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[RP] Chapelle Saint Gabriel

Bardieu
Bardieu, enfin de retour de Montauban, vint faire sonner les cloches de la chapelle pour appeler les paroissiens de Cahors à la messe. L’instant était important et émouvant : c’était dimanche.



Curieux, habitués et jeunes arrivants se rendirent au saint édifice qui avait été déserté depuis deux grosses semaines par leur évêque pour prier. Bardieu, après avoir fait sonner les cloches salua d’une bénédiction chacun des paroissiens de la ville qui entra dans l’église. Un par un. Cela prit pratiquement une demi-heure, mais l’évêque avait le temps puisque c’est lui qui officiait.

Une fois tout le monde dans la grande chapelle, il commença à mettre en parler.


Mes biens chers paroissiens, mes biens chers enfants, mes filles, mes fils, bienvenue dans notre bel église pour prier encore et encore pour notre salut.

Aujourd’hui, je voulais vous parler plus particulièrement de ce que nous sommes. Lorsque la création a eu lieu, Dieu n’avait rien à part lui-même. Les outils et matériaux dont il s’est servit pour créer le monde ont été généré à partir de la seule chose qu’il avait : lui-même. C’est ainsi que nous sommes nous même des partis de Dieu. Nous sommes divins ! Que signifie cela ? Si nous sommes divins, ne méritons-nous donc pas le paradis solaire et ne devons nous pas nous comporter comme des dieux ?

Mes biens chers fidèles, vous vous en doutez, la réalité est beaucoup moins simple que mes paroles. Nous ne sommes que des morceaux de Dieu, seul l’ensemble est divin. Ne me faites surtout pas dire ce que je n’ai pas dit. Si deux personnes s’opposent à une autre, il n’y a pas d’un côté un bloc deux fois plus divin que l’autre. Dieu nous a donné, contrairement aux plantes, par exemple, le libre arbitre. Nous sommes libre de nos choix, libre d’assumer notre origines divines ou de les renier. C’est ainsi, chaque jour que Dieu fait, je vous invite à suivre l’exemple donné par Christos.

Mais certains d’entre vous peuvent être tentés de ne pas le faire et de se comporter en démons et non en partie de lui aspirant au paradis solaire. Chacun est libre de ses choix, mais il n’y en a évidemment qu’un qui permet d’atteindre le paradis solaire. Ecoutons, mes biens chers enfants, la parole divine, écrite dans le livre des vertus sur ce sujet.





Maintenant, mes biens chers enfants, venez chercher un petit morceau de pain et une petite goutte de ce délicieux vin, c’est la tournée de la foi.


Certaines têtes grisonnantes firent la tête à l’idée d’une tournée aussi radine, se contentant d’une cuillère de vin par personne. Bardieu se promit de mettre deux bouteilles de vin afin d’être sur que tout le monde puisse avoir une part correcte. Pas trop vite, voilà, c’est bon, non, ne poussez pas, c’est bien. Soit bénit, suivant !

La cérémonie s’acheva sur un petit air du fameux Veni Sancte Spiritus , petit air aristotélicien que beaucoup appréciaient. Le crédo fut récité en silence par ceux qui le souhaitait et surtout le connaissait pas cœur.
Et maintenant mes filles et mes fils, passez une bonne journée sous le soleil aristotélicien. N’oubliez pas également d’aller voter, c’est la fin des élections municipales et il serait bête et surtout non aristotéliciens de ne pas se faire entendre au moment de l’élection.



La sortie de la chapelle s’accompagna d’une envolée de cloche. L’évêque du Quercy avait encore eu la bonne idée de réveiller les paresseux qui avait fait la grasse matinée le dimanche matin à coup de cloches…
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Isalabelle
Le lendemain de la messe, alors qu'il n'y avait personne, Isa en profita pour venir réparer ce qu'elle avait abîmé il y avait près d'un mois.

Elle tenait dans ses mains, un vitrail qui n'avait rien à voir avec le précédent si ce n'est sa beauté.
Par chance, elle avait réussi à se le faire offrir par l'artisan, tellement sa demande l'avait surprise. Habitué à dessiner des saints hommes et des symboles religieux, il avait été interloqué par la demande d'Isa.
Et fasciné par la petite histoire qu'elle lui avait raconté, il avait décidé de ne pas la faire payer. Une aubaine pour Isa qui avait un pari à tenir...

C'est ainsi qu'elle remplaça le coeur rose par
celui-ci, espérant que personne à Cahors n'y trouverait rien à redire...
Quant à la petite histoire qui accompagnait le vitrail de la poule, Isa attendrait le moment opportun pour la raconter...
Falconi
Falconi trainé sa carcasse humaine vêtu de haillon dans les rues de Cahors. Il n'avait nul destination à part peut être celle de la vie...C'est donc par hasard qu'il arriva dans l'église de la ville.
L'endroit était idéal pour demander la charité, il décida donc de s'asseoir à l'entrée et de quémander un peu d'aide


Dame et Sir, à votre bon cœur !
Venez aider un peu pauvre miséreux, accordez moi un peu de votre Confiance
Shota
Entendant la supplication du malheureux, Shota s'approcha en lui adressant un sourire amical.

C'est avec grand plaisir que je vous accorde ma confiance mon brave. J'espère que celle-ci vous amènera quelque joie!

Sur ce, Shota qui était venue prier pour que le calme revienne sur Cahors se replongea dans ses pensées.
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Isalabelle
Isa vint elle aussi prier à la chapelle.
Cette fois elle n'avait rien à se reprocher, rien à confesser.
Parcontre elle tenait à rendre grâce à Aristote pour ce qu'il lui offrait de vivre, aussi insensé que cela puisse paraître... et qui lui avait permis de retrouver sa confiance et son sourire.

Seule ombre dans son tableau idyllique rose et bleu, l'ambiance du village.
Mais là, Isa en était persuadée, ce n'était pas à Aristote d'intervenir, mais à chacun d'y mettre du sien... elle y comprise.

Décidément La belle avait encore trouvé un truc à se reprocher...
Bardieu
Le père Bardieu commença à passer le balai dans l'église et vit la sœur Isalabelle entrer dans le saint édifice.

Sans un mot il continua à passer le balais. La bougie avait coulait à moitié, symbole d'une heure écoulé. Bardieu constata que son église était maintenant propre, et qu'il était donc temps de prier.

Comme à son habitude, il commença à réciter une petite prière et commença un grand travail théologique sur les vertus et péchés. Il dépiauta le texte sur un petit bureau dans un coin de l'église. Il souligna les parties qu'il voulait approfondir.


Citation:
Dieu nous a créés à partir de Lui. Nous faisons donc partie intégrante de Lui et notre existence est vouée à le servir.

Ainsi, vivre dans la vertu consiste à vivre comme Dieu le veut. Vivre dans le péché consiste à nier la volonté divine et donc à nier notre propre nature divine. Cela revient donc à nous nier nous-même, à travers la négation de Dieu. De ce fait, les humains sont naturellement des êtres sociaux, car vivre en communauté, c’est vivre en accord avec notre statut de composants de Dieu. C’est dans cette logique que se traduit la communauté Aristotélicienne, permise par le sacrement du baptême.

Dieu est parfait. Il réunit donc en Lui toutes les vertus, en leur donnant tout leur sens. Etant à la fois faits d’esprits et de matière, nous autres humains pouvons tendre vers cette perfection, mais jamais l’atteindre. Un saint (ou une sainte) se définit donc comme une personne qui se rapproche de la perfection par la vertu, pas comme une personne qui l’a atteint, car nous ne sommes pas Dieu. Le péché absolu serait la négation totale de la nature de Dieu. Comme tout fait partie de Dieu, cet état de péché absolu est impossible à atteindre, car ce serait la négation totale de ce que nous sommes. Personne, pas même Dieu, ne peut atteindre cet état, bien que notre nature d’être imparfait nous rend capables d’y tendre.

La vertu parfaite, de nature divine, est divisée en sept vertus, afin que nous puissions plus facilement nous en rapprocher: l’amitié, la conservation, le don de soi, la tempérance, la justice, la plaisir et la conviction. A chacune d’elles s’oppose un péché: (respectivement) l’avarice, la gourmandise, l’orgueil, la colère, l’envie, l’acédie et la luxure. Tout être, excepté Dieu, se trouve donc entre chacun de ces extrêmes. Ainsi, tout être excepté Dieu se trouve entre l’amitié et l’avarice. Il ne peut jamais les atteindre. Seul Dieu est de parfaite vertu et personne n’est de pur péché.

Nous ne devons donc pas espérer atteindre la perfection dans une ou plusieurs vertus, car cela est impossible et donc péché d’orgueil. Nous devons plutôt rechercher le Juste Milieu entre chaque vertu et chaque péché. Le Juste Milieu ne signifie pas un milieu mathématique, à égale distance de ces deux extrêmes, mais une tendance à se diriger vers la vertu en étant conscient de l’impossibilité de l’atteindre.

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Falconi
Dimanche ! Jour du seigneur, Jour de bonté, Jour de partage, Jour de Confiance. Un jour béni pour les mendiants et miséreux comme lui. Falconi alla donc à l'église et s'installa devant la grande porte au coté des autres mendiants. L'homme joua un peu des coudes pour se trouver au premier rang afin d'être bien vu des fidèles qui entraient dans la battisse .
Et comme à son habitude, il sortit le même discours. Pas trés original mais ça marchait.


Dame et Sir, à votre bon cœur !
Venez aider un peu pauvre miséreux, accordez moi un peu de votre Confiance
Maegorn55
En sortant d'une taverne, après avoir avancé un peu, Maegorn voit la Chapelle Saint Gabriel.
Sachant que seule une silhouette capuchonnée faisait sa silhouette, elle était sûre de ne pas être interpellée.
Elle entre dans la Chapelle, retire son capuchon et prie.
Pour ses amis et les Lémures de ses proches.
Sa prière finie, la jeune femme ressort.
Une fois la tête à nouveau couverte, Maegorn reprend les routes.
Aux portes de la ville, elle sourit en pensant que leur tisane n'est pas mauvaise...
Dominicus
En bon moine qu'il était, le père Dominicus, après s'être sommairement rafraichi et dépoussiéré à la fontaine, pénétra dans la petite chapelle pour rendre grâce au Très Haut de Sa protection qui l'avait aidé à cheminer de Béziers à Cahors sans incidents.


Il admira les vitraux en entrant dans l'édifice et la sobriété des décors.

Choisissant un endroit un peu retiré sur le coté de la nef il s'agenouilla et pria.


    (Prière du matin)

    Dieu Créateur de toutes choses, nous te remettons cette journée !
    Guide-nous dans nos actes, nos pensées les plus intimes,
    Toi qui sais tout, purifies-les afin qu'ils soient conformes à Ta volonté.
    Toi le Très Haut, qui a tout prévu, mais nous laisse libre de notre destin,
    inspire ceux qui s’écartent de ta parole Divine,
    Pour qu’ils nous aident à préserver le monde.
Titca
Il y a des choses de la vie que Typhanie savait parfaitement, le soleil ce lève à Est et ce couche à l'Ouest, les hommes n'aiment pas ce savoir en tort, la vérifiée fait mal et la recherche des vertus Aristotélicienne est un travail de tout instant, elle savait aussi que dans le monde rien n'était jamais acquis moins encore pour les ''rangs supérieurs'' d'un Église plutôt présente, tout ce payais un jour même le pire des actes. Forte de toute cela et de sa conversation nocturne avec Son Éminence Verty, mais également avec elle seule. La Jeune femme sortie de chez elle d'assez bon matin, lançant un coup d'oeil en direction de la maison au fond du jardin, la Divine fut rassurée de la présence de son ami et frère Dominicus une telle visite était plutôt la bienvenue en ces heures de trouble non ?

Après avoir enroulée son châle autour de ses épaules, la religieuse prit le chemin de la Chapelle, voila quelques long mois qu'elle n'y avait plus mis les pieds préférant encore assistée à la messe dans le patelin voisin ou à la Cathédrale de Bordeaux....


kentoc'h mervel evet bezañ saotret.**

Poussant les portes de la petite chapelle, elle remarqua assez rapidement la présence du dit frère, sans lui accorder le moindre regard pour ne pas perdre le courage qui l'envahissait soudainement, la jeune femme longea l'allée et ce plaça devant l'autel. Bon nous y étions, restait plus qu'as faire preuve de ... Vertu ?

Mes... Non ! Hors de question d'être lèche bottes. Chez Cadurciens, Cadurciennes, voyageur du Royaume de France et d'ailleurs, Amis et familles, Frère et soeurs.

Voila qui était bien mieux, lançant un coup d'oeil à l'assemblée elle continua la messe calmement, malgré ses mains tremblante et ses jambes qui menaçaient de s'effondrer.

Pardonnez-moi, car j'ai pêchée... Levant les yeux vers le Cistercien, Titca mordilla ses lèvres, pensait-il possible qu'elle soit capable de mal ? Surement pas et pourtant ! J'ai pêchée à plusieurs reprise et cela sans en avoir conscience, en ce Dimanche je l'avoue devant vous et devant le Créateur.

Ma première erreur et d'avoir accordée de l'importance aux pensées noir, sombre et froide de certaines âmes, leurs avoir accordée tellement d'importance que j'ai préférée fuir devant l'adversité et abandonner ceux et celle qui ne méritait pas cela. C'est une erreur de fuir les obstacle que le Très-haut nous impose et ont ne m'y prendra plus.

Ma seconde erreur est d'avoir voulut être comme Polyphilos, cela aussi je le regrette et j'espère que le Très-Haut me le pardonnera un jour....

La troisième erreur est d'avoir demandée aux autres d'être comme je ne l'était pas, un Grand homme m'a dit un jour que nos supérieurs doivent être un modèle pour leurs subordonnés, hors j'étais loin d'être un modèle et je vous l'accorde entièrement. Accorder de l'importance à la haine et la colère, n'est pas ce qu'une religieuse doit apprendre à ses ''moutons'' comme dirais le Roy de France.


Haussant les épaules, elle planta son regard dans l'assemblée et sourit doucement.

Comme cette messe et un peu euh... hors du commun, je désire finir d'une façon moins conventionnelle, en vous citant une phrase qui me tiens à coeur, mais je doute qu'elle soit dans le Dogme de notre Église. Cette phrase c'est celle-ci ''''Rêve de grandes choses : cela te permettra d'en faire au moins de toutes petites."'' ***

Déglutissant avec peine, la jeune femme joignit les mains et fixa le sol.

A présent et afin que ce Dimanche nous prouvions notre attachement au Créateur, récitons de Crédo de notre Église. Cela nous permettra de souhaiter la Bienvenue à Cahors au Père Dominicus Vicaire diocésain de Narbonne, en visite dans notre belle ville pour un certain temps.



Soyez bénis et bon Dimanche.

Quittant l'autel, la Divine alla vers le Père et lui tendit la main en silence, les yeux pleins de larmes et le coeur plus léger elle marmonna.

Puis-je vous offrir un verre de Cahors mon frère... Ainsi qu'as toutes personnes désirant ce joindre à nous.




Info Hrp :

** Les personnages qui parlent Breton comprendrons : "Plutôt la mort que la souillure".
*** Auteur : Jules Renard

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Dominicus
Le père Dominicus avait accompagné soeur Titca boire un verre de Cahors dans la taverne et longuement discuté avec elle.

Les jours avaient succédés aux jours.

Un bon matin, le premier jour d'Octobre, les passants attentifs avaient pu constaté une chose a priori surprenante : le père Dominicus avait la clé de la cure de Cahors et donc de la chapelle Saint Gabriel.

Il y passait chaque matin faire du rangement, parfois accompagné de soeur Titca et même une fois en compagnie de l'ancien évêque.

Le dimanche approchait et avec lui l'occasion d'une première messe.

En ce samedi pluvieux, le père Dominicus se rendit une fois encore à la chapelle et pria comme chaque matin, avec peut être un peu plus de ferveur.


    (Prière du matin)

    Dieu Créateur de toutes choses, nous te remettons cette journée !
    Guide-nous dans nos actes, nos pensées les plus intimes,
    Toi qui sais tout, purifies-les afin qu'ils soient conformes à Ta volonté.
    Toi le Très Haut, qui a tout prévu, mais nous laisse libre de notre destin,
    inspire ceux qui s’écartent de ta parole Divine,
    Pour qu’ils nous aident à préserver le monde.
Dominicus
En ce beau dimanche d'octobre, le père Dominicus entra tout heureux dans la chapelle saint Gabriel pour y dire sa première messe à Cahors.

Il fit signe au bedeau de sonner les cloches pour attirer les habitants dans l'édifice.



Il accueillit les fidèles d'un sourire et se dirigea tranquillement vers le coeur et prit la parole.

Amis cadurciens, amis de passage, je suis très heureux de vous accueillir dans cette belle chapelle, maison du Très Haut et maison de toute la communauté.

Je suis d'autant plus heureux que c'est ma première messe parmi vous. Je suis, pour ceux qui ne m'ont pas déjà rencontré en ville, le père Dominicus, nouveau curé de Cahors.

Pour cette première messe, nous avons choisi le thème de l'espérance, je vais pour une fois vous lire un texte qui ne vient pas d'un saint mais d'un homme remarquable : le bienheureux Barnabé. Il s'agit de sa onzième méditation.


Le père Dominicus s'installa derrière le lutrin, tourna les pages du livre des vertus et tout à la fin trouva le texte qu'il cherchait.

Citation:
C'est alors que la porte s'ouvrit et qu'un homme entra. La lueur des bougies éclairait trop faiblement pour que je puisse distinguer celui qui venait de pénétrer en ce lieu de ferveur. Je distinguais seulement la capuche qui recouvrait son visage, le sac qu'il avait sur le dos et le bâton qu'il tenait à la main, qui m'indiquèrent son statut de pèlerin. Le saluant et l'accueillant comme il se devait, je me présentais comme Fra Angelo, c'est ainsi qu'il me répondit :

"je suis Barnabé et je t'apporte un message."

Intrigué, j'imaginais qu'un proche, peut-être mon père ou mon frère Ostillio, ou bien l'un de mes oncles, par inquiétude de ne pas me voir rentrer, m'avait envoyé l'un de ses hommes. Ainsi je lui demandais :
"vous avez un message pour moi ? je vous écoute."

Je fit signe au pèlerin de s'approcher de la table où étaient posés l'eau et le pain, alors, il me rétorqua:

"Le message que je te porte ne t'es pas adressé..."

C'est avec étonnement que je dévisageais cet homme, décidément très énigmatique, qui s'approcha soudainement vers la table. Je pensais qu'il allait me demander de lui servir à boire et à manger mais il regarda les bougies, en pris une à la main et me lança :

"Vois-tu cette flamme ? Elle symbolise la paix, personne n'arrive à la maintenir allumée."

Puis, il souffla sur la flamme et la bougie s'éteignit. Il pris une seconde bougie:

"Vois-tu cette flamme ? Elle symbolise la foy, si elle n'est plus indispensable, rien ne sert de la laisser allumée."

Puis, il souffla sur la flamme et la bougie s'éteignit. Il pris une troisième bougie:


"Vois-tu cette flamme ? Elle symbolise l'Amour, si les hommes la laissent de côté et ne comprennent pas son importance, rien ne sert de la maintenir allumée."

Puis, il souffla sur la flamme et la bougie s'éteignit. L'homme commençait à me faire peur, j'étais sur le point de lui demander ce qu'il mijotait et lui signifier qu'il allait nous plonger dans le noir, mais aucun son ne parvint à sortir de ma bouche. Me dévisageant, il pris la quatrième et dernière bougie et me dit:


"Vois-tu cette flamme ? Elle symbolise l'espérance."

Puis la saisissant de sa main, il ralluma les trois autres bougies avec elle. Pour conclure, le pèlerin ajouta :


"Ainsi, chaque Aristotélicien incarne l'espoir et l'espoir est ce qui maintient la paix, la foi et l'amour. Angelo, dévoile aux enfants du Très haut la onzième méditation que Barnabé t'a expliqué. Que l'espoir guide leurs âmes et brille dans leurs cœurs."

Une éblouissante lumière m'aveugla quelques instants. Lorsque j'ouvris les yeux, l'homme avait disparu et les quatre bougies brillaient encore. Je pensais avoir divagué et rêvé mais à l'entrée de l'église se tenait Corrinna, la mairesse du village, immobile, la bouche ouverte et le regard vide. Quelques instants lui permirent de se remettre de ses émotions. Elle m'expliqua le pourquoi de sa venue si tardive, attirée par la curiosité de voir une lueur éclairer l'église, inquiète de me voir encore là à cette heure. Elle ajouta qu'à son arrivée, elle avait vu un pèlerin disparaître dans une éclatante et brève lumière.


Dominicus se tut un instant, conscient que le texte était un peu long. Il souhaitait que chacun le médite.


Vous avez compris que le message de Barnabé s'adresse à nous tous, fidèles de l'Église. Il nous apprend l'importance de l'espérance face aux choses qui parfois nous troublent.

A nous de propager ce beau message d'espoir dans notre vie et nos relations avec les autres.


Ayant laissé les fidèles réfléchir un peu, il enchaina ensuite par le crédo qu'il invita chacun à répéter après lui pour partager la Foi.

Isalabelle
L'humeur d'Isa était descendue en flèche, car ces temps ci la Belle avait dû s'astreindre de boire de l'alcool pour être à tout moment opérationnelle.
Pire, sainte boulasse avait fini par la bouder.

Aussi ce matin là lorsqu'elle entendit les cloches sonner, elle se rappela d'une rumeur selon laquelle un nouvel officiant avait rejoint leur village, et elle se précipita à la chapelle.
Ravie de constater que cette rumeur était fondée, elle prit place dans un coin à la lumière de son vitrail, et après s'être signée, elle s'assit.
Peu de monde était encore arrivé, à croire que les habitudes des fidèles avaient du se perdre ces temps...

Elle écouta alors religieusement Dominicus, fascinée par son histoire de bougies...
Elle ne regrettait pas d'être venue, après avoir entendu ces paroles, elle sentait son humeur redevenir joyeuse.

Puis comme tout le monde, elle récita son crédo.
Dominicus
Le père avait vu tous les paroissiens répété le credo après lui.

Il sourit à Isa.

Le moment semblait donc venu de partager le pain et le vin de l'Amitié, et donc de prononcer la prière de pardon pour purifier notre âme avant ce partage.

Le père Dominicus pria donc.




Répétez cette prière mais que ceux qui craigne d'avoir beaucoup péché prennent rendez-vous pour une confession, à la sortie de la messe.

.
Dominicus
Ayant laissé à chacun le temps pour s'imprégner de cette prière de confession et la répéter, le père Dominicus reprit en souriant.

Mes amis, le moment du partage du pain et du vin est arrivé. Comme Christos nous l'a enseigné, c'est par le partage que l'Amitié la plus pure s'exprime, partageons donc ce pain avec le Très Haut, au fond de nos coeurs.



Chacun de ceux qui le voulaient s'approcha et prie un morceau du pain avec la bénédiction du curé.

Le père Dominicus finit la messe par ces paroles:


Allez, mes amis, la messe est dite. Retournez à vos occupations, mais au fond de vos coeurs chérissez l'Amitié et la Foi.

A dimanche prochain.
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