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[rp]Questions au conseil Comtal

Le.jaccot
Ca faisait un moment que le Jaccot n'avait plus eu besoin de recourir à la salle des doléances. Peut-être à cause d'un accès plus direct à l'information via le capitole ou peut-être parce qu'il n'avait tout simplement rien à dire. Là, il était confronté devant un choix majeur et il se dit qu'il ferait tout autant bien de s'adresser directement au conseil dans un lieu où tous étaient censés pouvoir l'entendre. La question était de taille : pouvait-on encore faire confiance au conseil ou fallait-il croire les cris taxant le comte de tyran ?

Mes respects aux grands du comté !

Ayant la chance d'siéger au grand consistoire, j'ai pu y entend' une intervention du seigneur GeoKeR concernant la refonte des institutions promise dans l'programme d'Occitanià durant la campagne. De c'que j'en r'tire, on voudrait permet' au comté de dénoncer et invalider des décrets municipaux en vigueur pourtant acceptés par d'anciens conseils. Enfin, j'parle du comté, mais ça s'rait plutôt le pôle éco, ou sa partie congrue : le comte, le bailli et l'commissaire au commerce. Sachant que l'comte fait les nominations, ça s'rait alors facile pour l'parti majoritaire d'placer ses gens aux postes clés et d'prend' pleinement possession d'cet aspect qui restait, jusqu'à présent, largement entre les mains des maires.

Ma question à ce sujet est simple : est-ce qu'les paroles du seigneur de Loxley r'présentent l'avis du comte en exercice ou ne r'présentent-t-elles que l'avis de çu qui les a exprimées ? De tels propos vont-ils être condamnés ou, au contraire, acclamés ? J'pose cette question parce que j'm'interroge sur la raison pour laquelle on appellerait ces choses des "décrets municipaux" si y doivent êt' décidés principalement par l'comté et non-plus par les maires...


Il avait parlé d'un ton posé : l'heure n'était pas à l'excitation et à la précipitation mais aux calculs froids et réalistes. Si le comté manifestait réellement sa volonté de mettre les villes sous tutelle, il deviendrait alors impératif d'agir avec efficacité et précision tant que sa main-mise n'était pas encore assurée. Une chose était sûre, cependant : il n'était pas question aux yeux de Jaccot que des personnes élues nominativement par leur population soient mises à l'écart et traitées comme des enfants indociles par des personnes qui, si elles étaient compétentes pour cette fois-ci, n'en devaient pas moins principalement leur place au fait d'avoir été à la position adéquate sur la bonne liste.
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Le secret... est l'armure de ceux qui font des plans mal rôdés...
Natale
- vraiment désolé pour la réponse tardive de mon perso, beaucoup d'occupation irl et rp -

Le Coms reçut de nombreuses lettre dans l'instant, il était temps de tirer parti de la situation aussi afin de réaliser l'exceptionnel.
Il accueilli le maire de Castres avec plaisir et écouta sa doléance.


- Merci de vos questions Jaccot, je pense que si vous venez les poser directement ici c'est que vous demandez une prise de position de ma part. Soit !
Je crois tout d'abord qu'il y a beaucoup d'incompréhensions sur le sujet, d'ailleurs nous traitons ici du thème plus vaste de la refonte même du Coutumier, les lois et institutions.


Il fit un peu le silence et tenta de se concentrer avant de poursuivre sa réponse.

- Je dois dire également que j'apprécie les échos que j'entends ça et là. On me reproche une tyrannie, soit, mais ne me reproche-t-on pas tout simplement ma présence et mon implication.
Peu ou pas grand chose n'a pu se faire jusque là, chacun vivant tranquillement sur ses acquis pouvait à loisir laisser les choses se dégrader dans une torpeur rappelant la décadence.
Alors sur cette question je dirai simplement mon avis personnel qui n'engage que moi-même en tant que simple Toulousain et pas en tant que Comte, étant donné que nous ne somme qu'au stade des discussions. Il serait donc tout à fait malhabile d'utiliser ce sujet à d'autre fins.


Il croisa les mains devant lui comme en prière et continua son propos.

- Là où le Comte de Saint-Gilles selon moi fait fausse route dans son raisonnement, c'est qu'il conditionne la validité du texte qui concerne plus la Ville que le Comté en général à la périodicité du mandat électoral et au final au bon vouloir du Souverain.
Mais ce n'est qu'une proposition et il en a fait d'autres plus intéressantes.
En cela Jaccot, vous soulignez à juste titre que ceci propulserait directement la politique politicienne, voir le clientélisme directement dans les rapports Maires/Conseil Comtal. De même ce n'est point au Coms de faire le travail du Maire, chacun a ses propres fonctions et il faut les respecter.


Un petit silence, finalement il en avait beaucoup à dire ...

- Par contre dans la proposition du Comte de Saint-Gilles je retiens le nécessite de souligner la valeur temporaire de l'acte juridique, qu'il soit : arrêté municipal, loi, décret ou code. Dans mon esprit il n'y a pas que les arrêtés municipaux qu'il faut revoir, seule la Loi Fondamentale peut bénéficier d'un caractère quasi atemporel, ce qui fait d'ailleurs toute son importance.
Pourquoi suis-je favorable à une certaine forme de périodicité ? Car tout simplement cela permet une Mise A Jour simple et claire tout en évitant de poser des verrous inutiles conditionnant la rediscussion d'une loi à d'autres impératifs. Si l'on regarde de plus près ces verrous sont en fait le symptôme d'une peur. Et doit-on gouverner dans la peur ? Je ne crois pas.
En d'autres termes, cette périodicité que je propose, ne doit pas être conditionné aux mandats qui se suivent et ne se ressemblent pas. Il faut plutôt suivre un cycle je pense. Au terme de ce cycle le texte de loi peut tout à fait être reconduit en l'espèce et, pendant le cycle rien n'empêche de faire des propositions.
Bien entendu, les cycles peuvent être de longueurs différentes selon qu'il s'agit d'un décret ou d'un arrêté municipal, d'une loi ou bien d'un code, car ils répondent à des impératifs différents.
A mon avis un tel fonctionnement limiterai la portée et l'usage de lois de circonstances qui finissent par s'installer dans la durée quitte à vicier et à impacter la procédure elle-même.


Il continua, décidément ! Il y en avait des choses à proposer pour expliquer un simple point de vu tout à fait personnel, le sien pour le coup.


- Par contre je comprend tout à fait la peur de l'arbitraire par rapport au Conseil et je le dis et le répète, ce n'est point au Comte et à son Conseil de s'occuper des mairie d'une manière si intrusive. Il n'y a aucune mise sous tutelle.
Par contre pour apporter des garanties et pour éviter toute peurs à ce sujet on peut simplement dire que :
_ l'arrêté, le décret, la loi, le code peut tout à fait être reconduit de manière tacite une fois parvenu au terme du cycle
_ pour supprimer totalement un arrêté ou un code, le Comte et son Conseil Comtal doit le faire en accord avec le Maire et/ou le représentant du corps d'état exprimé.
Comme ça l'arrêté reste à l'initiative de la politique menée par le maire et son conseil municipal mais, comme pour tous les textes législatifs il peut aussi évoluer et se mettre à jour en suivant la procédure indiqué.

- Comprenez qu'il n'est en aucun cas question de rogner une parcelle d'autorité à qui ce soit, simplement que cela est né du fruit de l'expérience qu'il vaut mieux avoir peu de lois mais justes et bien appliqués, de même qu'il vaut mieux avoir un édifice juridique vivant plutôt qu'un tas de parchemins qui prennent la poussière et finissent par enlever toutes possibilités d'actions et d'innovations.


Il se redresse...
- Je n'ai aucun mal à en parler ici, même si je sent que l'on peut l'utiliser à des fins de polémiques. Ce n'est qu'un point de vu personnel, né du temps et de l'expérience, sur un sujet qui est justement en discussion et pour lequel rien n'est arrêté si vous me permettez l'expression. En aucun cas une prise de position ferme et précise.
Nous sommes à l'état du dialogue et des proposition et ce n'est qu'un avis parmi tant d'autres.

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--Cartouche
Quelques jours déjà qu'il entendait les plaintes,quelques jours déjà qu'il ne comprenait plus rien....avait t'il au moins déjà compris quelque chose..
Jaccot,Monsieur le Comte,bonjour!
J'avance ici dérriére mon loup car j'ai deux ou trois choses à vous demander,enfin non,plutot une seule chose....
Malgrés tout le respect cher Comte,
Pensez vous que vos grands mots et votre courtoisie masquée tout comme je le suis puisse faire passer la pillule plus facilement?
Alors je vous pose ma question ô grand Comte!
Aujourd'hui le vent souffle sur les plaines Toulousaines,aujourd'hui écouttez les complaintes,avant qu'un vent nouveau vienne soufflé sur les deux armées fantômes de Maxi et Marc,celle de Von vadrouillant dangereusement à la recherche d'hypothétiques Hydres....
Ecouttez ô Comte la complainte et prenez en bonnes notes,nos Maires ne seront bientôt plus en vos poches....écouttez la révolte qui grogne,qui gronde,démissions en chaine d'un Sénèchal et d'un chancelier!
Que reste t'il de vos armées?vos Capitaines abandonnés suivront t'ils votre légitimité?!
Pensez s'y ô grand Comte!
Je vous salue et vous dis à bientôt en votre chateau!
Puisque duel réglera notre différent!Puisque duel est votre loi.
Le masque valsera bien asser tôt!
Paix à vostre Ame!
Rapaton
Rapaton qui passait par là écouta l'homme masqué et sentit la colère monter en lui...



Les maires ne sont pas dans nos poches, mais nous avons un dialogue avec eux pour prendre les décisions qui s'imposent pour le bien de notre Comté. Allez au château depuis que notre Comte a ouvert le GC à tout le monde et vous verrez que nous ne sommes pas toujours d'accord...
Nous prenons nos décisions en tenant compte de l'avis des maires, car ils sont les plus proches de la réalité du terrain.
Nous ne pouvons obtenir l'adhésion de tous sur les différents projets, mais jusqu'à maintenant nous avons tenu compte de leur avis ainsi que celui des Capitouls pour prendre des décisions qui reflètent la vision des représentants du peuple.

Je le dis ici et fortement :


Toutes les modifications de notre politique comtale ont été abordées au GC avec les Maires et Capitouls avant de faire l'objet d'un vote du Conseil Comtal, et globalement les décisions ont été prises en tenant compte des remarques des Maires et Capitouls !
Natale
Le Coms écouta la supplique.



- Je me permet juste de revenir sur la question de la démission du Chancelier et de celle du Sénéchal, le reste du propos n'est que ressenti et aigreur dirigée contre ma personne et l'autorité que je représente.
Avancer masqué pour développer un tel propos ne vous grandi pas, vraiment.
Sachez que pour ma part je n'ai aucun intérêt à m'agripper à un trône ou une Couronne, quand on sait toute la charge de travail que cela implique au quotidien pour le peu de remerciements ensuite ! En plus j'ai même déjà un titre de noblesse et un fief alors franchement si je suis là c'est bien parce que cela a été voulu et que le changement a été demandé. Chose que nous faisons tous les jours aussi bien en économie, qu'en droit, ou au niveau de la sécurité par exemple.

Sinon, je dirai que le Chancelier dès qu'il m'a invité à la Chancellerie a dans le même temps initié une discussion avec le reste du corps diplomatique pour envisager sa démission et ce n'est que bien après qu'il s'est permis de manquer à ses devoirs au sein du Conseil Comtal auquel il a accès. devoirs qu'il a même outrepassé bien avant que je n'accède à nouveau à la charge de Comte de Toulouse.
Donc il n'y a aucune victime le concernant. Il fait ça en toute connaissance de cause.
Pour notre Sénéchal, cela n'est en rien lié à la politique, au contraire, si nous avons des avis qui peuvent diverger nous avons aussi des projets qui nous motivent tous deux. Cependant, nous sommes humains, comprenez simplement qu'un homme peut avoir ses propres obligations et qu'il est normal de pouvoir chercher la quiétude du foyer une foi le devoir accomplis. Je lui ai demandé de poursuivre le temps de former convenablement son successeur à la charge et ainsi que nous puissions mener à bien nos derniers projets. Le Sénéchal est une personne que j'apprécie grandement et il le sait, comme il sait également tout ce que l'on a pu faire pour la COCT durant ce mandat. Rendez-vous compte ! des soldes datant de janvier vont enfin être honorés !
Ce que vous faites là en avançant masqué ou pas, c'est que vous en faites tout simplement de la récupération politique.
Aussi je n'ai jamais eu la prétention d'avoir les Maires dans ma poche, je respecte trop les individus pour ça. Tout comme je sais que nous pouvons compter sur une forte mobilisation de l'armée le moment donné. Alors cessez d'insulter à la fois les Maires, notre Capitaine, nos Commandant, notre État Major tout simplement parce que vous n'avez que des remarques d'ordre personnel à me formuler.

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--Messager_de_la_coct
TOC TOC TOC TOC, hop quatre clous et v'là l'travail.
Drumgray
Albignac s'était extrait du monastère a la demande expresse du coms malgré la fievre qui le clouait au lit pour sa plus grande fureur le pigeons du coms lui etait parvenu et il lui fallait y repondre il se rendit donc sur l'estrade ou il pensait le trouver ,
ne voyant personne en vue il s'assie et redigea une missive donnant droit au comte de voter en son nom      
après avoir noirci le parchemin et fait partir le pigeon a tire d'aile il reprend en titubant de fievre le chemin de la salle de soin des moines







*Donne procuration au Conseiller Natale afin de représenter mon vote lors des votations du Conseil Comtal de Toulouse.

Fait le 12 Octobre 1458
Zoran50
Etant passé devant les annonces comtales pour voir les dernères nouvelles provenant du conseil une chose retint son attention. Il se demanda comment une égalité parfaite pouvait donner un avantage pour que la loi soit promulguée.


Bonjour votre grandeur, bonjour aux conseillers présent,

j'ai une tite question par rapport à ce que vous avez écrit votre grandeur qui si j'ai bien lu dit ceci :




Comment est-ce possible qu'en ayant une égalitée la loy puisse être promulguée ?
Ledigue
Le Digue pensant que toute vérité est toujours bonne à dire, intervint:

Ce n'était pas six contre six, mais d'abord...
Six contre et cinq pour!
Plus une procuration du très actif Drum, qui, quoi qu'absent de semaine en semaine, ne démissionne pas.
Plus le vote double du très cher comte!

Voila comment on passe de six contre, cinq pour, à sept pour et six contre!

Mais le comte saura l'expliquer mieux que moi... j'aurais sans doute mieux fait de me taire... je vais m'attirer ses foudres!
Lys_charlotte
Lys-Charlotte, toute frivole comme à son accoutumée, prenait un malin plaisir à prendre connaissance de tout ce qui se disait en gargote. Et quand il se passait rien, elle lisait alors le coutumier. Si elle voulait entrer à la maréchaussée de Toulouse, la jeune fille devait être incollable. Physiquement, elle l'était déjà. Manquait plus que le juridique. Alors quand un homme prit la parole dans un lieu où étrangement Lys-Charlotte se trouvait là également, elle écouta la question.
La réponse, elle pensait la connaitre, mais pour être sur elle prit son temps pour relire un passage du coutumier.
Ainsi elle pu tenter d'aider l'homme.


Euh... Moi je peux peut-être vous aider... Je m'appelle Lys-Charlotte!

Elle aime bien se présenter à ses interlocuteurs. C'est normal, on ne s'adresse pas à quelqu'un qui ne connait même pas son nom.

Et je suis habitante de Toulouse. La ville, vous l'aurez compris.

Le lieu où elle habitait était pas nécessaire, mais il fallait bien qu'elle se fasse connaitre un peu.

Je disais donc que je pouvais vous aider ... ou plutôt que je pouvais tenter de vous aider.

Alors voilà, selon le point VI de l'article XXIII du chapitre III de la Grande Charte de notre Comté, une loi est votée et surtout adoptée lorsqu'elle obtient sept votes au sein du Conseil.

Comme vous l'avez souligné, et moi aussi ça m'a un peu étonnée avant que je ne comprenne pourquoi, la dernière loi a été adoptée alors qu'il y a six votes pour et six votes contre, soit l'entièreté du Conseil Comtal.

Je ne pense pas qu'il s'agisse d'une erreur. Car toujours selon le même point VI, le Comte de Toulouse compte une seconde voix. Celle-ci permet des blocages de ce genre là.

De fait, et si je ne me trompe pas, la loi concernant le travail, l'embauche et l'esclavagisme a été adoptée avec cinq conseillers comtaux et le comte. Ce qui fait en tout sept voix, la majorité simple qui est demandée pour adoptée une loi.


Se demande quelques instants si elle a été clair. Elle-même n'est pas sur d'avoir bien compris, alors pouvoir l'expliquer c'est une tout autre affaire.

Bien sur je peux m'être trompée, et dans ce cas couverte de honte pour une explication bien aventureuse et totalement erronée.

Pour terminer, Lys-Charlotte fit une petite moue à l'idée de s'être ridiculisée en ayant pris la parole ainsi.

Arf, j'ai pris trop de temps pour poster, pas grave ^^
Natale
Le Coms de Toulouse écouta tout cela et il apprécia grandement le savoir de la jeune femme.

- Je vous remercie Donà, vous avez très bien expliqué la chose.


Il reprend alors très tranquillement pour les deux hommes.


- Le conseiller Drumgray d'Albignac a donné sa procuration, conformément à l'article 3-21 de la Charte du Conseil Comtal, validé par les anciens Gouvernements Populaires qui prévoyaient justement les cas de retraite prolongée. Je souligne aussi que le conseiller Drumgray a bien prit soin à l'avance de nous informer de son indisponibilité, conformément aux article de la Grande Charte et de la Charte du Conseil Comtal.
Ce qui fait donc 6 Pour, 6 Contre et 0 Abstention.

Il reprend sa respiration.
- Comme le signale Lys-Charlotte depuis la création du Comté de Toulouse, les Fondateurs, dans leur grande sagesse, ont souhaité protéger les institutions de cas d'obstructions systématiques, afin que le Comte, le Conseil Comtal et la politique menée ne soient pas pris en otage par un groupe ou des factions rivales, il y a cependant un quorum à atteindre qui est de 7 voix.
Jusque là personne n'a eu a s'en plaindre, surtout sous les mandats précédents.
C'est ceci qui donne la septième voix nécessaire à la validation du texte. C'est donc tout à fait légalement et en respect par rapport à la population et par rapport aux institutions que cette loi a été approuvée.

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Lys_charlotte
Lys-Charlotte qui s'était mise quelque peu en retrait de crainte de subir quelconque remontrances pour sa prise de risque, écouta avec attention l'homme qui prit la parole après elle. La jeune femme ne l'avait pas vu, et rougit quand il la remercia. C'est donc qu'elle avait bien compris le coutumier. Enfin, cette partie là du moins. Elle avait même pu comprendre le but du dit article.
C'est qu'elle était fière, la Lys-Charlotte, tant qu'elle aurait sauté au cou de l'homme si elle n'avait pas compris de qui il s'agissait.
Bah oui, la toute nouvelle cultivatrice de maïs de Toulouse avait bien remarqué la couronne un peu de travers sur la tignasse de l'homme. Et puis ajouté son vocable et sa tenue, c'était sur, c'était le Comte de Toulouse.
Un peu intimidée, étonnant pour les toulousains qui la connaissaient déjà, elle le regarda dans les yeux avant de détourner le regard.


Je vous remercie Comte, c'est que j'apprends et je voudrais pas dire des bêtises.

Se rassérénant quelque peu, Lys-Charlotte prit plus confiance en elle et reprit la parole.

Peut-être que je peux également proposer à Sa Grandeur le Comte de Toulouse qu'en tant que habitante officielle de Toulouse je peux lui donner conseil. Consilium en quelque sorte.

C'est-à-dire voilà, une annonce de loi a provoqué une sorte de remous et ce remous peut donner suite à une polémique. On verra ce que cela donnera dans les prochaines prises de parole. Et on m'a toujours dit que d'une polémique rien ne résultait de bon.

Voilà, si je peux me permettre, mon conseil serait le suivant: Lors de prochaine adoption de loi qui montre un clivage important au conseil, tel que le Comte doit faire valoir son double vote, ne serait-il pas bon de marquer à la suite de la répartition des voix dans l'annonce comtale un nota bene expliquant le point VI de l'article XXIII du chapitre II? Où tout simplement rajouter dans la répartition des voix, le double vote comtal?


Se rendant compte qu'elle avait prit des risques un peu inconsidérés, elle recula un peu. En effet, elle, la Lys-Charlotte qui habitait Toulouse depuis huit jours, la voilà qui conseillait le Comte. Y avait surement des personnes mieux placées qu'elle pour se faire.

Euh bien sur, Sa Grandeur aura compris que je suis bien jeune pour ne pas connaitre tous ces rouages comtaux et que je peux donc facilement me tromper sur un sujet comme icelui.
Natale
Natale de sourire et d'accepter la proposition.

- Oh ! Point de Grandeur s'il vous plais, c'est l'étiquette qui veut ça, mais je ne suis qu'un habitant du comté qui a été invité par la population a pouvoir diriger les affaires de l'État. Je réserve cela pour ceux qui ont tendance à oublier la place et le rôle de chacun au sein de nos institutions.
"Grandeur", "Tyran", quand ça arrange en début de période électorale... Je ne suis juste qu'un Comte actif qui respecte le peuple et les institutions, ça demande surtout beaucoup d'engagement pour ne pas fléchir et continuer à faire avancer les choses.

Un regard mélancolique, puis il se ressaisit.
- En tout cas c'est une très bonne suggestion, je vous remercie et tenterai de la mettre en œuvre la prochaine fois s'il y a besoin.
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Lys_charlotte
Lys-Charlotte rougit jusqu'aux oreilles. C'est qu'elle n'avait pas l'habitude d'être remercié. Et encore moins félicité de manière implicite ou explicite.

Je remercie Sa Grandeur qui est trop bon avec moi.

Lui faisant un grand sourire, elle le regarda quelques instants dans les yeux.

Je te tutoierais plus facilement en taverne qu'ici.

Se reprenant avant d'aller plus loin dans son explication tavernière, elle passa une main dans ses cheveux avant de reprendre.

Je ne m'amuserais pas à tutoyer le Roy en public. En tant que Régnant de Toulouse, vous êtes le vassal du Roy de France et donc son digne représentant. De ce fait, je ne vous tutoierais non plus en public. Et "Sa Grandeur" va avec, quoique vous disiez.

Lys-Charlotte avait recherché pendant quelques instants où se trouvait cette étiquette qui imposait "Sa Grandeur". De ses yeux elle l'avait scruté au mieux, du front jusqu'aux orteils. Mais la jeune fille n'avait rien trouvé alors elle s'était dit ça devait être une allégorie comme le disait si bien son instructeur.
Natale
Le Coms de Toulouse sourit aux remarques et nota mentalement de passer boire un coup.
- Attendez, restez là quelques instants encore...
Et le scribouillard d'aller scribouiller au bas de l'annonce de la loi et de faire passer le message.
- Voilà.
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