Nicolasdecues
Nettoyage de nuit à l'Église de Fribourg.
Nicolas passait son balais de paille dans les travées. La journée avait été longue et éreintante, il avait été brulé par le soleil dans son potager, sis derrière l'édifice.
Il accélérait le mouvement malgré la fatigue et, il faut le dire, le poids des ans.
la sueur perlait de son front, sa gourde vide n'équilibrant plus sa balance hydrique depuis assez longtemps.
Le sol commençait à briller, et la lune se reflétait sur l'autel brossé et poli. L'église avait retrouvé une seconde jeunesse.
Il avait le souffle court, opprimé par l'air lourd de cette nuit d'été. Comme si l'atmosphère avait choisi vos épaules pour se reposer une heure...
Un lumière. Vive, intense, blanche....elle semblait venir de derrière la statue de Saint Arnvald, à laquelle bien peu de monde s'intéressait d'ailleurs.
La pesanteur écrasait de plus en plus ses épaules, au fur et à mesure qu'il arrivait près de la statue.
Sous le poids il plia. Et c'est un genou au sol qu'il se retrouva face à la lumière.
Face n'était pas le mot adéquat...il aurait été plus approprié de dire qu'il était dans la lumière. L'impression qu'elle était partout autour de lui, mais uniquement autour de lui était stupéfiante. Comme si elle allait de son pourtour vers l'intérieur. Toute l'Église restait dans le noir.
Il sentait son visage inondé de douceur, et les fourmillements remontaient son épaule. Comme la main d'un père qui se pose avec douceur sur son enfant.
Le temps s'était arrêté, ça dura une seconde..ou peut être deux heures.
Il chuchotait, on lui répondait. Enfin, lui semblait il.
Chaque question trouvait en cette nuit sa réponse, chaque attente son dénouement. Désormais, il avait su .
Au petit matin, on le retrouva tout simplement paisiblement endormi au pied de la statue, grand sourire sur les lèvres. Les rays de lumière éclairaient à demi son visage au travers des vitraux du lieu consacré
Nicolas passait son balais de paille dans les travées. La journée avait été longue et éreintante, il avait été brulé par le soleil dans son potager, sis derrière l'édifice.
Il accélérait le mouvement malgré la fatigue et, il faut le dire, le poids des ans.
la sueur perlait de son front, sa gourde vide n'équilibrant plus sa balance hydrique depuis assez longtemps.
Le sol commençait à briller, et la lune se reflétait sur l'autel brossé et poli. L'église avait retrouvé une seconde jeunesse.
Il avait le souffle court, opprimé par l'air lourd de cette nuit d'été. Comme si l'atmosphère avait choisi vos épaules pour se reposer une heure...
Un lumière. Vive, intense, blanche....elle semblait venir de derrière la statue de Saint Arnvald, à laquelle bien peu de monde s'intéressait d'ailleurs.
La pesanteur écrasait de plus en plus ses épaules, au fur et à mesure qu'il arrivait près de la statue.
Sous le poids il plia. Et c'est un genou au sol qu'il se retrouva face à la lumière.
Face n'était pas le mot adéquat...il aurait été plus approprié de dire qu'il était dans la lumière. L'impression qu'elle était partout autour de lui, mais uniquement autour de lui était stupéfiante. Comme si elle allait de son pourtour vers l'intérieur. Toute l'Église restait dans le noir.
Il sentait son visage inondé de douceur, et les fourmillements remontaient son épaule. Comme la main d'un père qui se pose avec douceur sur son enfant.
Le temps s'était arrêté, ça dura une seconde..ou peut être deux heures.
Il chuchotait, on lui répondait. Enfin, lui semblait il.
Chaque question trouvait en cette nuit sa réponse, chaque attente son dénouement. Désormais, il avait su .
Au petit matin, on le retrouva tout simplement paisiblement endormi au pied de la statue, grand sourire sur les lèvres. Les rays de lumière éclairaient à demi son visage au travers des vitraux du lieu consacré