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[RP]L'arrivée du cortèze royal *

Zalina
Reyne des Chieuses qui refuse de remonter en voiture et qui lui assure qu’elle ne craint rien.
Etrangement, la Peste n’en croit pas un mot… Si seulement le pire était réparable que par un simple bain. Mais çà, la Licorneuse en doute, comme elle en doutait en Poitou.
Quand à obéir au signe de la Grande Chambellan et retourner auprès du Roy… ba non. La Peste n’en fait qu’à sa tête. Elle a pour mission de protéger tout le monde, du Roy au serviteur, Chieuse comprise. Alors hors de question de la laisser seule. Mais inutile non plus d’insister pour que Nebisa remonte finalement en voiture, elle ne le fera que quand elle l’aura décidé.

Et évidement, le premier à s’avancer ne peut être un autre que le chef de sa famille. Famille avec qui elle ne partageait que le sang, mais famille tout de même. Merci papa…
La seule réponse qu’elle lâcha à ses propos fut un long soupire. Voilà que le cousin, utilisant d’habitude beau langage, se mettait à parler comme un gueux de bas étage, tutoyant les gens qu’il ne connaît pas et oubliant quelques consonnes en route. Sûrement la colère, ou un coup de trop en taverne pour fêter le dépôt de sa liste pour les prochaines Ducales…
Quand à savoir qui est à l’origine de cette guerre Anjou/Poitou… tout le monde l’était. Mais il était plus facile d’accuser les autres et se dire victime que de trouver des solutions. Pourquoi tenter d’en discuter encore avec le matriarche barbu, ils se disputaient dès que le sujet venait sur la table.
La Peste adressa un sourire fatigué à Finam.


Bien le bonjour Cousin. Tu m’as l’air bien… en forme aujourd’hui.
Est ce l’approche des Ducales qui te rend si joyeux ? Ou seulement le plaisir de me revoir ? Je ne pensais d'avoir manquer à ce point.


Une seconde voie féminine s’élève. Non… quant même pas…
Et bien si. La GMF est elle aussi à découvert. Il y avait une Chieuse à ramener en sécurité, maintenant il y en avait deux. Et aussi têtues l’une que l’autre…
Zalina lâche un nouveau soupire et lève les yeux au ciel. Les gardes Royaux entourant la voiture de Sa Majesté et de son petit-fils, il ne restait qu’à attendre que ces Dames reprennent place pour pouvoir enfin reprendre la route et sortir de ce Duché, main sur la lame, regard aux agués.

Un homme s’approche du groupe. Une jeune génération d’angevins ? Si seulement il pouvait y en avoir une aussi en Poitou pour qu’ils arrivent enfin à un accord de paix, ou du moins, un accord de non agression… Peut être un jour… Peut être jamais.

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Snell
Le Borgne se releva rapidement, un peu surpris de ne pas avoir reçu de flèche sitôt arrivé sur le toit. Se redressant sur toute sa hauteur, il dévisagea le tireur et reconnu rapidement le Breton qu'il avait déjà rencontré en taverne.

Il considéra la requête de Rowenda un instant. S'il le voulait mort, il aurait déjà tiré puisqu'il était bien plus vulnérable lorsqu'il se hissait sur le toit. Maintenant que Snell était debout, il aurait plus de chance d'éviter ou du moins survivre au tir.

Mais par contre, le Borgne n'avait aucune chance d'atteindre Rowenda avant qu'il ne tire sur lui si l'envie le prenait. Snell jeta un coup d'oeil derrière lui. Il pouvait toujours se laisser tomber en arrière. La chute ferait mal, mais elle ne serait pas fatale.

Il fit glisser son épée de son fourreau, puis la tint au dessus du vide derrière lui, mais ne la lâcha pas.


Où croyez-vous aller, messire le Breton? Je suis peut-être le premier arrivé, mais je ne serai pas le dernier. Vous avez été repéré, votre plan est un échec et les mailles se referment autour de vous.
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Rowenda
Il regarde le borgne faire, il l’a déjà croisé en taverne avec le reste de l'escorte, un certain Snell s'il a bonne mémoire, il sourit d'un air moqueur a sa déclaration.

Ne vous inquiétez pas pour moi, j'ai quelques autres carreaux pour vos amis s'ils tiennent à venir, et j'ai également un otage a l'heure actuelle... Lâchez donc cette épée, si j'avais voulu un duel j'aurais choisi un toit plat et je ne tiendrais pas une arbalète.

Quand a mon plan... Il n'y en as pas, mais avez vous donc songez qu'il puisse s'agir là d'une diversion...


Il gardait toujours son sourire et fit mine d'ajuster la visée en regardant l'homme face a lui.

PAM ! Ça serait si simple... Mais j'ai mieux a faire qu'attaquer cette banale escorte, vous êtes monter ici pour rien...
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"L'ancien forum ou rien !"
Finam
[Anjou, dé-confiture à la vanille.]

"La congratulation de soi-même est comme une tour élevée sur laquelle est juché un vaniteux imbécile. Là, assis dans sa hautaine solitude, il n'est aperçu de nul autre que de lui-même."
Notre Vicomte écoute attentivement les dires de sa vis-à-vis, ses vis-à-vis désormais. Un sourire espiègle se dessine allègrement sur son visage, empreint d'une chaleur redoublée au fur et à mesure que les mots, les phrases, se bousculent. Le second visage lui revient doucettement, le rappel hautain de la femme y aidant, la fameuse tête couronnée vue tantôt devant son école spinoziste, condescendante.


-Je n'vous connaissais point. Tout juste votre cachet, lorsque vous vous complaisez à tirer telle ou telle ficelle, marionnettiste émérite. Vous ne défendez pas l'Anjou, vous défendez vos intérêts. Vous vous souciez de notre peuple comme d'une guigne, nos tombes sont là pour le rappeler. L'hypocrisie que vous étalez, poudre aux yeux que votre innocence. L'innocence a parfois l'apparence du crime. Que le Poitou se targue de nous décrire comme un ramassis de brigands, de reîtres et de drilles, on en a cure. Que Paris utilise cet argument pour annihiler ces deux peuples dans la guerre et la souffrance, en ses seuls intérêts, un peu moins.
Construire quoi?
Rire sardonique.
Reconstruire quoi, plutôt...
Puis, se retournant vers la seconde interlocutrice.
Je ne suis sujet de personne autre que Mère notre Anjou. Ce Roy n'a que peu d'égard vis-à-vis de notre Mère, comme nous, ses fils, n'avons que peu d'égard vis-à-vis du Roy.
Je n'ai qu'un suzerain, l'Anjou. Et pardi, qu'elle est facétieuse!
Les êtres égarés, en quel sens? Parce qu'un homme juge bon d'accéder à la liberté, on le rabroue, le saigne, le calomnie? Le sang appelle le sang, la haine, la haine.
Le Duché d'Anjou n'a d'avant-garde que le nom, le titre. Vous savez pertinemment que dans les faits, nous n'y avons rien gagné. La poudre aux yeux, en trop forte proportion, essouffle un tantinet trop l'oppressé, le met parfois en rogne. Il va falloir arrêter d'nous faire miroiter telle ou telle chose, ou bien de s'en servir comme argument. Le clivage d'un peuple en son idiotie, sa naïveté, n'amène jamais rien de bon. Il tape parfois sans bien regarder, trop de poudre, vous comprenez.
L'on nous contemple?
Il recracha, par terre, d'un "peuh!" audible.
On s'est prit une branlée parce que totalement affaiblis, minés par des mois de guerre, sans aide. Parce que victimes d'une hypocrisie chronique, où le loup royal mène la danse, les longues dents bien affutées, le chaperon angevin s'engouffrant en sa gueule, bêtement.
C'est le Poitou qui est sortit grandit de cette guerre, pour l'heure. Le Poitou qui a mit à genoux son ennemi héréditaire, qui nargue la France entière, le Poitou qu'on n'ose attaquer du côté de Paris. L'Anjou a baissé l'échine, a eu besoin d'en appeler au Roy pour arrêter les conflits, s'est fourvoyé. Tout ça par vos ritournelles, cet art de faire un pas en avant, un pas en arrière. L'action ne dérive pas de la pensée mais d'une bonne volonté à assumer ses responsabilités. Ce que vous, parisiens, ne comprenez point.
Notre "force de conviction", on la tire de cette haine maladive à votre égard, de ces diatribes que l'on a de cesse d'assumer. Inaltérables.

Citation:
Entre un Anjou fort, qui fait plutôt copain copain avec la Bretagne, et un Anjou faible, je préfère le second, même s'il continue à copiner du coté breton. Donc, c'est méchant à dire, mais on a tout à gagner à ce qu'ils continuent à patauger, tout en veillant à ce que l'on ne soit pas éclaboussé.

Hypothèse: le Poitou annexe tout ou partie de l'Anjou. Il devient intéressant à ce moment à essayer d'avoir notre part.


Cessez donc de nous prendre pour de la...
Qu'est-ce que c'est ça?
Un mouvement se fait sentir dans la garde royale. Quelques armes sont sorties. Au barbu de s'énerver à son tour, sortant lui aussi une lame de sous son mantel, tandis qu'les têtes brûlées s'échauffaient le pied levé, et que d'autres faisaient de même. Notre Finam haranguant violemment les deux hirondelles, un zeste d'agression poussive:
Ça veut dire quoi ça!
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Armoria
Un blond sourcil se leva à la demande de la Malemort.

Comtesse, mon fondement retrouvera sa place dans le cortège sitôt que le vôtre aura retrouvé la sienne...

Puis elle se tourna vers Verso. Pas de voix onctueuse, pas de note de triomphe dans la voix, telle celle qui se dirait "ah, j'en ai trouvé un qui nous aime !". Rien de tout cela, non. Mais des réponses, comme toujours.

C'est courageux à vous, mon brave de parler contre les agitateurs. Il est vrai que vous n'avez que ma seule parole, mais je n'ai point pour coutume de juger un peuple sur les actes d'une poignée, et moins encore tout ce qui se peut faire à l'emporte-pièce.

Un regard alentour.

Et ce jour, c'est heureux, je pense...

Remous, un Finam qui sort une lame. La main d'Armoria vola jusqu'à son décolleté, habitude bien ancrée.

Cela ? Ce sont les réflexes d'une garde fidèle, et qui vous sent hostile. Mais si nul mal ne se profile, nul mal ne sera fait, et ce qui sont des précautions demeureront uniquement des précautions. Quant à mon nom, je l'ai dit, la dernière fois, mais il n'est pire sourd que celui qui refuse d'entendre. N'est-ce pas ?

Un regard apaisant vers la garde.

[NB : 'tention, les genses, demain nous ne serons plus en Anjou et ne pourrons plus poster]
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[Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique]
Vadikura
Un duc essuyant de sa manche les restes de vomissure perlant au coin de ses lèvres se rapprocha des protagonistes.
Regard vitreux peu engageant sur l’escorte et rictus mauvais !


Ben voyons, comme il est facile de détourner vérité !

Suffit!

Le duché d’avant-garde s’est appuyé sur le traité d’Angers qui à peine signé fut bafoué, n’employez pas des termes qui fâchent et tente à prouver le manque de parole de ceux que vous soutenez !


Il jeta de rage copie de parchemin à la tête de Nebisa

Citation:
Nous, Lévan de Normandie, Roy de France par la grâce divine,

Ayant été avisé de la bonne volonté des Angevins suite à notre demande de passage de troupes royales en leurs terres et considérant qu’une guerre ne peut qu’attiser haine, amertume et désir de revanche ;

Au vu des tractations en cours entre Anjou et Poitou sous l'égide du Grand Maître de France ;

Demandons au Poitou de quitter et de restituer les terres de Montreuil-Bellay au Duché d'Anjou.

Le Grand Maitre de France veillera à l’application d’un traité de paix, de non agression et de coopération judiciaire pour que ces contrées puissent à nouveau s’épanouir et vivre dans la paix.


Fait en le Louvres, le 15 de Mai 1456,

SMLIII



Citation:
Qu'en notre déclaration du 15 de Mai 1456, nous avons respecté le devoir de protection que promet tout suzerain à son vassal, en nous prononçant en faveur d'une restitution du nœud de Montreuil-Bellay à l'Anjou. Cependant, force est de constater que l'Anjou, lors de la guerre contre la Bretagne, s'est soustrait à plusieurs reprises à son devoir d'assistance envers son suzerain, puisqu'ayant caché la présence sur ses terres des armées ennemies. Silence valant complicité en temps de guerre, nous déplorons ces manquements, estimons caduque notre demande concernant ledit nœud et demandons à l'Anjou chez qui nous avons cependant constaté de réels efforts, de se maintenir loin de la voie de la félonie qu'elle a jadis suivie ;

Prions le Très-Haut afin qu'Il nous accorde des jours de paix et de prospérité, seuls propices au progrès.

Fait en le Louvres, le 31 de Juillet 1456,

SMLIII


N’est ce pas ce dernier acte qui a donné une nouvelle légitimité au Poitou de reprendre offensive, après la première ,ordonnée et payée par les caisses royales?

Il est simple de pointer du doigt les poitevins quand vous les avez manipulés comme vous nous avez refusé droit sur notre traité signé à Angers. Faut il que je vous montre copie ?

Manipulation, détournement de la vérité, le Roy est entouré, trop entouré …Calfeutré serai plus exact. Il est en Anjou, je ne l’ai point vu…Est il seulement dans ce carrosse ?

Ne viendra t-il pas saluer ses vassaux ou les méprise t-il qu’il nous envoie sbires pour expliquer ses actes ?

Je ne suis plus enfants croyant à St Nicolas, il me faut voir pour croire! Pourtant deux fois, je me suis rendu en son château lui prêter allégeance…

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Duc de Charney
Ficus 1er
Snell
Snell sursauta lorsque Rowenda cria 'POW'. Il s'en était fallu de peu pour qu'il saute de côté pour tenter d'éviter le carreau. Mais il devait reconnaître la situation, il était à la merci de ce Breton. Mais tant qu'il le menaçait, il ne menaçait pas le cortège. Et voilà ce que Snell voulait.

Le Borgne lâche son épée, qui tomba sur le toit en contrebas. De toute façon, à cette distance, sa dague de jet lui serait plus utile. Au même moment, des bruits de sabots retentirent. Des gardes avaient suivi Snell et arrivaient sur les lieux.


Sur un toit surplombant le cortège avec une arbalète, il vous faudra plus que des mots pour démontrer vos intentions. Maintenant que je suis desarmé, baissez votre arme et descendez.
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Damisella
Le ton monte derrière, quand à ce qui se passe sur le toit, elle peut voir une parti du torse de l'homme à l'arbalète, la tête de Snell, ils sont face à face.

Elle jette un coup d'œil à l'homme bien vêtu mais puant la vomissure qui élève la voix. Est-il saoul?
Saoul et aveugle surement, qui n'a point vu le Roy dans son carrosse, décidément il y a des félons dans cet Anjou, les même sans doute qui ont été complices des bretons pendant la guerre.... Souvenir des mois passés à combattre, des amis morts et blessés, il est des blessures qui guérissent moins vite que celles faites par un coup d'épée.

Seul le sens du devoir l'oblige à rester auprès de la portière de la voiture, l'envie lui vient de prendre le fouet du cocher, de fouetter cette face grimaçante, inconsciemment elle se crispe, serrant les poings et les talons sur les flancs de son cheval qui hennit en protestation.

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Rowenda
Des bruits de sabots en contrebas, il sourit au borgne, attrapant de sa main libre son épée tout en se levant tranquillement.

Croyez vous qu'ils soient aussi bon grimpeurs que nous ? Avec ces cliquetis d'armure je doute qu'il soit du genre à tenter de monter... Mais qui sait...

Il ne perd pas de vue l'homme face a lui, jetant un rapide coup d'œil au tout en face, un saut qui reste faisable même s'il lui faudra un peu d'élan et de chance...

Que je descende hein ? Pour que vos amis me capturent et qu'on essaye de me pendre pour avoir observé le cortège depuis ce toit ? Ne me prenez pas pour plus idiot que je ne suis je vous prie...
Bien, je ne doutes pas que vous saurez m'avoir a l'œil...


Il éclate de rire moqueur et tire son carreaux dans le mur d'en face, gardant son arbalète en main néanmoins.

Maintenant si vous voulez bien m'excusez...
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"L'ancien forum ou rien !"
Snell
Snell dégaina immédiatement sa dague de jet lorsque le Breton décocha le carreau, mais il ne bougea pas. Son adversaire venait de perdre son principal avantage, mais il avait toujours une épée. De plus, le temps était l'allié du Borgne. Bientôt l'édifice serait encerclé.

Sur ses gardes, Snell attendit de voir ce que Rowenda mijotait.


Me voilà maintenant dans le Maine. Je vais bientôt resynchroniser le forum et ne pourrai plus poster. Je te laisse te sauver avec style. Merci pour le RP!

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