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[RP] Bureau du Prince

Julien_giffard
Lieu où le Prince aime se retirer pour gérer les affaires courantes.
Kathryn.brehnian
La blonde avait remercié la capitaine et lui avait confié sa monture. Puis l’avait suivi jusqu’au bureau. Un coup d’œil autours. C’est un... bureau, alors certes élégant, princier, efficace, rayez les mentions inutiles mais fondamentalement un bureau.

Kat ôte sa cape de voyage qu’elle dépose sur l’un des sièges et approche ses mains du feu qui crépite dans la cheminée.
Sur sa main droite, celle qu’elle a blessé dans son accès de colère, elle constate un léger tremblement qu’elle tente de calmer en lissant le tissu noir de sa robe.

Déjà que les nouvelles qu’elle vient porter ne sont pas des plus joyeuses (notez le joli euphémisme) et qu’en plus elle compte demander une faveur mais si en plus elle doit ajouter à cela sa nervosité de l’entretien avec le Prince, elle ne va pas s’en sortir.
C’est qu’elle ne l’a jamais dit à sa cousine, qui se serait royalement foutue d’elle mais Kat a toujours été terrifiée par Julien. Bon, pas terrifiée terrifiée. Mais fortement impressionnée, et ce même lorsqu’il n’était que « simple » Duc. Et les années ont eu beau passer, apportant leurs lots d’épreuves, là, elle a l’impression de se retrouver tout jeune fille.

Donc même si elle n’apprécie toujours que très moyennement le calva, elle s’en sert une coupe. Après tout, la capitaine l’y a autorisé. Et puis il n’y a pas ce dicton normand qui dit « Après un calva, tout va ». Non ? Il faudra l’inventer alors.
Julien_giffard
Ayant été prévenu de l'arrivée de Kathryn par Jeyshana, cette dernière lui précisa l'avoir conduit dans son bureau. C'est plein d'appréhension qu'il arriva donc dans son bureau. Après tout, voilà des années qu'il ne l'avait pas vu. Qu'il ne les avait pas vu pour être plus exact. Dire qu'il avait été intrigué par le courrier qu'il avait reçu quelques jours plus tôt serait un doux euphémisme. Et étant donné que seule Kathryn était présente il craignait le pire. La sobriété de sa tenue confirma ce sale pressentiment. Arrivant près d'elle, et ne voulant pas la faire sursauter -d'autant plus qu'elle tenait une coupe-, il murmura quelques mots, tout doucement. Et puis il fallait bien le dire, il ne savait pas trop non plus comment la saluer.

le bon jour Kathryn, je vais peut être m'en servir un aussi.

Et de joindre le geste à la parole, la main légèrement tremblotante. D'ailleurs il n'avait pas l'air d'être le seul.

Peut être pourrions nous nous asseoir?

Le Prince tira alors un second fauteuil près du feu pour qu'ils puissent discuter sans se geler. C'est sympa c'est château avec des murs épais pour se défendre, mais à chauffer, c'est pas une sinécure!
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Kathryn.brehnian
le bon jour Kathryn, je vais peut être m'en servir un aussi.

Perdue dans ses pensées, elle n’a pas entendu arriver Julien. Elle sursaute à moitié et exécute une révérence à la hâte tout en prenant garde d’éviter de renverser l’intégralité de son verre.
Votre Altesse.
Elle évite de confirmer qu’il peut se servir, ils sont chez lui, c’est son calva, il doit être au courant.

Peut être pourrions nous nous asseoir?
Volontiers.
Elle s’installe dans l’un des fauteuils, volontairement très droite et elle l’espère un tant soit peu digne. Elle s’accorde une dernière gorgée d’alcool pour se donner du courage, un léger sourire triste et puis, quand il faut y aller, faut y aller. Après tout le suspens est limité alors autant annoncer ce pour quoi elle est venue.

Meleagre n’est plus.
Elle s’est forcée à croiser le regard du Prince pour lui annoncer la nouvelle mais vite le jeu des flammes redevient captivant. C’est surtout qu’elle n’a pas envie d’y lire de la compassion et encore moins de la pitié. Pas si elle veut tenir le coup. Aussi, la blonde enchaine, presque froidement. Seuls son accent écossais, qu’elle oublie d’atténuer et sa main crispée témoignent de son trouble :
J’aurais dû vous l’écrire il y a des mois mais nous étions en Ecosse depuis un moment lorsqu’il nous a quitté et je n’ai pas très bien géré la situation.
Tiens, un autre euphémisme.

Les prunelles grises s’arrachent aux flammes et reviennent se fixer sur l’homme en face d’elle.
J’ai été navrée d’apprendre les pertes qui vous ont touchées. Mes sincères condoléances.
Elle déteste ses mots qu’elle trouve toujours vides de sens, alors même qu’ils sont sincères.
Pour quelqu’un qui n’aime pas le calva, le niveau de sa coupe est déjà trop bas, autant la finir. Elle lève son verre en un toast.

Aux êtres chers qui nous ont quitté et à ceux qui doivent leur survivre.
Julien_giffard
Bon, il allait peut être falloir régler le coup du "votre altesse" tout de même. Mais le moment n'était pas le mieux choisi au regard de l'annonce qui tombe tel un couperet. Prévisible certes mais un couperet reste un couperet.

Aux mots prononcés par Kathryn, Julien se lève, verse quelques gouttes de son verre par terre pour les disparus -et oui, on peut être diacre aristotélicien mais conserver des vieilles influences de paganisme des hommes du nord- et le vide d'un trait.


A la mort. Aux morts. Et à la vie.

Marquant un petit temps d'arrêt et sentant le besoin de se rasseoir après cette bouffée d'émotions qui l'a pris à la gorge, le Prince tenta de reprendre contenance.

Je vous remercie de votre sollicitude et à mon tour je me permets de vous présenter toutes mes condoléances. Et vous témoigner toute ma sympathie pour cette perte terrible. Meleagre était un homme bon. Comme on en fait peu. Trop peu.

Nous envisagions d'ailleurs avec votre cousine d'organiser prochainement une messe du souvenir pour Leda et Perrinne. Avec votre aval, nous pourrions inclure Meleagre.

Quant à m'écrire, ne vous en souciez pas, vous êtes là aujourd'hui et j'avoue que c'est une demie bonne nouvelle.
A moitié car vous m'apportez confirmation de ce que je redoutais car en Normandie, Meleagre était porté disparu.
Mais, l'autre moitié positive, c'est que vous êtes en vie, alors que je vous croyais disparue également.
C'est d'ailleurs pour cela que j'avais pris des dispositions pour acter la déshérence d'Orival. Mais je vous prie de prendre connaissance de ce document avant que nous poursuivions cette discussion.


Citation:



A Sa Magnificence Adeline de Courcy dicte Normandie,


Salut et Paix,


Par la présente, prenons acte de la disparition de notre bien aimé vassal, Méléagre d'Aeden ( Meleagre) et le destituons des terres d'Orival sises en le duché de Lillebonne. Si sa descendance venait à se faire connaitre auprès de nous, nous nous engageons à lui faire bénéficier de notre protection et secours au sein de nostre mesnie.

Faict à Rouen le 6 décembre 1467





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Kathryn.brehnian
Merci.
Simple et laconique car la gorge est toujours serrée. Mais les effets du calva se font sentir et la tête lui tourne légèrement. Elle avait oublié que le poison normand est plus fort que l’équivalent écossais. Ou plus traitre.


Nous envisagions d'ailleurs avec votre cousine d'organiser prochainement une messe du souvenir pour Leda et Perrinne. Avec votre aval, nous pourrions inclure Meleagre.

La proposition suivante du Prince la prend par surprise et elle retient à peine un rictus ironique. Une cérémonie, une messe qui plus est en mémoire de son époux. Mel aurait détesté cela. Le trainer dans une église était déjà suffisamment difficile mais alors s’il devait être au centre de l’attention il disparaissait purement et simplement. Cette raison suffit à elle seule à convaincre la veuve. Hors de question de laisser la mort l’empêcher de continuer à embêter son époux. Et puis, ce n’est pas comme s’il ne le méritait pas.
Comment refuser cela.
Et puis si c’était également en souvenir de Leda, elle se devait d’être là pour sa cousine. Elle se reprochait déjà suffisamment de n’avoir pas été là alors qu’Adeline en avait besoin.

Viennent ensuite les considérations plus pragmatiques et même si le sujet reste sensible, c’est plus simple pour elle de parler des conséquences des décès que des défunts eux-mêmes. Elle se saisit du vélin et le parcourt des yeux et acquiesce doucement avant de le restituer à Julien.


Je savais forcement par Ad que vous aviez pris cette décision, même si je n’avais pas lu le document. Merci pour le passage sur la descendance…En tant que mère, c’est rassurant de me dire que quand mes fils seront en âge ou si je venais à disparaitre ils pourront se placer sous votre protection.
Concernant Orival, je suis en train de modifier mes armoiries pour que le fief n’y figure plus
, elle passa gracieusement les détails sur le fait qu’elle avait un peu rouillé avec ses pinceaux depuis le temps. Ce sera très bientôt fait.

Non pas qu’elle pense que Julien s’inquiète outre mesure sur la question mais elle n’a aucune volonté d’afficher un titre qui ne lui appartient plus, si tant est qu’il lui ai un jour appartenu.
En revanche, ma requête concerne quand même Orival. Avec votre permission, j’aimerai y retourner une dernière fois. J’y ai passé des années fabuleuses et, elle hausse vaguement les épaules, j’aimerai dire au revoir.
Julien_giffard
Se cale un peu plus dans son fauteuil et demeure songeur quelques instants avant de poursuivre.

Initialement j’allais vous demander de quoi vous auriez besoin et si je pouvais vous être d’un quelconque secours.

Mais en entendant votre attachement sentimental à Orival, que ce fief ne sera attribué à personne d’autre qu’un Aeden Brehnian comme je m’y suis engagé, souhaitez vous le conserver?

Qui de mieux pour s’en occuper qu’une personne qui l’aime et qui valorise cette terre pour sa descendance?


Souhaitant alléger en peu l’ambiance, le Prince rajouta quelques mots.

Et puis, Adeline et Sebbe résident souvent ici désormais. Vous seriez ainsi toute proche de nous et vous pourriez venir à loisir. Qu’en pensez vous?

Et de rajouter d’un revers de main.

Ah oui, et arrêtons je vous prie les « votre altesse ». Julien suffira amplement si vous le voulez bien. Quoi qu’il en soit, ma protection et mon amitié vous sont acquises.
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Kathryn.brehnian

Mais en entendant votre attachement sentimental à Orival, que ce fief ne sera attribué à personne d’autre qu’un Aeden Brehnian comme je m’y suis engagé, souhaitez vous le conserver?


Conserver ? Comme dans conserver ? Avec vassalité et tout? A sa connaissance c’est le seul moyen pour elle de garder Orival. Ce serait mentir de dire qu’elle n’a pas envisagé la chose avant l’entretien mais maintenant que cela devient concret, c’est plus difficile de décliner l’offre qu’elle ne l’avait envisagé.

Votre Altesse, c’est extrêmement généreux mais juste pour être claire je ne suis pas venue aujourd’hui en espérant récupérer Orival. Croyez-bien que j’apprécie l’offre à sa juste valeur mais vous ne me devez rien et je peux subvenir seule aux besoins d’Erwan et Gabryel. Un petit sourire pour qu'il comprenne que son refus n'est pas lié à lui mais à ses principes. Je préfèrerais l’avoir mérité plutôt que de devoir cela à mes liens de parenté.

Vous avez dit fière ? Si peu...Puis le Prince joue la carte famille et elle serait presque sur le point de trahir ses convictions.
Mon amitié vous est également toute acquise. En guise de protection, en revanche, je doute de pouvoir vous être d’une grande aide, sauf si vous avez un jour besoin d’un médicastre.
Quant à Orival, puis-je quand même repasser tous vous voir ici si je n’accepte pas...Julien ? Rouen n’est pas loin non plus.


Oui, elle a fait une petite grimace en prononçant le prénom. C’est que la blonde peut être très protocolaire quand elle veut et pour l’instant cela ne sonne pas naturel. Elle a bien songé à contourner la difficulté en lui donnant du « Votre Grâce » mais elle garde ça pour une autre fois.
Julien_giffard
Se gratte la tête avant de renchérir.

Et bien justement, je crois que c'est par des propos d'une telle noblesse que cela me conforte dans ma proposition que vous puissiez valoriser ces terres pour vos enfants. Vous seriez venue bille en tête en me demandant de vous conserver Orival, j'aurai été sceptique quant à vos intentions. Là, vous faites preuve de désintéressement. Comme vous l'avez fait en vidant vos coffres pour la Normandie, mais nous en parlerons après d'ailleurs.

Mais j'entends ce que vous dites. Et cela me donne d'autant plus envie de maintenir cette proposition. Disons que si vous changez d'avis dans le futur, n'hésitez pas à me le dire. Cela peut être demain comme dans plusieurs mois ou années. Orival ne sera pas attribué à quelqu'un d'autre que vous ou vos enfants. Du coup, je me chargerai d'exploiter ces terres sur lesquelles vous pourrez séjourner quand bon vous semblera puisque personne n'occupera le domaine seigneurial. Utilisez le à votre guise.


Ah, tu voulais jouer à qui était la plus têtue des deux ma cocotte, et bien tu n'es pas certaine de gagner!!! Bon ça, le Prince ne l'a pas dit. Mais son sourire le laissait bien entendre. Ce n'était pas à une vieille mule qu'on apprenait à faire la grimace. Ou un truc du genre.

Tout comme vous pouvez séjourner ici avec vos enfants si le besoin s'en faisait sentir. Je l'ai dit tantôt mais Adeline et Sebbe me tiennent compagnie. Ou l'inverse. Ou les deux. Alors autant ne pas chauffer toutes ces pièces pour rien. D'autant qu'un peu de compagnie dans les tristes moments que nous partageons aident bien.

Pour détendre un peu l’atmosphère, Julien poursuivit sur une note plus taquine.

Après tout, j'ai déjà une de Courcy qui me rend chèvre, même si pour rien au monde je ne souhaiterai la voir partir. Alors pourquoi pas une deuxième...
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Kathryn.brehnian
Un sourcil se lève quand elle remarque le sourire de son interlocuteur mais elle le laisse aller jusqu’au bout. Têtue mais courtoise.

Fair enough, Vot...Julien. Nous en reparlerons éventuellement le jour où je m’en considerais digne si vous n’avez pas changé d’avis d’ici là.

C’est une concession qui ne lui coute pas grand-chose et qui secrètement lui fait très plaisir mais elle préfère éloigner le sujet de sa personne. Les propos sont légèrement trop élogieux pour ne pas la mettre mal à l’aise.

Elle reprend donc plus légèrement.
Je passerai donc à l’occasion à Lillebonne, je suis sûre qu’entre nos souvenirs communs et les nouvelles histoires nous arriverons à égayer quelques veillées. Même si je doute que vous ayez besoin de ma compagnie avec Adeline et Sebbe dans les parages. Vous dites « chèvre », Mel pour sa part s’amusait à répéter que question caractère c’était des mules qu’il aurait fallu mettre son les armoiries des Courcy à la place des cerfs.

Et puisque c’est lui qui a abordé le premier le sujet, elle se permet d’insister.
Prenez soin d’elle, elle mérite d’être heureuse.

Et si le sourire est sincère et que les yeux gris pétillent, il y a une comme une infime mise en garde dans ses mots. Parce que s’il y a bien une chose qui peut faire sortir Kat de ses gonds, c’est que l’on blesse sa famille.
Julien_giffard
Ayant bien saisi tous les sens des derniers propos de Kathryn, Julien lui répondit, cette fois très sérieusement.

Ne vous inquiétez pas, elle est tout ce qui me rattache à cette vie aujourd'hui. Son bonheur et sa vie passeront avant tout. Je vous le jure sur mon sang.

Joignant le geste à la parole, il prend sa dague et s'entaille légèrement la paume de la main gauche, laissant couler quelques gouttes de sang par terre. Peut être l'effet de l'alcool. Peut être pour lui montrer qu'il est sérieux.

Un peu penaud parce que ça "picote" et ça saigne bien quand même la main, il lui tend, tentant de conserver un petit sourire.


Euh... vous disiez quoi déjà sur le besoin d'avoir un médicastre sous la main si je peux me permettre l'expression? Vous pouvez faire quelque chose? Aïeuuuhhh d’ailleurs.
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Kathryn.brehnian
Ne vous inquiétez pas, elle est tout ce qui me rattache à cette vie aujourd'hui. Son bonheur et sa vie passeront avant tout. Je vous le jure sur mon sang.

Et sans qu'elle ait le temps de réagir, il joint le geste à la parole.

Euh... vous disiez quoi déjà sur le besoin d'avoir un médicastre sous la main si je peux me permettre l'expression? Vous pouvez faire quelque chose? Aïeuuuhhh d’ailleurs.

Votre Altesse...
Là elle a le droit. De lui rappeler qu’il est tout de même Prince même s’il se comporte comme un enfant. D’ailleurs, en plus de la surprise et du reproche, il y a de la tendresse tout d’un coup dans sa voix. Comme lorsque ses fils font une bêtise, mais une bêtise mignonne, celles qu’elle doit se forcer de gronder plutôt que de les prendre dans ses bras.
C’est qu’il lui semble soudainement très touchant et beaucoup moins intimidant ce noble entre-deux âges qui semble avoir tout vécu et survécu dans son grand château solitaire.

Montrez-moi cela, elle s’empare de la main qu’il lui tend. Rien de sérieux mais tout de même, ne prenons aucun risque.

Ils n’ont pas encore bu tout le calva, heureusement et elle ramène de quoi nettoyer la coupure. Elle n’a pas de linge mais avec un pragmatisme tout médical, elle déchire sans sourciller (mais pas sans batailler, ses robes d’hiver sont épaisses) un morceau propre de la doublure de sa robe pour lui faire un bandage.
Oh Julien, votre parole me suffisait amplement. Ce n’était vraiment pas la peine de faire cela.
Mais malgré cela, elle exerce une légère pression sur ses doigts comme un merci silencieux.

Une fois le bandage serré convenablement, elle se relève et réajuste ses jupons.

Fut un temps vous auriez été bon pour m’offrir une nouvelle robe après cela. Je vous en fais cadeau mais je vous laisse expliquer à votre mesnie comment vous avez pu être blessé, seul dans votre bureau avec une femme désarmée.
Et ce serait mentir qu’elle ne s’amuse pas à cette idée.
Si vous ne vouliez pas que je revienne, il suffisait de me le dire, pas besoin de me faire passer pour dangereuse auprès de tout Lillebonne.
Julien_giffard
Le Prince serra les dents tant l'alcool lui piqua la main. En regardant Kathryn, Julien eut l'impression de voir Perrinne lorsqu'il avait fait une bêtise mais qu'elle ne pouvait pas lui en vouloir. Quoi que Perrinne savait donner de la voix et là, Kathryn était plutôt calme. En même temps, ils n'avaient pas du tout la même relation. La regardant le soigner, il ne put que sourire à ses derniers propos. Alors même s'il avait mal, il n'en perdrait pas son sens de l'humour. De toute façon, ce n'était pas sa première blessure et celle là n'était pas profonde. Juste ça faisait mal. Et c'était un tantinet gênant.

Servez vous dans les malles de Perrinne, vous trouverez peut être votre bonheur, vous avez une corpulence similaire. Au pire, vous pourrez la faire reprendre. Pas par moi, la cousette je ne m'y suis jamais essayé. Et je risque de me piquer les doigts. Regardez déjà ce que je fais avec une dague.

Comment ça là c'était volontaire? Oui bon d'accord... Reprenant plus sérieux.

Certes, ce n'était pas nécessaire. Peut être. Mais vous saurez désormais que je suis sérieux et sincère. Mettez ce serment sur de vieilles influences de nos aïeux vikings. J'imagine que vous voyez de quoi je parle si mes souvenirs quant à votre ascendance sont bons et que votre sang celte parle en vous.

Poursuivant de manière plus légère et prenant la balle au bond.

Maintenant que vous m'y faites penser, je vais peut être appeler à l'aide.

CAPITAAAAAAAIIIIINNNNEEEE, INTENDAAAAANNNNTTTTT!!!

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Kathryn.brehnian
L’ancienne coquette s’imagine un instant les trésors que peuvent renfermer de tels coffres. Mais ce serait complètement inapproprié et elle a cessé depuis longtemps de s’habiller au dessus de sa condition. Et puis elle ne porte plus que du noir, cela limite.
Je ne sais pas recoudre uniquement la noblesse normande, je suis aussi une excellente couturière mais je vais laisser les malles de Perrinne en paix.


Elle acquiesce à la mention de ses origines mais il en faut plus pour la convaincre.
Le symbolisme c’est bien beau mais en tant que femme et que médecin, elle a vu trop de personnes se vider de leur sang ou mourir d’une blessure à première vue anodine sans qu’elle ne puisse rien faire pour que cela l’amuse. Même quand le geste est beau.
Mais elle laissera cette discussion pour une autre fois, après tout elle peut bien le laisser avoir le dernier mot pour cette fois. Et puis au fond, elle est mal placée pour juger, elle a fait bien pire il y a à peine quelques jours et sa propre main en porte encore les séquelles.


CAPITAAAAAAAIIIIINNNNEEEE, INTENDAAAAANNNNTTTTT!!!

Note pour elle-même. Ne pas taquiner le Prince à moins d’être prête à en assumer les conséquences.
Il donne de la voix tandis qu’elle se rassoit, volontairement digne, reprend une rasade de calva en oubliant qu'elle n'aime pas cela avant de croiser les bras et d'hausser un sourcil.
Elle n’est clairement pas inquiète mais très curieuse de voir ce qui va bien pouvoir suivre.
Jeyshana.
C'est en forçant de l'épaule sur la porte que j'ouvris celle-ci. Ou, on est balaise ou on l'est pas, hein et la voix de mon Prince m’inquiétait plus que de raison.
J'entrais, main posée sur la garde de mon épée. Admirez le style tout de même.
D'un seul coup d’œil, je fis le tour de la pièce.


Votre Altesse ?
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