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[RP] Boutique de Lance

--Lance



Il entre dans la boutique, SA boutique, avec satisfaction et soulagement.

Entrez, entrez.

Lui se dirige directement vers son bureau, et commence à faire chauffer de l'eau en vue d'une infusion.
Ça change des litrons prisés par la populace.
Proposer de passer par sa boutique pour chercher des munitions était une bonne idée. Et ensuite, il pourrait s'acquitter de sa dette morale envers l'écervelée.
Lorsque l'eau se met à bouillir, l'homme extirpe de sa poche l'un de ses précieux sachets, lâchant de manière nonchalante quelques feuilles au fond de godets.

Je n'ai pas refait les réserves d'alcool, mais il me semble qu'un marchand de vin est établi non loin, si besoin on pourra...
Soudain son œil s'arrête, inspectant son territoire. Il manque quelque chose.

Sur un côté, une tisanière à multiples tiroirs, proposant des épices, des herbes aromatiques, et en double fonds, une toute autre sorte de produits et d'herbes. Elle était entourée de bibelots, diverses œuvres locales et autres croûtes, dont quelques-unes d'un dénommé Robert Clampin. Ou quelque chose dans ce goût-là.
Derrière le bureau, d'autres tiroirs recelant des documents divers, prêts, contrats...
En face de la tisanière, des armes accrochées, ainsi que quelques instruments de torture.

Et au beau milieu de cette exposition morbide, un trou. Meublé d'un morceau de parchemin avec écrit dessus "je la prend comme un sale hère", à la place de l'arme italienne qu'il avait importée...
Un sourcil étonné accompagne la rapide lecture... comment peut-elle ne pas savoir écrire "salaire" et pouvoir orthographier correctement "hère"... et comment peut-elle s'arroger le droit de prendre sa dague longue...

Avec un soupir, il commente la nouvelle décoration.

Je crois bien n'avoir plus besoin de visiter le couvent... Ma dette semble réglée.
--Brocard
Il avait suivi le père Brocard.
Réalisant combien l'air parisien pouvait changer selon le quartier. Pas que celui des Halles sentent particulièrement bon comme un bon air en saine campagne, mais moins vicié que celui de la Cour, plus chargé d'affluves de vie.

Et il le suivait, celui qui semblait connaître la jouvencelle. Celle qui l'avait rendu à la vie. Celle à qui il serait éternellement reconnaissant, loin d'une dette vaguement professionnelle ou d'intérêt. Une vraie. Une que l'on ressent du fond des tripes, une qu'on...

Pas le temps de finir d'y penser que le sobre s'arrête et s'engouffre dans une boutique.
Alors il est de ces marchands...
L'oeil du p'tit Père pétille un instant, un sourire narquois à la découverte du fond de commerce.

Curieux de voir le genre de clientèle qu'il pouvait avoir. Des âmes perdues il en parierait sa gnôle. Il observe, reste coi sa boutanche refermée et planquée dans une des fouilles de son manteau rapiécé.

Et quand l'autre lui sert sa conclusion, une grimace un peu dépité. Alors tout ça pour ça? On va pas aller faire leur fête aux donzelles dont la vertu n'est qu'illusion et qui sont plus promptes à vous refiler la chtouille qu'un moment de vague plaisir.

Il grogne.
Et marmonne entre ses dents, celles qui restent :


"Bah on fait quoi alors..."

Déçu, mais déçu... Il ressort sa bouteille et s'en jette un grand coup pour faire passer la nouvelle.
--Lance


Il me faut chercher des clients.. je me suis absenté un peu trop longtemps.
Pas uniquement à la Cour, non. Mais la vie à la campagne ne rapporte pas assez de clientèle.

J'ai besoin de faire marcher mon commerce... en particulier pour vendre du rêve et de l'oubli.. si vous connaissez du monde...


Lance se lève, extrait deux sachets de la tisanière, et commence à écrire sur un papier sorti d'un tiroir.
L'encre est noire, l'écriture sèche et ponctuée de multiples déliés.




Citation:
Bien le bonjour,
Et en premier lieu, enchanté de vous écrire enfin.
Vous ne me connaissez guère. Contrairement à moi. Je suis celui qui fournissait les "tisanes à dodo".
Il me semble que cette expression vient de vous.
Les fameux pains sont aussi de moi. Ou du moins certains ingrédients.
Je n'ai malheureusement plus de nouvelles régulières de mon associée préférée, et, voyez-vous, elle me manque un peu.

Veuillez prendre soin de vous, et prenez ces quelques plantes en guise de cadeau.
Usez-en avec parcimonie.

L.

PS : le messager saura vous indiquer le chemin si l'envie vous prend un jour de me voir.


Concentré sur sa tâche, tout en ayant un sourire sans joie, il s'avance ensuite jusqu'à la porte pour remettre ces quelques affaires à un gamin aux yeux manifestement.. vides.

Il fera sa course sûrement, et reviendra vite. Pas trop le choix...
Donc, très cher "guide", connaissez-vous du monde ? Ah, il me faudrait peut-être un peu de boisson, si vous le désirez.

Tiens, il n'y avait pas pensé.. peut-être que recevoir son hôte ne ferait que le retenir vers une autre tâche. Autant bien s'en assurer.
De toute façon, vous n'avez nulle part où aller, je ne pense pas me tromper ?

La diplomatie est une arme à utiliser surtout quand il s'agit de faire des ventes.
Pour le reste...










Odoacre
Bien long avait été le voyage depuis Rome à Paris. Et encore, il n'avait même pas pris la peine de s'arrêter dans son diocèse, ces misérables pouilleux pouvaient toujours courir avant de voir la couleur du moindre sacrement solennel !

Bref, Paris lui ouvrait les bras, pleine de trésors, de surprises, de plaisirs, et d'affaires à régler... à la Cour des Miracles notamment...

Quelques pièces par ci, quelques discussions à voix basses dans de sombres coins de tavernes et le vieux Grec arriva devant ladite boutique....

Méfiant, il glissa une main dans une des fentes discrètes de sa bure noire, vérifiant que son glaive court était bien fixée sous le tissu et à portée de main... de l'autre côté, sa dague enduite de piment pouvait également servir en cas de secours... mais c'était bien un luxe vicieux qu'il n'avait que rarement l'occasion de s'offrir... et dont il se méfiait depuis qu'un gamin lui avait quasiment fracassé le crâne à Bergerac, sur la Lice !

Portant toujours ses sandales usées et sa haute coiffe conique de religieux grec, Odoacre de Corinthe poussa la porte avec son bâton ferré et regarda autour de lui...

_________________
Evêque de Périgueux
--Lance


Bien, l'armoise a du suffisamment infuser.
L'homme se replace derrière son bureau, savourant quelques gorgées, tout en attendant une réaction de Brocard.
Sourcillant à peine lorsqu'un client potentiel ouvre la porte. Croisant ses mains devant lui, il détaille le nouvel arrivant.
Allure sobre.. voire pouilleuse ? Un homme de robe...
Amusant.

Qu'importe, à vrai dire, peut-être un pauvre clampin égaré qui voulait visiter Paris et ses boutiques.
Cependant, en vertu de la localisation de la boutique... bref...
Quoiqu'il en soit,

Bienvenue.

Toujours rester poli avec le client sans tomber dans le mielleux.
Autrement ils sentent plus facilement les entourloupes.
Odoacre
Mou évaluatrice, le Grec fronce les lèvres... l'homme qu'il remarque seulement incarne la sobriété et la discrétion, ainsi qu'une certaine froideur... révélateur de professionnalisme ou absence de personnalité ?

L'évêque entre, restant sur ses gardes mais affichant une confiance de façade


Bonjour mon fils.

Et Odoacre de s'avancer plus avant pour observer plus précisément les choses accrochées au mur.... et renifler discrètement ce qui vient à ses narines.... il s'est toujours targué de connaître les substances et les plantes, bien que son frère le surpasse dans ces disciplines, l'évêque de Périgueux se piquait de créer des philtres, l'alchimie participant de la connaissance de la Création...

Comme pensif, il s'approche de l'homme assis...


Je viens prendre ici ce que les yeux ne voient pas en entrant...
_________________
Evêque de Périgueux
--Brocard
Depuis son coin reculé le Père Brocard a pu voir entrer le curé tout en se faisant discret. Il observe, un léger rictus affiché. Pas qu'il les aime pas le vieux guerrier, mais une crispation qui s'impose à chaque fois que l'un d'entre eux s'approche de trop près. Toujours prompts à vous expliquer la vie mais fort rares étaient ceux qui s'appliquaient leurs bons conseils à eux-mêmes.

Celui là... a un air vicelard, dispendieux...classique. Intéressant néanmoins de voir un de ces prélats venir dans ce genre de boutique...

Un raclement de gorge pour signifier sa présence et peut-être mettre l'enrobé en position de doute, s'il espérait arnaquer qui que ce soit avec ses phrases qui veulent rien dire. Qu'est-ce que c'est que ces histoires d'yeux qui voient pas ? L'est bourré ou quoi le cureton ?


Sinon, on parlait de boisson avant l'arrivée de votre......paternel ?
--Lance


Et un fin sourire accueille les deux réactions.
D'une main il pousse le second godet vers le vieux guerrier, puis en sort un troisième de l'autre, avec un sourcil interrogateur pour le vieux grec, laissant son geste en suspens.
Après tout, l'homme ne semble finalement pas un badaud..
Ne tournant pas suffisamment autour du pot pour être le genre de personne gênée de se trouver par ici, n'étant pas assez direct pour traduire un état de manque.


Ce que les yeux ne peuvent voir, hum... Les siens traduisent un léger amusement, suffisamment tempéré toutefois pour ne pas passer pour de l'ironie.
L'ennui, c'est que ce genre de marchandises est pléthore dans ce lieu... Pourriez-vous préciser davantage vos attentes ?
D'un mouvement de tête, il n'oublie pas non plus la tierce personne, la regardant à son tour.

La boisson... peut-être plus tard, ou bien, voudriez-vous aller nous chercher une bouteille le temps que je termine la transaction si transaction il y a ?
Mais nous avons le temps..


Puis, comme pour appuyer son propos, sa main libre va chercher à nouveau la boisson, prouvant par la même occasion qu'il ne s'agit pas d'un poison -pour quiconque y est suffisamment habitué, heureusement la dose est faible- et qu'il n'est ni pressé, ni tendu.
Odoacre
L'évêque plissa les yeux... comment avait-il pu manquer le second homme... l'étrangeté de cette boutique n'aurait pourtant pas dû le surprendre.

Odoacre s'adressa donc au client qui réclamait à boire en lui jetant quelques écus


Allez donc vous rincer le gosier dans quelqu'estaminet pouilleux à hauteur de votre rang mon brave.

Tournant à nouveau son attention vers le marchand, le vieux Grec lâcha

Je vais vous dire cela dans un instant... une certaine discrétion est de mise...

Froncement de sourcil appuyé en direction de Brocard

...mais je puis sans faire de secrets vous dire que je souhaite voir votre collections de poudres solides et réduites qui affectent les sens.
_________________
Evêque de Périgueux
--Brocard




Une lueur de mépris à la chûte des piécettes... et un ressentiment monté d'un cran sur lequel le guerrier fera abstraction. Il n'est de ces pouilleux que l'on chasse d'un revers de main ou sur une vaine promesse éthylique. Il le fut un temps, perdu, mais elle l'avait guéri.

Ignorant délibérément le vieux métèque engoncé dans sa vesture, il finit doucement son verre avant de le reposer dans un silence religieux sur le comptoir.

Un signe de tête approbateur à l'attention de Lance, et le voilà qui prend la direction de la porte, non sans un regard pour Odoacre. Assassin. En voilà encore un qui n'a plus rien à apprendre de Bélial, tout chez lui transpire l'orgueil...Entre autres choses.

Une fois dehors, Brocard respire un grand coup, s'amplissant les poumons d'effluves en provenance du marché tout proche, avant de prendre la direction de la rue, d'une autre, ailleurs...
--Lance


Brocard est parti, revenant peut-être avec de quoi boire autre chose que les infusions, les laissant désormais seuls.
Visage de marbre, le marchand se contente de fixer son interlocuteur..
Décalé par rapport à cette humilité et cette condescendance qu'on aurait pu attendre d'un cureton lambda.


Voir, j'en suis désolé, mais cela ne peut, "mon père". Étant donnée la nature de mes clients, je ne peux me permettre de tout exposer...
De plus, j'ai plutôt pour habitude de répondre aux attentes que de faire un éventail...
Vous désirez des poudres.. l'on peut avoir de la pâte, des herbes à fumer, à infuser, diverses choses à sentir, ou bien tout simplement ingérer.
Pour dormir, rêver, oublier, espérer, tenir le coup, trouver une muse quelconque, ou simplement tout laisser...


L'énumération est lâchée de manière posée, égrenée tranquillement.
Puis, d'un geste ample, Lance désigne la tisanière et anticipe.

Ils se trouvent ici.
Quiconque ouvre les casiers sans clé trouvera de charmantes herbes anodines, camomille, verveine... pour ne citer qu'elles.
Quiconque trouve les clés et s'en sert ne saura pas pour autant ce sur quoi il va tomber.

Un doigt fin et noueux désigne la tempe. Les noms et les effets correspondants sont là-dedans. Oubliant au passage de préciser qu'il n'a montré que les herbes, et bluffant quant à l'absence d'herbier et de réceptaire, il reprend.
Enfin, quiconque se risquerait à ouvrir de force aurait de gros, gros risques de tout renverser et mélanger, et ignorant les doses et ce qu'il en sera... et bien...

Dernière phrase laissée en suspens, sur une note légèrement théâtrale.

Navré de ce long exposé.
Mais ainsi vous comprenez ma relative tranquillité et mon apparente insouciance dans mes rapports avec d'éventuels cambrioleurs, ainsi que ma réticence à tout exposer.
Revenons à ce qui vous intéresse, plutôt.
Exactement.
Odoacre
Le vieux Grec tapota du pied... mmh, l'homme semblait vouloir montrer qu'il connaissait ses produits... ce n'était donc peut-être pas un vulgaire boutiquier.... c'était peut-être un charlatan assez doué...

A un moment, il haussa un sourcil, insinuait-il que l'évêque serait venu le dépouiller ?

Plissant à nouveau les yeux, il décida de passer...


Vous êtes tout pardonné mon fils...

Je cherche un substance qui puisse être administrée discrètement et régulièrement, par inhalation par exemple, sans trop de couleur ni fumée visible cependant, et qui altère les sens... qui rompe les verrou mentaux de ce qu'on croit être la réalité... mais que cela soit dosé de manière à n'affecter en rien la mémoire ni ôter la conscience de ce qui entoure la personne ayant pris la substance...

Si vous avez de l'opium, cela me conviendra, sinon étonnez-moi.


Son exposé terminé, Odoacre guetta la réaction de l'homme, attentif au moindre frémissement de ses traits, bien décidé à ne pas se laisser vendre une quelconque camelote...
_________________
Evêque de Périgueux
--Lance


J'ai plusieurs choses qui pourraient convenir...
Je vous laisserai le choix d'en prendre une seule ou non.

Songeur, il se dirige vers la tisanière, sort un jeu de clé, pour s'affairer de manière à ressortir un peu de pâte de pavot des jardins. Puis, tendant le paquet au Grec en silence, il retourne à son bureau, et sortit d'en dessous une fiole, provenant d'un petit coffre.

Jouant négligemment avec, il présente ce petit bijou.

Mélange d'huile de verre et d'esprit de vin*. Fonctionnant par inhalation...
Discret, malheureusement, la personne a quelques risques de.. somnolence prolongée.. pas de manière radicale, entendons-nous bien.
Et pour une altération simple des sens.. J'ai ce qu'il vous faut aussi, mais l'inhalation sera moins efficace que si vous fumez la feuille.

Souriant malgré lui de la multitude d'endroits où il peut dissimuler ses affaires, il sort directement une bourse des replis de ses vêtements, en extrayant ensuite quelques feuilles.
Stramoine, appelée trompette des anges.. A prendre en infusion, ou à fumer directement.. Un joli voyage en perspective.

Bien, selon ce que vous prendrez ou non, je vous annoncerai le prix.

Il pourrait rajouter la difficulté à se les être procurés.. Mais il déteste faire dans le plaintif. De ses yeux glauques, il se contente d'observer s'il a su trouver juste.

* huile de verre (vitriol) + esprit de vin (éthanol) = éther. Bon, l'est peut-être légèrement en avance sur son temps... Quoique...
Odoacre
Et il écouta, non pas religieusement, mais avec une concentration acceptable... et finit par grimacer

De l'huile de verre ! C'est une drogue que je cherche, pas un poison mortel !

Il commença alors avec les cent pas

Le croiriez vous mon fils, mais vous ne semblez pas à la hauteur... je ne peux me permette de prendre quelques feuilles...

Il s'arrêta soudain

Il me faut cinquante livres d'opium, que vous rassemblerez en un tout auquel vous mêlerez tout votre stock de trompette des anges réduite en poudre, puis vous me conditionnerez la préparation sous formes de boules grosses comme le poing.

L'évêque prit alors la chaise et s'y installa

J'ai le temps mon fils, mais pas la journée, je vous attends.
_________________
Evêque de Périgueux
--Lance


Souvent, la différence entre drogue et poison n'est qu'une question de dosage..
Phrase dite d'un air songeur. Silencieux pendant que le Grec passe sa commande.
Enfin, il finit par hausser un sourcil en voyant l'évêque s'installer.
Pensait-il qu'il laisserait un client seul dans sa boutique pendant que lui irait à l'arrière-boutique?
Endroit qui sert autant de réserve que d'atelier.

Avec un soupir, Lance réfléchit à sa propre entrée dans le magasin.. Pas souvenir d'avoir eu à se servir de la clé.. donc la porte était ouverte.. lapalissade impliquant également autre chose.

N'esquissant pas le moindre geste pour se lever, il appelle.

Célestin! J'aurais besoin de toi.
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