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[RP] : A l' Abreuvoir Moussant

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Earuth sortit de la taverne bondée en titubant de fatigue... et elle avait promis à Dame Mandragore d'essayer de revenir le soir-même pour la soirée Dames... Elle avait besoin de repos mais avait l'esprit trop occupé par ses rêves d'artisanat : elle voulait devenir tisserand mais Dame Mandragore lui avait signifié que le village avait surtout besoin de bléiculteurs et pas d'éleveurs de moutons...

Enfin, j'pourrais p'têt' commencer par du blé pis élever des moutons plus tard...

Toute à ses réflexions, elle se rendit compte qu'elle errait dans le bourg et entreprit de visiter les quelques échopes ouvertes à cette heure
Nayame
Naya discutait et riait avec ses amis. Elle jetait de temps à autre un regard pour voir si tout le monde était servi et s'aperçut alors que ce ne fut pas le cas. Elle s'approcha de l'homme installé un peu en retrait.

Bonsoir messire! Vous désirez sans doute vous rafraîchir?! Une bière vous satisferait?

Elle lui adressa un large sourire et attendit sagement sa réponse.
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Hettar qui rêvassais un peu, la tête rempli de choses et d'autres, les journées était longue depuis quelques temps. Sortant de ses son songes entendant une voix douce a ses oreilles, il releva la tête et remarqua une Dame fort belle, les yeux aussi brillant que le feu des étoiles dans le ciel.

Bonsoir messire! Vous désirez sans doute vous rafraîchir?! Une bière vous satisferait?


Le regard fixer a ses yeux. Se perdant un instant.

Euh...oui en effet, un petit rafraichissement serait bien apprécier...une bière..humm pourquoi pas..

Le regard toujours fixer sur celui de la Dame, le sourire afficher a son visage, Hettar resta un moment ainsi.
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Une altercation se fait entendre quelque part, dehors. Des éclats de voix parviennent jusqu'à l'intérieur de la taverne, semblant indiquer une violente dispute, peut-être une bagarre. Un rugissement de rage retentit soudain, bientôt suivi d'un choc, comme le bruit d'un corps heurtant brutalement le sol. Un hurlement de douleur résonne alors, et puis c'est le silence, un silence de mort.

Après quelques secondes d'attente immobile, semblant une éternité, la porte de la taverne s'ouvre d'un coup sec. Un jeune homme descend lentement les marches, et pose son regard sur les clients avec une agressivité teintée de méfiance, un regard aux yeux pas tout à fait bleus qui semblent luire légèrement.

De plutôt grande taille, assez musclé, il a des cheveux noirs sales encadrant son visage de mèches poisseuses. Sa houppelande verte, bien trop grande pour lui, déchirée et maculée de boue et de taches diverses qu'il vaut mieux ne pas identifier, ses bottes d'une couleur indéfinissable et, de manière générale, la crasse qui le couvre de la tête aux pieds lui donnent une allure de mendiant.

Il essuie d'un revers de la main rageur la traînée de sang qui coule de son nez, et s'avance dans la salle. Il farfouille dans sa poche, en sort deux pièces d'un écu, en pose une sur le comptoir, puis range l'autre dans sa poche en grommelant. Il s'adresse à la tavernière d'un ton qui n'admet pas de réplique, son regard sombre rivé sur elle:


- Un godet d'rouge, et pas d'questions.
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Mandragore était tranquillement derrière son comptoir, occupée à essuyer des chopes. Elle en profitait pour surveiller Nayamé qui s’occupait d’un jeune homme qui rêvassait depuis un bon bout de temps. Depuis que sa jeune tavernière s’était présentée à lui, il semblait ne plus pouvoir détacher son regard d’elle. Nayamé, quant à elle, lui adressait son plus joli sourire.
Mandra se dit qu’elle ne perdait pas de temps pour trouver un remplaçant à ce fieffé coquin de Binome qui l’avait purement et simplement abandonnée. Elle en s’en réjouissait plutôt ; rien de pire que d’avoir une tavernière renfrognée pour attirer les clients…

C’est à ce moment là que parvint jusqu’aux oreilles de Mandra, un tumulte venu de l’extérieur. Elle n’y prêta pas plus attention ; les bagarres étaient monnaie courante aux abords de la taverne mais elle commença à s’inquiéter un peu lorsqu’un hurlement se fit suivi d’un grand silence.

La jeune femme, de nature très curieuse, s’empressa de poser son torchon afin d’aller voir ce qu’il se passait. C’est alors que la porte de la taverne s’ouvrit sur un grand gaillard vêtu d’une ample mante verte élimée de toutes parts, l’air menaçant. Mandra préféra alors reprendre son torchon tout en le surveillant du coin de l’œil.


Encore un loqueteux qui déboule à Annecy pour chercher des noises à tout le monde, se dit elle en elle-même, j’m’en vais le recevoir comme il se doit…

L’homme traversa la taverne et se planta devant le comptoir ; une tache de sang mal essuyée lui colorait le nez et ses yeux obscurément clairs la fixèrent.

- Un godet d'rouge, et pas d'questions.

La jeune femme le fixa à son tour, nullement impressionnée et lui répondit sèchement :

Dites donc,vous , on vous a jamais appris la politesse là d’où vous v’nez ? Sachez qu’ici c’est moi la propriétaire et que je pose toutes les questions qui me passent par la tête !

Elle s’empara d’une bouteille de rouge, remplit un verre et le posa devant lui.

Tenez voilà pour vous ! Et tâchez de dire merci..ça vous écorchera pas plus la trogne !!
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Grandgousier s'enquilla le gobelet de rouge sans sourciller, puis s'essuya la bouche d'un revers de manche.

- Venescailles de vertugadin ! Ta piquette me sied, tavernière, tout autant que ton caractère ! Les femmes à couilles se faisoient rares de nos jours, où il estoit plus commun de croiser insipide jouvencelle que fumelle au caractère bien trempé. Du genre qui quand elle se met à causer, commençoit d'abord par remonter les manches ! Qui estois-tu ? Égorgeuse de porcs, rompeuse de cou à mains nues, arracheuse de souches, bûcheronne à la hache, buveuse de gnôle forte distillée par tes soins ? Es-tu née sous le passage d'un météore ?

Il fit tomber son capuchon, révélant un visage plus jeune que l'on n'aurait pu le supposer.

- Enchanté. On me surnomme Grandgousier... rapport à ma descente. Je suis Yennois de naissance, mais absent depuis bien trop longtemps de Savoy. J'ai choisi Annecy pour mon retour, j'espèrois que tu n'en prendras pas ombrage. Annecy la douce, qu'ils disoient... mais jusqu'ici tout me prouvoit le contraire !

Il désigna d'un grand geste la porte d'entrée.

- Par les sainctes couillasses de l'archevêque ! J'ai bien peur d'avoir souillé tantôt ton abreuvoir, là dehors. Il y avait là un gaillard large d'épaules qui s'y trempait la teste, quand j'y fit boire mon canasson. Il me dit que ça ne se faisoit pas et prétendit que ma mère enfanta mille bâtards tandis que ma sœur faisoit commerce de son corps. Bien que point n’ayois-je de sœur, je fus contraint de lui envoyer coup de tête qui restera longtemps en annales ! Enfin, quand je disois en annales, c'est en poitrine que je l'ai frappé... Un bon coup de teste qui coucha net ce fat, tout entier dans l'abreuvoir.

Il ressortit sa deuxième pièce d'un écu et la fit glisser sur le comptoir.

- Le mesme... s'il vous plait.
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Visiblement l’homme qui se tenait devant Mandragore vidait les verres aussi bien qu’il parlait. Lorsqu’il lui demanda qui elle était, la jeune femme esquissa un sourire, bomba le torse et se présenta. Ne sachant pas vraiment ce qu’était un météore, elle répondit :

On me nomme Mandragore. Je ne sais si mon père était un butor ou non, toujours est-il que je viens de là haut, des montagnes, et que c’est de là que je me suis forgée.
J’ suis arrivée à Annecy, il y a quelques temps, sans un sou et telle que vous m’voyez, j’suis maintenant tenancière de cette taverne, soit dit en passant, vous n’en trouverez pas de meilleure dans tout le village et je dis pas ça pour m’vanter… Occasionnellement, j’m’occupe aussi des va-nu-pieds qui affluent en pagaille et qui meurent tout autant. Pas très folichon, tout ça mais j’m’en contente bien pour l’instant.
Et vous l’homme, qui êtes-vous ?


Il se présenta et la jeune blonde tâcha de caler dans un petit coin de sa tête qu’il s’appelait Grandgousier ; elle avait une fâcheuse tendance à oublier le nom des gens mais cet énergumène là, elle ne risquait pas de l’oublier !! A peine fraîchement débarqué, il avait déjà envoyé un homme dans l’abreuvoir !

Il ôta son capuchon découvrant un visage endurci mais plutôt jeune ce qui surprit la tavernière. Il n’était pas vraiment beau : sa tignasse noire et sale ne donnait pas envie qu’on s’y attarde, mais ce qui se dégageait de lui ne laissait pas indifférent.
Mandra observa :

Bah avec vous au moins, on va pas s’ennuyer !

Grandgousier la rappela à l’ordre en demandant un autre verre. Elle remplit alors deux verres, un pour lui et un autre pour elle, tout en disant :

Vous voyez quand vous voulez, vous savez utiliser les rudiments de politesse !! C’était pas la peine de jouer les gros durs à votre arrivée hein !! Vous comptiez impressionner qui au juste ?

D’un geste sûr et habitué, elle trinqua avec le nouvel arrivant puis avala la vinasse d’un seul trait.
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Grandgousier trinqua avec joie et la tavernière.

- Et bien, Mandragore, à la réussite de tes affaires !

Cette fois-ci, il prit son temps pour vider godet, songeant à la dernière question de la donzelle.

- Je ne cherchois à impressionner personne, mais j'ai une légende à bâtir, Mandragore. Vois-tu, quand, il y a quelques ans, je me suis aventuré sur les routes, moi, fils de Jeanne Coudurier à la cuisse légère, c’était pour quitter mon destin de mauvais sort, de paria, mon histoire déjà tracée. Je savais que je n’étais point fait pour errer dans les campagnes, pour mendier mon pain en tendant la main, genoux au sol, sur le passage des marchands, de la même façon que ma mère s’allongeait souvent pour assurer pitance. J'étais prêt à suivre le premier porteur de rêves venu, car je me doutais bien que mon caractère ne me mènerait qu’aux geôles et à la bastonnade, et mes bonnes blagues faisaient trop pleurer ma mère.

Il termina son godet, le reposa sur le comptoir en un claquement sec.

- Depuis je vivois comme je le veux, moi qui n’ai rien appris, moi qui ne sais nul métier. Les pères apprennent à leur fils à manier la bêche, la pioche ou la massue, les mères leur contoient fables et histoire de famille, leur inculquoient politesse et respect des aînés. Moi je n'ai point eut de père, et ma mère ne m'a appris nul usage, sinon astuces de couche et moult mouvements de fessard.

Il chercha au fond de sa poche un troisième écu qu'il ne trouva jamais, se demandant ce qui lui avait bien pris de se livrer ainsi à une inconnue, et après seulement deux godets qui plus est.
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La jeune femme l’écouta attentivement tout en hochant la tête. L’histoire simple d’un homme qui n’a pas eu la chance de tomber dans la bonne famille. Elle en ramassait à la pelle dans les rues, des hommes qui vivotaient sans arriver à construire quoique ce soit, qui se cherchaient sans jamais se trouver.
Tout en remplissant à nouveau les deux godets, elle lui dit sur un ton adouci :


Bah, vous êtes encore jeune, me semble t-il, vous finirez bien par apprendre autre chose que l’art et la manière de culbuter les traînées.
Pis avec votre bagout, vous trouverez forcément à vous caser quequ’part ! A Annecy, il n’y a point homme qui à force de ténacité et de volonté n’arrive pas à faire quelque chose de sa vie. Quant à bâtir une légende,euh, tu trouves pas que c’est un peu tôt pour ça mon gaillard ?


Elle était passée du vouvoiement au tutoiement, naturellement, ce qui n’était guère dans ses habitudes mais celui-ci lui inspirait confiance sans qu’elle sut bien pourquoi. Ses manières rustres et son franc parler n’étaient pas pour lui déplaire.

Enfin, vu la façon dont t’es entré dans ma taverne, tu risques rapidement de devenir la terreur la plus redoutée d’Annecy !! J’ connais plus d’un blondinet qui ne fera guère le poids à côté de toi !

Elle reposa son verre et se mit à rire à gorge déployée.

Mais dites moi, vous avez un endroit pour dormir ? Parce que sinon, j'peux toujours vous proposer une chambre là haut à l'étage. Et vous y s'rez en bonne compagnie ; y a une ptite qui vient d'arriver à Annecy et que j'héberge aussi mais faudra pas lui faire peur hein..
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Grandgousier se mit à rire.

- Ah ah, Mandragore, gentille fouine, je sentois que l'on va s'entendre tous les deux ! J'acceptois bien volontiers ton offre ! Finir mon gobelet, mon écuelle et dormir au chaud est seule politesse que je doive au Seigneur. Qu'il te rende grâce de me les offrir. Je suis un homme, libre, et j’aimois voir tourner le monde autant qu’il me plaît. Top là ! Quand à ton invitée... jamais le premier soir, juré, craché !

Et comme à son habitude, il scella son serment par un large crachat au pied du comptoir. Puis, se remémorant que ce mesme geste lui avait valu remontrance au bureau de la maréchaussée, il regretta son geste. D'un air gêné, il tenta maladroitement d'effacer son méfait d'une botte distraite en étalant du mieux possible l'objet du délit.

– Hummm... pardonnes-moi, la belle. On me traitoit parfois d’inculte sous prétexte que je ne savois lire ni me comporter comme il conviendrait ! Mais foin de bois de millecharre ; je sais conter, chanter et boire ! Et tanner les fesses du ménestrel qui ne savoit que susurrer sonnet, alors qu’en tablée belles épopées méritoient d’être contées à pleine voix ! Et je sais reconnaître fine femme lorsque je lui faisois face !
Nayame
Naya sursauta en entendant le cri qui venait de l'extérieur. Elle se retourna et regarda Mandra qui était prête à aller voir. C'est alors qu'un homme fit son entrée dans la taverne et s'approcha du comptoir. Elle se tenait sur la défensive au cas où. Tout cela ne lui disait rien qui vaille et était prête à le rembarrer lorsque Mandra prit la parole. Naya pouffa non surprise de la réaction de son amie qui le remit immédiatement à sa place. Une discussion se fit alors entre les deux personnages et lorsqu'elle fut rassurée de la tournure des choses, elle se tourna alors vers le jeune homme avec qui elle parlait auparavant et se rappela sa commande. Après un petit sourire elle rejoignit rapidement Mandra au comptoir, prit une chope qu'elle remplit de bière. Un petit clin d'oeil à Mandra et un salut de la tête au nouvel arrivant et elle repartit auprès de son client aussi vite qu'elle était venue.

Elle posa la chope sur la table et ne put s'empêcher de lui sourire à nouveau.

Si...vous avez besoin de moi...hum...n'hésitez pas à me mander...d'accord?

Elle fronca légèrement les sourcils en pensant qu'elle se sentait sotte face au jeune homme. Chose qui ne lui était pas arrivée depuis...depuis... Elle se rappela alors Thorin de Ventoux. Un petit pincement au coeur se fit ressentir. Quelque chose en cet homme lui rappelait Thorin mais elle n'aurait pu dire quoi exactement. Et puis Mandra lui avait dit qu'il semblerait que ce soit son frêre, mais à sa connaissance Thorin n'en avait qu'un et ce n'était pas lui pour sûr. Il était brun lui aussi. Mais il n'y avait pas que cela et cela l'intrigua un instant.
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Voilà qui me fait bien plaisir, Grandgousier !

Sans plus attendre, Mandragore rappela sa tavernière à elle.

Nayamé !! Cesse donc de papillonner ainsi et va donc préparer la deuxième chambre là -haut ! Et remplis un baquet d’eau chaude, ça ne fera guère de mal à c’t’homme là qui m’a tout l’air de sortir tout droit d’une soue à cochons !

Elle s’adressa ensuite à Grandgousier avec un grand sourire.


Voilà, vous allez voir ici, vous serez comme un coq en pâte. Nayamé sera aux petits soins pour vous..enfin j’espère, car elle n’a pas toujours un caractère facile et vous et vos vilaines manières risquent fort de lui déplaire.
Enfin, bref, vous vous débrouillerez bien avec elle et vous me règlerez votre dû quand je reviendrai et si vous survivez à Annecy, la douce, bien entendu !

Soudain, Mandra se tapa le front.

Ah oui ! J’ai oublié de vous dire ! J’m’en vais quelque temps là haut dans les hauteurs.
Faut qu’j’aille chercher des…


Puis elle réalisa soudain qu’elle parlait trop. Elle ajouta juste sur un ton espiègle :

Et n’en profite pas pendant que j’ai le dos tourné pour mettre ma taverne sens d'sus d'sous et pour déniaiser ma petite protégée..comment s’appelle –t-elle déjà celle là ? Enfin peu importe, tu peux toujours l’appeler Perrine, elle comprendra qu' c’est elle !
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Hettar, entendit des cris au dehors, ne portant pas d'attention a tout ce qui se passait a l'extérieur, il avait l'habitude d'entendre de tel bruit, vu les routes et les endroits qu'il avait visiter auparavant. Les chemins avait été la seul chose qui l'avait maintenu en vie auparavant.

Un instants plus tard le silence fut, un homme entra, mal vêtu. Malpoli, il s'adressa a la tenancière de l'endroit. Hettar porta son regard vers l'intrus, et laissa paraitre un léger sourire amusée. La dame revenait vers lui chope a la main. Il laissa son regard fixer a elle.

Si...vous avez besoin de moi...hum...n'hésitez pas à me mander...d'accord?

Hettar afficha un doux sourire et lui répondit.

Je... je vous remercie, je marchais un peu et la soif ma pris.

Hettar se sentait idiot, ainsi figer face a la beauté de la tavernière...non mais ressaisi toi un peu pauvre fou..tu bafouille comme un bouffon.

Euh...Je ne sais si vous posséder des chambres icielieu. Mais si tel est le cas, je vous en prendrais bien une...pour une fois que je ne passerais pas ma nuit a l'extérieur.
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- Ha, certes, les hauteurs...

répondit pensivement Grandgousier. Il souhaita donc bonne cueillette à Mandragore, puis prit congé pour se rendre à l'étage et y retrouver ce fameux baquet d'eau chaude. Non que se laver soit pour lui habitude, mais depuis Montélimar et le bain forcé dans le lac, il n'avait pas touché d'autre eau que celle qui tombait du ciel.

Il salua d'un grommellement poli au passage la blonde fille de salle, ainsi que le chevalier qu'il avait déjà rencontré auparavant au comptoir, escrivant longue missive à une certaine Rome, sans doute sa promise. Il chercha un instant la fameuse Perrine, mais ne voyant d'autres clients, reprit son ascension des escaliers grinçants.
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Cela faisait maintenant plusieurs jours, ou plutôt plusieurs nuits, qu'Earuth ne s'était rendue à la Taverne de Dame Mandragore. N'ayant pas donné de nouvelles et ne sachant trop comment elle allait être reçue en retour, c'est aussi silencieusement que possible qu'elle poussa la porte de l'Abreuvoir Moussant, se prenant le pied dans un bord de moquette et manquant s'étaler de tout son long sur une petite table.
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