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[Rp] Salle de bal

Elegie
Un court instant en les salons de reception du Lys

Citation:
Recule et trébuche. Tombe et glisse sur le parquet bien ciré.

Ridicule et rouge de honte il se reléve rapidement et épousette vivement ses vêtements.

Oh alors là elle allait lui payer ça et cher !

Sans regarder autour de lui il retourne dans la salle de bal d'un air décidé. Elle devait bien rigoler intérieurement de tout ça. Il la voyait déja faire la minaude en souriant !

Bah les femmes !


La jeune fille regarde attentivement l'incroyable périple de son cavalier en un sourire léger.

Messire ! pas trop de mal ? J'ai eu si peur que mon coeur a tressauté ..

Hop .. re sourire léger en plissement de nez.

Je vous vois fier batailleur ! nous continuons à danser ?

yeux de chatte virant au bleu vert
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Alban_d_azayes
Arrive dans la salle rouge comme une tomate, l'aurait-elle remarqué ? Certainement oui, elle était mesquine, pas idiote !

Il décide d'entrer dans le jeu et se calme. Pire qu'un glaçon il s'avance rapidement et dit :


Nous continuons bien entendu, nous n'allons pas nous arrêter en si bon chemin !

La prend par la taille et ne suit plus du tout le rythme, accélérant le pas. Et valdingue à droite puis à gauche. Il allait finir par avoir le mal de mer !
Elegie
tenue solidement par la taille Elegie ne sait plus que faire .. un mur après l'autre, elle tente d'éviter les tentures qui se rapprochent dangereusement d'elle. Pourtant .. cette main solide attachée à sa taille.. tente un mouvement du coté de la hanche préservée pour dévier le bateau qui tangue dangereusement. Rien à faire... euh .. si peut être ..

La jeune fille fixe son adversaire, euh cavalier, de ses yeux d'eau claire et fiche sa bouche près de son cou. Remonte lentement à son oreille en bouche coquette ..


Messire .. dans pas moins d'une minute sortira de ma bouche quelque matiere ingurgitée à midi et qui envahira votre oreille maugré ma volonté .. mal au coeur !!!

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Alban_d_azayes
Régurgiter ?

S'arrête net, la tête qui tourne légérement il titube un peu entrainant sa partenaire.


Doucement, doucement. Reprenez vos esprits, voulez vous un verre de vin ?

Allez savoir peut-être que le vin faisait passer le mal de mer, sans mer...
Naluria
Naluria regardait Elegie de Balsac et Alban d'Azayes danser, ou plutôt... tenter de s'en sortir tant bien que mal. Le pauvre jeune homme se trouva étalé dans une autre pièce, ce qui fit sourire la jeune femme. Ahhhhhh il formait un beau couple ses deux là.

Alors que la reprise fut faite par les menestreux, Naluria chantonna les paroles.


Quand je bois du vin clairet
Amour, tout tourne tourne tourne tourne
Aussi désormais je bois anjou ou arbois

Quand tu me donnes un baiser
Amour, tout tourne tourne tourne tourne
Aussi désormais je ne vois que l'Ange ou Toi


Chantons et dansons, de cet amour soyons fiers
Chantons et buvons, mon Amour buvons donc

Chantons et dansons, à nos parents faisons la guerre
Chantons et buvons, mon Amour buvons donc


Naluria fermait de temps à autre se balançant comme pour entrer à l'intérieur de la musique elle-même. Elle était souriante, heureuse, laissant ses pensées être libre de toute raison.





Just for fun http://www.youtube.com/watch?v=e16eu2Y4DOw&feature=related

Je n'aimerais pas être sa voisine ^^

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Adrienne
Le Président de la Cour d'Appel avait, en patriarche responsable, pris son fils par la main au contentement d'Adrienne qui imaginait déjà les foudres de l'opprobre s'abattre sur eux si le petit Jehan de Montfaucon s'était mis à se soulager dans un pot de fleur ou dans un hanap doré. L'esprit plus tranquille, elle entraîna donc ses compagnons d'un soir au coeur des festivités.

Par une porte dérobée, l'on accédait aisément à la Salle de Bal. Sur une estrade, le trône surmonté d'un dais de velours brodé de motifs représentant les lys de France et sensé accueillir le royal fessier était vide mais déjà quelques couples dansaient au son entraînant des luths et violes se mêlant aux fifres et aux sacqueboutes. Enfin un peu d'air se dit la lionne de Flandres, peu habituée à tant de promiscuité. Se tournant vers le Vicomte de Biron, elle conversait :


Benduguesclin a écrit:
Sarlat la belle est ma ville depuis longtemps déjà... Quel est le nom de ce cavalier, je le connais peut-être ?


Sarlat dites-vous ? J'y fus enlevée à l'insu de mon plein gré par ce cavalier dénommé Donchile, un piètre danseur ma foi mais un ami aventurier ô combien fidèle. Un grand dépaysement pour une femme du nord telle que moi. Mais je m'y suis fait quelques amis, une certaine Cheyenne notamment, damoiselle prometteuse ...

Lorgnant sur l'alléchant buffet autour duquel s'affairaient des officiers de bouche, la magistrate lança un regard entendu à Melior :

Mirez ces entremets Vicomtesse, mélange de parfums, de couleurs et de saveurs les plus inattendus et les plus élaborés. Il y a là de quoi satisfaire l'appétit d'une ogresse !

Sur la piste, les françois entamaient un Tourdion, basé sur la pas de la Gaillarde mais à la cadence nettement plus rapide. Sans sommation, l'impétueuse jeune femme posa son verre en cristal et saisit le bras du Vicomte de Biron pour l'attirer parmi les danseurs, un sourire au coin de ses lèvres carminées :

Qu'importe que vous ne sachiez danser Vicomte, l'important est de me faire tournoyer !

S'inclinant solennement face à son cavalier, elle lui accorda sa main pour la première danse tout en chantonnant d'un ton mutin ce refrain qu'elle connaissait bien :

Quand je bois du vin clairet
Ami tout tourne, tourne, tourne, tourne
Aussi désormais je bois Anjou ou Arbois
Chantons et buvons, à ce flacon faisons la guerre
Chantons et buvons, les amis, buvons donc !

Joignant le geste à la parole, la brune virevolta sur elle-même, l'ourlet de sa robe épousant le rythme imposé par les ménestrels au gré de ses pas.
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melior
Et la petite troupe d'arriver enfin à la salle de bal, emboîtant le pas à celui d'Adrienne, ce malgré quelques pertes en route, le devoir paternel primant sur le reste.
Et là...il était là...l'espéré, le désiré, le convoité...le muscle saillant, la peau mordorée...alors en elle s'élevèrent de profundis clamavi :

J'implore ta pitié, Toi, l'unique que j'aime,
Du fond du gouffre obscur où mon coeur est tombé.


Etrangeté du moment où tout se brouille autour de soi, où l'oeil fixe l'unique objet de la sollicitude, tant de promesses en un si bref instant...
Jusqu'à être rappelée parmi les siens d'une voix mutine :


Citation:
Mirez ces entremets Vicomtesse, mélange de parfums, de couleurs et de saveurs les plus inattendus et les plus élaborés. Il y a là de quoi satisfaire l'appétit d'une ogresse !


Melior dévoila alors deux petites canines nacrées en guise d'assentiment.
Sans attendre, Adrienne enleva Benduguesclin. Fichtre, il n'avait qu'à bien se tenir à présent...
Le noble breton ne tarderait sans doute pas à conduire la demoiselle de Walsh les rejoindre.
Pour l'insupportable jeune femme, nul cavalier, elle avait bien oeuvré en ce sens. De toute façon, ça avait été très facile, elle avait juste menacé "si il y en a un qui danse avec moi, il m'épouse" et hop...une volée d'oiseaux s'éparpillant en tous sens.
Le buffet somptueux s'offrait à leurs regards et finalement, entre les doigts délicats de Melior se trouva pris le fameux duc de la Cuicetandre...plus communément appelé gigot d'agneau. Nulle échappatoire pour lui, il était fait.

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Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord
Blanche_
Petit chuchotement glissé avec malice à l'oreille de la blonde adolescente, qui commençait tout juste à se laisser aller à quelques méditations. Ou rêves, peut être, alors que la douce fatigue accumulée depuis quelques jours se fait de plus en plus présente. Déjà, la mélodie fort entrainante des musiciens se fait de plus en plus lointaine, le tintement de l'argenterie entaché d'une matité moins audible. Elle s'endort, la môme... Et bien qu'elle s'évertue à le cacher par un mouvement rythmé de son éventail crème, seule la main apposée à l'avant bras de son cavalier l'empêche de rejoindre Morphée tout à fait. En un instant le son de la voix espiègle de la vicomtesse sortit la damoiselle de sa torpeur, qui s'évertua à répondre sur un ton aussi léger.

Je suis tout à fait désolée, Vicomtesse. Je vous en prie, ne vous en formalisez pas. Riwan est une personne fort charmante, mais qui doit supporter la charge ô combien lourde de Dug de Bretagne depuis peu. Bien qu'il soit tout à fait à la hauteur du poste, je crois que les responsabilités que cela entraine ne le préoccupent de trop, l'empêchant de profiter pleinement de cette soirée.

N'ai-je pas raison, mon Dug ?
demanda l'adorable poupée au tout nouvellement élu Dug Breizh, un air inexorablement taquin affiché au visage. Malheureusement, elle n'eut pas loisir de faire profiter la Vicomtesse de la réponse -qui n'aurait su attendre, évidemment- du prince blond, que déjà la robe sombre avait fui en direction du buffet, attirée irrémédiablement par une quelconque nourriture. Il était, en effet, des envies qu'on ne pouvait refouler, et des réconforts qu'on ne pouvait refuser ; visiblement, pour la brune Vicomtesse, rien ne valait mieux qu'une pièce de viande pour profiter de la soirée. Passablement déçue de se voir délaissée pour un quartier saillant -bien que très alléchant, il fallait l'avouer-, l'Hermine ne cessait de se demander ce que diable pouvait trouver la courtisane à ces carrés de protides, tout juste bons à vous remplir la panse. La viande n'avait jamais été source de délectation pour la végétarienne confirmée, qui préférait sans conteste les bienfaits des salades aux dégoulinantes entailles de chair. Mais animée par une curiosité légitime -c'est pas tous les jours qu'on visite Paris, quand même...- la môme étonnée dévore des yeux la dévorante dévoreuse.
Histoire d'amour partagée, sans nul doute, entre l'amoureuse des tribunaux et le gigot intact. Pur, il trônait entre les doigts gracieux de sa détentrice, prêt à être croqué. Fusion parfaite, lorsque l'ourlet carmin apposerait des lèvres fraiches sur l'objet de la convoitise, et que les délicieuses quenottes de la nobliote entailleraient la chair fraiche.
Humm... Plaisir des yeux que de voir la silhouette distinguée revêtir le péché commun de la gourmandise. D'autant plus délectable, que la mignonnette des contrées froides partageait l'amour des bonnes choses avec sa presque-amie. L'avantage de cette soirée était sans nul doute d'assurer la gamine sur son avenir gastronomique si elle venait à traverser la France pour visiter la brune à l'estomac affamé.
Le problème de cette échappée impromptue, était que Blanche se trouvait finalement en tête à tête avec le blond Dug, qui ne disait mot, comme de coutume. Et bien loin d'apprécier les entrevues fugaces qu'ils avaient de temps en temps, elle ne pouvait s'empêcher de trembler lors de ces quelques tête-à-tête. Le silence, une fois-encore, s'était installé entre eux-deux, éternelle rengaine qui l'insupportait. Ne pouvait il pas, l'espace d'un instant, lui dire quelque chose ? Rompre le silence insoutenable, l'opprobre auditive qui la tiraillait sans cesse ?
Petit pincement de lèvres, alors que la gêne s'installe. Enondu ! La voilà bien avancée, aussi à l'aise que lors de leur dernière rencontre. Quoique, songea t'elle en souriant légèrement, leur brutale entrevue -lui ayant coûté une fort détestable marque sur le front, d'ailleurs- avait eu l'avantage de susciter en elle une telle agitation, que les mots avaient fusé avec une célérité peu habituelle dans les couloirs du château. Elle tenta alors une petite dose d'humour, se sentant d'humeur taquine. Que risquait elle, au fond ? Il s'était condamné à lui offrir son bras pour une ritournelle, et en bourreau audacieux, elle se promettait de lui rendre la chose moins aisée possible. Elle n'avait, avec lui au moins, pas peur qu'il demandât sa main à sa Grâce son Père, et pouvait de fait jouer avec lui sans risquer de se voir offerte à son bon plaisir. Mordant une lèvre, alors qu'un prémisse de sourire glisse furtivement aux commissures de sa bouche. Puis, elle ose, d'une voix claire et rieuse :


Vous n'auriez pas dû, Riwan. Nous voila condamnés tous deux. Espérons tout du moins que l'on ne finira pas cette entrevue de la même façon que la dernière fois. Petit mouvement de sa main à son front pâle, elle en profite pour négligemment réajuster une mèche rebelle.
Vous êtes cependant fort aimable de m'avoir aidée ainsi. Je vous remercie humblement. Et la blonde frimousse de s'incliner très légèrement, gage de reconnaissance et de gratitude pour l'effort surhumain que sa royale personne a dû entreprendre. Elle enchaine sur un sujet bien moins plaisant, mais qui nécessite d'être abordé : Je n'avais pas encore eu, ce me semble, l'occasion de vous présenter mes condoléances suite au double décès qui vous a frappé. Je ne puis sans doute pas comprendre l'étendue de vos souffrances, bien que l'occupation continuelle dont font preuve mes nobles parents les coupent de moi comme s'ils étaient déjà morts.
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Riches, tenez bon !
Elegie
Citation:
Doucement, doucement. Reprenez vos esprits, voulez vous un verre de vin ?


mes esprits .. mes esprits .. se rend pas compte lui que je n'ai plus rien en mon esprit que ce vertige de danse tanguante de ça de là .. rien ne doit paraitre .. rien ! se sentant tenue à la taille solidement, elle s'approche du buffet et est prise d'un fou rire.. inextricable.. un rire que l'on ne peut arrêter. Si sa mère la voyait .. elle la tuerait sur place ! Elegie jette un oeil malgré tout pour voir si son double n'apparait pas. Impossible de réprimer se fou rire qui monte ..

La jeune fille a les larmes qui lui montent aux yeux et regarde Alban


oui .. oui ...un verre .. oui ..

la dissimulation du rire remonte à la gorge .. lentement d'abord, puis plus violemment . C'est affreux .. ce rire qui monte .. Regarde la Dame qui est à côté et tente de fixer son regard sur la bête que la Dame semble convoiter .. les larmes se fixent à ses paupières .. le délicieux Sire d'Azayes ne comprend sans doute rien.. mais son vêtement semble s'être un peu abimé lors de sa glissade en terres royales. Un rictus apparait sur les lèvres de la jeune fille qui réprime tant qu'elle peut ce rire qui monte .. qui monte ..
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Sebbe
sebbe se pencha vers naluria

excuse moi, je vais te quitter quelques moments...

Il se dirigea ensuite vers Adela qu'il appercu passer devant la porte.
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Finute
La Blanche avait suivi la petite troupe dans la salle de bal. Dommage qu’Enguerrand soit partit dans son coin… Une dance aurait été plaisant. Mais bon, après tout elle n’était pas obligée de ne danser qu’avec lui, et ce, encore heureux.
Les yeux sombres et profonds de la jeune femme admirèrent la décoration de ces lieux.
Comparé à sa suzeraine qui était directement partie en direction du buffet – ce qui amusa sa vassale – Ela, elle admirait les sculptures, les boiseries. Artistes intérieurement et curieuse face à toutes ces beautés.

Mais trêve de rêve, elle risquerait de gêner les danseurs. Un demi-tour et elle se redirigea vers sa Suzeraine et la Dame… Blanche si le nom avait été bien retenu ainsi que… son Altesse Bretonne Riwan.
De nature diplomate, elle esquissa un léger sourire aux bretons. Elle avait encore du mal à accepter la mort de quelques proches amis qui se sont battus à Fougères, mais la jeune Damoiselle n’était pas rancunière pour le moins du monde. C’est pour cela qu’elle accepte et accepterai de discuter. Et puis le temps était passé. De l'eau avait coulé.

Le bon appétit Vicomtesse, glissa t-elle à sa suzeraine avec amusement. Il était bien rare que ces deux femmes se voient, et voir la Vicomtesse manger ainsi le gigot d’agneau était… plaisant.

La jeune femme quand à elle, se prit un verre de vin rouge – ce qu’elle préférait –.
La Blanche trempa ses lèvres dans ce somptueux nectar et regarda de la prunelle de ses yeux les danseurs danser, les assoiffés boire, les affamés dévorer les mets.
Elle reconnu d’ailleurs dans les danseurs une Vicomtesse qui dansait avec le Vicomte de Biron, du fait que lorsqu’Ela était Secrétaire d’Etat pour la Gascogne, elle l’avait croisé dans les couloirs du Secrétariat d’Etat…
Que cette époque lui manquait parfois. Elle avait apprécié de travailler pour le Secrétariat. Chose qu’elle n’oubliera pas de si tôt.
melior
Peu avant la rencontre avec le buffet

Tandis que Blanche répondait à la taquinerie de Melior :

Citation:
Je suis tout à fait désolée, Vicomtesse. Je vous en prie, ne vous en formalisez pas. Riwan est une personne fort charmante, mais qui doit supporter la charge ô combien lourde de Dug de Bretagne depuis peu. Bien qu'il soit tout à fait à la hauteur du poste, je crois que les responsabilités que cela entraine ne le préoccupent de trop, l'empêchant de profiter pleinement de cette soirée


Celle-ci, inclinant légèrement la tête en signe d'assentiment, prononça d'une voix un peu plus grave :

N'ayez crainte, je ne sais que trop combien les fonctions de régnant peuvent accaparer, et je préfère le savoir absorbé par elles que par les sornettes que je puis débiter par moments.

Mais voici qu'il mettait fin à son attente :

Citation:
Un rapprochement entre le Grand-duché de Bretagne et le Royaume de France ? Ma foi il a déjà eu lieu, il y a de nombreux mois. Par le Traité du Mont Saint Michel. Et malgré les tensions actuelles, j'ai bien l'intention de peser de tout mon poids en Bretagne pour qu'il continue.


Un franc sourire éclaira le visage de la Vicomtesse :

Telle réponse me réjouit, je connais bien ce traité, pour y avoir participé personnellement, en tant que représentante de l'ADC. Ce fut pour moi l'occasion de rencontrer un homme qui m'a frappée par son intelligence, Myrlin. Ce fut particulièrement intéressant de le voir travailler.
Je crois qu'à l'époque nous avions évoqué le fait que des puissances étaient telles deux soeurs, qui malgré leurs différences, se devaient respect mutuel.
J'imagine que la tâche ne doit pas être aisée. Je faisais, en effet, référence aux tensions actuelles.
Les volontés guerrières souvent se font bien plus entendre que le désir de paix, et pourtant, la paix n'est pas forcément signe d'assujettissement.
Etonnante fonction d'équilibriste, vous donne-t-on là, n'est-ce pas ?

Puis s'apercevant qu'elle recommençait à jacasser, elle les pria de l'excuser un instant. Et ce fut pile au moment où ils pénétraient dans la salle de bal.

Après la rencontre avec le buffet

Melior s'adonna donc avec délectation au plaisir de la gourmandise. Ma foi, ce duc là, au moins, ne se dérobait pas sous ses doigts...plaisir si facile que c'en était presque honteux...presque...
Finute lui glissa :


Citation:
Le bon appétit Vicomtesse


Elle la remercia par un sourire.
Soucieuse des bonnes manières, la brune, un fois repue -momentanément du moins - se rinça les doigts dans une coupe finement ciselée. Puis, elle s'en retourna, accompagnée de sa vassale auprès des deux jeunes gens bretons, qui devisaient ensemble.
Blanche semblait plus pâle qu'à son arrivée, Melior craignit que la demoiselle ne fût éprouvée par cette longue station debout, ainsi que par le voyage.
Heureusement, un domestique passait à proximité avec un plateau chargé de fruits frais, et de nectars aux chaudes couleurs, d'ambre ou de pourpre.
La jeune femme laissa ses compagnons se servir à loisir, avant de se saisir à son tour, non sans grâce, d'un verre, qu'elle leva à demi :


Au plaisir des rencontres impromptues, et des retrouvailles. Aux liens qui se nouent.
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Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord
Benduguesclin
BenDuguesclin sourit à l'évocation de ses amis.

Don Chile ! Alors c'était donc lui. C'est un incorigible séducteur mais un très bon compagnon. Je le connais car nous fréquentons tous deux l'ordre des émuvillains. Il est comme toujours par delà le royaume pour son commerce et cela fait longtemps que je n'ai points eu de nouvelles.

Quant à Cheyenne, je me targue d'être son ami et de l'avoir assisté du mieux que j'ai pu lors de son règne. Car elle est devenue Comtesse, vous ne saviez pas ? Aujourd'hui, elle parcourt les routes avec son fidèle Tubafat.

Puis adressant un regard faussement naïf vers la compagne de Flex.

A propos dame Finute, j'ai oui dire que le Vicomte Flex l'avait destitué de son titre de noblesse. Est-ce vrai ? Rassurez-moi ce ne sont que des ragots et non un nouvel excès de despotisme de votre compagnon.

...

Il tournoya ensuite du mieux qu'il pouvait avec Adrienne et sourit à l'évocation d'une petite chanson à boire. Celle-ci avait plus sa place en taverne qu'à la cour ; elle détendit le Vicomte qui cherchait à lui répondre avec un nouvelle ritournelle.
Ah oui, voilà... Ah non, celle-ci vraiment il ne pouvait pas.
Il fallait trouver quelque-chose de plus adapté.

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Naluria
excuse moi, je vais te quitter quelques moments...

Naluria sourit à Sebbe puis hocha la tête en signe d'acquiescement. Ecoutant toujours la musique, elle prit un massepain et croqua dedans tandis que d'autres invités pénétrait dans la pièce. Des danseurs, des affamés ? Ah des affamés, ceux-ci se dirigèrent vers le buffet. Elle fit un signe de tête afin de les saluer sans pour autant les déranger.
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Finute
Ela prit un verre qu'un valet avait apporté avec plusieurs autres verres sur un plateau et le leva lorsque sa suzeraine trinqua.
A peine Ela eût-elle le plaisir de goûter le fameux nectar qu’elle fût "importunée" par un homme tel que le Vicomte de Biron.

Ela eu un léger tic en l’entendant et le regard faussement naïf qu’il lui lançait lui donnait envie de lui répondre par une réplique piquante. Mais elle se retint, elle était entourée de Comte, Vicomte, et de Nobles Bretons. Et puis, respectons les valeurs chevaleresques… Ou presque.

Heureusement qu'elle avait entendu une bride de conversation pour savoir de qui le Vicomte parlait car il n'y avait rien dans sa question permettant de le savoir. De ce fait, heureusement que la jeune femme a une ouïe très fine...
Avec un regard qui voulait tout dire, en direction du Vicomte de Biron, elle lui répondit dans le même ton qu’il avait utilisé avec elle :


Cher Vicomte laissez donc l’excès de despotisme à mon promis qui n’en a guère plus que vous. La rancœur vous va… tellement mal !
Je ne vous rassurai surement pas en vous disant que le Vicomte a effectivement destitué Sir Tubafat de la Vassalité qu’il avait envers les Terres du Fleix. Concernant la raison, ceci ne nous regarde nullement, ni à vous ni à moi.
Mais Sir Tubafat est toujours Seigneur de Saint Claud à ce que je sache, de ce fait, personne ni même Enguerrand Louis-Perceval ne l’a destitué de ces Terres.


Un sourire courtois mais qui pouvait en dire long avec un regard qui ne quitta celui du Vicomte. Aaah voilà à quoi pouvait ressembler une Ela ! Ou presque, la reprise est toujours plus difficile.
Elle leva son verre en direction du Vicomte d’un geste rapide et bu une gorgée en le regardant repartir tournoyer comme il pu.
Plus jamais elle ne se laisserai marcher sur des gens comme lui en Périgord-Angoumois. Oh que non. Et qu'importera l'avis de Flex.
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