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Suites du départ du conseil: Kat et Juju

Julien_giffard
Elle n'a pas lâché sa main et à traversé le château à la recherche d'un bureau, d'une pièce, même d'une alcôve vide. De préférence loin de tout curieux. Porte fermée et verrouillée pour plus de sureté. Ce qui en temps normal pourrait faire jaser, mais grâce à lui, ils sont bien au dessus de cela.
Cet homme allait la rendre folle, c'était certain.

Main enfin libérée et index accusateur qui vient se figer dans le torse masculin alors que ses prunelles se plantent dans celles du Prince.


- Vous êtes malade ! Je me doutais que le soleil breton sur le casque pouvait faire des ravages mais à ce point ! C'était quoi cela ?


Et comme elle a beaucoup de mal à rester sérieuse en repensant aux têtes stupéfaites de Gwenn et Klouska et qu'elle sent que le message peut être un peu confus, elle ajoute :

- Et ne vous fiez pas à mon fou-rire, je suis furieuse contre vous !

Dans sa dernière lettre à Adeline, il avait évoqué que sa relation avec Kathryn était plus vive. Peut être passionnée aussi. Il se doutait alors à peu près de ce qui allait lui tomber dessus. Restant impassible, il regarda le doigt qui s’enfonçait dans sa poitrine avant de regarder Kathryn dans les yeux. Là ce fut un peu plus dur tout d‘un coup. Et il faisait chaud non? Oui c’est cela, il faisait chaud. Sinon comment expliquer ce qui montait en lui et qui le prenait aux tripes?
S’agacant un tantinet du doigt qui le martelait, il attrapa la main de Kathryn, la conservant dans la sienne, posée sur sa poitrine.


- Comment ça c’était quoi cela? Après quasiment deux mois sans vous voir, après votre dernière lettre, ou plutôt l’avant dernière, après la manière dont nous nous sommes quittés, vous pensiez que j’allais faire quoi en rentrant en Normandie? Aller ramasser des pommes? Ce n’est pas encore la saison ce me semble. Alors oui j’ai foncé vous retrouver parce que je sais que la situation à Rouen est dure. Je sais tout ce que vous avez fait ces derniers mois. Je savais Adeline déjà à Valognes et je voulais également vous permettre de vous évader quelques heures, quelques jours. Naïvement j’ai pensé que vous vouliez peut être le faire en notre compagnie dans un endroit que vous appréciez. Pour le reste, j’ai simplement un peu voulu taquiner Gwenn et Klouska. Elles nous lancent de ces œillades curieuses parfois que j’ai un peu eu envie de les embêter. Et je vous accorde que « un peu » est un euphémisme.


Bon, là c’était certain, il avait chaud. Mais plutôt parce qu’au fur et à mesure, son ton aussi montait.

Si la main est toujours posée sur la poitrine de Julien, elle s'est un peu crispée au fur et à mesure des mots.


- Vous avez voulu les embêter...

Elle ferme les yeux pour faire passer les derniers vestiges de rire et juguler l'éclat presque métallique de son regard gris quand elle est en colère.

- Alors oui, c'était très drôle. Mais dans une heure tout le CD est au courant et d'ici 3 jours ce sera le cas de toute la Normandie ! Je l'ai déjà dit, je me moque de ma réputation mais pas de la votre. Si vous pensez vraiment que les rumeurs disparaitront d'ici quelques mois quand mon ventre ne s'arrondira pas, vous êtes vraiment un crétin. Toutes les grossesses ne vont pas à terme, j'en sais quelque chose, donc cela ne suffira pas à faire taire les rumeurs.

Il ne lui a fallu que très peu de temps pour passer de la colère à l'inquiétude, mais s'agissant de Julien, cela ne l'étonne guère et c'est considérablement adoucie qu'elle poursuit, un brin fataliste.


- Mais étant rentrée dans votre jeu, je suis tout aussi responsable que vous. Nous trouverons une solution le moment venu. Je suis désolée pour bien des choses, dont une certaine lettre, mais pas au point de dire que je regrette. D'une certaine manière, nous sommes quitte, non ?

Elle caressa du pouce le contours de la mâchoire masculine avant de se réfugier dans ses bras, certaines choses étant plus facilement à formuler sans mots.

Ses bras se referment alors sur Kathryn, restant un moment silencieux, profitant juste de l’instant. Elle avait le don pour souffler le froid et le chaud. Et lui, il en redemandait. Toujours la serrant contre lui, de peur qu’elle ne s’en aille il reprit la parole.


- je suis désolé. Je n’ai pas pensé aux conséquences de mes propos, je me suis laissé emporter. Je vous l’ai déjà dit, ma réputation je m’en fiche. Et quel serait le mal d’ailleurs? Rien de ce que j’ai dit ou fait n’était honteux. Nous avons oublié de vivre toutes ces années, et je ne veux plus continuer ainsi. Et si cela gêne que je sois heureux, que nous soyons heureux je l’espère, je m’en contre fiche.


Nouvelle petite pause, en profitant pour déposer un baiser sur le front de Kathryn.

- Je suis navré Kathryn de vous avoir rappelé de mauvais souvenirs. S’il y a bien une chose que je ne souhaite pas, c’est bien de vous faire souffrir.

Décidément, il n’avait jamais marqué autant de pauses. Nouveau baiser déposé sur le front de la duchesse de Normandie au passage.

- j’imagine en effet que nous sommes quitte. Vous venez alors à Valognes?

Le problème quand la colère n'est plus là, c'est qu'elle laisse étrangement vulnérable. Sentiment dont Kathryn se passerait bien. L'autre problème de l'absence de colère alors que Kathryn se trouve seule avec Julien est qu'elle n'a plus d'excuse pour dire ou agir sans prendre le temps de la réflexion.
Alors malgré la tentation, elle ne prendra pas au mot le Prince dans ce qui ressemble tout de même à une autorisation.


- Ais-je l'air malheureuse là ? Et puis, vous êtes revenus sans encombre comme vous me l'aviez promis, alors je ne peux vous en vouloir.

Elle laisse le silence s'éterniser un peu, profitant de la force rassurante de ses bras autour d'elle, de son odeur. Et au passage, dans ce moment qu'elle voudrait fixer, elle médite ses prochains arguments sentant un sourire effronté lui venir aux lèvres.

La jeune femme se recule un peu, pas assez pour qu'il ne doive la lâcher mais suffisamment pour pouvoir le regarder facilement dans les yeux.


- Non, puisque vous n'avez pas l'intention de vous mettre en conformité avec ce que vous venez d'annoncer, je ne vois pas l'intérêt d'aller à Valognes.
Pourquoi aurait-il le monopole des provocations ?
Comme vous avez pu le constater, mes pioupious manquent un peu d'autonomie pour certains. Et il y aura des morts si je ne suis plus là pour jouer la médiatrice.

Plongeant ses yeux dans les siens, il ne pu s’empêcher de sourire à sa provocation mais cette fois, ne releva pas.

- bien. Je conçois que vous souhaitiez rester pour bichonner vos pioupious. Et éviter des morts. C’est tout à votre honneur, et à dire vrai, je ne suis guère surpris par votre sens du devoir. C’est une des choses que j’aime chez vous. J’irai donc me reposer en compagnie d’Adeline. Sa présence m’a également manqué.

Mettre en sourdine sa jalousie même si elle doute d'être convaincante avant de sourire, de murmurer :

- Oui, vous avez tout deux besoin de vous reposer.

Et de parler...Mais elle ne le formulera pas. Car même si elle leur en fournit l'occasion, ou plutôt qu'elle ne saisit pas celle de jouer les troubles-fêtes, elle a découvert les limites de sa loyauté à Adeline. Et se trouve présentement dans ses bras.

La fixant de nouveau dans les yeux, il eut de nouveau un peu chaud.


- vous accepteriez de venir séjourner à Lillebonne un jour prochain pour vous reposer? Une fois votre mandat terminé j’entends. Nous inviterons qui vous voudrez. Ou nous resterons tous les deux.

Pour boucler la boucle, c’est lui qui cette fois déposa un léger baiser à la commissure de ses lèvres.

Comme un trouble quand ce baiser là s'aventure tout près de ses lèvres et en réponse, elle entremêle ses doigts aux siens, le temps que son coeur se calme quelque peu.


- Une fois mon mandat passé, je suis toute à vous.

Peut-être n'était-ce pas exactement la façon dont elle souhaitait formuler, mais cela reflète bien le fond de sa pensée.
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