Retranscription d'une partie du RP "Ne contrariez jamais une femme, ni une môme", se déroulant en gargote.
Un jeune homme se proposa de l'aider en se présentant, et elle hocha la teste en signe d'assentiment.
Il demanda ou transporter le corps du blessé, et trouva vite l'endroit adéquat lorsque le carosse du vicomte s'arresta à quelques pas d'eux. Jetant un bref regard au cocher qui n'avoit point fait un seul geste pour tenter de sauver son seigneur et maistre, Eloin remercia d'un sourire celuy qu'elle savoit estre procureur à la cour d'appel, mais dont le nom luy échappoit.
Elle resta un instant à le regarder faire demy-tour pour s'en retourner à ses affaires, puys soutint la teste du vicomte lorsque Robin se saisit sans grand mal du grand corps amolli par l'inconscience pour le hisser dans la voiture de bois.
Elle grimpa à son tour, installant le jeune homme sur l'une des confortables banquettes, puys fit signe au porteur de faire de mesme.
Venez, Robin, vous me serez d'une grande aide pour transporter le vicomte dans ma demeure.
Elle attendit alors qu'il monte, adressant un regard à la petite foule amassée là, remerciant silencieusement ces gens pour l'aide qu'ils avoient apporté à Alexandre.
Lorca a écrit:
Après de nombreux atermoiements, lorca prit sa décision. Il laissa la surveillance du chantier - et le fouet qui va avec - à isambre, déposa son tablier dans la cabane où étaient rangés les plans, et courut vers son atelier. Il en ressortit quelques instants plus tard en portant sous son bras un mystérieux colis, et se hâta de revenir sur les lieux du drame, qu'il atteignit au moment où dame eloin embarquait le fou dans son carrosse. le pêcheur lui tendit son colis.
Ma soeur, ma soeur, tenez, prenez ce flacon ! C'est un vieux remède de pêcheur pour soigner les gars repêchés après un séjour prolongé dans l'eau. Ca va vous le secouer, ptêtre même qu'il aura la fièvre et délirera, mais pas plus que quand il est conscient hein !
Il lança un clin d'oeil à la femme, tandis qu'un petit sourire éclairait le coin de sa gueule tordue.
Ah oui, évidemment, ça contient de l'huile de foie de morue, c'est une recette maison hein ! Rien qu'à son haleine, il saura d'où vient le médicament, héhé !
Lorca plaignit presque alexandre, qui lui serait redevable pour le médicament.
Alexandre* a écrit:L'eau encore de l' eau....et puis soudain il sentit une douleur, des frottements, des ombres, des bruits...son esprit flottait...
Il etait bien, jamais il avait ete aussi bien...Puis soudain ses poumons emplis d'eau réagissent et propulse l' eau vers la sortie pour l aisser de nouveau l' air les écarter.
Il se mit à ressentir le froid...Que se passait il ? il se sentait maintenant mal. Non il voulait être bien comme il y a quelques instants, ne rien sentir, se laisser aller vers cette lumière blanche au fond de ce tunnel.
C'etait surement Aristote qui l' appelait...
Mais la lumiere s'éloignait doucement pendant que la douleur et le froid l ' envahissait.
Puis il sentit que son corps était déplacer, mais non que ce passait il....Laissez moi avait il envie de crier sans qu un son sorte de sa bouche...Laissez moi je suis mieux là bas.
Soudain une odeur le piqua au vif, mais son esprit s'enfonça sans qu'il ne put l'identifier
Elle ne remarqua point l'arrivée du prestre, et sursauta en s'oyant appeler "Ma soeur" en dehors de l'archevesché ou de l'Abbaye si chère à son coeur. S'approchant de Lorca, elle jeta un regard dubitatif sur le colis en question, se prometttant en elle-mesme de faire des recherches sur l'utilité fondée d'un tel remède avant de l'administrer à celuy qui estoit son premier patient.
Elle tergiversa un moment, mais finit par se décider lorsqu'elle vit les narines vicomtales se froncer sous l'odeur particulière, et sourit à l'orque en prenant le colis.
Merci mon père, je pense en effet que cela luy permettra de se remettre sur pieds. Je vous fais confiance pour m'accompagner dans mes prières pour le salut du sénher de Nérac...
La dernière phrase fut ajoutée avec un soupçon de malice, connaisssant le différend qui sembloit opposer les deux hommes depuys plusieurs moys maintenant.
C'estoit essentiellement une querelle d'ordre politique, et elle ne tenoit point à en connoistre les véritables raisons. Aussi prit-elle congé du clerc.
Pardonnez ma haste à l'emporter avec moy, mon père, mais dans son état, il a surtout besoin de dormir près d'un bon feu...
Dieu vous garde, mon père.
Lorca a écrit:
Vous aussi ma soeur, vous aussi.
Et lorca se recula contre la rambarde du pont pour laisser le carrosse démarrer. Il sortit d'une poche son crucifix en argent, l'embrassa et récita une courte prière pour le malheureux suicidaire.
Elia_von_strass a écrit:
La brunette se baladait dans les jardins du Palais de l'Ombrière. Elle réfléchissait. Elle en avait besoin. Alexandre avait tellement mal pris ce qu'elle lui avait annoncé. Mais en même temps, à quoi avait-elle pu s'attendre?
Alors qu'elle réfléchissait, repensant à tout ce qui s'était passé depuis qu'elle était arrivée en Guyenne... A lui... A son évolution... Encore à lui... Lui toujours prêt d'elle... Lui toujours aimant... Il l'avait soutenu et aimé... Tellement...
Alors un gamin des cuisines surgit de derrière un buisson.
Duchesse! Duchesse!
C'est l'Vicomt'! On dit qu'il a chuté d'un pont au d'ssus de la rivière. Et qu'il a faillit y passer! J'l'ai vu m'dame la Duchesse! L'était là, pas loin d'moi. Mais y bougeait pas beaucoup...
Le sang de la brunette ne fit qu'un tour. Et son coeur se serra. Son aimé... Il n'avait quand même pas pu... Non... Elle repensa à ses yeux quand il était parti...
Elle aurait voulu hurler. Elle aura voulu se laisser tomber à genoux. Mais peut-être qu'il y avait encore un espoir. Peut-être que?
Va prévenir les palfrenier de préparer ma jument et rapidement!
Elle remonta ses jupes et jupons pour pouvoir courrir plus facilement vers le chateau. Il fallait dire que ses robes n'étaient pas prévu pour. Mais elle devait avoir une robe de monte normalement dans son bureau. Elle la gardait au cas où...
Les servantes l'aidèrent à s'habiller, même si la duchesse bougeait dans tous les sens. Elle voulait être prête vite. Et chaque seconde lui semblait une minute. Chaque minute, une heure... Pourtant les servantes avaient été rapides.
Tout comme les palefrenier. Un des leurs tenait Urvina par la bride. Enfin il essayait...
Dès que la jeune fille eut les rênes en main, la jument se calma. Puis elle monta, tel un homme. Ce n'était pas une position pour une dame, mais elle avait besoin d'aller vite, comme sur un champ de bataille. Alors tant pis pour les manières!
La von Strass talonna Urvina et celle-ci se mit au galop, come si elle sentait l'urgence de sa cavalière. Le trajet fut court. Et temps... Parce que, pour Elia, cela lui avait semblé terriblement long... Trop long!
Mais c'est alors qu'elle arriva où le gamin lui avait dit où avait été transporté son aimé. N'osant entrer, elle se contenta de frapper doucement à la porte. Comme si elle avait peur de réveiller les morts...
Eloin regarda Lorca se reculer et embrasser sa croix. Elle ne put s'empescher de se signer, récitant une brève prière en silence, puys alla donner les indications du chemin à suivre au cocher, et plusieurs hochements de teste de l'homme luy indiquèrent qu'il avoit compris.
Le carosse mit peu de temps à quitter les lieux du drame, une fois que son le jeune Robin fut monté et qu'elle eu donné l'ordre de mise en marche au cocher.
N°1, Quartier de la Bourse, Demeure d'Eloin.
Le pont et les rues séparant l'attelage du quartier de la Bourse furent prestement franchis, et la jeune femme sauta à terre dès que les roues se furent immobilisées. Ouvrant la porte d'entrée de sa demeure, elle déplia devant la cheminée un lit de camp qu'elle recouvrit d'une paillasse et d'un drap de lin, puys alluma un bon feu destiné à réchauffer à la foys la maison et le corps du vicomte.
Corps que Robin ne tarda point à apporter, l'allongeant doulcement sur le lit improvisé, et elle le remercia en délestant sa propre bourse de deux écus. Le cocher se rappela à elle avant qu'elle ne referme la porte de sa maison, et elle hésita un instant, hésitant à renvoyer l'attelage à l'Ombrière ou à Nérac, alors qu'il aurait besoin de l'utiliser dans quelques jours, s'il parvenoit à se remettre rapidement de sa mésaventure.
Elle finit par envoyer le cocher et l'attelage aux écuries de l'Hostel d'Harlegnan, pied-à-terre guyennois de sa filleule, puisque sa propre cour estoit bien trop étroite pour accueillir un véhicule de ceste taille. Le cocher renacla bien un peu, arguant qu'il pourrait estre mis à la porte, et, pestant contre sa ténacité, elle s'élança vers l'étage, griffonna quelques mots expliquant la situation et exortant les gardes à laisser passer le cocher, quitte à subir les foudres de Boucles d'Or ensuite, y apposa son scel et redescendit pour tendre le parchemin au serviteur. Iceluy parcourut le bout de papier en haussant les épaules, et elle en déduisit qu'il ne savoit point lire, puys la salua et quitta la demeure. Un instant plus tard, l'attelage prenoit la direction du quartier de la cathédrale, tandis qu'elle retournoit au chevet du Demessy.
Elle étendit sur son corps deux épaisses couvertures, n'aimant guère la paleur de son visage et la fraischeur de ses mains ni de ses joues, puys s'en alla en cuisine préparer un mélange qui aiderait le vicomte à se remettre sur pieds.
Elle achevoit tout juste la préparation quand quelques coups furent donnés à la porte d'entrée. Elle ne fut guère surprise, s'attendant à recevoir la visite de proches du vicomte, un évènement de ce genre devoit jà s'estre propagé dans toute la capitale ! Elle estoit mesme choquée de constater que, pour certains, ceste tentative de suicide fut plus un croustillant spectacle plutost qu'une source d'inquiétude pour la vie ainsi mise en jeu !
Essuyant ses mains sur le tablier qu'elle avoit noué à la haste sur sa robe, l'ambassadrice quitta la cuisine et traversa la salle principale, jetant un oeil rapide sur le convalescent, puys alla ouvrir la porte.
Un hoquet de surprise s'étouffa dans sa gorge lorsqu'elle reconnu la duchesse en exercice, et, mécaniquement, la jeune femme plongea en une rapide mais respectueuse révérence.
Vostre Grasce, il est vivant. Déclara-t-elle sans ambages, sachant pertinemment pourquoi la jeune fille estoit devant sa porte en cet instant.
Et, s'effaçant pour la laisser entrer, elle prit soin de refermer la porte derrière elles, et d'amener un tabouret près du lit pour que la duchesse puysse prendre place.
Il n'a point repris conscience pour le moment, mais cela ne saurait tarder.
Il luy faudra un certain temps pour se remettre d'un tel choc, l'eau du fleuve ayant engourdi ses membres. Il s'éveillera avec des douleurs aux membres, comme s'il s'estoit adonné à un exercice physique important.
Elle se tut et resta debout, plantée comme une idiote, réalisant brusquement devant elle le couple le plus populaire de Guyenne, elle qui ignoroit le drame que venoient de vivre les amants, et qui avoit toujours soutenu la cause de Constantin auprès d'Elianor, mesme si la duqueseta n'eut nullement besoin de sa marraine pour la persuader de la véracité de ce qui n'estoit alors que de persistantes rumeurs.
Elle se retrouvoit donc avec, sous son toit, un vicomte et une duchesse, alors qu'elle n'aurait jamais imaginé une telle chose, sa demeure estant loin de ressembler à un palais...
Alexandre* a écrit: Le tunnel et cette lumière qui l' attirait tant disparaissait petit a petit.
Il avait froid encore, mais moins. Il entendait des gens parlés et porter son corps qui ne répondait pu à son cerveau.
Un bruit de porte de coche, les fers des chevaux sur les pavés, et puis tout s'arrete. Une femme qui parle mais impossible de savoir ce qu' elle dit.
Une nouvelle fois on le déplace et puis le repose , que fait on de lui. Il veut ouvrir les yeux mais il se sent terriblement fatigué, comme usé. la chaleur est plus intense, il fait un effort sur lui même pour ouvrir les yeux.
Soudain un bruit de porte qui s'ouvre...des voix qui jacassent.
Il veut savoir ou il se trouve : Enfer , Paradis ? Qui parle pres de lui ? Qui s'occupe de lui ?
Il ouvre enfin les yeux, sa vue est trouble mais il devine le visage qui est penché sur lui : Eloin...et fait l'amalgame : Eloin-->Elianor-->Lesparre-->Archybald-->Hérétisme...Ni une , ni deux son esprit s'affole, il est en enfer c' est sur...Il veut crier, mais il ne peut rien dire puis
Non non !!! Aristote pas ça!!!Je mérite pas ça!!!
Il s'agite dans tous les sens, et perd de nouveau connaissance
Istar.333 a écrit:
Tout s'était passé très rapidement, elle regarda le carosse partir en souhaitant qu'il ne soit pas trop tard pour Alexandre*. Toujours sur la berge elle marcha pour se changer les idées mais que c'était-il passé au juste? Un petit éclaire de lumière parmit les débrits sur la rive attira son attention. Elle s'approcha et reconnue la tête d'une licorne. Elle sortie l'objet de l'eau et l'examina.
"C'est bien elle, l'épée d'Alexandre." Elle discuta avec Ben son parrain tout en asséchant l'épée, elle regarda dans sa besace et sortit un petit contenant d'huile. Elle se mit a enduire l'épée d'une mince couche pour empêcher qu'elle rouille.
"On devrait aller aux nouvelles, pour voir si Alexandre s'en est sorti"
Ils se dirigèrent dans la direction prise par le carosse et s'arrêta pour demander des indications supplémentaires. Ils arrivèrent à la maison indiquée. Tout semble bien calme de l'extérieur. Elle s'approcha de la porte et frappa légèrement.
Elia_von_strass a écrit:
La porte s'ouvrit. Le ventre de la brunette se sera un peu plus. Quelles allaient être les nouvelles? Dans quel état allait-elle le trouver? Comment réagirait-elle si jamais... Elle chassa cette idée de sa tête.
Eloin lui ouvrit. Elle l'avait croisée à quelques reprises en Guyenne. Mais elle ne savaient pas grand chose d'elle. Sauf que c'était elle qui s'était occupée de celui qu'elle aimait.
Et là les mots tombèrent :
Vostre Grasce, il est vivant.
La duchesse n'avait pas fait attention à la révérence de la dame. Trop dans ses pensées. Trop dans ses peurs. C'est à ce moment si que les traits de la jeune fille, rongés par l'angoisse s'adoucirent. Car oui elle avait eu peur. Peur de le perdre à jamais...
Mais non, il vivait. Elle se tourna vers Eloin et ne put articuler qu'un simple "merci". Pas que ça lui en coute, non. Elle avait juste la gorge trop serrée.
Elle acquiessa aux autres paroles. Elle écouta, mais elle ne voulait pas parler. Son visage l'avait déjà assez trahi comme cela. Elle ne voulait qu'une chose, se précipiter à son chevet. Le veiller... Mais elle ne voulait pas gêner la femme qui avait déjà tant fait au final.
Elle était figée. Espérant... Tout simplement.
Ben42 a écrit:Passé le moment de frayeur, j essayait au mieux de me réchauffer car l eau n était point chaude et je profita du feu de robin pour m assécher, pendant ce temps le carrosse emmenait Alexandre dans un lieu chaud, puis avec istar ma fifi on rassembla tout les effets que l on pu trouvé et elle trouva son épée
quelle enduisis avec de l huile, donc on avait sa cape, son bouclier, et son épée , le reste avait du être amener avec lui, après avoir eu les renseignement de sa destination, on pris nos montures et allions le rejoindre
immédiatement , on arriva vers la maison , la cheminée fumait et la fraicheur tombait je commençait a frissonner et istar alla taper a la porte
doucement pour pas faire trop de bruits .
Shushi a écrit:Shushi remonta à cheval et suivit la route que le carrosse avait pris et elle arriva quand Istar frappait à la porte de Dame Eloin, et vit que Ben grelottait.
Elle prit une deuxième couverture dans l'autre poche de sa selle, descendit de cheval, et alla la mettre sur les épaules de Ben, sans un mot, en lui fesant un petit sourire, et attendit que la porte s'ouvre aussi, pour avoir des nouvelles de leur ami Alex*.
Tout pendant qu'elle menoit la duchesse vers la cheminée maintenant envahie par un bon feu, Eloin gardoit un oeil attentif sur le visage du vicomte, cherchant à noter toute amélioration, ou pire, dégradation de son état.
Elle vint donc prestement s'agenouiller près de luy lorsqu'elle le vict remuer et poser ses yeux sur elle. Son coeur manqua un battement lorsqu'elle se rendit compte que les prunelles du jeune homme estoient teintées de peur, et les paroles qui suivirent achevèrent de la stupéfier.
Interdite, elle resta un instant silencieuse, avant de poser une main doulce mais ferme sur l'épaule vicomtale. Mais, avant qu'elle ait pu expliquer quoi que ce soit au patient, il sombra de nouveau dans l'inconscience, laissant la médicastre perplexe.
Se tournant vers la duchesse, elle manda.
J'aborde peut estre un aspect privé de vostre vie, duquessa, mais savez-vous ce qui a pu provoquer une telle réaction du vicomte ? Et surtout, ce qui l'a poussé à se jeter du hault d'un pont ?
De tous les hommes qu'elle avoit eu à connoistre, le sénher Alexandre* estoit bien le dernier dont elle aurait pensé qu'il puysse estre capable de vouloir mettre fin de luy-mesme à ses jours, surtout vu la plénitude sentimentale qui estoit la sienne ces derniers temps.
Un coup d'oeil jeté à la dérobée au visage blesme de la jeune duchesse luy donna un début de réponse : une dispute avoit du éclater entre les deux amants, assez violente pour que le vicomte songe à rejoindre plus tost que prévu le Très Hault et son jugement.
La Von Strass, dont elle ne savoit finalement point grand chose si ce n'estoit par les ragots et l'opinion publique des éternels détracteurs de la politique guyennoise, n'eut point le temps de luy répondre que l'on frappa de nouveau à la porte de sa demeure.
S'excusant auprès de la duchesse, Eloin l'invita à s'asseoir sur le tabouret qu'elle avoit amené à son intention, se promettant de luy amener une tisane aux vertus réconfortantes dès qu'elle en aurait la possibilité, quitte à luy faire mener la boisson jusqu'à l'Ombrière par un vas-y-dire.
Ayant traversé la salle principale, elle ouvrit la porte et sortit sur le perron, refermant derrière elle pour garder un maximum de chaleur dans la demeure. Elle reconnu la dame qu'elle avoit vue sur les lieux du repeschasge, accompagnée d'une femme et d'un homme dont elle ignoroit les noms.
Bonjour, et merce de venir prendre des nouvelles du vicomte aussi rapidement.
Malheureusement il est retombé dans l'inconscience et je ne puys vous laisser le visiter avant qu'il ne soit remis un tant soit peu sur pieds. Mais je puys transmettre un message, ou quoi que soit d'aultre que vous souhaiteriez luy faire parvenir...
Pardon, j'en oublie de me présenter à vous, je ne sais si je l'ai faict devant le pont. Je suys Eloin Bellecour, médicastre et boulangère. Et... vous trois, comment vous nommez-vous ? Mais peut-estre souhaictez-vous prendre une tisane dans ma cuisine, avant que de retourner à vos occupations quotidiennes ?
Robindesbulles33 a écrit:robin allait partire quand il vit la jeune femme lui tendre une piece
etonné robin lui dit
dame je n en ai point besoin je vous le rend , donnée le plutot a un vagabond il en serat tres contant , il aurat un pain avec.
sur ces mots robin croisat la duchesse s inclinant sur sont passage et rejoint ces amis tout pres de la cheminée.
Shushi a écrit:
Shushi se présenta à son tour :
Bonjour Dame Eloin, je suis Shushi de Malemort de Marmande et je suis enchantée de faire votre connaissance, même si j'aurai préféré la faire dans d'autres conditions. Oui je veux bien prendre une tasse de votre tisane, si cela ne vous dérange pas trop surtout, Chère Dame Eloin.
Puis je rentra, et alla à la rencontre de Robin qui avait peut être eu quelques nouvelles.
Istar.333 a écrit:
Istar sourit au propos de Robin mais ne dit rien. Elle écouta la dame.
"Enchanté Dame, je suis Istar. Donc aucun changement dans l'état d'Alex..du Vicomte pardon. Nous ne dérangons pas, vous avez sans doute beaucoup a faire. Mais pourriez-vous lui remettre son épée s'il vous plait, il ne s'en départie jamais ..ou presque".
Elle lui tendit l'épée, enveloppé dans un linge propre de couleur cyan. "Je vous en serais très reconnaissante." Elle inscrivit ensuite ses coordonnées sur un parchemin et le tendit à la dame.
"Si vous pourriez me tenir au courant de son état, j'apprécirais beaucoup." Elle avait reconnue les couleurs de la Duchesse et ne voulait pas s'imposer d'avantage. "Je vous remerci des soins que vous lui apporter, si vous avez besoin de quoi que ce soit ne vous gênez pas."
Elle salua Dame Eloin et s'éloigna en réfléchissant ce tout ce qui s'était passé.
Ben42 a écrit:Je restait en retrait sur mon cheval qui d ailleurs était très nerveux et vis entrer mes trois amis et je n arrivais toujours point a me réchauffer tant l eau avait été froide et de plus la fatigue du a mon effort commençait a se faire sentir, n y tenant plus je pris le chemin du retour vers mon domaine, je ne compris point oscar se cambrais avant de partir et j avais un mal fou
a le contenir mais finalement j y arriva
Elia_von_strass a écrit:La brunette se laissa mener jusqu'à la cheminée. Il y faisait chaud. Mais pourtant elle avait froid. Elle se sentait glassée... Elle était figée. Figée et le regard fixé vers son aimé... Pourquoi? Comment? Telles étaient les questions qui se posaient à elle.
Puis il s'agita. Elle resta où elle était plantée. Incapable de bouger. Comme si elle avait été une statut. Elle avait peur. Elle se sentait fautive... Tellement fautive...
Elle ne sortit de sa torpeur que lorsque la dame lui parla. Elle tourna la tête vers elle, les yeux dans le vague. Alors qu'elle ouvrit la bouche pour répondre, tel un pantin, elle entendit des coups à la porte. Sa bouche se referma et son regard se tourna à nouveau vers le Vicomte.
Elle resta plantée là, debout, malgré la proposition de s'asseoir.
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