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[RP] Epidémie de l'hiver 1456

Laureline_squire

Ce RP est tout d'abord ouvert à tous tant que c'est dans le respect, il est extrait d'un RP originel qui donne sur tout le royaume de France et qui se trouve ici . Le rp est parti d'un message IG que beaucoup on eue dans leurs évènements et qui disait vous êtes affaiblis...

Un topic de discutions hrp peu être ouvert il en existe déjà un sur le forum secondaire, monde RP des RR, SoS rp...

Pour résumer la peste cours dans le comté du limousin et remonte de par les brigands et les voyageurs mais le mal qui va toucher la plus part des gens sera "le mal ardent" une intoxication plus communément connut sous le nom de "feu de saint Antoine" les symptômes se manifesteront sous forme d'hallucinations passagères, similaires à ce que provoque le LSD... Ou par une vasoconstriction artériolaire, suivie de la perte de sensibilité des extrémités des différents membres, comme les bouts des doigts. Cette vasoconstriction sévère peut mener jusqu'à la gangrène...

Bon jeu à tous...


[[Artois,Cambrai, un matin dans son lit…]]


Ce matin la ne fut pas comme les autres Lauri avait froid, très froid, sa température se trouvé à son apogée, la petite n’arrivait pas à ouvrir les yeux, tout son corps se trouvait affaiblis…



Son frère, son jumeau sorti de son lit en sentant que quelque chose n’allait pas, c’était en elle comme en lui, quand l’un n’allait pas, l’autre le savait, quand l’un avait un problème, l’autre le sentait, un lien, ce lien qui faisait que tout deux savaient sans rien ce dire…

Cathal s’approcha de sa sœur, pour prendre sa main bouillante, Lauri le senti sans réagir juste son faible souffle, inconsciemment elle serra la main de son frère…

Dans un élan de panique Cathal se mit à hurler…


Maman, maman …

La Marie…

Maman… Vous êtes ou, dépêché vous, Lauri, elle ne va pas bien…


Dans un murmure imperceptible pour rassurer son frère...

Toi c’est moi jamais l’un sans l’autre…
Toi c’est moi jamais l’un sans l’autre…


Lauri le répéta sans cesse sans que personne ne l’entende…

Dans un sommeil profond, soudain une voix…

Bonjour petite

Bonjour… Qui êtes-vous ???

Je suis l’ange de la mort

Et que me voulais-vous ???

T’accompagner… Tu vois la lumière la bas…

Oui elle est jolie…

Et bien il faut que tu la suives…

Pourquoi ??? Et ou sont ma maman et mon frère ???

Parce qu’elle est jolie et que au bout il y a un monde merveilleux ou toute ta famille te rejoindra…

Mais je ne veux pas, j’ai peur et il fait froid ici… Je veux ma maman…


Laureline, délirante, toujours profondément endormie transpiré, son front bouillant lui donné intérieurement une sensation de froid, et de vide...


Edit : pour plus de precisions hrp...
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Brylastar
Par un matin plus que normal à Cambrai, Artois, alors qu'il faisait un froid normal, et qu'il avait bu normalement la veille, Bry se leva en sentant immédiatement que quelque chose n'allait pas. Il avait des petits frissons, quelques vertiges même. Pas habitué à se poser trop de questions sur sa santé qui ne lui avait jamais fait défaut, il n'y réfléchit pas trop et alla même au travail sans s'inquiéter.

Mais lorsqu'il sortit dehors, qu'il marcha dans la neige, en faisant des efforts, il commença à se sentir de plus en plus mal; il avait tellement mal aux yeux qu'il marchait avec ceux-ci fermés, pour limiter la douleur; mais cela ne marcha point. Un instant, il s'arrêta, puis rebroussa chemin: il n'irait pas travailler au Guet ce jour-là.

Il revint, mais non chez lui, pour aller à l'Hospital directement; quelque chose lui disait qu'il y avait un truc de pas normal dans ce qui lui arrivait. Et pourtant, tout était le plus normal qu'il soit, il n'avait pas trop abusé la veille, etc... il se sentit beaucoup plus fébrile que d'habitude, et il n'aimait pas ça.

Sur le chemin, il fut pris de toussements rapides, secs, et qui ne s'arrêtaient pas. Sa toux le fit s'inquiéter pour la première fois, car elle était signe que son corps rejetait - ou voulait rejeter quelque chose. On lui avait suffisamment répété cela.

Arrivant à la porte de l'hospice, il toqua, entra, mais ne vit personne au premier abord. Il se dirigea, sans trop savoir pourquoi, vers une chambre, s'y allongea, et avant qu'il ait eu le temps de réfléchir plus, il perdit conscience et tomba sur le lit...


EDIT: cohérence géographique ^^
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Alandard
alandard n'étais pas bien ce matin, il avait froid et la tete lui tournait légèrement. Il decida donc de rester au lit.

Bha surement une vilaine grippe. avec cette neige et ce vent froid ca ne m'étonne guerre. Allez hop un bon bouillon de poule, 3 jours au lit et ca ira mieux. J'ai survécu par 2 fois à la peste c'est pas un petite dérèglement des humeurs qui vont me tuer.

S'emmitouflant dans une couverture le lieutenant du guet se mis avec difficulté a se faire une soupe.
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Laureline_squire
[[Artois,Cambrai, un matin toujours dans son lit…]]

Dans une peur effroyable Lauri se redressa dans son lit comme ci quelque chose, la foudre venait de la frapper en plein sur la tête, toujours fiévreuse et désormais apeuré, le tout se lisant sur son visage blanc comme un linge...

Une peur, un cri...


Ahhh !!!

Maman...

L'ange de la mort...


La petite bafouillée des mots sorties de nul par et incompréhensible, le regard de sa mère inquiet et hébété...

Ben... quoi... Je vous dis que j'ai vue l'ange de la mort il voulait que je suives une jolie lumière blanche pour aller dans un monde merveilleux ou vous deviez venir me retrouver mais j'ai refusée...

Maman j'ai peur, j'ai froid...

Lauri déliré complètement, comme possédé, elle parlait de lumière, de mort, d'ange, elle ne sentait même pas qu'elle tenait la main de son frère faisant des grands gestes pour expliquer se qu'elle avait vue, l'entrainant par le bras dans ses mouvements explicatif, à tel point qu'il essaya d'échapper à sa sœur qui lui faisait peur, il parvint enfin à se délier de sa frangine courant derrière sa mère la regardant déliré sur la mort et les anges...

Maman qu'est ce qu'elle lauri, pourquoi qu'elle parle de mort, d'ange, de lumière, elle me fait peur à moi...
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Sir_dragon
( Artois, Cambrai, un matin....début de l'épidémie)

Vénusia , salement amochée moralement par la venue des fetes de Noël, qui depuis dix ans lui porter la poisse, fut réveillée par cet saleté de perroquet boiteux , borgne et criard.

Mal en point, comme une bonne cuite, mais cette fois sans boire, Vénusia égorgea le perroquet puis pris connaissance du message.

Citation:
Chère soeur,
une épidémie ravage notre duché, et j'ai triste nouvelle à t'annoncer, ton fils, venu blessé se réfugier chez nous, à trouver la mort hier soir. Nous ne pouvions rien faire. Semblerait-il qu'elle touche les plus faibles, moi et crox n'avons eux que des courbatures et migraines, ton fils trop faible n'a pu résister.

Je suis vraiment désolée chère soeur de t'apprendre si triste nouvelle, sachant que nous devions bientot fêter nos retrouvailles...............

.....................


Vénusia s'effondra en larmes, déchiqueta tout à porté de main et cria père noel je te haisssssssssssssssss; tu es devenu gay , mauvais et puant pour t'acharner sur moi.......puis fila voir Laureline, elle si jeune, ne subirait pas ce sort, fois de Vénusia.

Cape sur son pyjama, elle fila chez la petite fille de Néfi qu'elle appréciait tant, tout autant que sa mère

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Ma BOULANGERIE




Lokmar
Lokmar, de retour depuis quelques jours dans sa bonne vieille ville de Bertincourt, se leva un matin avec la gorge irritée et un lourd mal de crâne.

Se forçant à se lever, il avait du travail prévu pour la journée, il sortit et se dirigea vers le puits afin de s'y désaltérer.

Il grommela, constatant que le puits était gelé...

L'hiver était rude, il entreprit donc de retourner dans sa forge afin de prendre des vêtements chauds et épais.

Une fois bien couvert il fit une seconde tentative et sortit. Il regarda autour de lui entendant des toux rauques et des éternuements en lieu et place de l'habituel chant des oiseaux au printemps.


Blasé, Lokmar emprunta le sentier qui menait à la Taverne des heureux soiffards, devait bien y avoir de quoi boire quelque part...


........................................................................................................


Assis au fond de la salle de l'auberge, Lokmar écoutait d'un air distrait les conversation qui allaient bon train.

Néanmoins son intérêt se manifesta soudain au moment où l'un des convives prononça le mot "Peste".



-Ahem, dites moi vous voulez rire? Lokmar s'adressa à l'homme de manière désinvolte.

-Hum... Sir que voulez vous dire? l'homme parut piqué à vif par cette question lancée aussi abruptement.

-Vous parlez de Peste, j'espère que c'est une plaisanterie?

-Non absolument pas ! se défendit-il. Une épidémie s'est déclarée dans le comté du Limousin et prions Aristote qu'elle ne parvienne pas jusqu'à nous, conclut-il avec anxiété.

-C'est bien ma veine. Le Roy pourrait tout de même tenir ses pestiférés. Belle époque que celle que l'ont vit, ajouta t-il en s'essuyant la bouche du revers de la main.

-Que voulez vous dire, sir?

-Ce que je veux dire c'est que non seulement le Roy Levan est le pire des souverains, qui envoient ses hommes au massacre, mais en plus Dieu pour remercier le limousin d'être un bon chien chien à son maître envoie la peste sur leur comté. Lokmar toussa fortement.

-Vous êtes malade Sir?

-Je sais pas ce que j'ai mais depuis ce matin j'ai la gorge irritée et je me sens étrange... Dites vous pensez que la Peste pourrait déjà être présente dans notre comté? Faudrait voir à vous méfier brave homme.

Le teint blafard, l'homme balbutia quelques mots d'excuse avant de sortir précipitamment de la taverne suivit par les autres convives.


-Enfin seul, c'est qu'ils amélioraient pas l'état de mon mal de crâne à piailler sans arrêt.

Tavernier une autre, j'ai grand soif !
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Pour l'Artois, et dans le fondement du Roi.
Nefi
maison des squires à cambrai :

alerté par les cris de son fils l'appelant alors que le soleil pointait à peine ses rayon à l'horizon, nefi sortit de son lit en sursaut courant vers la chambre de ses enfants d'où lui parvenait les cries affolé de cathal.

que ce passe t il ici ?? pourquoi cris tu ainsi ? s'approchant du lit de laureline ou son fils était assit prisonnier de sa soeur serrant sa main dans la sienne.

la petite murmurait mais on ne comprenait pas ces paroles, son teint blafard l'inquiéta immédiatement se précipitant vers elle instinctivement elle pris son poignet pour tâter son pouls et effleura son front brûlant.

à se moment laureline se redressa dans son lit les yeux hagard du délire lui manger tout le visage en une expression terrifiante elle cria puis se mit à parler sans les voir agitant ses mains dans tout sens.


Ahhh !!!

Maman...

L'ange de la mort...

La petite bafouillée des mots sorties de nul par et incompréhensible, le regard de sa mère inquiet et hébété...

Ben... quoi... Je vous dis que j'ai vue l'ange de la mort il voulait que je suives une jolie lumière blanche pour aller dans un monde merveilleux ou vous deviez venir me retrouver mais j'ai refusée...

Maman j'ai peur, j'ai froid...


la prenant tendrement dans ses bras elle lui murmura.

ne la suis pas chaton reste avec nous nous sommes là prés de toi c'est un vilain tu sais ne le suis pas.

elle la serra fort contre elle la berçant doucement.

voyant son fils paniquait nefi lui sourit se voulant rassurante.

ce n'est rien mon ange elle a de la fièvre ça la fait délirer ne t'inquiète pas... couvre toi et va vite me chercher la marie tu veux bien ?

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Damechanel
Péronne……..

Chanel se leva, titubante. La nuit avait été agitée, cauchemardesque par moment.
Elle descendit et mis de l eau à bouillir, attisant le feu, elle grelotait.
Depuis quelques jours, elle ne se sentait pas bien, ses nuits étaient parsemés d'accès de fièvre.
Le matin la trouvait endolorie, ses muscles la faisaient souffrir et par moment, elle aurait juré qu'elle divaguait.
Le reflet des rares rayons de soleil qui perçaient par sa fenêtre réchauffait un peu son corps, elle se servi une tisane et avala, tant bien que mal, une bouchée de pain, c'était la seule chose qu'elle pouvait avaler.
Chanel s habilla et sorti pour se rendre au bureau du guet…..quelques pas….sa vue se troubla…ses jambes se dérobaient…elle tomba et s'évanouit.

Combien de temps….elle se releva, regardant autour d'elle, perdue …elle fit demi tour rentrant péniblement chez elle.

Trouvant la force de se hisser dans sa chambre, elle se remit au lit et tomba dans un profond sommeil.
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tribun de Péronne
Damechanel
Une douleur, plus forte encore que celles ressenties jusqu' a maintenant la réveilla. Que se passait-il? Un simple refroidissement n’était plus envisageable, que pouvait-elle avoir?
Jamais jusqu' a présent, elle ne s'était sentie aussi mal, même pas lors de ses brûlures….instinctivement, elle regarda ses cicatrices
Non, rien n avait changé de ce côté
Toujours chancelante, elle descendit … il fallait faire quelque chose
Réfléchit, réfléchit se répétait elle, il n y avait guère de solutions, elle devait consulter …oui mais qui?
Chanel avait du mal à penser, la pièce qui tournoyait devant ses yeux ne l aidait guère…

Néfi mais oui bien sur, Néfi saura m aider

Tant bien que mal, Chani prépara ses sacoches et sella Tonnerre
Allez mon brave, à Cambrai… celui –ci ne paraissait guère enchanté de prendre la route par un si mauvais temps, mais il commença à trottiner après quelques minutes.

Chanel avait beaucoup de mal a tenir en selle, se fiant a son cheval, elle se coucha à moitié sur lui

Oh regarde Tonnerre comme c'est beau…une palette de couleurs scintillait devant elle, les beaux jours étaient enfin là Ah que les rayons du soleil font du bien, hein mon brave?Pas de réponse…mal poli va vous pourriez au moins dire bonjour, tu vois Tonnerre les gens prennent même pas le temps de se saluer ni d apprécier les doux rayons du soleil
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tribun de Péronne
Laureline_squire
[[Artois,Cambrai, un matin toujours dans son lit…]]

Cathal venait de partir en courant chercher la marie, celui-ci claquant la porte fortement dans un grand fracas, ce qui eue pour effet sur Laureline de la faire délirer à nouveau...

Le bruit...

La guerre...

Maman...

Cathal...


La petite se planqua sous ses draps se bouchant les oreilles et se balançant d'avant en arrière en chantonnant un air... Le bruit avait fait remonter en elle de très mauvais souvenir, l'absence de sa mère, la tristesse de son père, l'absence de tous, le changement de certains, la mort de d'autre, les blessures, le sang... Dessous ses draps et les oreilles bouchés elle hurla à sa mère...


Cathal va mourir il est dehors , il va se faire tuer maman, il est blessé, il saigne...

C'est la guerre...

Tu vas encore nous laisser et papa est pas revenu...

Je vais tout perdre à cause de la guerre Cathal, toi...


Mamannnnnnnnn !!!


Laureline dans un délire complet se mit à pleurer...

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Mrs..sparrow
Spa déambulait dans les rues couvertes de neige de Cambrai, une choppine à la main, couverte d'un de ces fichus troués, qui n'était là que par convention, car il ne la protégeait en rien contre le froid. Enfin bon, la tavernière alcoolique avait toujours chaud, c'était bien connu... Elle chantait à tue tête et dansait, toujours dans son délire alcoolique. Elle poussa la porte d'une de ses tavernes favorites, ce coup-ci, c'était les Bêtises qui étaient les plus proches. Elle avala quelques nouveaux litres de bière et s'affala de tout son long sur un banc, en train de roupiller. Un client entra, quelque temps après, suivit d'autres personnes. Elles discutaient avec véhémence...

La peste te dis-je ! La Peste !!!
Mais non, j'ai entendu dire qu'il s'agissait d'une autre maladie...
Imbécile, existe-il une maladie plus horrible que la peste ?!


Un troisième pris la parole :
Le bon Aristote notre père nous a puni de nos pêchers, en envoyant ce feu de saint Antoine... Que la Sainte Maria nous protège et nous garde...

Oh noooon... encore un religieux ! Vont pô arrêter avec leurs connr'ies ces crétins ! Z'veux dormiez moâ ! Sont bien zentis ces nobliaux, mais z'veux dormir tranquilou !!! La Spa écumait et son mal de crâne, celui même de la nouvelle année, quand elle avait réussit à trouver la réserve de vin des prêtres, destiné à la messe...

Elle est partie du Limousin cher ami ! repris le deuxième. Un tel chemin parcourut... Voilà bien de quoi s'inquiéter...

Espérons que l'Artois soit épargné par le bon et juste Aristote. Le religieux esquissa un signe de Croix. Prions ensemble. Il me semblerait pourtant étrange, de la part des Cambrésiens, d'exécuter ce genre de choses. Quelle ville d'incroyants tout de même. Et dire que la Sainte Inquisition ne veut même plus y remettre les pieds...


L'Artois semble déjà touché ! J'ai entendu dire dans ces rues dépravées qu'une petite fille est prise de violentes fièvres...

Glups ! Blups ! Gné ?! de quouâ ?!La Spa sort de ses vapeurs un peu trop brusquement et tombe de son bac dans un grand fracas. Les trois clients tourne leur tête vers elle. La tavernière alcoolique se relève péniblement et tangue pendant un temps sur elle même, avant de retrouver son sens de l'équilibre dans le non-équilibre qui lui est habituel.


Ces bisounours semblaient outrés de la tenue de la Spa

De quouâ ?! ya un problème ?! Z'vous z'ai causé ou pas ?

Elle s'approcha en titubant de leur table.

Où qu'elle est la ptiote malade ? Z'avez pô entendue un chti nom ou un lieux m'ssir ? L'anxiété commençait à monter en Spa. La seule petite fille si mignonne, si gentille qu'elle ait connue n'est autre que la petite de Chris et Néfi...

Wow ! Que j'vous cause, feriez bien d'répondre nan ?! Causez pt'être pô l'françois vous...?

Ma fille, que vous êtes dans un mauvais état... Aristote ait pitié de votre âme...

Wow, le clerc, tu la boucle, z't'ai pô causé. Veux juste savoir où qu'elle est la ptiote malade.

Il me semble que c'est la petite maison près de l'herboriste...

Tic tac tic tac, tout de suite Spa fit le lien ! Juste Ciel !! Elle sortie de ses vapeurs, choppa son fichu et allait s'en aller en courant quand elle oublia de payer ses choppines, fit volte-face et roula une pelle au tavernier avant de courir illico presto en direction de chez les Squires.

Elle est possédée par le Diable cette geuse ! Rien ne m'étonne qu'Aristote ait déversé ce fléau sur nous...


Ce disant, il se pris une choppine dans la tête à travers la fenêtre de la part de la tavernière alcoolique.

Religieux de mes deux !!! Cracha-t-elle au passage.


Dans les rues, un vent glacial soufflait et la neige recommença à tomber. Quand Spa arriva chez Chris et Néfi, elle y vu déjà quelques personnes.

B'soir Néfi ! Qu'est qui ya ?! Elle délire la pauvre ? Elle s'rappelle de la guerre...? Par ma choppine !!

Spa se tient au mur le plus proche et écoute tout ce qui lui dit Néfi. Elle a du mal à y revenir... Et ces trois crétins dans la taverne qui estiment que c'est bien fait pour Cambrai!!!

J'aurais voulue les écharpper ! les tailler en pièces avec les ongles, comme ces satanés Champipis !!!!

par la Sainte Boulasse, est c'qu'elle va s'en sortir...? Pourquouâ est ce que ce sont touzours les plus innocents qui prennent tous les malheurs sur monde ?!!
Ya eut la guerre, on a été à deux doigts de la guerre civile, ya eut la Peste, maint'nant cha !! Crèvedieu ! Z'ai même pô eu l'temps d'la connaîttre et vouâlâ qu'elle a vu l'anze d'la mort !


Spa avait du mal à garder son calme et à ne pas tomber dans une crise d'hystérie, en se rappelant tout ceux qu'elle avait tout juste connue et qui sont tout de suite mort après...


J'porte à c'point là la poisse, sacredieu ?!!
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Damechanel
Le ciel était bas, à en toucher les nuages roses et verts

Des nuages roses et verts????, elle secoua la tête, tu perds la tête ma fille. Un grand froid l envahit, pourquoi avait elle ôter sa cape?, elle la referma sur elle et talonna Tonnerre:

Allez, au galop mon beau…Elle avait froid, terriblement froid…..Elle aurait bien fait demi tour mais Cambrai n'était plus très loin, bientôt elle serait guérie.

Une heure durant, elle poussa son cheval puis le fit ralentir à l'approche de la ville, sorti un morceau de pain et se força a l avaler.

…….Aïeeeeeeeeeeeeee, une violente douleur lui paralysa la jambe et elle tomba de selle, se retrouvant dans une congère, après un bref instant qui lui avait paru une éternité, elle pu enfin se relever, elle attrapa les rennes de son cheval et se mit à marcher, elle avait du rester trop longtemps en selle …oui s'était surement ca, un peu de marche lui ferait du bien.

Elle passait enfin devant les premières chaumières de Cambrai
Hummm où habite Néfi déjà, Chani s'arrêta un instant, perplexe!!! Les cambrésiens ont vraiment de drôles de maisons, quelle idée de les faire si tordues et bougeant autant, non vraiment sont bizarres..;Elle arriva enfin dans la rue qu'elle cherchait, les rares personnes qu'elle avait croisées l avaient dévisagée
Rien d’étonnant ma fille, elle devait faire peur à voir, trempée jusqu' aux os, la démarche chancelante, ruisselante de sueur, les yeux hagards…Elle frappa à la porte

Néfi..Néfi …ouvre je t en prie c'est chanel je suis……elle se laissa tomber contre le chambranle de la porte, épuisée, frigorifiée, une seule chose lui importait à ce moment précis …dormir
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tribun de Péronne
Nefi
nefi était désemparer, elle qui soigner depuis tant de temps de voir sa filles ainsi la rendait folle d'angoisse. cathal referma la porte en la claquant dans la panique, elle l'entendit courir dans l'escalier hurlant le non de marie. c'est alors que le bruit fit frémir laureline dans ses bras, elle hurla de peur des parole incompréhensible sur la guerre son départ pour les combats et se cacha sous ses draps. nefi la pris de nouveau dans ses bras la berçant doucement lui murmurant à l'oreille des paroles apaisantes c'est alors que spa entra avec grand fracas dans la chambre criant affolé des paroles avinées que nefi ne comprenait pas.se redressant nefi la pris par les épaules et la secoua

SPPPAAAA!!! ARRETE....
elle a besoin de repos et moi d'aide cesse de te lamenter et rentre chez toi. je ne sais pas encore ce qu'elle à mais je ne veux pas voir les gens défiler ici c'est peut être contagieux. rentre chez toi. et ne fait pas de bruit en sortant.


une voix faible venant d'en bas lui parvient soudain. passant le nez par la rambarde de l'étage elle découvrit chani accroche au chambranle de la porte prête à s'effondrer. et accouru vers elle

chani que t arrive t'il ? que fait tu ici ?

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Damechanel
Citation:
chani que t arrive t'il ? que fait tu ici ?


Une voix…quelqu'un lui parlait mais c’était tellement loin
Elle ouvrit les yeux

Néfiii, j ai chaud et j ai si mal………..je savais pas où aller, articula t elle, pas trouver de soigneur Péronne , suis venue ici
Elle aurait voulu lui dire, donne moi un tisane, quelque chose qui calme cette douleur mais elle ne parvenait plus a parler
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tribun de Péronne
--La_marchande_de_fleurs
La petite marchande de fleurs s'était levée de bonne heure, comme tous les matins. Il lui fallait s'habiller chaudement et préparer sa charette pleine de bouquets et de fleurs qu'elle avait fait sécher pendant la pleine saison, afin de pouvoir tenir son commerce ambulant toute l'année.

Aussi ses marchandises s'arrêtaient à des gerbes de blés séchés, des branches de houx, de sapin aussi, et quelques chardons bleus séchés, de la bruyère mauve, des roses rouges sang et blanches.

Ce matin cependant, elle ne se sentait pas en grande forme. Ses jambes lui semblaient raides, comme des morceaux de bois secs, et de grands accès de fièvre couvraient sa peau de perles de sueur. Songeant qu'elle avait attrapé un coup de froid à force de déambuler dehors, elle se couvrit plus chaudement que d'habitude pour aller à l'ouvrage. Car même malade il fallait bien gagner sa croute et elle ne roulait pas sur l'or bien que sa profession lui plaisait plus que tout.

Approchant de sa grange, une vive douleur lui tirailla l'estomac, et sa vision des choses se troubla quelque peu, le corps gagné de vifs frissons glacés. Elle grelottait maintenant, et pourtant son front était brûlant. Se forçant à avancer, elle accrocha tout son attirail sur sa mule et s'agrippa à son encolure pour avancer. Arrivée sur la place du marché, elle décrocha avec peine la charette de l'âne et s'apprêta, comme tous les jours, à vanter ses marchandises à la criée, faisant tinter sa cloche au-dessus de sa tête.

Son discours qu'elle répétait encore et encore tous les jours et qu'elle connaissait sur le bout des doigts lui échappa... Il fallait bien dire quelques chose et hurla à pleins poumons ce qu'il lui passait par la tête :


Vente de pleurs! Ne laisser pas les vieux vous poursuivre! C'est ici et maintenant que ça se passe!

Alors qu'elle déballait sans réfléchir ses inepties, elle se rendit compte justement qu'une petite vieille la regardait. La mémé était statique, et la fixait de ses yeux violets. Les bras bien en appuis sur sa canne et la dévisageait d'une façon intense, et la marchande se sentit perforée par ce regard imperturbable. Elle sentit une peur sans nom l'envahir, aussi se mit elle à hurler à plein poumons:

Arrière manante! Rentre chez toi la vilaine, laisse-moi en paix, je n'ai pas volé tes poules, rentre chez toi! Laisse-moi, sorcière!!!

Prise d'un élan étrange, elle s'approcha de la vieille, bien décidée à 'en découdre. La mamie ne bougeait toujours pas, et la vendeuse de fleurs s'empara d'un bouquet de blés et de chardons pour s'en faire une épée. Brandissant son arme-qui-n'en-était-pas-une, elle porta l'estocade à la grand-mère, sans comprendre pourquoi ses coups ne l'atteignait pas.

C'est qu'en réalité, la vieille n'existait que dans sa tête...
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