Esperance
Je rentre dans la chapelle, la messe, il y a bien longtemps que je ne suis pas venu. Même si je reste un vieux croyant en demi-teinte je succombe à la curiosité de notre nouveau curé.
Je m’assis sur un vieux banc de chêne qui semble avoir la même allure que moi, miteuse.
Seule, Rubiz, sur le devant face au sanctuaire semble comme envoûtée par ça prière, l’air grave.
Le père Dominicus semble lui aussi occupé par la préparation de son office.
Je décide de pas les déranger et ne prononce pas mot.
Je regarde autours de moi, on dirait que tout ce qui peut retarder l’échéance est mis à profit par mon regard.
Pourquoi j’ai ce besoin de venir à l’église sachant pertinemment que je m’y ennuis ?
J’ai pris le chemin de l’église, mais je le voudrais sans fin pour ne jamais arriver à destination. Ainsi sont les hommes(1)*.
La chapelle Saint-Gabriel est inexorablement la même depuis que je vie sur les terres Cadurcienne. Un brin austère, une odeur de pain humide et de moisi, quelques breloques Aristobidule-chose et une lumière tamisé kalidéoscopé par de petits vitraux colorés.
(1)* Mordez un peu ma pudeur d’auteur. A partir de cette considération philosophique je pourrais vous pondre le grand couplet chiadé… Mais au lieu de ça je continue imperturbablement ma narration ! Conscience professionnelle avant tout. Bon, et maintenant remontez, je vous attends pour la suite !
Bref, je fais une prière moi aussi très personnel avant que le gratin de la religion ne rapplique dans le saint-lieu.
Ce sont des gestes qui paraissent insignifiants qui permettent aux hommes de franchirent les barrières et de se retrouver avec eux même (2)*.
J’arme mon bec et prononce à voix basse cette prière :
- J’aime, j’en suis sur, faite que cela perdure.
Qui ? Mais Cahors bien sur, oh pas que c’est vrai, je suis un homme relativement faible avec les femmes et j’aime aussi une boite, pas n’importe lequel, Pandore mon grand divin !
La protection de mes amis aussi serait bien, une longue vie pleine et riche…
Je me rend compte très vite que ma prière est du banalité affligeante et que le tout puissant dans son infime bonté n’aura surement pas le temps d’en tenir compte, surtout en cette période ou les anges font grève. Tant pis cela aura au moins permis d’être de nouveau frapper par une légère brise de croyance.
(2)* A propos de barrières, si conventionnelles que soient celles appelées sociales, un homme digne de ce nom ne doit jamais hésiter à sauter par-dessus, surtout si la femme de l’autre coté vaut le déplacement.
En attendant la messe…
Je m’assis sur un vieux banc de chêne qui semble avoir la même allure que moi, miteuse.
Seule, Rubiz, sur le devant face au sanctuaire semble comme envoûtée par ça prière, l’air grave.
Le père Dominicus semble lui aussi occupé par la préparation de son office.
Je décide de pas les déranger et ne prononce pas mot.
Je regarde autours de moi, on dirait que tout ce qui peut retarder l’échéance est mis à profit par mon regard.
Pourquoi j’ai ce besoin de venir à l’église sachant pertinemment que je m’y ennuis ?
J’ai pris le chemin de l’église, mais je le voudrais sans fin pour ne jamais arriver à destination. Ainsi sont les hommes(1)*.
La chapelle Saint-Gabriel est inexorablement la même depuis que je vie sur les terres Cadurcienne. Un brin austère, une odeur de pain humide et de moisi, quelques breloques Aristobidule-chose et une lumière tamisé kalidéoscopé par de petits vitraux colorés.
(1)* Mordez un peu ma pudeur d’auteur. A partir de cette considération philosophique je pourrais vous pondre le grand couplet chiadé… Mais au lieu de ça je continue imperturbablement ma narration ! Conscience professionnelle avant tout. Bon, et maintenant remontez, je vous attends pour la suite !
Bref, je fais une prière moi aussi très personnel avant que le gratin de la religion ne rapplique dans le saint-lieu.
Ce sont des gestes qui paraissent insignifiants qui permettent aux hommes de franchirent les barrières et de se retrouver avec eux même (2)*.
J’arme mon bec et prononce à voix basse cette prière :
- J’aime, j’en suis sur, faite que cela perdure.
Qui ? Mais Cahors bien sur, oh pas que c’est vrai, je suis un homme relativement faible avec les femmes et j’aime aussi une boite, pas n’importe lequel, Pandore mon grand divin !
La protection de mes amis aussi serait bien, une longue vie pleine et riche…
Je me rend compte très vite que ma prière est du banalité affligeante et que le tout puissant dans son infime bonté n’aura surement pas le temps d’en tenir compte, surtout en cette période ou les anges font grève. Tant pis cela aura au moins permis d’être de nouveau frapper par une légère brise de croyance.
(2)* A propos de barrières, si conventionnelles que soient celles appelées sociales, un homme digne de ce nom ne doit jamais hésiter à sauter par-dessus, surtout si la femme de l’autre coté vaut le déplacement.
En attendant la messe…
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Il vit plusieurs têtes connues qu'il salua aussi discrètement que possible et d'autres, tous parés de leurs plus beaux atours...Que de monde dans cette petite chapelle ! Mais Cassie et Gelko le méritait bien tant leur gentillesse et leurs mérites étaient grands et reconnus de tous.
pensa-t-il mais l'heure n'était pas encore aux acclamations dans ce lieu de recueillement. 
"
. Il reconnut immédiatement Titca et la salua avec le respect dû à sa fonction:
