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[RP] Des vassaux pour pour Cambremer et Lillebonne

Turold
Voilà un moment que la salle des cérémonies n’avait pas servi. Et depuis que Jeyshana reprenait le poste de Capitaine de la Garde, Turold se retrouvait une nouvelle fois à jouer les gardes du corps mais aussi les factotum. A dire vraie, cela ne le dérangeait pas. Notamment quand il fallait s’occuper des fleurs. La belle dame qui accompagnait désormais son maître, en plus d’être fort sympathique, avait la main verte. Et aimait partager des discussions et des conseils concernant les fleurs et plantes diverses. D’ailleurs, il faudrait qu’il en touche deux mots au Prince, parce que celle là, il n’allait pas falloir la laisser partir. Non mais!!!!
Arrangeant la salle de cérémonie, il réalisa qu’il s’était peut être un peu emporté, trop enthousiaste et que la salle était un peu voire beaucoup, remplie de fleurs. Croisant les doigts pour que personne ne soit allergique, il termina en installant le pupitre pour Normandie. Elle était gentille Normandie, elle pensait toujours à rapporter la prune!

Ne manquait désormais que les invités et le maître des lieux. A moins que cela ne se conjugue uniquement qu’au pluriel désormais.
Rodogune
C'etait le jour J. Avec beaucoup d’émotion et un peu d'appréhension, Rodogune se rendit au Castel de Cambremer pour son anoblissement. Pour la circonstance, elle avait vidée sa cagnotte pour s'offrir une robe en soie bleue nuit de Florence, aux motifs de fleurs. Elle voulait ainsi faire honneur à son suzerain.

Elle arriva à l’accueil où elle vit le factotum de service

Le bonjour Messire, je suis Rodogune actuelle prévot de Normandie et je suis attendu par son Altesse Julien Giffard
Ecoley.
Le Prince l'avait convié à venir en se jour pour se faire anoblir. Il n'était pas forcément à l'aise, la noblesse, à la base ce n'était pas son truc... Mais les circonstance faisais qu'il avait accepter et que dans un sens il souhaitait faire ses preuves et quoi de mieux qu'un fief a gérer pour faire ses preuves.

Il arriva devant Turold, qu'il avait deja rencontré lors de sa précédente visite au Prince Julien Giffard. Il n'était pas en retard, mais il n'était pas le premier. Rodogune était déja présente dans une robe ravissante. Lui c'était contenter de mettre des vêtement sobre mais différent de sa tenue de garde de nuit.

Bonjour Messire Turold, j'ai rendez vus avec son Altesse. se tournant vers la jeune femme. Dame Rodogune, vous venez également pour un anoblissement ?
Julien_giffard
[duché de Cambremer, 9 septembre au matin]

Apportant un plateau avec un bol de tisane et quelques fruits à une Kathryn à moitié endormie, Julien se posa à ses côtés.
Caressant doucement ses cheveux pour l’aider à se réveiller, il réalisa que ce n’était peut être pas la meilleure façon de s’y prendre. En même temps, il avait hésité avec le réveil en fanfare, un peu impatient à l’idée de cette journée. Sauf qu’il commençait à la connaître et la réveiller brusquement n’était pas une chose à faire. A moins de vouloir passer une sale journée ensuite. Et ça, si ce pouvait être évité....

- mon étoile? Il est l’heure. C’est une grande journée. Il faut se lever sinon vous n’allez pas être prête. Merci à vous d’ailleurs d’être à mes côtés pour cette cérémonie. Après tout, cela vous engagera par la même occasion.

Le Prince déposa un baiser sur son front avant de poursuivre.

- A mes côtés hein, pas témoin. Etes vous d’accord pour que nous leur fassions part de notre projet de mariage?Cela nous permettra d’expliquer le pourquoi du comment de votre place particulière ce jour.

- Hummmmm...

C'est le seul son qu'il obtient dans un premier temps. On n'a pas idée d'être si bavard dès le réveil. Et malgré tout, il serait capable d'y déchiffrer la réponse à toutes ses questions.
Elle cherche à tâtons sa main et la porte à ses lèvres.
Un premier oeil ouvert et elle ne reconnait pas le décor. Puis les souvenirs reviennent. Cambremer, la cérémonie du jour.

Elle se redresse et sourit en découvrant la collation qu'il lui a apporté. Après avoir bu une gorgée de tisane, elle consent enfin à reprendre point par point.

- Je serai prête à l'heure, ne vous inquiétez pas pour moi. Si vous désirez que je sois à vos côtés, je le serai et bien entendu, nous pouvons leur parler de nos projets. Et donc expliquer que je serai la future suzeraine consort.

Une pomme est saisie et croquée alors qu'elle passe un plaid autour de sa chemise.

- Tout est prêt ? Ad est déjà arrivée ?

Sourire qui l'incite à filer aller vérifier tout cela s'il veut qu'elle soit prête à temps.

Répondant à son sourire par un autre, il lui laissa croire que la ruse avait fonctionné. La suivant des yeux, il se retint de lui proposer de l’aide. Pas sûr qu’ils n’auraient pas perdu plus de temps qu’autre chose. Faut dire que certains lacets pouvaient être récalcitrants...

- vous savez bien qu’elle arrivera à l’heure de l’apéritif voyons! Ce qui veut dire qu’il vous reste deux heures!!!


[fin de matinée, salle des cérémonies]

Rejoint par Kathryn, il resta un instant ébloui en la regardant. Simple mais gracieus. Secouant la tête pour se reprendre, il lui tendit la main.

- vous êtes somptueuse. Comme à votre habitude. Oui je sais, je ne suis pas objectif. Vous me le répétez suffisamment. Mais là quand même...

Main dans la main, ils gagnèrent alors la salle de cérémonies. Une partie de leurs invités étaient déjà présents.

S’approchant de Turold il remercia celui qui, au fil des années, était devenu un ami, avant de se diriger vers Rodogune et Ecoley.

- la bienvenue à tous les deux. La route fut bonne? Prêts pour ce grand jour? Nous attendons un peu de monde encore avant de commencer. Notamment Adeline sans quoi rien ne sera possible.


rédigé par Jd Kathryn et Jd Julien
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Gwenn_hoel
Gwenn arriva à son tour, vêtue d'une robe plutôt sobre d'un beau bleu roi. Pas en retard. Mais pas en avance non plus. Bref, dans la norme. Entrant dans la salle de cérémonie, elle rejoignit le petit groupe qui s'était formé.

Bonjour Rodogune, bonjour Ecoley. Quelle belle journée n'est-ce pas ?

Puis se tournant vers le couple nouvellement formé :

Mes respect Votre Altesse... Duchesse... Merci d'avoir laissé Ecoley m'inviter pour ce jour très important pour lui. Promis, j'ai laissé mes ânons à l'entrée, ils ne devraient pas interférer.
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En Deuil de Laure, à jamais ♦ Le Dragon normand ♦ Protectrice de Normandie ♦ Duchesse de Normandie
Elion
A la fin de l'été où les nuits prennent leur manteau au parfum de l'hiver d'ores et déjà , où la lune se couvre de son voile de brume , la douceur surprenante de certaines journées de septembre , voici enfin venu le jour tant attendu pour la jeune Normande de savourer les joies de la noblesse , après de longues années de services accomplis pour cette terre magnifique et riche d'histoire , bien que cela n'était que simple formalité car en effet , elle jouissait déjà d'une vie confortable depuis que le jeune Elion à qui elle avait offert son coeur . Qui lui-même était déjà Seigneur , dans un Duché plus ou moins lointain en ce Royaume de France .



" Il semblerait que nous approchons ma chère , le castel est à l'horizon . J'en aperçois déjà les tours . "


Le vacarme des roues du coche de la famille Bellecour sur les chemins rocailleux se faisait entendre , la charrette avançait cependant à une vitesse plus que convenable , pour cause ; deux belles bêtes étaient attelées devant et avec fougue et fierté trottaient en direction de Cambremer .
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Jeyshana.
Nos deux tourtereaux étaient en passe d'arriver au Duché de Cambremer. La calèche fait enfin halte dans la cour d'honneur et c'est mon vieux Turold qui en ouvre la porte, nous permettant de descendre.

Nous y sommes enfin, Mon Géant !

Regardant le Vieux Capitaine, auquel je prendrais bientôt la place :

Bonjour Turold, voici la missive reçue par son Altesse Julien qui nous attend !

Celui ci nous conduisit dans la Salle des Cérémonies du Domaine, somptueuse et grandiose. Et pour l'occasion, j'avais mis ma robe rouge, celle dite de 'Bal'.
Je saluais d'un sourire Rodogune, un Messire que je ne connaissais pas, ainsi que Gwenn de Lescart

Puis , je fis une petite révérence devant Son Altesse et Sa Grandeur Kathryn Brehnian.

Bonjour Votre Altesse et Votre Grandeur. Ravie d'être là !

Mon époux, Elion, se tenait juste derrière moi, une main délicatement posée sur ma taille, qui commençait à s'arrondir à cause de ma grossesse, saluant d'un léger signe de tête.
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Ecoley.
Le prince et la duchesse venant d'arriver dans la salle de cérémonie, vinrent le saluer lui et les autre convive. Il s'avança vers eux avec le sourire.

Bonjour à vous, la route a été bonne, surtout par cette belle journée.
Duchesse, content de vous voir parmis nous. Votre Altesse, merci de votre confiance.

Derrière lui son amie Gwenn venait d'arriver dans une belle robe bleue. Il l'enlaça amicalement, lui glissant au creux de l'oreille.

Merci d'être venu Gwenn...

avant de lui répondre

Oui c'est une belle journée, ensoleillée et visiblement, très fleuri !
Melina
La route vers Cambremer

Mélina avait fait préparer les chevaux d'avance et la carriole pour le voyage avec Marquis. Le couple s,était préparer et Mélina avait mise la seule robe qui lui faisait encore en ces temps ci. La tenue de Mel lui allait a ravir selon la maisonnée. Ce fut agréable comme voyage et le paysage était toujours aussi beau. Cambremer, un bel emplacement tout de meme!

Nous allons arrivée de justesse Marquis, faut pressé un peu les chevaux. Ca parraitrait mal d'arrivée en retard tu penses pas?

Un large sourire et la requete a arthur de pressé le pas fut donner. C'est ainsi qu'a toute allure ils arriverent sur place. Melina laissa son époux descendre avant elle. Son aide pour pas tomber en plein visage avec son bedon arrondit était une necessité. Une fois diriger vers la salle des cérémonies, Melina au bras de son époux entrere a leur tour dans la salle. Elle fut soulager que la cérémonie n'avait pas débuter. Melina saluat les présent de la tête et alla se placer.
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Écuyer de L'Ordre Équestre et Royal du Saint Sépulcre
Marquisdefranchimont
Appartement de Rouen

Marquis avait mal dormit et c'était levé très tôt. A son habitude, il avait monté Tempête et était parti galoper sur les terres de la Normandie. Il prenait ce temps pour lui, car sous peu sa femme aura besoin de lui et c'est son intention d'être plus que disponible pour lui.

Enfin bref, lorsqu'il arrive de sa promenade Martin l'informe que selon l'horaire de sa femme, il est... en retard. Comme toujours. Il sourit. Peut-être inconsciemment il aimait faire pâtir un peu sa femme. Grande stratagème qu'elle est, elle organisait toujours tout au quart de tour. Il se dirige donc vers la chambre, sa femme est parer de ces plus beaux autours. Un sourire, une étincelle dans son oeil quand il regarde sa femme. Il s'approche et l'embrasse. Clin d'oeil et hop il trempe ces mains dans la bassine d'eau pour se laver le visage.

Son habit d'apparat est déjà prêt sur le lit. Marquis l'enfile et il prêt. Un baiser pour les jumeaux, une grosse accolade pour Tim qui grandit plutôt vite.

La route vers Cambremer

Le voyage se déroule même si, vers la fin, ils avaient roulés plus vite. Marquis descend le premier et aide son épouse à descendre à son tour. Il ne voudrait pas qu'elle tombe. Il prend son bras et ils avancent vers la salle des cérémonies. Marquis salue Gwenn qu'il connait déjà et regarde si il n'y verrait pas un autre visage connu.

Approchons-nous de Gwenn, ma chérie. Je voudrais bien qu'on l'a salue...
Kathryn.brehnian

    Arrivée au bras de Julien, encore amusée par ses compliments non-objectifs sur sa tenue tenue, elle va saluer tous les futurs vassaux dès qu'ils arrivent.

    C'est qu'elle n'est pas chez elle, même si Julien la reprendrait surement s'il l'entendait le formuler à voix haute et ne s'autorise pas encore à se comporter en maitresse des lieux. Donc elle pose juste un oeil admiratif devant le décor floral, se demandant s'il reste encore la moindre fleur dans le jardin du chateau et croisant les doigts pour que personne ne supporte pas l'odeur des fleurs.
    Avec deux femmes enceintes...on ne savait jamais. Mais au pire ils délocaliseront dans le jardin...maintenant vidé de ses fleurs.

    Rodogune, Ecoley, Gwennj'espère que vous allez bien !
    Elle lève les yeux au ciel en direction d'Ecoley et Gwenn qui lui donnent du Duchesse et se dirige déjà vers les nouveaux arrivants.
    Jeyshana, messire, bienvenue à vous.
    D'une phrase, elle se présente à l'homme qu'elle ne connait pas personnellement.

    Melina, Marquis, heureuse de vous voir ici.
    Association d'idée, elle se demande s'il y a des macarons prévus pour le banquet d'après octrois.

    Il ne manque plus que Normandie et la cérémonie pourrait débuter. Un regard au suzerain et à tous les futurs et elle questionne :
    Qui sera le premier à se lancer ?
Julien_giffard
Haussant un sourcil à la manière de Gwenn de s’adresser à lui, il se rappela rapidement qu’il s’agissait de leur grand jeu à tous deux bien souvent.

Les invités continuaient d’arriver les uns après les autres. Il regarda d’un air attendri Kathryn évoluer parmi eux. Comme quoi, malgré ce qu’elle pourrait dire, elle avait un sens aigu des relations publiques. Parfait! il n’aurait plus à se forcer même si à ses côtés, il ressemblait de moins en moins à un ours dans sa caverne.

D’ailleurs en parlant de caverne, un autre mot dont la sonorité était très proche lui vint en tête: taverne. Association d’idée justement, il remarqua qu’Adeline se faisait attendre. A moins que ce ne soit l’absence d’Adeline qui lui fit penser à la taverne. Vous savez, un peu l’histoire de l’œuf et la poule...

Votre Grace de Cany, c’est un plaisir de vous voir. Vous avez perdu Phebus dans les couloirs?

Jeyshana, dame Melina et j’imagine messires Elion et Marquis, la bienvenue également. Les futurs parents se portent bien?


Puis, se rapprochant de Kathryn, il lui souffla à l’oreille quelques mots après qu’elle les ait interpellé quant à l’ordre de passage.

Rappelez moi déjà pourquoi elle n’a pas voulu dormir chez nous? Organisons nous un petit jeu pour savoir qui commence? De toute façon, j’ai une annonce à faire avant.
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Melina
Melina sourit. Elle salua avec un large sourire Kathryn. Elle avait de bon souvenir du conseil ducal en sa compagnie. Puis se tournant vers Marquis.

Bien entendu que nous pouvons allez saluer Gwenn.

Elle allait se dirriger vers Gwenn lorsque son altesse vint les saluer. Puis un grand sourire elle acquiesca au fait que c'était Marquis.

Très bien vostre altesse. Oui voici mon époux, Marquis. Les futurs parents sont ravie que la maison deviendra encore plus bruyante. Les jumeaux court partout maintenant. Ca met de la vie dans une maisonnée les enfants! Mon époux le désirait, il sera combler d'ici quelques semaines de l'ajout, du moins je l'espere!

Mel reteint un rire. Cela l'amusait de taquiner son mari et elle avait une hate non dissimuler que cette grossesse prenne fin.
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Écuyer de L'Ordre Équestre et Royal du Saint Sépulcre
Rodogune
En arrivant, Rodogune constata qu'"elle n'tait pas en retard, mais presque en avance. Elle salua Ecoley

Bonjour Messire Ecoley... oui et je pense pour la même raison que vous, mon anoblissement....







Puis son futur Seigneur arriva accompagné de la Duchesse. Si elle avait pu encore avoir des doutes sur leur relation, ils étaient levés.

Bonjour Votre Altesse, bonjour Kathryn. La route a été assez bonne, et je suis à là fois excitée et angoissée de ce qui va se passer. J'avais, comme vous me l'aviez autorisé, invité mon jeune frère à venir, mais je ne suis pas sur qu'il le fasse, compte tenu que les frontières sont encore fermées.



Les participants arrivaient progressivement et Rodogune les salua, tout en restant un peu à l'écart pour mieux se concentrer

Bonjour Gwenn, belle journée en effet, et à tout point de vue.
Deedee
[Sur la route de Cambremer, quelques heures avant la cérémonie]


    Pourquoi avait-elle refusé de dormir à Cambremer la veille au soir ? Ca… ce n’était pas encore tout a fait clair dans l’esprit de la marquise.
    Peut être parce que Caen n’était pas trop loin.
    Peut être parce qu’elle avait eut envie de finir quelque dossier dans son bureau à l’hérauderie.
    Peut être parce qu’elle n’avait pas eut envie de déranger, même si à l’inverse elle aurait bien aimé passer une petite soirée avec eux et pour une fois… Se laisser materner.

    Quoi qu’il en soit, c’est toute seule et a cheval que Normandie avait pris la route bien avant l’aube, quittant Caen pour Cambremer. La campagne normande avait l’avantage d’être magnifique en cette fin d’été et puis… elle n’était pas pressé, la cérémonie n’était fixé qu’en fin de matinée.

    Profitant de ce vent de liberté, loin du château, de ses bureaux, de l’armée, des caprices de petits chiens frustrée, la normande s’accorda même un petit galop à travers champs, laissant ainsi a sa jument la possibilité, elle aussi, de gouter a cette liberté.

    Ce qu’elle n’avait pas prévu par contre… C’est cette branche en plein milieu du chemin et pile au dessus d’une autre branche.
    Trop tard pour l’éviter.
    Trop tard pour reculer.
    Trop tard pour éviter le bouffer la poussière.

    Assise par terre, toussant et crachant pour reprendre son souffle, Normandie se releva péniblement, constatant, par chance, qu’elle était encore entière, si ce n’était…

    -Et merde… Kathryn va me tuer… Marmonna-t-elle en constatant la manche de sa chemise déchirée.
    -Et merde… Julien va me tuer… Grommela-t-elle en constatant son coude écorché.

    Puis portant la main à sa joue elle grimaça à nouveau avant de lâcher.
    -Ils vont me tuer….
    Cette fois c’est sur… Je serais privée de sortie !

    Et tout en rattrapant sa jument, Adeline tenta de réparer les dégâts, ou du moins… nettoyer ses égratignures au ruisseau avant de reprendre sa route… Plus lentement.
    Adieu l’galop !


[Cambremer - #jsuispresquepasenretard]


    Finalement, le soleil était déjà bien haut dans le ciel lorsque Normandie passa les grilles du château du Prince.

    Laissant sa monture au palefrenier, elle avisa un garde qui commençait à la connaitre et lâcha simplement tout en enfilant son tabar.

    -Je sais… je sais… Je suis en retard.
    La salle des cérémonies ?
    Je vous suis…

    Et juste le temps d’épousseté ses braies, camoufler tant bien que mal sa chemise déchirée – et Normandie de trottiner jusqu’en salle des cérémonies où visiblement… Elle était attendue.

    Un regard à droite.
    Un autre à gauche.
    Un sourire plaqué sur son visage et…

    -Bonjour tout le monde.

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