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[RP] L'Eglise de Fribourg !

Nicolasdecues
Nettoyage de nuit à l'Église de Fribourg.
Nicolas passait son balais de paille dans les travées. La journée avait été longue et éreintante, il avait été brulé par le soleil dans son potager, sis derrière l'édifice.

Il accélérait le mouvement malgré la fatigue et, il faut le dire, le poids des ans.
la sueur perlait de son front, sa gourde vide n'équilibrant plus sa balance hydrique depuis assez longtemps.

Le sol commençait à briller, et la lune se reflétait sur l'autel brossé et poli. L'église avait retrouvé une seconde jeunesse.
Il avait le souffle court, opprimé par l'air lourd de cette nuit d'été. Comme si l'atmosphère avait choisi vos épaules pour se reposer une heure...

Un lumière. Vive, intense, blanche....elle semblait venir de derrière la statue de Saint Arnvald, à laquelle bien peu de monde s'intéressait d'ailleurs.
La pesanteur écrasait de plus en plus ses épaules, au fur et à mesure qu'il arrivait près de la statue.

Sous le poids il plia. Et c'est un genou au sol qu'il se retrouva face à la lumière.
Face n'était pas le mot adéquat...il aurait été plus approprié de dire qu'il était dans la lumière. L'impression qu'elle était partout autour de lui, mais uniquement autour de lui était stupéfiante. Comme si elle allait de son pourtour vers l'intérieur. Toute l'Église restait dans le noir.

Il sentait son visage inondé de douceur, et les fourmillements remontaient son épaule. Comme la main d'un père qui se pose avec douceur sur son enfant.
Le temps s'était arrêté, ça dura une seconde..ou peut être deux heures.
Il chuchotait, on lui répondait. Enfin, lui semblait il.
Chaque question trouvait en cette nuit sa réponse, chaque attente son dénouement. Désormais, il avait su .

Au petit matin, on le retrouva tout simplement paisiblement endormi au pied de la statue, grand sourire sur les lèvres. Les rays de lumière éclairaient à demi son visage au travers des vitraux du lieu consacré
Nicolasdecues
Ouch...aïe ...mais qu'est ce que je fais endormi là moi...

Courbaturé, parce que le carrelage, c'est pas divin comme couche, Nicolas se reveilla au pied de la statue de St Arnvald.


Mercredi. On est Mercredi!

J'ai une messe à faire moi...


Il frotta sa robe, même si elle était propre, pour lisser un peu le tissu froissé, et parti en courant vers le clocher, afin d'agiter les cloches de l4Eglise de Fribourg.
Makedange
Makedange arriva dans l'église alors que frère Nicolas descendait du clocher. Sa robe était toute fripée et il avait un air drôle, un peu ébouriffé, la démarche mal assurée. Il n'abusait tout de même pas du vin de messe?

*Elle lui sourit.

Bonjour frère Nicolas, vous allez bien? J'ai vu votre édit sur la halle. Une bonne idée que vous avez eue là. C'est vrai que ça vous ferait beaucoup de travail mais je ne doute pas que tous les conseillers sont prêts à vous donner tout le soutien nécessaire. A plus tard.

Et elle se dirigea vers sa place habituelle et fit une courte prière.
Nicolasdecues
La messe du jour fut breve. Une fois le crédo récité, les fideles rentrerent dans leur chaumiere, le coeur un peu plus imprégné de l'esprit du Très Haut.

Et en partant, il remercia Makedange de son soutien...même si à l'heure actuelle il ne pensait pas à se présenter..juste à faire réfléchir les autres...
Nicolasdecues
Nicolas revêtit ses vêtements de cérémonie qui commençaient de plus en plus à empester le vieil encens. Il avait aujourd'hui préparé une messe portant sur la situation actuelle. Il ne comptait pas faire trop de remous, sa simple situation de diacre ne lui permettait pas.

Il se dirigea vers l'arrière de l'Eglise de Fribourg, où il sonna les cloches

Il revient près de l'autel. Les fidèles commençaient à emplir la salle pendant qu'il disposait le matériel dont il avait besoin. Il se retourna et prit parole :

Citation:



Le miroir aux princes
Thomas se trouva donc au service du comte du Languedoc. Ce dernier venait chaque soir prendre conseil, soucieux qu’il était de conformer sa politique aux principes aristotéliciens, que Thomas semblait fort bien connaître.

Un beau jour, le seigneur vint lui annoncer sa volonté de guerroyer contre un comté voisin. « Ces pourceaux ont porté atteinte à mon honneur, je vais leur donner un bonne leçon », dit-il. Thomas exprima son désaccord en ces mots : « Monseigneur, vous ne pouvez faire couler le sang des fidèles pareillement, pour une question qui ne touche qu’à votre honneur ». Le comte fut mécontent, et demanda à Thomas quelle était la raison de ce démenti. Thomas lui répondit ainsi : « Avec tout le respect dû à votre rang, il faut que vous sachiez que votre glaive ne peut être sorti de son fourreau que sur injonction de l’église, au moins avec sa bénédiction ».

Le comte ne partageait nullement cette position, et le fit savoir ainsi : « Mais je suis un prince. En cela, je fais comme bon me semble. Tu m’avais dit tantôt qu’il fallait bien distinguer ce qui est de la sphère spirituelle, de ce qui est de la sphère temporelle, n’est-il pas ? Voilà bien, la guerre entre comtés, une chose qui échappe à l’esprit. Il n’y a rien de plus terrestre ». Thomas lui répondit : « Certes, Monseigneur. Mais cela ne signifie pas que les deux sphères soient sur un pied d'égalité. Tout pouvoir vient de Dieu par le peuple. L’autorité temporelle n’est autonome qu’autant qu’elle conserve ce principe en mémoire. Elle ne peut donc gouverner que dans le respect de la norme qui la fonde, par là même avec l’assentiment de l’église. Elle doit conformer ses actions aux opinions du clergé, et en particulier à celle de sa Sainteté le Pape, souverain de tous les souverains ».

Le comte n’appréciait que moyennement ces propos, et le fit savoir à Thomas : « Ce que tu dis est faux. Je tiens mon pouvoir du peuple, certes, mais avant tout du roy qui est mon suzerain. L’église n’a rien à voir là dedans. Je veux bien qu’elle me conseille, comme tu le fais, mais qu’elle m’impose, jamais ! Mortecouille ! ». Thomas ne se démontait point, et rétorqua au seigneur : « Le roy tient aussi son pouvoir de Dieu. Et comme le peuple ne fait qu’exaucer la volonté de Dieu en vous plaçant sur votre trône, votre pouvoir est de nature divine par le haut et par le bas. Le glaive que vous brandissez vous est confié par Dieu, certes pas directement, mais Dieu étant la cause première de toutes les causes et de tous les effets, nul doute qu’il est aussi la cause de votre autorité. Or, l’église étant dépositaire de la parole divine, vous devez lui obéir. C’est ainsi, à moins que vous ne vous rabaissiez à la condition de tyran ».

Le comte, dans sa colère, eut ces mots : « Et quand bien même je serais tyran ! Je doute que Dieu me foudroie sur l’instant ». Et Thomas de conclure : « Certes, non. Mais vous seriez précipité en enfer par le peuple révolté. Si un titulaire du pouvoir se fait tyran, l’église doit appeler celui qui lui a confié son pouvoir, c’est à dire le peuple, à se soulever contre lui et à cliquer sur l’option ‘prendre d’assaut le château’, autrement dit à accomplir la volonté de Dieu ».

Le comte en eut assez de discutailler, et saisit Thomas par le col, afin de le jeter hors de son château. « Tu n’es qu’un piètre conseiller. J’en trouverai un autre. Par ma foi, tu es un boulet ! ».

Et Thomas de se retrouver, un fois encore, dans l’errance.
Nicolasdecues
Comprenez-vous chers fidèles que le pouvoir que vous donnez aux individus qui vous dirigent vient en fait de Dieu? Comprenez-vous la portée de cela?

Une personne obtenant un vote favorable du peuple n'est donc pas autorisé à agir comme bon lui semble et à tomber dans la tyrannie! Il est la représentation temporelle de Dieu parmi les hommes et doit donc agir comme telle
Il est donc soumis aux mêmes lois divines que tout autres humains, devant respecter le dogme et le droit canon de notre Église, devant mener une vie des plus exemplaires et des plus pieuses.
Que cela soit su par tout les dirigeants temporels qui prônent une séparation de l'État et de l'Église; cela est impossible. Cette dernière veille à ce que la gouverne temporelle soit des plus légitimes et qu'elle soit bénéfique pour la population qui lui est liée. Cela passe aussi par l'écoute des gouverneurs aux doléances de la population car ils ne doivent pas oublier qu'ils sont leur égaux, qu'ils ne sont rien d'autres que des représentants des humains et non leurs Dieux. Beaucoup se font coupable d'orgueil en méprisant le peuple, beaucoup se font coupable d'acédie en laissant couler la population, alors que d'autres se font coupable d'envie en vouant leur pouvoir à leur quête sans fin d'écus.

L'Église et le peuple lui-même a le mandat de mettre fin à toute situation d'abus, et cela mes chers fidèles, vous ne devez l'oublier. Car un bon dirigeant sait se comporter avec vertus! Qu'il fasse preuve de don de soi, de courage, d'amitié, et il sera considéré par tous.


Nicolas prit un instant pour souffler


Bien, nous entonnerons donc le Credo en choeur!

Maintenant, partageons ensemble le pain de réconciliation.


Il morcela le pain et en donna un morceau à chacun. Il s'aperçut rapidement que pour plusieurs d'entre eux, ce serait la seule chose qu'ils mangeraient de la journée...
Makedange
Makedange se glissa dans l'église silencieuse par la porte latérale. Se pas résonnaient sur le pavé inégal. Il faisait sombre et frais dans l'église et cela faisait un contraste surprenant lorsqu'on arrivait de l'extérieur. Il faisait encore jour sur la place et l'air lourd de senteurs charriait encore la chaleur de la journée. Dieu qu'il avait fait chaud!

La pancarte affichée par frère Nicolas à la porte de la cathédrale s'expliquait sans doute par le manque d'affluence de ces dernières semaines. Elle avait préféré venir se recueillir en l'église. Elle s'y sentait plus à l'aise ; c'était plus petit, plus intime et elle avait de grandes chances d'être seules.

Elle n'avait pas pu venir à la messe dimanche dernier, elle compenserait par toute une série de prières et de méditation. Elle s'installa dans un coin d'où elle avait une vue d'ensemble de l'église tout en étant hors de vue de ceux qui entraient, puis baissant la tête et réglant sa respiration, elle rentra en elle-même pour élever son esprit dans la prière.
Ellisal
Elle revenait de son bureau quand, en passant au pigeonnier, elle avait vu qu'un message l'attendait. Subodorant une missive d'un voyageur déclarant ses biens, ou répondant à sa lettre de la douane, elle ne s'était pas précipitée.

C'est donc dans la quiétude de cette matine ensoleillée, qu'elle l'avait déplié sans se soucier plus avant de son contenu, grignotant un fruit de l'autre main.


Citation:
Ma chère Ellisal,
Ta petite sœur à de graves ennuis, j'essaie de tirer ça au clair, je te tiens au courant.

Amelianne.


Son souffle se bloqua dans la poitrine de la douanière. Son encas tomba de sa main tandis que l'autre se serrait compulsivement sur le parchemin. Calme et sérénité. Ses deux mots s'imposèrent à elle comme une brise d'air frais salutaire. D'un air hébétée, elle franchit la distance qui la séparait du lieu saint.

Elle se demanda s'il y aurait quelqu'un dans l'église, à qui elle pourrait peut-être parler. Mais il n'y avait visiblement personne. Tant pis. De toute façon elle n'était plus capable de réfléchir à quoi que ce soit. Elle sentait son esprit confus tourbillonner dans les limbes. Quelle était encore cette histoire ? Œuvre de la Créature Sans Nom ou volonté divine dont le sens ne lui apparaissait pas ?

Et cette nourrice qui n'aurait pas pu rédiger son message de façon plus angoissante, dire le pire sans rien en dire. La rage et l'impuissance prenaient le pas. Elle manqua d'écraser violemment son poing sur un banc pour les exprimer, mais quelque chose l'en retint. Il ne cautionnait certainement pas les effusions de ce genre au sein de la maison que Ses créatures avaient édifié pour exprimer leur amour envers Lui, et lui rendre gloire et hommages.

Ses yeux se levèrent vers l'hôtel, et se perdirent dans le vide. Elle essayait de clarifier ses idées, et imaginait se calmer un peu. "De graves ennuis"... Mais quel genre d'ennuis ? Fauchées par une armées ? Attaquée, blessée ?... Morte ? Comme son frère ? Allait-elle devenir le dernier membre vivant de sa famille ?

*Réfléchis, idiote, elle te l'aurait dit s'il s'agissait de ça... Mais comment en être sûre avec une lettre dont le nombre de mots se compte sur les doigts d'une main ! ... Comment l'aider ? ... Que faire...*

Peut-être devrait-elle y aller, pensait-elle. Mais elle ne pouvait quitter Fribourg, son nouveau travail, qui l'attendait encore. Elle relut le vélin. Puis le lut une nouvelle fois, comme si elle cherchait à lire entre les ligne, déceler des informations cruciales qui lui auraient échappé. Elle inspira profondément l'air particulièrement frais du bâtiment, se surprenant à penser que paradoxalement les lieux saints étaient toujours baignés de ce froid, jurant avec le concept chaleureux de la famille, de l'amitié Aristotélicienne tant recherchée. Mais cet atmosphère semblait l'étouffer maintenant. Elle ouvrit la bouche, le souffle court. L'air lui manquait et ses poumons ne parvenaient plus à satisfaire le besoin d'oxygène sans précédent que réclamait son cerveau, pour alimenter sa panique croissante.

Dans son cercle infernal, elle fut entraînée. Une lueur éclaira le fond de l'église, filtrant par les splendides vitraux, inondant le sol et baignant les pieds de l'autel d'une providentielle clarté. L'esprit embrumé, elle se leva avec difficulté, et se dirigea vers la lumière, mais au bout de quelques pas chancelants, ses jambes se dérobèrent et elle s'écroula au sol, un bras tendu vers l'autel, l'autre serrant un bout de parchemin froissé contre sa poitrine. Ses pensées consentirent à arrêter leur course effrénée, la laissant sombrer dans le néant, au beau milieu de l'allée.
Ellisal
Un bruissement d'ailes la fit revenir à elle. Elle mit quelques secondes à émerger, ignorant complètement où elle était, pourquoi et depuis combien de temps. Elle leva les yeux et aperçut les pieds de l'autel. L'église de Fribourg. Un mystère de résolu. Ses pensées encore confuse, elle se sentait néanmoins sereine, comme entourée d'une douce chaleur. Elle trouvait sa position confortable.

La sensation de chaleur passa. Le soleil continuait sa course et s'éclipsait rapidement derrière les murs de l'édifice. L'ombre fit place à la lumière, et elle tenta de se relever. Sentant quelque chose dans sa main, elle reconnut immédiatement le parchemin et une fugace angoisse la traversa à nouveau.
Elle se rappelait de la lumière sur l'autel avant le trou noir qui tenait lieu et place de souvenirs des évènements des heures précédentes. Regardant l'endroit en question, elle se dit que le soleil ne devait pas encore avoir atteint son zénith. C'est alors que le Très-Haut sembla lui envoyer un signe.

Le parchemin sembla glisser de ses mains et arrêta sa course exactement dans la ligne de mire d'un vitrail que le soleil baigna au même moment de ses rayons orangés de fin de journée. La jeune femme s'approcha du miraculeux endroit, et n'y vit absolument rien. Comme par magie, les mots couchés sur le papier avaient disparus. Pourtant, elle n'aurait jamais été penser qu'il s'agisse là de magie. Impossible. Il ne pouvait s'agir ici que d'un signe du Tout Puissant. Ses yeux firent un aller retour de haut en bas, suivant la lueur solaire sur le déclin, jusqu'à ce qu'elle disparaisse, puis retombant sur le courrier miraculé.

Ni une ni deux, elle se jeta en dévotion, inondant la divinité de louanges sincères, pour l'avoir éclairée sur un problème auquel elle ne trouvait elle-même d'issue. Certainement Le Créateur lui avait parlé en rêve pour la rassurer. Certainement, il avait fait disparaître l'objet même de son trouble. Certainement qu'elle était libérée. Certainement qu'elle lui vouerait une reconnaissance éternelle.

Et c'est ainsi qu'elle passa le reste de la journée à prier avec une foi et une ferveur que peu de fribourgeois avaient montré jusque là. Quand la nuit fut installée, elle se releva, les genoux douloureux, et repartit à son travail, l'esprit plus en paix qu'il ne l'avait jamais été.

Le courant d'air produit pas la fermeture des porte souleva le parchemin gisant dans l'allée, et le retourna, laissant voir une fine écriture de main.
Nicolasdecues
Les cloches sonnaient, afin d’inviter les fidèles à assister à la messe dominicale.

Le Diacre Nicolas de Cues sortit de sa sacristie, arriva dans le chœur, s'agenouilla devant la croix en se signant, puis tendit les mains devant l'autel en priant. Enfin, il monta dans sa chaire et s’adressa à l'assemblée des fidèles.


Bonjour, chers enfants de Dieu !

En cette belle journée, rien de tel qu’un peu d’humour pour mettre un peu de joie dans nos cœurs, et bien commencer cette messe ! Alors voici une petite blague, qui m’a été contée par Aristote lui-même (!) :

Quatre mères aristotéliciennes très bigotes discutent de leur fils respectif.
La 1ère dit fièrement :
- Moi mon fils est évêque, quand les gens le voient ils disent "Monseigneur"
La 2ème, non moins arrogante :
- Le mien il est archevêque, quand les gens le croisent ils disent "Votre grâce"
La 3ème, souriante :
- Mon fils est cardinal, quand les gens le rencontrent ils disent "Votre éminence"
La 4ème réfléchit un peu... :
- Mon fils fait 2,20 mètres de haut pour 110 kilos de muscles. Quand les gens le voient passer ils disent tous "Oh, Mon Dieu !"


Allez, soyons maintenant un peu sérieux !

Tout d'abord, implorons le Pardon de notre seigneur :


La confession se fit en cœur, et les fidèles, pieusement, demandèrent pardon au Très haut pour leurs pêchers


Je vais maintenant réciter notre Crédo, qui nous lie à la Foy et à l'amitié aristotélicienne.


Nicolas saisit alors un gros livre, l’ouvrit soigneusement et s’adressa à l’assistance, d’une voix convaincue :

Je vais maintenant vous lire un extrait de La Punition, tiré du Livre des Vertus :

Citation:
Les humains s’étaient tant abandonnés aux péchés que Dieu avait décidé de les punir. Mais la plupart d'entre eux ne comprenaient pas en quoi ils avaient fauté, tant avait été grand leur abandon au vice. Ils avaient tellement pris goût aux plaisirs de la vie qu'ils tremblaient à l'idée de la quitter. Nombre d'entre eux décidèrent alors de fuir la ville maudite d'Oanylone.
Sept humains avaient cependant compris quelle erreur ils avaient commis. Ils prêchèrent l'humilité, affirmant qu'il fallait accepter la punition pour se laver de ses péchés. Le discours de chacun témoignait des vertus qu'ils s'étaient mis à incarner.
Les six jours furent terribles (-). Le septième jour vint conclure la sentence divine dans un titanesque cataclysme. Dans un tremblement assourdissant, le sol s'ouvrit sous les pieds des rares à être restés en ville. Des flammes hautes comme une cathédrale vinrent les dévorer. Les bâtiments furent mis à bas, les pierres s'effondrant sur leurs habitants, et les flammes dévastaient tout. Bientôt, toute la cité fut engloutie dans les entrailles de la terre, ne laissant plus aucune trace de son existence.
Mais Dieu vit que les sept purs, ainsi que leurs disciples, avaient prouvé que les humains étaient capables de repentance et d'humilité. Il les éleva dans le soleil et furent bénis par une éternité de bonheur au Paradis. Les sept purs furent appelés archanges et leurs disciples anges. Ils devaient seconder le Très Haut en aidant les humains, chaque fois que ce serait nécessaire, à combattre la tentation de la créature qu'Il n'avait pas nommée.



Cet extrait nous explique pourquoi Dieu a décidé de punir les humains et comment Il s’y est pris. On peut lire également que Dieu sauva ceux qui s’étaient repentis, ainsi que leurs disciples, en les plaçant à ses côtés, au Paradis. Il leur donna alors la mission d’aider les humains à combattre la créature sans nom.


Mes chers frères et sœurs, posons-nous alors la question de savoir si nous pouvons, nous aussi, faire preuve de repentir et d’humilité, comme nous l’ont montré ces hommes ?
Pouvons-nous également tenter de combattre la tentation, instituée par la créature sans nom ?
Pouvons-nous, enfin, répandre le message d’amour et de paix autour de nous ?



Il prit alors le temps d’observer l’assistance, avant d’enchaîner :

Maintenant, prions :

Seigneur, fais de moi un artisan de paix.
Seigneur nous t’en prions…
Fais-moi vivre dans l’amitié Aristotélicienne.
Seigneur nous t’en prions…
Fais que je sois à la hauteur de ma tâche.
Seigneur nous t’en prions…
Fais que je vive dans la dignité.
Seigneur nous t’en prions…
Fais-moi grandir dans ton amour.
Seigneur nous t’en prions…
Accueille nos ancêtres, nos familles et nos compagnons partis à ta rencontre.
Seigneur nous t’en prions…
Seigneur, exauces nos prières, prends-nous dans ton amour, fais-nous vivre dans ta grandeur mais aussi dans ta miséricorde et pardonnes-nous nos offenses…
Seigneur, exauces-nous.

Amen.


Nicolas rompit le pain, et le distribua aux fideles

Que la paix de Dieu soit avec vous,
Et avec votre esprit.
Louons Dieu et ses prophètes Aristote et Christos


Très bien. Avant de vous laisser, je souhaiterais que vous vous sentiez bien dans votre ville de Fribourg, et que vous vous impliquiez dans la vie de votre commune.


Allez, je vous souhaite à toutes et à tous une bonne journée, un bon appétit, et je vous dis à bientôt !



Nicolas regarda tout le monde sortir, espérant avoir illuminé au moins quelques âmes…
Nicolasdecues
[Messe dominicale du 23 Aout 1457

Météo: 17°, temps dégagé.
Prévisions de circulation: des mouvements de troupes sont annoncés, prière de ne pas emprunter la Confédérale 66 pour les trajets Sion-Lausanne
Météo des plages: Attention aux indices UV elevés sur le flanc est du lac de Geneve. Couvrez les enfants.
Enneigement des stations: Col de Fribourg ouvert aux chars à boeufs, 10 cm de niege en bas des pistes, 1m20 en haut. Risque de congeres, mettez des chaines à vos chevaux. ]


Comme tous les matins, Nicolas allait sonner les cloches.
Aujourd'hui il tenterait une reprise au carillon d'un succès des ramoneurs savoyards, intitulé "étoile des neiges" .
Succès au rendez vous sans aucun doute, l'Eglise allait peu à peu se remplir d'âmes plus ou moins perdues, et de fiers et honnetes défenseurs de la foi.

C'est à bras ouverts, et sans auréoles sous les aisselles que Nicolas attendait sur le parvis le passant qui passe, lui proposant pour le prix de l'obole ses services à l'intérieur.




Fidèles, fidèles et vous aussi fidèles.

Aujourd'hui je vous accueille avec plaisir dans l'Église de Fribourg pour la messe dominicale. Et je commencerai cette messe par des remerciements, chaleureux, adressés aux deux petites vieilles qui m'ont aidé à nettoyer la Cathédrale après le passage des chevaux de la garde et surtout après leur départ précipité pour des motifs tout à fait louable.
Qu'ils sachent cependant que le stress nuit au transit des fiers destriers que j'ai pu bénir...

Ensemble, commençons par nous purifier de nos pechés.
Louons le Très Haut, et demandons lui pardon.


Tchantches
Tchantchès voulait marquer visiblement soin retour de retraite spirituelle en venant à la messe en belle tenue.

Ce n'est pas qu'il voulut se faire, beau, car cela était une mission que même le très haut renoncerait à faire.

Mais il voulait avoir de l'allure, un peu plus que la tenue minable et susée qu'il arborait d'habitude.

En plus, il s'était lavé.

Bref Tchantchès s'était endimanché.

Il vit Nicolas et lui fit une tape amicale dans le dos.


Sacré Nicolas, toujours à te faire sonner les cloches ?
_________________
--Tempsdereves
Une femme vêtue de noir au visage caché entra dans le confessionnal de Nicolasdecues. Elle attendit quelques minutes, le temps de lui laisser le temps de s'essuyer ses aisselles ruisselantes, taches assurées indélébiles si elles devaient marquer son bel habit.

Les cloches avaient cessé de sonner, un fidèle, déjà au rendez-vous..... sa confession était primordiale, la messe pouvait attendre :


Pardonnez-moi mon père car j'ai pêché, que mon âme soit purifiée et ma conscience allégée.

Mon esprit indiscipliné attire régulièrement l'attention, mon orgueil et mon amour-propre sont mes ennemis et je ne peux les combattre seule.
J'ai négligé depuis quelques temps le Très-Haut en ne participant presque plus aux messes et n'allant presque pas en sa Maison, alors qu'il ne mérite que louanges.
Mes colères sont terribles lorsque je n'obtiens pas ce que je veux et mon entourage subit mes violences verbales.
Je demande votre aide et celle du Très-Haut de me donner la force de me maîtriser et son pardon. Mon cœur n'y est pour rien, celui-ci est pur, il recherche le chemin de la lumière.
Je demande pardon aux personnes que j'ai malmenées, sachant que le tort que j'ai fait à leur âme et à leur corps.


Les yeux fermés, concentrée sur sa confession, elle attendit les mots qui soulageraient sa conscience. Une odeur de sueur poissonneuse pourtant lui chatouillait les narines, et elle se tint blottie au fond du confessionnal en s'éventant de la main.
Naell_quant
Passant le parvis de l'église, Naell ne manqua pas de saluer le diacre, et de lui glisser 5 écus en lui serrant la main. Elle s'installa au troisième rang à gauche.

Elle se purifia de ses pêchés en silence ...

Seigneur, pardonne ma tolérance et pardonne moi les idées de vouloir ériger une Église Helvète en ton nom. Pardonne moi Seigneur de vouloir essayer.
Makedange
Dimanche, enfin, jour de joie et de recueillement. Les cloches de l'église résonnaient dans les rues encore désertes.

Makedange hâta le pas. Elle ne voulait pas rater une miette de l'homélie.
En entrant dans l'église elle vit que Tchan et Naell étaient déjà là. Elle les salua d'un signe de la tête et s'assit à sa place habituelle.

Nicolas venait tout juste de commencer la messe. Le soleil qui éclairait la nef à travers le vitrail derrière l'autel faisait miroiter ses rayons sur sa tonsure.
Elle faillit éclater de rire à ce spectacle et se retint à grand peine. Elle essaya d'imaginer que c'était une auréole, signe de sainteté et baissa la tête pour ne plus être tentée.
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