Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[RP] Quand l'Adye rencontre la belle famille

--Eloi_gne_les_insectes




Un jardinier, mais quelle lubie...comme s’il y avait réellement besoin d'un jardinier en cette saison. Encore un caprice de bourgeois, futile, pour ce que ça coûtait. Tout ce qu’y aurait à faire, ce serait de tailler les arbustes et les rosiers, si y en avait, c’est qu’en hiver on se repose habituellement, le mois de mars serait suffisamment chargé. En plus il lui faudrait traîner dehors tout le bon sang de jour, ce qui ne le changerait pas tellement du quotidien, lui qui rêvait de la vie de châtelain. Sauf qu’en Février, on se gèle sous le manteau. Rien de bien emballant à première vue donc, mais un paysan sans terres dans le coin, ça gagnait pas des masses, et se voir offrir la possibilité de mettre un peu de viande dans le brouet, ca ne se refusait pas d’un bloc. Notre candidat n’avait pas la stupidité d’être gonflé de fierté, aussi lorsque la proposition d’acteur lui fut soumise, il accepta sans trop broncher, osant même sourire à l’évocation de la rémunération qui suivrait. On lui avait dit de passer directement par le jardin sans se présenter, il y trouverait du matériel, et devrait simplement faire comme si.

C’est ainsi qu’Eloi, jardinier improvisé, se pointa à la demeure en tenue de cerf le jour dit, emmitouflé dans quelque peau légère et sale, le cheveu en épi et la barbe grave, pas mécontent de ce rôle de composition qui lui seyait comme un gant. Il était d’humeur si gaie, d’entrevoir sa fortune, que devant la cabane aux outils, celle au fond du jardin, prenant une cisaille, il se mit à chantonner.


C’est un joyeux canard, qui caquetait dans la mare
Ou est-ce qu’il jacassait, comme une poule efflanquée
Je crois qu’il cancanait, comme un chat enragé
Pressé d’être plumé, servi le soir au diner

Mais à la ferme Jeannot, haïssait les corbeaux
Pris en pitié l’oiseau, le trouvant bien plus beau
Il lui tourna le dos, et s’en alla au trot
Fila à son troupeau, pour y abattre un veau…


Il chantait juste, d’une voix rude, d’un homme bien bâti, fait pour la terre. L’air qu’il interprétait n’avait rien de bien romantique, mais cela suffisait à lui rendre la besogne plus facile, pour ceux qui le connaissaient il passait pour un optimiste, pragmatique, mais sachant compter sur sa ressource.
Il avait pris soin de passer en revue le terrain, repérant les différentes espèces d’arbustes après avoir éliminé les plus gros arbres, vu qu’il n’escomptait pas se tuer en imitant le jardinier qu’il n’était pas, et entama ses premiers gestes, indifférent au théâtre qui se jouait dans la cour de l’autre côté de la maison.
--.le_baron


Le baron laissa la cuisinière qui savait pas cuisiner beugler et retournait à sa cuisine et en profita allègrement pour reluquer ses grosses fesses rondes au passage...
Bon il était grand temps d'allé saluer les deux arrivants, son fils Armand puis sa donzelle.
Le lucas se prétentieux de gamin blond avait prit les devants, ce qui énervait légèrement le Baron parce que normalement c'est lui qui devait commencer!
Il le pesta du regard sur le pas de sa porte, il y avait un jardinier là, bon ben ça devait être le sien dans la logique alors il le salua d'un signe de main à la Baron, un peu snobe....
Il s'avança alors jusqu'aux pieds de son soit disant fils en tirant sa femme toute blanche de peinture et les joues rouge fards à en faire fuir tout le comté.


"Bien le bon jour!Mon fils! te voilà enfin!"

Il frotta les cheveux de celui_ci et le prit dans ses bras en le serrant bien fort! Bien que pourtant il s'en ficher pas mal de celui là mais bon un rôle est un rôle.


"Donz... Damoiselle je me présente Baron d'aldatata enfin le Baron quoi! La frère de l'oncle de mon fils en somme son père! Bien enchanté de vous connaitre!"


Il lui tendit une main, non pour lui serrer, mais pour qu'elle lui baise, et oui c'était un Baron alors ... La Main pleine de bagues, le comédien rêvait déjà de sentir ses lèvres à la donzelle, autant qu'il en profite un peu...


"Bon ce voyage c'bien passé?"


L'accent prononçait du comédien, qui n'était qu'un clochard ivrogne revenait de temps à autres, mais il espérait que la donzelle vraiment bien gaulée n'y fasse pas attention..


"Entrez aller! Vous allez Damoiselle visiter mon humble demeure, humble que dis je.. magnifique, magnifique je préfère... Après vous mon fils! et sa donz.. damoiselle..."

Il sourit niaisement et remonta ses moustaches, pensant qu'il était toujours bon de passer derrière les femmes........Repris sa femme, la toute moche par le bras et l'embarqua avec lui.




Armand.
[Dans la cour du manoir... ou la gueule du loups, au choix]


Pieds enfin à terre, Armand se mit à étudier aussi discrètement que possible les alentours. Un petit repérage des lieux n’était pas du luxe et cela pouvait très bien passer aux yeux de la brune pour de la nostalgie après tout, du moins essaya-t-il de s'en convaincre. Faut dire qu’il aurait pas vraiment l’air fin si adye demandait d’aller aux écuries et qu’il ne sache pas où les trouver. Ainsi donc, alors que la belle descendait à son tour de sa monture, le jeune homme légèrement nerveux ne cessait quant à lui de regarder tout autour de lui.

Armandddd !!! Mon frère ... Sois le bienvenue chez toi ...

Le dit Armand ne put s’empêcher de sursauter au cri dans son dos. C’est qu’il l’avait pas entendu arriver le gredin. Tachant tant bien que mal d’effacer la grimace qui venait de naitre sur sa bouille, le jeune mercenaire détailla son « frère ». Blond, plutôt mignon mais moins que lui et encore gringalet.. Oui ca pouvait se tenir. Satisfait du choix, il répondit alors tachant de prendre un air enjoué : Lucas, frêrot ! Que tu as.. hum... grandit?

Mais déjà le dit frère s’était retourné vers Adye commençant les présentations ne trouvant rien de mieux que…belle demoiselle, belle demoiselle??? Il aller lui en foutre lui des belles demoiselles à ce sacripant en couche-culotte et le voilà qui se permettait en plus un baise main, bas tiens tant qu’à faire pourquoi donc se gêner ? - Armand jaloux et possessif ? Qu’allez vous donc chercher, vous fabulez cher lecteur ! - Bref, voilà la moue du fils prodigue qui reprend ses du service alors qu’un regard mauvais se pose sur le frère histoire de bien lui faire comprendre que la brune était une propriété privée. Mais pas le temps d’approfondir l’histoire qu’une autre voix raisonna dans la cour faisant lever le nez d’Armand vers le sieur déjà planté devant lui. Et là, notre pauvre blondinet manipulateur faillit bien en perdre sa mâchoire. Dévisageant l’énergumène autant que sa compagne Armand mit bien une seconde à reprendre ses esprits esquissant alors un sourire des plus forcés qu’il s’évertuait pourtant à rendre naturel. Petit regard inquiet à Adye puis aux « parents » -Soupire de désespoir dans un haut mon dieu bien intérieur mais digne des plus grands effets théâtraux- Pantois, Armand venait de faire la connaissance de papounet et mamounette.

Et voila que le baron voulait un baise main en prime, bas voyons et le roy en haillons aussi tant qu’à y être. Sourire cripsé qui se tourne vers Adye et voilà un Armand qui essaye de détourner la conversation :

Princesse je te présente donc mes – Hésitation faut dire que le terme suivant aller lui couter- « parents » .. ohh mais c’est qu’il commence à se faire frisquet ici. Père a bien raison , il est temps de rentrer. Insistant bien sur ses derniers mots et sans attendre d’avantage, voilà notre farceur prenant Adye par les épaules la poussant vers l’entrée et lui murmurant discrètement : tu vas voir l’intérieur est magnifique… je te le promet. Et de penser tout bas… allons y...
_________________
juste un jeune con prétentieux...
Adelinda
Adye en reste bouche bée. Alors c'est ça les... parents de son blond?? Elle qui s'imaginait des gens raffinés, cherchant à plaire leur entourage par un goût certain, parés et coiffés à la dernière mode, elle se retrouve face à... à... Elle n'en trouve même pas les mots...
Nan mais c'est une farce? Une belle-mère qui semble vouloir cacher une peau remplie de défauts par tout le contenu d'un sac de farine, et un beau-père qui ne sait même pas parler correctement.

Petit regard en coin au blondinet, l'air de dire "C'est une blague hein, on va rentrer et on va découvrir tes vrais parents à l'intérieur?" Puis les mirettes se posent sur la main tendue du baron.
Petit plissement de nez qui traduit une sorte de dégoût de la jeune fille. Elle n'a jamais baisé aucune main, pas aujourd'hui qu'elle va commencer. Et surtout... ce genre de main-là. Et même les bagues qu'elle pourrait rêver de piquer en faisant le baise-main ne la décident pas.
Les azurs se lèvent pour croiser le regard du beau-père, et un petit sourire narquois vient orner les lèvres de la voleuse.

Armand semble à ce moment-là décidé à la sauver de ce salut qu'elle avait décidé de ne pas faire, la prenant par les épaules pour vouloir la conduire à l'intérieur. Elle fait un pas en avant tirée par son compagnon, pour s'arrêter subitement. Sa main tient toujours les rênes de sa jument.


On va pas faire v'nir les ch'vaux à l'intérieur. Vas-y si t'as froid, moi j'vais à l'écurie d'abord. Et pas question que quelqu'un d'autre y emmène Nuit, tu sais qu'elle obéit qu'à moi. J'vous rejoins.

Elle prend alors les rênes d'Euzède des mains du blond et fait demi-tour, les chevaux de chaque côté de son corps.

Faut maintenant qu'elle trouve les écuries... Elle connait son sens de l'orientation inexistant, mais dans un domaine comme celui-ci, elle va quand même pas se perdre...

Passant devant un jardinier, elle le salut d'un signe de tête, puis le hèle :


Dites, les écuries, c'bien dans cette direction? demande-t-elle en désignant du menton le sud du domaine.

Après tout, elle a vu en arrivant un bâtiment qui pourrait bien être ce qu'elle cherche.

_________________
--Lucas.


Faisant un sourire à la belle brune, il regardait un peu autour de lui discrètement et se tourna quand il entendit la voix du dit "Baron" et faisant une grimace bien voyante en écoutant son bla bla à la noix. S'il avait été plus proche du "paternel", il lui aurait bien envoyé un coup de coude. S'il continuait sur cette lancée, cette petite comédie allait être vraie fiasco. Et la "mère" ? Allait-elle rester là comme un benêt à ne rien dire ? Misère ... Mais quel misère ...

Lucas, frêrot ! Que tu as.. hum... grandit?

Petit sursaut vite repris quand le dit "frère" lui parla.

Et bien oui, j'espère bien en deux ans quand même ... Regardes, je suis presque aussi grand que toi ...

Il lui fit un clin d'oeil et quand le "père" proposa d'entrer pour visiter la demeure il opina du chef. Il faisait quand même froid et un petit vent commençait à souffler. Armand poussait déjà sa compagne vers l'intérieur quand celle-ci préféra aller voir les écuries ...

On va pas faire v'nir les ch'vaux à l'intérieur. Vas-y si t'as froid, moi j'vais à l'écurie d'abord. Et pas question que quelqu'un d'autre y emmène Nuit, tu sais qu'elle obéit qu'à moi. J'vous rejoins.

Elle était déjà partie la recherche des dites écuries quand il décida de l'accompagner, plantant tout le monde là.

Je l'accompagne. Rentrez, nous arrivons tout de suite ...

Il partit à la suite de la jeune femme et la rejoint quand elle s'était arrêtée pour poser une question à celui qui avait l'air d'être un jardinier ... Il l'avait rattrapé en courant et l'interpella.

Heu ... Damoiselle ? ... Comment vous nommes-t-on ? ... Les écuries sont par ici, permettez que je vous accompagne ...

Il prit en main les rênes du cheval de son "frère" et indiqua la direction à suivre, à la belle brune. Ils se dirigèrent dans le bâtiment au sud du domaine et une fois devant les boxes en ouvrit deux pour y installer les chevaux.

Choisissez un box, ils sont propres et la nourriture et par là ... Mais vous savez, il y a un palefrenier qui s'occupe très bien des chevaux.

Il lui fit un sourire engagent en lui montrant du menton le jeune homme qui traînait avec une fourche ... Si vous voulez, nous pourrions aller faire une balade quand vous serez reposé ...

______________________
Aspasie, incarné par Duflan


Elle ne l'avait pas trouvé aimable le soit disant baron, et depuis elle s'était muré dans un silence, de toute manières elle trouvait qu'on l'avait pas assez payé pour cela, alors il va falloir qu'il allonge et un peu plus que les pauvres écus qu'on lui avait donné.

Esprit fragile, elle commençait à entrer dans le rêve et si elle était vraiment noble, oui c'était cela....et là son fils..son prodige, dont une catin essayait de lui voler et oui.., l'autre fils le blond c'était le simplet c'était sur celui dont on ne pouvait jamais se débarrasser, d'ailleurs il ressemblait à son père celui là Et la voilà devant la porte attendant son FILS


OH, mon Fils je suis si heureux de te revoir !
Elle le serra fort dans les bras
Ce que tu à maigris, je suis sur que l'autre là elle te donne rien à manger, tu va voir mon fils je vais te requinquer comme seul une mère peut s'occuper de son fils et puis tu te reposera un peu tu en à bien besoin
Elle jaugea de haut en bas la soit disante promise de son fils adoré.
Elle ne l'aima pas d'emblée, une catin c'était sur !
Il faudra absolument que son fils quitte cette fille.
Aspasie la prostitué avait sombré dans la folie, ce rôle était celui dont elle a avait rêvé toute sa vie, elle pensait réellement être sa mère, cette famille était la sienne depuis toujours
--.le_baron


Le fiston Lucas, ce prétencieux, se blond ( et le baron n'aimait les blonds!) ne perdait pas une miètte de la Belle gronzesse, et le Baron ben ça le vexé il aurait préférait jouer son rôle tiens que de jouer le père qu'est obligé de faire visiter son .. chateau! Enfin la donzelle bien rouler était partit poser son ch'val, même pas daigner suivre la famille qu'elle était mal poli tiens! Une pas éduqué encore, triste sort que de comprend que le Baron allait devoir lui apprendre les bonnes manières!
Il la toisa de regard ainsi que son faux fils Lucas le prétencieux et rejoigna sa femme et son fils dans la pièce d'acceuil du chateau (oui il y a toujours pleins de pièces qui servent à rien la dedans....).
C'était bon de se sentir Baron aah que l'homme aimer ça, il marchait come un roi depuis quelques jours, se tenait comme un roi, prennait des airs de roi, mais quant il tourné le regard sur soit disant dite "épouse" brrrr les rêves s'échapper de suite, mon dieu qu'elle était vilaine, on voyait bien qu'elle essayer de faire des efforts mais c'tait peine perdu...!



OH, mon Fils je suis si heureux de te revoir !

"Heureuse!! Idiote!!" pensa le Baron!!

"Oui moi aussi j'suis ben content!! Enfin j'veux dire je suis ravi chèr fils de vous retrouver..."


Il regarda autour de lui ....


"Dîtes m'sieur Armand pendant qu'il y a personne serait bien que vous pensiez à faire grimper les salaires, parce que j'dois vous dire que j'fais un effort surhumain là!! C'quoi cette femme que vous m'avez trouvé!! C'quoi ce fils là ce blond prétencieux?!! .... Gniiurrf pis trouvait moi un trône non d'un sacre bleu.. Cornecul!! Sinon vot' mensaonge va se résoudre à de gros regrets croyez moi!"

Fallait qu'il se calme l'homme, fallait qu'il trouve quelque chose pour se calmer un peu, ses yeux se posèrent sur les fesses de sa soit disant "épouse" (quelle horreur) bon ben ça au moins il pouvait touché, et elle avait aucun mot à dire, qu'elle joue sont rôle et correctement!!! Alors d'une main franche il lui saisi ses bonnes fesses rondes et plota comme un vilain gamin qui découvre.. Plota et plota encore... (Hum...) Finalement ce s fesses là étaient bien fermes et il retrouva quelques instant le sourire...


Ce que tu à maigris, je suis sur que l'autre là elle te donne rien à manger, tu va voir mon fils je vais te requinquer comme seul une mère peut s'occuper de son fils et puis tu te reposera un peu tu en à bien besoin


Il regarda Armand c'vrai qu'il était bien maigre ce jeunot...
--Aspassie


Elle avait complétement perdu la tête Aspasie ! et à entendre parlez son mari ainsi à son fils prodige, elle se mit à pleurer se tenant la tête entre les mains

MAis regarde comment il parle ! ton père est devenu fou mon fils !
ET dire que quand je l'ai connu, il était un beau et gentil jeune homme !


Elle se retourne d'un geste brusque vers son soit disant mari, le pointant du doigt

Vois ce que tu es devenu une barrique qui pue la vinasse de mauvais qualité !
J'aurais du écouter ma mère tiens !


Se jetant dans les bras de son fils

Oh reste avec ta pôvre maman ! ne me laisse plus avec lui !, tu sais j'ai besoin de toi et puis méfie toi des femmes ! surtout de cette jolie brune là !

Sentant des mains sur ses fesses, de vieux réflexes remonte à la surface , elle se retourne vers le "baron"

Dis mon bô , ça sera dix écus si tu veux toucher ! , tu va voir je va te faire des trucs que t'a m^me pas entendu parler !
On monte !
Adelinda
Le jardinier semble trop préoccupé par son travail pour lever la tête à la question d'Adye. Celle-ci hausse les épaules, après tout elle trouvera bien toute seule, et se retourne, pour alors faire face au jeune frère d'Armand, ce qui lui vaut un léger sursaut. Elle ne l'a pas entendu arriver le bougre!

Heu ... Damoiselle ? ... Comment vous nommes-t-on ? ... Les écuries sont par ici, permettez que je vous accompagne ...

La brunette esquisse un léger sourire. Voilà l'occasion de commencer à faire connaissance. Et contrairement aux parents, il lui semble être un peu plus... comment dire... ne pas sortir d'une vieille blague pourrie, si on peut dire.

Appelle moi Adye, comme ça que tout l'monde me nomme. Toi c'est Lucas, c'bien ça?

Tant pis pour le vouvoiement, elle a toujours eu du mal à ne pas tutoyer les gamins, même si ceux-ci, comme ce jeune freluquet, commencent à entrer dans l'âge adulte.

Allez, mène-moi aux écuries, au moins comme ça on f'ra pas trop attendre ta famille...

Une fois arrivés à l'endroit voulu, la brunette ne peut s'empêcher d'admirer les lieux.

Ya pas à dire... c'est quand même bien plus impressionnant qu'l'endroit où j'ai vécu... Mais vous vous sentez pas un peu... seul dans une demeure si grande? J'aurais grandi là, tu peux être sûr qu'j'aurais passé mon temps dehors... ajoute-t-elle en conduisant sa jument dans son box. Puis battant l'air de sa main lorsque le jeune garçon propose de laisser le palefrenier s'occuper de sa monture : Laissons-le s'occuper des autres chevaux.

Et après avoir ôté l'harnachement de Nuit, puis ensuite les mords, et lui avoir fourni de quoi boire et se nourrir, la brunette fait de nouveau face au beau-frère.

Faire une balade? répète-t-elle un peu surprise. Oh bah pourquoi pas. Tu me f'ras vister cet endroit. Mais pour l'heure allons plutôt rejoindre les autres, ils vont finir par se poser des questions.

Et la jeune fille de quitter l'écurie, direction la grande maison. Et alors qu'elle se dirige vers la demeure, elle porte son regard sur Lucas.

Dis moi, ya quoi d'bien à faire ou à visiter dans c't'endroit?
_________________
--Lucas.



Appelle moi Adye, comme ça que tout l'monde me nomme. Toi c'est Lucas, c'bien ça?

Il hocha la tête en signe d'assentiment. Adye ... Adelaïde ? Adeline ? Adelle ? Il finirait bien par le savoir. Il l'avait donc conduite et l'avait écouté parlé. Bah faire attendre la famille, il s'en fichait un peu lui, il était bien en sa compagnie ... Elle avait raison, cet endroit était très grand et c'était pour cela qu'il allait passer le plus de temps à l'extérieur, mais il fallait aussi surveiller ce qui lui servait de père ...

Vous faire visité l'endroit ? Mais bien sûr ... Il y a de très coin pour faire des courses a cheval et galoper sur de grandes longueurs ...

Heureusement qu'il savait monter. Ses parents adoptifs avaient des chevaux et il avait appris très jeune.

Dis moi, ya quoi d'bien à faire ou à visiter dans c't'endroit?

Qui avait-il à visiter ici ? Bonne question ... Ne pas montrer qu'il n'en savait rien ... Tout en marchant vers le retour qu'il faisait traîner le plus possible, il réfléchit.

Humm ... Alors, déjà nous sommes un peu en retrait de la ville de Lodève et je pense qu'une belle jeune femme comme vous, doit aimer faire les échoppes des tisserands ? Peut-être, aimeriez-vous visiter la ville ? ...

Une main tenant sa Harpe et l'autre levé derrière sa tête, les doigts dans ses cheveux, il souriait niaisement . Après seulement quelques minutes de marche, ils arrivèrent devant la demeure. Il grimpa les trois marches du palier et galant homme il ouvrit la porte pour laisser passer Adye.

Après vous belle Dame, allez donc vous mettre au chaud ... Il fait un peu frais ...


_____________________
Adelinda
Ainsi donc il y a des endroits pour faire garder la forme à Nuit. Normal après tout, le Languedoc n'est pas sans avoir ses espaces verts. Elle espère qu'elle n'aura pas à attendre trop longtemps avant de chevaucher de nouveau sa jument, elle n'est pas vraiment femme à aimer rester enfermée entre quatre murs.

Tu aimes monter à ch'val? demande-t-elle au jeune garçon tout en se dirigeant vers la maison. Mais à peine a-t-elle posé la question qu'elle se rend compte de la stupidité de l'interrogation. Chez les familles nobles,on apprend presque d'abord à monter à cheval, puis ensuite à marcher. Peut-être un peu pour ça qu'elle sait depuis toujours se tenir sur un cheval, bien qu'elle ait quitté sa famille très très jeune.

Hochant la tête presque inconsciemment, la jeune voleuse pose son regard sur son beau-frère. Quel âge a-t-il? Sûrement pratiquement celui de son frangin à elle. Frangin qu'elle aimerait bien revoir, soit dit en passant. Mais il n'est pas le temps de penser à cela, et la jeune fille esquisse un sourire en entendant parler d'échoppe de tisserand.


Moui... T'as bien cerné ma faiblesse. Très observateur à c'que j'vois. Ou alors est-ce parce que t'as l'habitude de voir les femmes dingues de vêt'ments que t'as sorti cette idée-là?

Après tout, quelle femme digne de ce nom n'aime pas se voir vêtue le plus correctement possible? On peut être brigande et coquette! Chose qui surprend la plupart des gens qui fréquent Adye, d'ailleurs.

Mais pourquoi pas. Doit bien yavoir des endroits intéressants à visiter. Enfin on en reparlera. Pour le moment, j'crois qu'vaut mieux pas trop faire attendre tes parents.

Elle faillit demander si ces deux personnes qu'elle avait vues près de la porte d'entrée étaient bien de sa famille, tant les personnages semblaient grossiers, mais se ravise à temps. Pourquoi iraient-ils mettre de faux parents? Et surtout, ça le fait pas de demander à un fils si ses géniteurs qu'on vient de lui présenter sont bien les vrais. Décidant d'oublier cette impression bizarre qu'ils lui ont faite, après tout, un baron peut très bien être un alcoolique notoire, qui a dit que tous les nobles doivent avoir une certaine classe?

Le perron se trouve maintenant face à eux, vite monté par les deux jeunes gens. Adye avance alors pour entrer dans le bâtiment, et parcourt le couloir de son regard.
Marrant tient, elle aurait pensé qu'Armand les aurait suivis, mais visiblement il a préféré rester en compagnie de ses parents. Oh elle peut bien le comprendre. Aussi elle commence à avancer dans le couloir, pour se retourner ensuite vers Lucas.


A ton avis, ils sont où? J'vais me perdre si j'essaye de trouver la salle seule, donc j'te suis.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)