6 octobre 1468, Messire Elion Bellecour - Sinclair (ig Elion), sous la bienveillance de sa marraine, maitresse Floralise et sous le regard du Très-Haut.

frère Julien Giffard.





Mariages
* mariage de Julien Giffard et Perrine de Gisors-Breuil, le 8 Mai 1461 par Neyco. Témoins : Victoire Devirieux et Baile de Kestel.

Certificat et attestation :
Spoiler:



* mariage de Leda de Vire et Adeline de Courcy, témoins Asti de Saint Aubin Routot, Davy de la Roche Tourbière et Matouminou, 22 novembre 1462
Spoiler:


Funérailles

* Akane Giffard de Clairval, funérailles célébrées le 23 avril 1464
Julien_giffard
Voilà longtemps qu’il s’était promis de leur rendre visite. Et qu’il avait tant et tant reporté cela. Trop douloureux. Pas encore prêt. Mais là il était temps.

Vêtu de sa seule tenue de chapelain, il déambula entre les tombes de ses parents. Puis il marqua une petite pause devant celle de son frère, Bulvaï avant de se diriger vers celles des jumelles, Julik et Akane qu’il caressa doucement, la gorge un peu nouée d’émotion.

Et puis il arriva dans un coin un peu plus isolé où la végétation était soigneusement entretenue. Là face aux tombes de Châtaigne et de Perrinne, des larmes coulèrent sur ses joues en silence.. Se ressaisissant, il s’approcha du petit monument et déposa une rose blanche sur la tombe de Châtaigne. Devant celle de Perrinne, il se mit à genou et déposa une rose rouge et une rose blanche. La regardant il se mit à prier.


Sur toi, ô Très Haut, je m'appuie,
Ne laisse pas triompher notre ennemi,
Cette créature sans nom qui veut notre malheur,
Malgré le péché qui est au fond de nos coeurs

Epargne-moi,
Je suis prêt à suivre tes voies.
Fais moi connaitre la route
Qui fera disparaître mes doutes.

Rappelle ta tendresse.
Oublie les péchés de ma jeunesse,
Ne m'oublie pas dans ton amitié,
Aies pitié.

Ne me laisse pas orphelin,
Toi qui montre le chemin,
Aux pauvres l'amour et la vérité,
La justice à ceux qui ont péché.

En Toi nous avons un défenseur,
Dans l'attente du soleil radieux.
Moi qui ne suis qu'un misérable,
Que ton soutien me soit agréable.

Vois ta création qui est en guerre
Protège moi ainsi que mes soeurs et frères,
Aide nous dans la détresse
Supprime de nos coeurs toute faiblesse.

Mais délivre nous de la haine,
Donne nous des pensées saines
De toutes angoisses libère nous.
Ô Très-Haut, veille sur nous.


Une fois sa prière terminée, il s’assit en tailleur face à la tombe de sa Pepe.

J’ai rencontré quelqu’un. En fait pas vraiment rencontré. Retrouvé plutôt. Et je voulais t’en parler. J’ai besoin de ton avis, de ta bénédiction. Tu la connais d’ailleurs. Tu l’appréciais même. Elle est veuve aussi et son mari était un ami. Elle me fait penser un peu à toi aussi. Hein? Pourquoi? Son côté déterminé, et tête de mule. Oui oui je sais, tu n’es pas d’accord, tu es juste têtue. Si si j’insiste et ne sois pas de mauvaise foi, c’est moi ça normalement! Elle aime aussi l’héraldique. Non non, je ne l’aime pas parce que vous avez des points communs. Quand même! Tu me connais mieux que ça voyons! Tu vas me vexer si tu continues ainsi. Ah oui, j’ai lâché le mot. Oui en effet. C’était une manière de tester ma sincérité ta provocation à deux écus? Tu sais que tu as toujours réussi à me faire marcher hein? Courir au grand galop si tu veux. Je te l’accorde.

Oui je suis heureux avec elle, elle est mon évidence, mon avenir, soit rassurée là dessus. Mais il va falloir que j’aille régulariser à Rome notre situation. Cela ne veut pas dire que je ne t’aime plus, tu le sais. Je voulais juste te le dire de nouveau. Encore.


Se rapprochant de la tombe, enlève son alliance, la met dans une petite boîte et l’enterre dans la tombe.

Oui je viendrai te voir pour en parler de nouveau. J’aurai toujours besoin de toi. Quoi? Ah oui c’est bien elle. J’avais oublié de te le dire. Mais tu as bien deviné. C’était si évident? Peut être. Mais sois également rassurée, je progresse, j’ai mis moins de temps pour m’en rendre compte qu’avec toi.

Repart un peu soulagé.
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Julien_giffard
Revient quelques jours après, toujours un peu chamboulé. Même petit trajet parmi les tombes pour revenir s'asseoir devant celle de Perrinne, déposant de nouveau une rose rouge dessus.

bonjour ma Perrinne. Ah oui, je suis très formaliste. Je recommence: bonjour ma p'tite Pepe que j'aime et que j'adore. Mieux? Merci.

Comment va-t-elle? Je crois qu'elle s'impatiente. Comme moi d'ailleurs. Je ne sais plus quoi faire. Je l'aime à la folie. Hein? Mais non, je ne peux pas comparer entre vous deux voyons! Cela ne se peut! Ah. Tu me taquines. Tu sais bien que tu m'as toujours mené par le bout du nez de toute façon.


Hausse les épaules avant de poursuivre.

Je ne pensais pas que je pourrai aimer après toi. Je ne pensais pas que je pourrai autant aimer après toi. Aimer quelqu'un d'autre.

Ramène ses jambes vers lui.

La dernière fois j'ai enterré nos alliances avec toi. Il me faut aller de l'avant, je pense que tu comprends. Aussi je viens pour ta bénédiction. Je veux la demander en mariage.

Entend du bruit derrière lui et devine la présence au son de ses pas et de sa démarche sur l'herbe.

Tu serais d'accord Perrinne? Et toi Liline?
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Julien_giffard
Pourquoi avait-elle fait le trajet jusqu’à Cambremer ? Alors qu'il aurait peut être était plus simple qu'elle le retrouve au campement, à Rouen.
Peut être parce qu'il ne s'y trouvait pas ? Peut être aussi parce qu'elle s'était sentie poussée par son instinct, ou le besoin irrémédiable de le rejoindre.
Maintenant.
Aujourd'hui...
Tout de suite.
Et surtout... Seule.

Confiant sa monture sans un mot, la Marquise se dirigea instinctivement vers la chapelle, perdue dans ses pensées. Elle se souvenait... ici même. Son propre mariage... Quant était-ce ?
Hier ?
Adeline s’arrêta un instant pour reprendre son souffle, et chasser de son esprit ce fantôme qu'elle sentait à ces cotés... trop présent.


-Laisse moi... murmura-t-elle doucement avant de lever la tête vers la Chapelle.

Ce n'était pas hier non. Le temps était passé. Définitivement. Et même si elle aurait aimé revenir en arrière, elle ne pouvait faire autrement que de se laisser porter par le courant...
Fermant les yeux un instant, la marquise prit une profonde inspiration avant de poursuivre sa route jusqu'à la chapelle.

Elle poussa doucement la lourde porte, remonta l'allée centrale en caressant du bout des doigts les chaises, puis vint s'agenouiller devant l'autel pour réciter, silencieusement, une prière.
Était-elle prête ?
Non...
Mais elle devait y aller.

Sortant alors par la petite porte derrière la chapelle, Adeline se retrouva dehors, dans le cimetière de la chapelle. D'un rapide coup d’œil, la marquise le trouva et lentement, doucement, d'une démarche mal assurée, elle s’avança.
Un pas, et puis un autre jusqu’à être assez prêt pour l'entendre.
Ses derniers mots...


- Oui... je suis d'accord... Déclara-t-elle alors doucement, d'une voix tremblante.

Souriant à l'écoute de ses mots, il se retourna alors.


- tu viens t'asseoir avec moi ou tu préfères que nous rejoignions la chapelle? Peut être que la présence de ton ancienne Reyne d'Armes serait par trop intimidante? Mais tout comme toi elle est concernée. Bien que pas très bavarde ces temps ci, je te le concède.

Un petit sourire se dessina sur le visage de la Marquise qui secoua la tête.

- Ça ne me dérange pas de parler à coté d'elle, même si je t'avoue... qu'elle m'a longtemps terrifiée à l'hérauderie. Je frissonne encore en l'entendant claquer de la langue.

Adeline regarda la tombe un instant en se mordant la lèvre avant de caresser la pierre doucement et de chuchoter directement à Perrinne.

-J’espère que cela ne te dérange pas ?

Et de tourner la tête vers Julien pour l’interrogé du regard à son tour.

Eclate de rire aux propos d'Adeline.


- ah oui, son fameux claquement de langue. Généralement, quand je l'entendais, je me faisais tout petit dans mes chausses. Je comprends qu'elle ait pu te terrifier. Mais encore, cette génération était moins terrible que la précédente!!!

Julien lui fit alors signe de s'asseoir à ses côtés pour discuter, au calme.

- il est temps n'est ce pas?

Hochant doucement la tête, Adeline s'agenouilla avant de s’asseoir plus confortablement.

-Il est temps oui... Même si...

Esquissant un léger sourire, la Marquise tourna la tête, pour regarder autour d'elle. L'endroit était plutôt cocasse, pour ce qui allait suivre. A vrai dire elle ne l'avait pas imaginé dans un lieu pareil.
A vrai dire... Elle ne l'avait pas imaginé du tout.

Prenant alors une profonde inspiration, elle tourna la tête vers le Prince et poursuivis.


-Je t'avoue qu'une part de moi même ne se sent pas prête du tout...
Mais il est temps.
Pour tous les deux.


Prend sa main dans la sienne et marque un petit temps de silence, regardant la tombe de Perrinne.

- non je ne sais pas si je suis prêt non plus. Je suis terrifié. Encore plus après mon passage à Valognes. Encore plus après cette soirée en taverne où nous avons pu discuter tous deux. Nous l'avions dit, nous avions besoin de temps. Ensemble. Et séparément. Pour comprendre. Nous comprendre. Se comprendre.

Nouveau temps de silence mais cette fois il tourne la tête vers elle et dépose une bise sur sa joue.

- voilà un an, quand je me suis mis à genoux devant toi, j'étais loin d'imaginer que nous en serions là aujourd'hui. Cela a plutôt bien marché à dire vrai notre stratagème pour qu'on nous fiche la paix, qu'on nous laisse faire notre deuil. A tel point qu'à un moment donné, je ne savais plus ce que je ressentais pour toi.

Petit soupir.

- tu le sais, je te l'ai dit l'autre jour. Je t'aime. Je ne regrette rien. Mais s'il avait dû se passer quelque chose entre nous, cela aurait déjà été le cas non? Notre relation me convient ainsi. Nous nous protégeons mutuellement, nous nous soutenons l'un l'autre, nous pouvons compter sur l'autre quoi qu'il advienne. Ta compagnie m'est indispensable. A mon équilibre. A ma vie. Je ne la conçois pas sans toi d'ailleurs, mais ça je te l'ai aussi dit.
Pourtant, je t'aime comme...


Se mordant la lèvre, Adeline posa un doigt sur les lèvres de Julien pour l'inciter à ne rien dire, et...termina sa phrase dans un souffle.

- Comme un frère aime une sœur...

Déglutissant avec difficulté, mais souriant tout de même, Adeline continua, le doigt toujours poser sur les lèvres du Prince.

-Et moi... j'ai besoin de toi Julien.
Mais peut être pas de la façon dont je l'imaginais.
Il m'a fallu du temps aussi pour comprendre, du temps aussi pour l'accepter, mais oui... j'ai besoin de toi.
J'ai besoin que tu me rassures, j'ai besoin que tu me protèges, j'ai besoin que tu me prenne dans tes bras... que tu me gronde aussi... J'ai besoin... de toi, comme une sœur aurait besoin de son grand frère.


Son doigt lissa doucement sur les lèvres, puis sur les joues de Julien, avant de venir rejoindre sa main et la serrer.

Un peu ému par leurs propos, il décida de détendre un peu l'ambiance par une boutade.


- alors si tu pouvais être moins ch... casse pied que mes soeurs de sang, j'avoue que cela m'arrangerait bien!

Manquant de s’étouffer, Adeline éclata de rire pour la première fois depuis de longue semaine.

-Euh... Je ne sais pas si tu vas y gagner... Je crois que ces derniers jours t'ont montré a quel point je pouvais être....

Affiche une grimace voulant tout dire.

- je ne vois absolument pas de quoi tu parles.

Les vieux rites païens des hommes du nord transmis dans sa famille refaisant parfois surface, il sortit sa dague, et se coupa légèrement la main, laissant perler un peu de sang. Il lui tendit alors, la main.

- Adeline, par Freyja, et le Très Haut, je serai désormais ton frère comme tu seras ma soeur

Celle là, elle ne s'y attendait pas. Mais alors pas du tout ! Ouvrant la bouche de surprise, Adeline s'empressa d'attraper un morceau de sa chemise et le posa sur sa main avant de la serrer doucement.

-Grand fou ! Mais... Mais...

Elle n'allait pas l’engueuler, ni lui en faire le reproche comprenant au delà de son geste fou, l'importance du serment qu'il venait de prononcrr.

-Tu n'avais pas besoin de faire cela tu sais...

Haussant alors les épaules, il repondit dans une grimace, parce que mine de rien ça faisait un peu mal.

- c’est uniquement pour te prouver la sincérité et la profondeur du lien que je souhaite créer avec toi. De fait être un peu du même sang.

-Je sais... et si tu savais l'importance que cela a pour moi... répondit-elle doucement en portant la main blessée à ses lèvres pour lui déposer un baiser.

- Mais ça me fait mal de te voir souffrir et plus encore par ma faute...
Puis, sur un ton plus doux, elle ajouta
Et puis... on va surtout croire que c'est à cause de mon chat.

- les autres peut être. Kathryn par contre va m’arracher la tête.

Petite grimace, léger hochement de tête, et la Marquise de répondre en attrapant à son tour la dague du Prince.

-On lui expliquera.

Et se coupant a son tour légèrement l'intérieur de la main, sa senestre, celle dont elle se servait quotidiennement, Adeline répéta alors en prenant la mains blessé de celui qui devenait en cet instant, son frère...

-Julien, à mon tour, par ce sang qui coule, je deviens ta sœur, comme tu deviens mon frère.

Elle serra sa main, non sans quitter son regard et lui adressa un sourire en sentant ses yeux se remplir de larmes.

-Elle ne pourra rien dire maintenant.

Déposant une bise sur sa joue avant d’essuyer ses larmes, il murmura:

- merci... ma soeur

Reniflant légèrement, Adeline regarda sa main un instant, avant de relever la tête vers Julien.

-Je.. J'ai encore une chose à te demander Julien.

Le cœur battant, avant même de lui laisser le temps de lui répondre, elle retira doucement la bague qu'il lui avait offerte, il y a plus d'un an a présent. Cette même bague qui n'avait pas quitter son doigt depuis.

-Je... Je ne sais pas si je peux encore la garder. Peut-être devrais-je te la rendre ?

Et se mordant la lèvre, inquiète de sa réaction, elle ajouta.

-Il serait peut-être plus juste qu'elle revienne à...

Elle s’arrêta dans son élan, incapable d'en dire plus, mais elle était sûre que son Prince comprendrait...

Prenant la bague, il la remis dans la main d’Adeline, refermant leurs deux mains dessus.


- c’est un cadeau. Et une part de notre histoire. Nous ne serions peut être pas là ce jour si je ne te l’avais pas offerte. Alors garde là, cela me fera plaisir. Et puis, elle en aura une autre, rassure toi là dessus. Tu es d’accord Perrinne? Oui hein. Tu n’as pas le choix Liline, sinon je sens que nous allons entendre une langue claquer! Et ça tu ne le veux pas.

Instinctivement, Adeline se tourna vers la tombe, s'attendant a entendre un claquement de langue. Frissonnant a cette idée, elle hocha doucement la tete et se tourna vers Julien avant de se mettre a genoux. Elle se pencha alors vers lui, passa ses bras autour du cou du Prince et posa sa tête sur son épaules en murmurant.

-Merci...

écrit par les quatre mains et deux cerveaux des Jd Adeline et Julien
_________________
Julien_giffard
[baptême d’Elion]

Dimanche 3 octobre. Voilà bien des années que la chapelle n’avait pas été utilisée pour un baptême. Temps de renouveau et de communion dans l’amour aristotélicien en perspective aujourd’hui.
Julien entra de bon matin dans les lieux, les arrangeant en vue de la cérémonie. Il prépara l’autel ainsi que tout ce dont il aurait besoin.
Puis, attendant le futur baptisé et ses invités, il s’agenouilla et se mit à prier.


Dieu Créateur de toutes choses, nous te remettons cette journée !
Guide-nous dans nos actes, nos pensées les plus intimes,
Toi qui sais tout, purifies-les afin qu'ils soient conformes à Ta volonté.
Toi le Très Haut, qui a tout prévu, mais nous laisse libre de notre destin,
inspire ceux qui s’écartent de ta parole Divine,
Pour qu’ils nous aident à préserver le monde.

_________________
Jeyshana.
Je fus la première à arriver, je pouvais admirer, pour la première fois, l'intérieur de la Chapelle Saint George de Lydda.

Sous une arche du bâtiment, un peu comme les gardiens du lieux, reposaient des gisants. La famille de Son Altesse, pensais je, c'était assez impressionnant et malgré que je posais mes pieds délicatement sur le sol, ceux ci résonnèrent comme une cloche en train de sonner.
Pas facile pour arriver en catimini !

Les vitraux, qui décoraient la Chapelle, laissaient entrer une lumière qui jouait avec les couleurs, sur le pourtour des murs l'on pouvait voir le chemin de croix de Christos, alors qu'une immense croix, magnifiquement décorée, descendait du plafond soutenue par des liens de fer forgé.

J'avais gardé la même robe que pour la cérémonie, elle serait bien pour un baptême, elle faisait bien habillée. Je vous passe les détails du bain, de ma coiffure pour essayer de discipliner ces cheveux et de mon aspersion de parfum de Rose. Je sentais les effluves de fleur à quinze mille lieux de là.

Enfin, j'arrivais devant l'autel, quelque peu décoré, je pus en tracer les plans dans ma tête, ainsi je saurais comment le décorer pour notre mariage, petite révérence devant son Altesse


Bonjour Votre Altesse ! Comment allez vous, ce jourd'hui ?
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Elion
Les cloches résonnaient , et en ce jour dominical le soleil ne se levait plus aux matines depuis bien quelques semaines déjà , le fond du lit et encore bien agréablement chaud , cherchant de sa main la présence de Jeyshana ; absente . Et il ne fut absolument pas surpris , en effet très certainement que tout devait être parfait pour ce jour si important : Le baptême .

Prenant avec lui une robe blanche , faite sur mesure pour lui , le seigneur de Theizé s'habilla , et prit sa toilette , en versant de l'eau sur son visage , il eut la pensée étrange que le geste serait le même d'ici quelques heures mais que la symbolique allait être tout autre .

Prenant soin de refermer la porte derrière lui , il foula le sol des couloirs froid du castel , répondant aux " bonjours " de la part des gardes et des servantes .

La Chapelle était droit devant lui , enfin . Il poussa la porte qui grinça et aperçu enfin sa belle ainsi que le Maître des lieux .


" Ma Dame ... Le bonjour à vous . " il s'approcha , passa sa main d'une lente caresse le ventre bien présent de sa ravissante . Puis se tourna ensuite vers le Prince .

" Monseigneur , bonjour à vous également , vraiment il me tarde , dans le doute j'ai amené cette robe longue et blanche , est-ce bien ce vêtement dont il est préférable de vêtir lors de cette cérémonie ? En ce cas , je peux m'isoler un court instant dans l'isoloir et me vêtir . "
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Julien_giffard
Sursautant en pleine prière, Julien sourit en réalisant qu'il s'agissait de Jeyshana qui avait devancé quelques peu l'homme mis à l'honneur ce jour. Homme qui était aussi le "sien", ne fallait il pas l'oublier.
Se relevant, Julien se dirigea alors vers la jeune femme.


Le bon jour dame Jeyshana. Je vais bien, je vous remercie. Et vous même? Un petit repérage des lieux avant l'arrivée de messire Elion?

Futur baptisé qui ne tarda pas à arriver. Julien se dirigea vers lui pour l'accueillir.

bienvenue messire Elion. Point de monseigneur je vous prie. Je ne suis ni vicomte ni archevêque. En ces lieux, juste chapelain, alors frère Julien conviendrait mieux si cela vous va également?

Quant à votre tenue, il s'agit plus pour vous de vous sentir bien. Récemment, j'ai été témoin d'un homme qui n'était vêtu... que d'un feuillage. Je vous l'accorde, il est un tantinet original. Mais si vous vous sentez bien tel que vous l'êtes, à vous d'aviser.

Nous commençons dès que votre marraine sera parmi nous?

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Floralise
La flamboyante avait suivi sa Jeys après que celle-ci l'eut accueillie aux portes du chateau.
Arrivées à la chapelle, son coeur se remit à battre plus fort.
Elle n'avait pas assez de ses deux yeux pour tout admirer.
Les vitraux, les ogives, les statues et l'autel.

Jeys s'avança vers l'officiant en qui elle reconnut m'sieur Giffard.
Elle rosit légèrement, ne sachant pas comment elle devait le saluer.
C'est qu'elle n'était pas une habituée...

Un p'tit signe de la tête:

- Le bonjour vous va, je suis Floralise la marraine de m'ieur Elion !

Elle sourit à l'entrée de son futur fillot et le trouvait très virginal dans sa longue robe blanche.
Le saluant elle attendit la suite...
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Jeyshana.
A peine Son Altesse finissait-il sa phrase qu'Elion arrivait, petite caresse sur mon ventre en me disant 'Bonjour'.

Bonjour Mon Géant ! dis je en souriant.

Discussion entre les principaux intervenants sur une robe blanche et une feuille de vigne. On dit que l'habit ne fait pas le moine mais là, je n'osais imaginer la personne.

Je fus suivit de près de ma Flo', que j'avais accueillit aux portes du Domaine, celle ci avait l'air un peu intimidée. Ne nous restait plus qu'à attendre le début de la cérémonie .

_________________
Julien_giffard
La future marraine arriva alors. Julien l'avait revu récemment à Honfleur, et la salua également d'un grand sourire.

le bon jour Floralise, merci d'avoir fait le déplacement pour ce jour si important. Nous allons pouvoir commencer alors puisque nous sommes tous là.

Invitant alors Elion à le rejoindre devant l'autel, le chapelain commença son office.

Fidèles et croyants, bienvenue à vous en ce jour très important pour notre communauté car nous allons accueillir parmi nous un nouveau membre, messire. Avant de poursuivre cette cérémonie, je vous invite à réciter avec moi la prière de demande de pardon.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Marquant une courte pause, il poursuivit.

S'il l'un de vous deux Floralise ou messire Elion voulez bien nous faire l'honneur de réciter le credo, nous ferons de même à votre suite.
_________________
Elion
la cérémonie s’est poursuivi, maintenant que tout le monde était présent la marraine y compris. Ainsi que la plus belle femme de Normandie à ses yeux, la ravissante Jeyshana . Se tournant vers le prince Julien , écoutant avec attention ses paroles afin de conclure au mieux ce baptême , cette événement particulier dont il était tout à l’honneur . Fièrement , il pris une grande inspiration et bien sûr de lui , répéta les paroles sacrées .

« Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN »

_________________
Julien_giffard
Julien récita à son tour le credo, comme la liturgie le voulait.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen



Puis, marquant une petite pause avant de poursuivre, il reprit.


Le baptême est une seconde naissance car il apporte l'absolution de nos péchés passés. Le baptême symbolise aussi l'entrée dans la communauté aristotélicienne où l'on fait nôtres les paroles de Christos et Aristote participant ainsi à l'Amitié Aristotélicienne.

Aussi, à ce jour, je vous invite messire Elion à vous avancer vers moi.
Si vous le souhaitez toujours, répétez ce serment à l'Eglise après moi.



_________________
Jeyshana.
Je récitais comme pour moi même, pour ne pas interrompre la cérémonie.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen

_________________
Elion
La cérémonie se poursuivit donc , Elion toujours décidé à entrer au sein de l'Eglise Aristotélicienne, après avoir récité semble t-il le Credo sans faute , poursuivit en répétant mot pour mot la formule dite par le Prince Giffard . Prenant au préalable une longue inspiration , comme pour symboliser en lui cette forme de passage à une nouvelle vie , une étape de franchie .



" Je reconnais en Dieu le moteur du monde , la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde .
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu , et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité , seule représentante sur terre de l'Etre divin .J'accèpte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa beauté . Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant . "

_________________
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