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[RP]Bordeaux, Quartier de la Bourse

Eloin
Elle sourit en voyant Louise se lever, sonnant ainsi l'heure pour la bourgmestre de retourner à son labeur. La jeune fille s'estoit fixé des objectifs de chocs, et il luy falloit avoir une attention sur tout à chaque instant pour réussir à remettre sur pieds une mairie trop longtemps gérée plutost qu'animée !

Adiou, Louise, et bonne chance dans ceste recherche !

Une fois la porte fermée, elle reporta son regard vers sa filleule, notant avec un léger étonnement qu'icelle sembloit porter un regard peu amène sur la boisson servie.
La petite n'aimerait-elle point la pomme ? Elle n'en avoit nul souvenir, mais, puisque cette dernière ne s'opposa point à boire le dict breuvage, Eloin laissa courir.

Ses sourcils se froncèrent lorsqu'elle oya le motif de la visite de la duchesse, et elle vida son verre d'un trait avant que de se lever.


Ma foy, vous semblez faire grand cas de l'état de cette petite, ma filleule ! Accordez-moy donc un instant, que je rassemble quelques affaires !

Et elle disparut dans l'escalier menant à l'étage, saisissant sa pochette de tissu ouvragée dans laquelle elle déposa plusieurs fioles, pots en terre et sachets de cuir, ainsi qu'un nécessaire de cousture et l'indispensable duo du mortier et du pilon.

Ainsi parée, la jeune mère redescendit les marches aussi vite qu'elle les avoit montées, saisit une ceinture de cuir à petits mousquetons de fer, l'attacha à sa taille et y accrocha la pochette, noua également un fourreau de cuir noir contenant une dague, utile pour les cautérisations, et, pour finir, jeta sa cape de laine sombre sur ses épaules.


Je suys preste ! Lança-t-elle à sa filleule avec un léger sourire. Cette petite a-t-elle souffert du froid, d'après vous ? Il est fort possible également qu'elle ne puysse point manger à sa faim tous les jours...

C'estoit-là le sort de nombre de pauvres, hélas !
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Elianor_de_vergy
La remarque de ma marraine me prit quelque peu au dépourvu, et je m'aperçus soudain ce qu'il y avait de saugrenu à venir ainsi la déranger en sa demeure pour une pauvresse que je ne connaissais même pas. Je me mis à me mordiller doucement la lèvre, m'interrogeant in petto. Qu'est-ce qui me poussait à me soucier ainsi de cette enfant après tout? Je finis par hausser doucement les épaules et livrai à ma marraine la seule réponse qui me venait réellement à l'esprit.

C'est vrai marraine, cette pitchoune me préoccupe. C'est que je l'ai trouvée chez moi vois-tu, je me sens un peu... responsable d'elle. Ce ne serait pas aristotélicien de la rejeter à la rue.

"Un paysan nourri rapporte plus et se plaint moins, il faudra t'en souvenir plus tard ma fille". Surgi brusquement de ma mémoire, le pragmatique conseil de ma défunte mère me revint en tête. Etait-ce pour cela que j'avais recueilli l'enfant? Assurément non, mon mouvement avait été impulsion pure. Mais à la réflexion, ce qui valait pour les paysans valait sans doute également pour le reste des gens: l'on trouverait sans doute sans peine à cette enfant une tâche dans la mesnie si elle souhaitait y rester. Auquel cas il fallait qu'elle fût en forme.

Voyant ma marraine prête à partir, je laissai là mes réflexions et m'apprêtai à lui emboîter le pas.


Du froid? Très probablement marraine, la pauvrette était en haillons et tremblait. Et en effet, elle semblait affamée. C'est d'ailleurs en lui promettant à manger que je l'ai... disons... apprivoisée quelque peu...

Nous quittâmes la douillette demeure et prîmes la direction de l'ostal. Chemin faisant, j'en vins à l'autre nouvelle que je voulais annoncer à la jeune femme.

Depuis mon retour à Bordeaux, j'ai trouvé le marché bien peu fourni en vêtures et habits. Je songe à suivre l'exemple de Sainte Marie et à ouvrir un atelier de tisserandes. Crois-tu que ce serait une bonne idée?
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Eloin
Eloin ouvrit la porte de sa demeure, laissant sortir sa filleule, fermant la porte et donnant un tour de clef dans la serrure, avant que de régler son pas sur la lente allure de sa protégée.

Après le jeune Narvi, voilà que vous recueillez une aultre manante... La mesnie va finir par croire que vous trouvez plus d'attrait aux petites gens plutost qu'à cette noblesse dont vous faictes partie !

Ce n'estoit point un reproche, simplement une constatation amusée, tandis qu'elles remontoient la Grande Rue du Quartier, se rapprochant petit à petit de cet immense bastiment qu'estoit la cathédrale.

Elle baissa la teste pour poser un regard attentif sur Boucles d'Or lorsqu'icelle luy fict part de son projet.


De faict, oui, il n'existe pour le moment que deux tisserands en nostre bonne ville.

Un atelier de plus ne peut qu'estre bénéfique, mesme si nous manquons le plus, pour le moment, de charpentiers ou de forgerons.

Il y a peu d'artisans à Bordeaux, mais la situation devrait s'améliorer dans les mois à venir, il faut juste laisser le temps à la cité de grandir, les jeunes générations prendront à leur tour un champ, puys une échoppe, animant un peu plus une ville qui n'a plus grand chose d'une Belle Endormie, comme elle le fut à mon arrivée !
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Elianor_de_vergy
J'avais pris avec sérieux la boutade de ma marraine. C'était peut être l'un de mes plus grands défauts d'ailleurs, je prenais toute chose bien trop au sérieux pour mon âge, ce qui surprenait souvent les adultes qui me connaissaient mal, je l'avais remarqué.

C'est vrai que ce sont des gueux, mais ce sont des enfants, comme moi! Et je préfère leur compagnie à celle d'adultes imbus d'eux-mêmes, ne sachant même pas tenir leur rang et qui pourtant se permettent de me donner des leçons, croyant en savoir plus que moi parce qu'ils sont plus âgés! Je déteste cela!

J'abandonnai cependant bien vite ma rancoeur contre les adultes, toute contente de voir que ma marraine approuvait mon projet.

Oui, j'ai bien vu que la mairie demandait en priorité des artisans du bois et du fer mais que veux-tu, ces activités là ne me disaient vraiment rien et puis... Charpentier serait dérogeant, et forgeron est plutôt réservé aux hommes. Alors qu'un atelier de tisserandes convient à mon rang et à mon sexe. Et puis j'aime tellement les vêtements!

J'éclatai de rire. Chacun à la mesnie avait pu constater qu'avec les années, je devenais de plus en plus coquettes et n'avais de cesse de renouveler mes vêtures et mes parures.

C'est dit, il ne me reste plus qu'à trouver une échoppe près du marché! Et puis tu sais, j'ai écrit une missive aux autres tisserands de la ville, et l'idée d'une organisation de notre filière ne leur a pas paru mauvaise. Peut-être que bientôt, nous aurons une puissante corporations de tisserands à Bordeaux, qui sait!

Et c'est vrai, à mon retour, j'ai trouvé la ville bien plus animée que dans mes souvenirs. Bon, évidemment la dernière fois que j'étais venue, on était assiégé, ça n'aide pas...

Cheminant et devisant ainsi, nous avions parcouru la courte distance qui nous séparait de l'ostal où Louanne se trouvait.
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Eloin
La mine renfrognée de sa filleule amena un nouveau sourire sur le visage d'Eloin.

Je sais combien le comportement de certains Grands vous révolte, duquessa, j'ai moi-mesme en horreur quelques représentants de ceste noblesse, qui se croient supérieurs aux aultres alors que leur coeur n'est qu'ignorance et sécheresse...

L'actuelle duchesse de Guiena tenoit la teste de liste des dicts nobles dont la jeune bordelaise ne pouvoit supporter la simple vue, et ce pour des raisons bien particulières. Mais elle n'en avoua rien à la jeune fille qui cheminoit à ses costés, parce qu'elle savoit fort bien qu'icelle partageoit son sentiment, inutile donc de jeter de l'huile sur un feu à peine éteint.

Elle joignit brièvement son rire cristallin à celuy de Boucles d'Or, ayant noté elle aussi l'attrait de la jeune fille pour les belles vestures, ayant en cela un point commun avec sa défunte mère.
Mais, autant la navarraise se plaisoit à porter des robes largement décolletées et moulantes, autant sa fille cadette préféroit les tenues sages, n'épousant point de trop près les formes de son jeune corps.


Cela vous permettra de pouvoir confectionner vos tenues vous-mesme, et ne point avoir à attendre le travail d'un subordonné.

Et Dieu savoit que, pour certaines tasches, la duqueseta rechignoit à déléguer le travail à d'aultres qu'elle, ne le faisant que lorsqu'elle y estoit vraiment obligée, ou que son rang luy imposoit de ne point s'abaisser à faire le travail elle-mesme...

Elle hocha la teste en oyant l'idée de sa filleule, la trouvant fondée. Après tout, il existoit bien un échevin pour chaque filière artisanale en la cité bordelaise, pourquoi les tisserands n'auraient point droit eux aussi de s'assembler en un groupement leur permettant de mieux diligenter leur ouvrage ?


C'est là une bonne idée, Elianor, et je ne doubtes point que vous réussirez. Il faut que les artisans de nostre bonne ville s'allient pour pouvoir faire face à d'éventuels problèmes, plutost que de rester chacun dans son coin et d'en venir à se livrer une guerre sans merci pour trois fois rien !

Elle aquiesca vivement aux dernières paroles de la blonde donaisela, tandis qu'elles pénétroient en la cour de l'ostal bordelais des Vergy-Harlegnan.

De faict, oui, Bordeaux a réussi à se redresser, maugré les dégast infligés au marché et aux remparts par le siège qu'il fallu subir. Et tout cela tend à s'accélérer, depuys que ma jeune voisine a obtenu le poste de bourgmestre.
Elle est grandement motivée pour redonner à nostre cité la splendeur passée, et nous avons de bonnes raisons d'espérer qu'un jour, Bordeaux ne soit aussi réputée que du vivant de la duquessa Aliénor...

Où est vostre petite protégée ? Savez-vous si elle a un prénom, une famille qui pourrait l'attendre quelque part en ceste cité ?

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Elianor_de_vergy
Je ris aux propos de ma marraine. En effet, j'aurais désormais mes propres couturières à harceler pour obtenir des vêtures conformes à mes desideratas. Qui n'étaient pas des plus simples à satisfaire, il fallait bien le reconnaître!

Je repris toutefois mon sérieux en arrivant à l'ostal, pour communiquer à ma marraine le peu que j'avais appris de ma petite sauvageonne.


Elle doit nous attendre aux cuisines, je l'ai confiée à Maïtena pendant mon absence. Je craignais que nos gens ne se montrent un peu trop... rudes... avec elle.

Elle s'appelle Louanne. Je la crois orpheline, ou abandonnée très jeune car elle m'a confié n'avoir jamais connu sa mère. Quant à ceux qui se sont chargés d'elle.... Visiblement, ils la battaient comme plâtre, les misérables! Qu'ils ne s'avisent pas de vouloir la reprendre ou je les ferai tailler en pièces!
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Aldebarand
Aldébarand rentre fort contrarié chez lui.... Plus de pain sur Bordeaux ou à un prix exhorbitant : 12 écus 92.... Certains profitaient de la situation...
Il écrivit un panneau qu'il afficha devant sa forge..

"Bordelais, nous avons tous le droit de manger ! Certains se permettent de bafouer ce droit en pratiquant des prix hors-normes ! Révoltez-vous !"

Puis il s'assit et attendit les réactions...
Louise_joualvert
Avant d'aller voir Eloin au cadastre de la ville, Louise vit le panneau, et interpella Aldebarrand, qui lui avait écrit un mot qui l'avait étonnée.

Citation:
"Bordelais, nous avons tous le droit de manger ! Certains se permettent de bafouer ce droit en pratiquant des prix hors-normes ! Révoltez-vous !"


Adiou, je peux savoir ce qui vous prend?

Je vous donne rendez-vous à la salle des doléances, si vous le voulez bien, car ce quartier n'est pas le lieu adéquat pour un tel débat.


Elle en prit la direction, équanime.
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Blonde. Cinq pieds et deux pouces (1m55).
Alliance grossièrement taillée dans le bois, au doigt.
D'où: madame Lorca.

Lilia sola regunt lunam, undas, castra, leonem.
Eloin
Maïtena... Fidèle meschine de la mesnie, après avoir donné son lait aux derniers rejetons de la défunte duquessa. Une femme ayant pris des rondeurs au fil des années, mais qui avoit gardé ceste gentillesse propre aux gens des campagnes venus trouver du travail à la ville ou auprès d'un grand seigneur. Eloin avoit passé de longues heures à discuter avec la nourrice, tandis qu'icelle berçoit la toute jeune Elianor, née depuys quelques semaines seulement, et laissée aux bons soins de la mesnie durant les absences fréquentes de la remuante mère.

Elle saura la mettre en confiance, lors, elle qui a tant de facilité avec les jeunes enfants... Elle s'occupe admirablement bien de mon fils, lorsque je le luy confies.

Il arrivoit souvent, de faict, que la jeune femme ne dépose, de bonne heure, son petit à l'hostel d'Harlegnan. Maïtena s'en occupoit comme le fils que ses gestations ne luy avoient jamais données, redoublant de vigilance depuys le trépas de Luca, à quelques pas d'elle. La meschine se sentoit responsable du décès de l'enfançon, tombé sur un clou mal enfoncé dans le plancher de la chambre d'Eloin, et ce maugré la grande vigilance des oeuvriers ayant rénové le castel de Lesparra plusieurs années auparavant.

Eloin hocha la teste en oyant les mots de sa filleule, s'efforçant de chasser la peine qui s'estoit emparée d'elle au souvenir de son fils disparu brutalement.


Ils pourraient vouloir revenir la chercher, oui, si elle leur estoit utile pour certains travaux de ménage ou de petite besogne... Mais je fais confiance à vostre autorité sur les gardes de l'ostal pour assurer la vie sauve à ceste petite !
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Eloin


N°1, Demeure d'Eloin [Une bonne semaine après la visite d'Elianor]


Entre deux visites au cadastre pour vérifier si elle avoit reçu des demandes d'attribution de maisons dans les différents quartiers de Bordeaux, se demandant si elle ne devrait point aller voir le tribun afin que de l'inviter à mentionner le bureau du cadastre dans ses courriers aux nouveaux bordelais, Eloin s'occupa de la régularisation de sa situation auprès du bureau de la police bordelaise, par le biais de sa fidèle hirondelle qui se chargerait de déposer son message à qui de droit.

Ensuite, elle s'estoit rendue au marché, et faict un détour par la grand place. C'est là qu'elle participa à une consultation des habitants de la ville organisée par la bourgmestre, là également qu'elle prit connoissance de la nouvelle grille des prix du marché bordelais, tout juste adopté par le conseil ducal.
Elle en ramena donc un exemplaire à sa demeure, placardant le parchemin sur le vaisselier de la salle à vivre.


Citation:
Décret N°1 : De la pêche

L’accès au port de pêche, ainsi que la vente de poissons sur le marché, sont libres à tous. La Mairie achètera chaque jour sur le marché un certain nombre de poissons au prix maximum de 17.50 écus. Le prix maximal autorisé à être pratiqué pour la vente de poissons sur le marché est de 18 écus. Tout contrevenant se verra hors-la-loi et passible de poursuite judiciaire pour escroquerie.


GRILLE DES PRIX.


Potager:
Légume...... 9.50 écus max.

Culture du blé:
Sac de blé...... 12.55 max.

Culture du maïs:
Sac de maïs...... 3.50 écus max.

Elevages:
Carcasse de cochon...... 16 écus max.
Carcasse de vache...... 32 écus max.

Forge:
Couteau...... 14.50 min... 16.50 max.
Seau...... 39.50 min... 41.50 max.

Charpente:
Barque...... 110 écus.
Seau non cerclé....... 30.50 écus. min... 33 écus max.
Rame....... 27 écus.
Coque....... 37 écus.

Boucherie:
Morceau de viande....... 18 écus max.

Moulin:
Sac de farine.......15 écus max.

Boulangerie:
Miche de pain...... 6.50 écus max.


GRILLE DES SALAIRES.


Embauches à la mairie:
entre 0 et 10 caractéristiques 15 écus minimum,
entre 11 et 18 caractéristiques 17 écus minimum,
à partir de 19 caractéristiques 20 écus minimum.


Toute violation d’un arrêté municipal peut entraîner des poursuites pour escroquerie.

Toute violation d’un arrêté ducal peut entraîner des poursuites pour trouble à l’ordre public.

Toute personne achetant et revendant plus cher sur un même marché se verra considéré comme spéculateur et se verra accusé d’escroquerie.

Tout faquin qui osera utiliser ses dons de noblesse pour embaucher un pauvre innocent à un salaire obscène (inférieur 15 écus) devra répondre d'esclavagisme

Tout comportement portant préjudice à autrui ou portant atteinte à l'intégrité physique ou morale d'un habitant de Guyenne, ou à l'ensemble de la communauté pourra être considéré comme trouble à l'ordre public

Tout refus, manquement, ou omission volontaire ou involontaire par un accusé, en dépit du fait qu’il soit trouvé coupable ou relaxé, de se conformer à une sentence ou à une condition de libération conditionnelle imposé par un juge tel que énoncé dans son verdict, sera sanctionné par un nouveau procès pour trouble a l’ordre publique aggravé.

Toute personne commettant un crime de sang sur une autre personne sans que cette dernière l'est attaquée et/ou dans l'intention de la tuer sera inculpée de Trouble à l’Ordre publique aggravé.

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Eloin
Retranscription d'une partie du RP "Ne contrariez jamais une femme, ni une môme", se déroulant en gargote.


Un jeune homme se proposa de l'aider en se présentant, et elle hocha la teste en signe d'assentiment.

Il demanda ou transporter le corps du blessé, et trouva vite l'endroit adéquat lorsque le carosse du vicomte s'arresta à quelques pas d'eux. Jetant un bref regard au cocher qui n'avoit point fait un seul geste pour tenter de sauver son seigneur et maistre, Eloin remercia d'un sourire celuy qu'elle savoit estre procureur à la cour d'appel, mais dont le nom luy échappoit.
Elle resta un instant à le regarder faire demy-tour pour s'en retourner à ses affaires, puys soutint la teste du vicomte lorsque Robin se saisit sans grand mal du grand corps amolli par l'inconscience pour le hisser dans la voiture de bois.
Elle grimpa à son tour, installant le jeune homme sur l'une des confortables banquettes, puys fit signe au porteur de faire de mesme.


Venez, Robin, vous me serez d'une grande aide pour transporter le vicomte dans ma demeure.

Elle attendit alors qu'il monte, adressant un regard à la petite foule amassée là, remerciant silencieusement ces gens pour l'aide qu'ils avoient apporté à Alexandre.

Lorca a écrit:
Après de nombreux atermoiements, lorca prit sa décision. Il laissa la surveillance du chantier - et le fouet qui va avec - à isambre, déposa son tablier dans la cabane où étaient rangés les plans, et courut vers son atelier. Il en ressortit quelques instants plus tard en portant sous son bras un mystérieux colis, et se hâta de revenir sur les lieux du drame, qu'il atteignit au moment où dame eloin embarquait le fou dans son carrosse. le pêcheur lui tendit son colis.

Ma soeur, ma soeur, tenez, prenez ce flacon ! C'est un vieux remède de pêcheur pour soigner les gars repêchés après un séjour prolongé dans l'eau. Ca va vous le secouer, ptêtre même qu'il aura la fièvre et délirera, mais pas plus que quand il est conscient hein !

Il lança un clin d'oeil à la femme, tandis qu'un petit sourire éclairait le coin de sa gueule tordue.

Ah oui, évidemment, ça contient de l'huile de foie de morue, c'est une recette maison hein ! Rien qu'à son haleine, il saura d'où vient le médicament, héhé !

Lorca plaignit presque alexandre, qui lui serait redevable pour le médicament.


Alexandre* a écrit:
L'eau encore de l' eau....et puis soudain il sentit une douleur, des frottements, des ombres, des bruits...son esprit flottait...

Il etait bien, jamais il avait ete aussi bien...Puis soudain ses poumons emplis d'eau réagissent et propulse l' eau vers la sortie pour l aisser de nouveau l' air les écarter.

Il se mit à ressentir le froid...Que se passait il ? il se sentait maintenant mal. Non il voulait être bien comme il y a quelques instants, ne rien sentir, se laisser aller vers cette lumière blanche au fond de ce tunnel.
C'etait surement Aristote qui l' appelait...

Mais la lumiere s'éloignait doucement pendant que la douleur et le froid l ' envahissait.

Puis il sentit que son corps était déplacer, mais non que ce passait il....Laissez moi avait il envie de crier sans qu un son sorte de sa bouche...Laissez moi je suis mieux là bas.

Soudain une odeur le piqua au vif, mais son esprit s'enfonça sans qu'il ne put l'identifier


Elle ne remarqua point l'arrivée du prestre, et sursauta en s'oyant appeler "Ma soeur" en dehors de l'archevesché ou de l'Abbaye si chère à son coeur. S'approchant de Lorca, elle jeta un regard dubitatif sur le colis en question, se prometttant en elle-mesme de faire des recherches sur l'utilité fondée d'un tel remède avant de l'administrer à celuy qui estoit son premier patient.

Elle tergiversa un moment, mais finit par se décider lorsqu'elle vit les narines vicomtales se froncer sous l'odeur particulière, et sourit à l'orque en prenant le colis.


Merci mon père, je pense en effet que cela luy permettra de se remettre sur pieds. Je vous fais confiance pour m'accompagner dans mes prières pour le salut du sénher de Nérac...

La dernière phrase fut ajoutée avec un soupçon de malice, connaisssant le différend qui sembloit opposer les deux hommes depuys plusieurs moys maintenant.
C'estoit essentiellement une querelle d'ordre politique, et elle ne tenoit point à en connoistre les véritables raisons. Aussi prit-elle congé du clerc.


Pardonnez ma haste à l'emporter avec moy, mon père, mais dans son état, il a surtout besoin de dormir près d'un bon feu...

Dieu vous garde, mon père.


Lorca a écrit:
Vous aussi ma soeur, vous aussi.

Et lorca se recula contre la rambarde du pont pour laisser le carrosse démarrer. Il sortit d'une poche son crucifix en argent, l'embrassa et récita une courte prière pour le malheureux suicidaire.


Elia_von_strass a écrit:
La brunette se baladait dans les jardins du Palais de l'Ombrière. Elle réfléchissait. Elle en avait besoin. Alexandre avait tellement mal pris ce qu'elle lui avait annoncé. Mais en même temps, à quoi avait-elle pu s'attendre?

Alors qu'elle réfléchissait, repensant à tout ce qui s'était passé depuis qu'elle était arrivée en Guyenne... A lui... A son évolution... Encore à lui... Lui toujours prêt d'elle... Lui toujours aimant... Il l'avait soutenu et aimé... Tellement...

Alors un gamin des cuisines surgit de derrière un buisson.


Duchesse! Duchesse!
C'est l'Vicomt'! On dit qu'il a chuté d'un pont au d'ssus de la rivière. Et qu'il a faillit y passer! J'l'ai vu m'dame la Duchesse! L'était là, pas loin d'moi. Mais y bougeait pas beaucoup...


Le sang de la brunette ne fit qu'un tour. Et son coeur se serra. Son aimé... Il n'avait quand même pas pu... Non... Elle repensa à ses yeux quand il était parti...

Elle aurait voulu hurler. Elle aura voulu se laisser tomber à genoux. Mais peut-être qu'il y avait encore un espoir. Peut-être que?


Va prévenir les palfrenier de préparer ma jument et rapidement!

Elle remonta ses jupes et jupons pour pouvoir courrir plus facilement vers le chateau. Il fallait dire que ses robes n'étaient pas prévu pour. Mais elle devait avoir une robe de monte normalement dans son bureau. Elle la gardait au cas où...

Les servantes l'aidèrent à s'habiller, même si la duchesse bougeait dans tous les sens. Elle voulait être prête vite. Et chaque seconde lui semblait une minute. Chaque minute, une heure... Pourtant les servantes avaient été rapides.

Tout comme les palefrenier. Un des leurs tenait Urvina par la bride. Enfin il essayait...
Dès que la jeune fille eut les rênes en main, la jument se calma. Puis elle monta, tel un homme. Ce n'était pas une position pour une dame, mais elle avait besoin d'aller vite, comme sur un champ de bataille. Alors tant pis pour les manières!

La von Strass talonna Urvina et celle-ci se mit au galop, come si elle sentait l'urgence de sa cavalière. Le trajet fut court. Et temps... Parce que, pour Elia, cela lui avait semblé terriblement long... Trop long!

Mais c'est alors qu'elle arriva où le gamin lui avait dit où avait été transporté son aimé. N'osant entrer, elle se contenta de frapper doucement à la porte. Comme si elle avait peur de réveiller les morts...


Eloin regarda Lorca se reculer et embrasser sa croix. Elle ne put s'empescher de se signer, récitant une brève prière en silence, puys alla donner les indications du chemin à suivre au cocher, et plusieurs hochements de teste de l'homme luy indiquèrent qu'il avoit compris.

Le carosse mit peu de temps à quitter les lieux du drame, une fois que son le jeune Robin fut monté et qu'elle eu donné l'ordre de mise en marche au cocher.




N°1, Quartier de la Bourse, Demeure d'Eloin.


Le pont et les rues séparant l'attelage du quartier de la Bourse furent prestement franchis, et la jeune femme sauta à terre dès que les roues se furent immobilisées. Ouvrant la porte d'entrée de sa demeure, elle déplia devant la cheminée un lit de camp qu'elle recouvrit d'une paillasse et d'un drap de lin, puys alluma un bon feu destiné à réchauffer à la foys la maison et le corps du vicomte.

Corps que Robin ne tarda point à apporter, l'allongeant doulcement sur le lit improvisé, et elle le remercia en délestant sa propre bourse de deux écus. Le cocher se rappela à elle avant qu'elle ne referme la porte de sa maison, et elle hésita un instant, hésitant à renvoyer l'attelage à l'Ombrière ou à Nérac, alors qu'il aurait besoin de l'utiliser dans quelques jours, s'il parvenoit à se remettre rapidement de sa mésaventure.
Elle finit par envoyer le cocher et l'attelage aux écuries de l'Hostel d'Harlegnan, pied-à-terre guyennois de sa filleule, puisque sa propre cour estoit bien trop étroite pour accueillir un véhicule de ceste taille. Le cocher renacla bien un peu, arguant qu'il pourrait estre mis à la porte, et, pestant contre sa ténacité, elle s'élança vers l'étage, griffonna quelques mots expliquant la situation et exortant les gardes à laisser passer le cocher, quitte à subir les foudres de Boucles d'Or ensuite, y apposa son scel et redescendit pour tendre le parchemin au serviteur. Iceluy parcourut le bout de papier en haussant les épaules, et elle en déduisit qu'il ne savoit point lire, puys la salua et quitta la demeure. Un instant plus tard, l'attelage prenoit la direction du quartier de la cathédrale, tandis qu'elle retournoit au chevet du Demessy.

Elle étendit sur son corps deux épaisses couvertures, n'aimant guère la paleur de son visage et la fraischeur de ses mains ni de ses joues, puys s'en alla en cuisine préparer un mélange qui aiderait le vicomte à se remettre sur pieds.
Elle achevoit tout juste la préparation quand quelques coups furent donnés à la porte d'entrée. Elle ne fut guère surprise, s'attendant à recevoir la visite de proches du vicomte, un évènement de ce genre devoit jà s'estre propagé dans toute la capitale ! Elle estoit mesme choquée de constater que, pour certains, ceste tentative de suicide fut plus un croustillant spectacle plutost qu'une source d'inquiétude pour la vie ainsi mise en jeu !

Essuyant ses mains sur le tablier qu'elle avoit noué à la haste sur sa robe, l'ambassadrice quitta la cuisine et traversa la salle principale, jetant un oeil rapide sur le convalescent, puys alla ouvrir la porte.

Un hoquet de surprise s'étouffa dans sa gorge lorsqu'elle reconnu la duchesse en exercice, et, mécaniquement, la jeune femme plongea en une rapide mais respectueuse révérence.


Vostre Grasce, il est vivant. Déclara-t-elle sans ambages, sachant pertinemment pourquoi la jeune fille estoit devant sa porte en cet instant.

Et, s'effaçant pour la laisser entrer, elle prit soin de refermer la porte derrière elles, et d'amener un tabouret près du lit pour que la duchesse puysse prendre place.


Il n'a point repris conscience pour le moment, mais cela ne saurait tarder.

Il luy faudra un certain temps pour se remettre d'un tel choc, l'eau du fleuve ayant engourdi ses membres. Il s'éveillera avec des douleurs aux membres, comme s'il s'estoit adonné à un exercice physique important.


Elle se tut et resta debout, plantée comme une idiote, réalisant brusquement devant elle le couple le plus populaire de Guyenne, elle qui ignoroit le drame que venoient de vivre les amants, et qui avoit toujours soutenu la cause de Constantin auprès d'Elianor, mesme si la duqueseta n'eut nullement besoin de sa marraine pour la persuader de la véracité de ce qui n'estoit alors que de persistantes rumeurs.

Elle se retrouvoit donc avec, sous son toit, un vicomte et une duchesse, alors qu'elle n'aurait jamais imaginé une telle chose, sa demeure estant loin de ressembler à un palais...


Alexandre* a écrit:
Le tunnel et cette lumière qui l' attirait tant disparaissait petit a petit.

Il avait froid encore, mais moins. Il entendait des gens parlés et porter son corps qui ne répondait pu à son cerveau.

Un bruit de porte de coche, les fers des chevaux sur les pavés, et puis tout s'arrete. Une femme qui parle mais impossible de savoir ce qu' elle dit.

Une nouvelle fois on le déplace et puis le repose , que fait on de lui. Il veut ouvrir les yeux mais il se sent terriblement fatigué, comme usé. la chaleur est plus intense, il fait un effort sur lui même pour ouvrir les yeux.

Soudain un bruit de porte qui s'ouvre...des voix qui jacassent.

Il veut savoir ou il se trouve : Enfer , Paradis ? Qui parle pres de lui ? Qui s'occupe de lui ?

Il ouvre enfin les yeux, sa vue est trouble mais il devine le visage qui est penché sur lui : Eloin...et fait l'amalgame : Eloin-->Elianor-->Lesparre-->Archybald-->Hérétisme...Ni une , ni deux son esprit s'affole, il est en enfer c' est sur...Il veut crier, mais il ne peut rien dire puis


Non non !!! Aristote pas ça!!!Je mérite pas ça!!!

Il s'agite dans tous les sens, et perd de nouveau connaissance


Istar.333 a écrit:
Tout s'était passé très rapidement, elle regarda le carosse partir en souhaitant qu'il ne soit pas trop tard pour Alexandre*. Toujours sur la berge elle marcha pour se changer les idées mais que c'était-il passé au juste? Un petit éclaire de lumière parmit les débrits sur la rive attira son attention. Elle s'approcha et reconnue la tête d'une licorne. Elle sortie l'objet de l'eau et l'examina.

"C'est bien elle, l'épée d'Alexandre." Elle discuta avec Ben son parrain tout en asséchant l'épée, elle regarda dans sa besace et sortit un petit contenant d'huile. Elle se mit a enduire l'épée d'une mince couche pour empêcher qu'elle rouille.

"On devrait aller aux nouvelles, pour voir si Alexandre s'en est sorti"

Ils se dirigèrent dans la direction prise par le carosse et s'arrêta pour demander des indications supplémentaires. Ils arrivèrent à la maison indiquée. Tout semble bien calme de l'extérieur. Elle s'approcha de la porte et frappa légèrement.


Elia_von_strass a écrit:
La porte s'ouvrit. Le ventre de la brunette se sera un peu plus. Quelles allaient être les nouvelles? Dans quel état allait-elle le trouver? Comment réagirait-elle si jamais... Elle chassa cette idée de sa tête.

Eloin lui ouvrit. Elle l'avait croisée à quelques reprises en Guyenne. Mais elle ne savaient pas grand chose d'elle. Sauf que c'était elle qui s'était occupée de celui qu'elle aimait.

Et là les mots tombèrent :


Vostre Grasce, il est vivant.

La duchesse n'avait pas fait attention à la révérence de la dame. Trop dans ses pensées. Trop dans ses peurs. C'est à ce moment si que les traits de la jeune fille, rongés par l'angoisse s'adoucirent. Car oui elle avait eu peur. Peur de le perdre à jamais...

Mais non, il vivait. Elle se tourna vers Eloin et ne put articuler qu'un simple "
merci". Pas que ça lui en coute, non. Elle avait juste la gorge trop serrée.

Elle acquiessa aux autres paroles. Elle écouta, mais elle ne voulait pas parler. Son visage l'avait déjà assez trahi comme cela. Elle ne voulait qu'une chose, se précipiter à son chevet. Le veiller... Mais elle ne voulait pas gêner la femme qui avait déjà tant fait au final.

Elle était figée. Espérant... Tout simplement.


Ben42 a écrit:
Passé le moment de frayeur, j essayait au mieux de me réchauffer car l eau n était point chaude et je profita du feu de robin pour m assécher, pendant ce temps le carrosse emmenait Alexandre dans un lieu chaud, puis avec istar ma fifi on rassembla tout les effets que l on pu trouvé et elle trouva son épée
quelle enduisis avec de l huile, donc on avait sa cape, son bouclier, et son épée , le reste avait du être amener avec lui, après avoir eu les renseignement de sa destination, on pris nos montures et allions le rejoindre
immédiatement , on arriva vers la maison , la cheminée fumait et la fraicheur tombait je commençait a frissonner et istar alla taper a la porte
doucement pour pas faire trop de bruits .


Shushi a écrit:
Shushi remonta à cheval et suivit la route que le carrosse avait pris et elle arriva quand Istar frappait à la porte de Dame Eloin, et vit que Ben grelottait.

Elle prit une deuxième couverture dans l'autre poche de sa selle, descendit de cheval, et alla la mettre sur les épaules de Ben, sans un mot, en lui fesant un petit sourire, et attendit que la porte s'ouvre aussi, pour avoir des nouvelles de leur ami Alex*.


Tout pendant qu'elle menoit la duchesse vers la cheminée maintenant envahie par un bon feu, Eloin gardoit un oeil attentif sur le visage du vicomte, cherchant à noter toute amélioration, ou pire, dégradation de son état.

Elle vint donc prestement s'agenouiller près de luy lorsqu'elle le vict remuer et poser ses yeux sur elle. Son coeur manqua un battement lorsqu'elle se rendit compte que les prunelles du jeune homme estoient teintées de peur, et les paroles qui suivirent achevèrent de la stupéfier.

Interdite, elle resta un instant silencieuse, avant de poser une main doulce mais ferme sur l'épaule vicomtale. Mais, avant qu'elle ait pu expliquer quoi que ce soit au patient, il sombra de nouveau dans l'inconscience, laissant la médicastre perplexe.
Se tournant vers la duchesse, elle manda.


J'aborde peut estre un aspect privé de vostre vie, duquessa, mais savez-vous ce qui a pu provoquer une telle réaction du vicomte ? Et surtout, ce qui l'a poussé à se jeter du hault d'un pont ?

De tous les hommes qu'elle avoit eu à connoistre, le sénher Alexandre* estoit bien le dernier dont elle aurait pensé qu'il puysse estre capable de vouloir mettre fin de luy-mesme à ses jours, surtout vu la plénitude sentimentale qui estoit la sienne ces derniers temps.
Un coup d'oeil jeté à la dérobée au visage blesme de la jeune duchesse luy donna un début de réponse : une dispute avoit du éclater entre les deux amants, assez violente pour que le vicomte songe à rejoindre plus tost que prévu le Très Hault et son jugement.

La Von Strass, dont elle ne savoit finalement point grand chose si ce n'estoit par les ragots et l'opinion publique des éternels détracteurs de la politique guyennoise, n'eut point le temps de luy répondre que l'on frappa de nouveau à la porte de sa demeure.
S'excusant auprès de la duchesse, Eloin l'invita à s'asseoir sur le tabouret qu'elle avoit amené à son intention, se promettant de luy amener une tisane aux vertus réconfortantes dès qu'elle en aurait la possibilité, quitte à luy faire mener la boisson jusqu'à l'Ombrière par un vas-y-dire.

Ayant traversé la salle principale, elle ouvrit la porte et sortit sur le perron, refermant derrière elle pour garder un maximum de chaleur dans la demeure. Elle reconnu la dame qu'elle avoit vue sur les lieux du repeschasge, accompagnée d'une femme et d'un homme dont elle ignoroit les noms.


Bonjour, et merce de venir prendre des nouvelles du vicomte aussi rapidement.

Malheureusement il est retombé dans l'inconscience et je ne puys vous laisser le visiter avant qu'il ne soit remis un tant soit peu sur pieds. Mais je puys transmettre un message, ou quoi que soit d'aultre que vous souhaiteriez luy faire parvenir...

Pardon, j'en oublie de me présenter à vous, je ne sais si je l'ai faict devant le pont. Je suys Eloin Bellecour, médicastre et boulangère. Et... vous trois, comment vous nommez-vous ? Mais peut-estre souhaictez-vous prendre une tisane dans ma cuisine, avant que de retourner à vos occupations quotidiennes ?


Robindesbulles33 a écrit:
robin allait partire quand il vit la jeune femme lui tendre une piece
etonné robin lui dit
dame je n en ai point besoin je vous le rend , donnée le plutot a un vagabond il en serat tres contant , il aurat un pain avec.

sur ces mots robin croisat la duchesse s inclinant sur sont passage et rejoint ces amis tout pres de la cheminée.


Shushi a écrit:
Shushi se présenta à son tour :

Bonjour Dame Eloin, je suis Shushi de Malemort de Marmande et je suis enchantée de faire votre connaissance, même si j'aurai préféré la faire dans d'autres conditions. Oui je veux bien prendre une tasse de votre tisane, si cela ne vous dérange pas trop surtout, Chère Dame Eloin.

Puis je rentra, et alla à la rencontre de Robin qui avait peut être eu quelques nouvelles.


Istar.333 a écrit:
Istar sourit au propos de Robin mais ne dit rien. Elle écouta la dame.

"Enchanté Dame, je suis Istar. Donc aucun changement dans l'état d'Alex..du Vicomte pardon. Nous ne dérangons pas, vous avez sans doute beaucoup a faire. Mais pourriez-vous lui remettre son épée s'il vous plait, il ne s'en départie jamais ..ou presque".

Elle lui tendit l'épée, enveloppé dans un linge propre de couleur cyan. "Je vous en serais très reconnaissante." Elle inscrivit ensuite ses coordonnées sur un parchemin et le tendit à la dame.

"Si vous pourriez me tenir au courant de son état, j'apprécirais beaucoup." Elle avait reconnue les couleurs de la Duchesse et ne voulait pas s'imposer d'avantage. "Je vous remerci des soins que vous lui apporter, si vous avez besoin de quoi que ce soit ne vous gênez pas."

Elle salua Dame Eloin et s'éloigna en réfléchissant ce tout ce qui s'était passé.


Ben42 a écrit:
Je restait en retrait sur mon cheval qui d ailleurs était très nerveux et vis entrer mes trois amis et je n arrivais toujours point a me réchauffer tant l eau avait été froide et de plus la fatigue du a mon effort commençait a se faire sentir, n y tenant plus je pris le chemin du retour vers mon domaine, je ne compris point oscar se cambrais avant de partir et j avais un mal fou
a le contenir mais finalement j y arriva


Elia_von_strass a écrit:
La brunette se laissa mener jusqu'à la cheminée. Il y faisait chaud. Mais pourtant elle avait froid. Elle se sentait glassée... Elle était figée. Figée et le regard fixé vers son aimé... Pourquoi? Comment? Telles étaient les questions qui se posaient à elle.

Puis il s'agita. Elle resta où elle était plantée. Incapable de bouger. Comme si elle avait été une statut. Elle avait peur. Elle se sentait fautive... Tellement fautive...

Elle ne sortit de sa torpeur que lorsque la dame lui parla. Elle tourna la tête vers elle, les yeux dans le vague. Alors qu'elle ouvrit la bouche pour répondre, tel un pantin, elle entendit des coups à la porte. Sa bouche se referma et son regard se tourna à nouveau vers le Vicomte.

Elle resta plantée là, debout, malgré la proposition de s'asseoir.

_________________
Eloin
Elle sourit au jeune homme et rangea la pièce dans une poche de sa robe, opina du chef aux paroles de damoiselle Sushi, et se tourna vers dame Istar.

Elle prit l'espée qui luy estoit tendue, soupesant un instant le poids de l'arme, et saisit le parchemin griffonné entre son index et son majeur.


Je vous ferais prévenir dès que son estat se sera amélioré, et son espée luy sera remise, n'ayez crainte.

Elle sourit et salua la dame et son compagnon qui s'éloignoient dans la rue. Faisant passer l'espée en sa main dextre, la tenant par le pommeau, Eloin rentra chez elle, notant machinalement que la duchesse ne s'estoit point assise. La nervosité, et l'inquiétude, certainement.

Restant un instant songeuse, l'arme à la main, elle fict demi-tour et s'en alla ranger l'objet dans un coffre à l'étage, le dissimulant ainsi à qui aurait voulu s'en emparer par mégarde. Elle glissa ensuite le parchemin dans la poche ayant accueilli la monnaie, puys redescendit à la salle principale. Filant en cuisine, elle s'attela à la préparation d'une tisane à base de camomille et de lavande, aux vertus apaisantes.

Elle en prépara une aultre, en infusant une bonne poignée de fleurs de sureau dans de l'eau bouillante. Elle en emplit un bol de cuivre et le posa sur un plateau jà occupé par trois tasses de la tisane apaisante, et porta le tout sur la table de la salle à manger. Elle prit une des tasses et l'apporta à la duchesse.


Tenez, duquessa, c'est à base de camomille et de lavande, cela apaisera vos nerfs.

Elle servit les deux aultres tasses à donaisela Sushi et au jeune Robin, puys prit le bol et s'agenouilla auprès du vicomte.

Posant une main sur son front, elle eut un mince sourire en constatant que la fièvre ne l'avoit point pris, mais rien n'estoit gagné. A plonger dans une eau aussi fraische, un échauffement du corps estoit toujours possible, et il luy faudrait y veiller durant la nuit à venir.

Eloin déposa le bol au sol, s'agenouilla devant le lit de camp, et, tenant la teste du vicomte relevée, elle s'attela à luy faire ingurgiter la tisane par petites cuillerées.

_________________
Louise_joualvert
En voulant, donc, rentrer chez elle, Louise avait oublié qu'elle n'habitait plus dans le quartier chic'hype de la Bourse, mais à l'autre bout de la ville, dans le quartier Bacalan.


Oupsss!

Demi-tour...


En avant, Arche! Comme disait Noé...

_________________
Blonde. Cinq pieds et deux pouces (1m55).
Alliance grossièrement taillée dans le bois, au doigt.
D'où: madame Lorca.

Lilia sola regunt lunam, undas, castra, leonem.
Aenor


N°3 Chez Aldébarand et Aenor


Après la bataille de miel qui avait été provoqué suite au gage de la veille au soir , Aenor savourait la matinée passée dans les bras d'Aldébarand , depuis son retour du couvent , ils ne se quittaient plus et étaient plus proche que jamais ... Elle avait mené une nouvelle campagne électorale dès son retour et bien que ce fut une défaite ainsi qu'une déception , elle gardait le sourire et était bien décidée a profiter de la vie qui lui était offerte .

Lorsqu'ils s'étaient enfin décidé a sortir du lit , il était déjà plus de midi et la journée était bien entamée .
Une fois le repas terminé , la jeune femme sortit nourrir les cochons , chose qui ne lui prit que quelques minutes . A son retour elle trouva son fiancé allongé dans le grand fauteuil du salon .


Je vois que je ne suis pas la seule a n'avoir aucun courage aujourd'hui dit elle en riant

Tel une enfant , elle ne put résister a l'envie de lui sauter dessus et de le chatouiller ( pour une fois qu'elle avait l'avantage ) . Mais petite et menue comme elle était , il ne fallu pas longtemps au beau blond pour se retourner et reprendre le dessus , ce qui déclencha un éclat de rire sans pareil chez Aenor . Ils finirent cependant tout deux allongés dans le canapé serrés l'un contre l'autre ... Ayant un peu reprit ses esprits elle le regarda amoureusement et lui dit

Tu sais mon amour la nouvelle année approche ... je me demandais si nous pourrions organiser quelque chose pour fêter cela ? je me suis renseigné rien n'est encore prévu et j'ai ma petite idée sur ce que nous pourrions faire afin de réunir tous les Bordelais ... Après tout sa pourrait être amusant non ?

Elle déposa un doux baiser sur ses lèvres se blottissant un peu plus dans ses bras , et mesurant le bonheur présent , elle était si heureuse qu'elle en oubliait tous les soucis . La petit brune savait a quel point Alde désirait se marier ainsi qu'avoir un enfant , il lui en avait parlé a plusieurs reprises déjà et plus le temps passait plus elle était certaine qu'au fond d'elle elle le désirait aussi ... Soudainement submergée par les souvenirs de leur rencontre ainsi que de tous les moments passés ensemble depuis celle ci , une vague d'émotion l'envahit et des larmes de bonheur perlèrent sur ses joues... Se cachant la tête dans son cou , elle lui murmura tendrement :

je t'aime tant si tu savais ...

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D'âge en âge on ne fait que changer de folie !
Aldebarand
[i]Aldébarand sentit sa Douce glisser doucement hors du lit et il se cala à sa place... Le gage du miel l'avait épuisé... Il entendit les cochons grogner et il se décida à s'extirper du nid douillet. Il s'écroula dans le premier siège venu et attendit le retour de son aimée... Elle le surprit en lui sautant dessus mais il la retourna rapidement pour lui mordre l'oreille...
Ils se retrouvèrent rapidement coincés et c'est alors que sa douce lui fit cette remarque...[/i]

Citation:
Tu sais mon amour la nouvelle année approche ... je me demandais si nous pourrions organiser quelque chose pour fêter cela ? je me suis renseigné rien n'est encore prévu et j'ai ma petite idée sur ce que nous pourrions faire afin de réunir tous les Bordelais ... Après tout sa pourrait être amusant non ?

Il réfléchit et lui dit...
Tu sais bien mon amour que femme a toujours ce qu'elle désire... Donc on fonce....
Il se pencha vers elle et l'embrassa...
Plus tard, il lui dit qu'il était temps qu'il aille travailler.... Il l'embrassa et la laissa dans leur lit et se dirigea vers le Port..
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