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[RP]Portes Closes au Château

Joie
En voyant arrivé Blanche et Icar Joie est rassuré, le calme semble reprendre le dessus, mais jusqu'à quand...

Merci Blanche et Icar... Je voyais le moment ou j'allais me faire écraser comme une vulgaire crêpe !

Joie regarde au tour d'elle, elle essaye de voir si celui qui l'avait sauvagement poussé était dans les parages... Il était à quelques pas d'elle gisant dans son sang, finalement heureusement que Joie était tombé, quelque part il l'avait sauvé...

Icar se met à crier ce qui la fait sursauter... Elle se tourne en directions des gardes, on voyait de la fumée sortir du château...


Il faut faire quelque chose !!!... On va perdre tous les ouvrages qu'il y a dans le château !

Joie pense à tous les livres dans la bibliothèque à l'université, à toutes les notes à la maréchaussée, tant d'ouvrage archiver qui allait partir peut-être en fumé...

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--Kyriellus
Le plan de négociations était simple : gagner du temps. Il est un temps où discuter est possible, et un où ça ne l'est plus. Par exemple lorsque les hostilités ont commencé. Tout cela est clair dans l'esprit des soldats qui gardent ce fichu château, eux veulent juste honorer leur mission, à savoir tenir les lieux. Et encore, on ne leur a même pas dit combien de temps.

C'est donc sans grand espoir que Kyriellus et ses compagnons étaient partis à la rencontre de la foule. D'un autre côté, le soldat ne comprenait pas grand chose à la situation. Sans passer par la grogne habituelle, une révolte avait éclaté, puis devant la répression elle avait cessé au lieu de forcir.

Qu'est ce que c'est que ce bazar ? Ils devraient se jeter à notre gorge pas réclamer des négociations!

Enfin, le mouvement se tarit peu à peu, la salve a eu le mérite de mettre les choses au clair, même si c'est totalement pour lui déplaire. Alors qu'il s'avance avec ses compagnons, son regard parcourt la foule, pour la jauger. Des armes apparaissent de ci de là, de la fourche à l'épée, chacun y va de son instrument préféré.

De son observation, il est arraché par la réponse du peuple. Pas de négociations. Son visage s'assombrit.

Ben tiens, ça m'étonnait aussi. Adieu porte de sortie.

Un coup d'oeil à gauche, un coup d'oeil à droite, le soldat lève le bras pour signifier qu'il a compris le message, et entreprend de reculer avec les messagers, sans tourner le dos à la foule. S'il est bien une règle qu'on vous apprend sur un champ de bataille quelconque, c'est qu'on ne tourne pas le dos à l'adversaire. A reculons hâtifs, les émissaires rentrent jusqu'à leur abri.

Dans un premier temps, un temps de flottement où nul ne réagit à leur repli. Puis quelques quolibets mettent le feu aux poudres et c'est sous une pluie de pierres et d'insultes diverses qu'ils parviennent à leur abri provisoire.


-Aucun moyen de gagner du temps. On tient le siège. Sale mission qu'on nous a refilé là.
-Un siège ? Pourquoi ne on profite pas de la situation pour mettre les voiles ?
-Trop tard. Ils sont armés à présent.


Et la garnison de s'organiser sans un mot, chacun ayant compris qu'il ne reverra probablement jamais sa famille. Ils entrent dans le château, forment des groupes chargés de veiller les entrées. Une stratégie classique, laissant la part belle aux arbalétriers pour faucher les assaillants, tandis que les lanciers maintiennent une distance de sécurité.

Dans le pire des cas ils pourront toujours s'enfermer. Ainsi, ils créeront un goulot d'étranglement et leurs adversaire ne pourront plus entrer qu'au compte gouttes.

Tenir le château. J'aurais jamais dû me lever.
Louishubert
[HRP] Tabarnak. Même mon compte a été supprimé. Quand je vais chopper l'imbécile qui a osé manigancer ça... En presque 5 ans d'existence, JAMAIS, je dis bien JAMAIS, la confiance des administrateurs n'a été mise en doute. J'ai confié les charges d'admin à du monde que je jugeais de confiance... C'est ainsi qu'on nous remercie...

Serieusement, c'est minable. Bruges a toujours été un exemple. Partout, y'avait du trouble à cause d'admin mal intentionné. Ici, JAMAIS.

Pathétique. Va falloir qu'on fasse quoi maintenant qu'on ne peut plus se partager notre confiance?
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Slamjack
Pour une attaque en règle du Comté de Flandres, même RP, ce serait un superbe coup, je dois bien le reconnaître



-"Je n'ai plus accès au Château de Bruges, Général, je pense que nous en sommes tous bannis!"

Dès l'aube, le Baron Noir avait pris connaissance de ses missives personnelles, et l'une d'elles retint toute son attention. Un gardien était-il devenu fou, au point d'interdire l'accès à l'un des guerriers des forces spéciales? Le Sanguinaire se rendit prestement au Château, pour régler ce détail avec qui de droit...

Approchant de l'édifice, Slamjack sentit déjà le coup fourré : rien n'était comme d'habitude. Le Château ressemblait à ce qu'il était mais des parties, pourtant toujours visibles, étaient désormais occultées. Le Général comprit que le Comté était victime d'un putsch lorsque les gardes, postés aux abords, lui demandèrent son identité. Chose qui n'arrivait jamais pour accéder aux parties publiques du Château.

Oui, il y avait un problème.

Le Baron de Renaix jeta un coup d'oeil autour de lui : tous les notables, officiers et mêmes les conseillers étaient contrôlés par des miliciens inconnus. Ils grouillaient de partout. Etait-ce une invasion?

Slamjack observa au loin, en place publique, et vit un rassemblement populaire : ça gueulait, plus personne n'avait semble-t-il accès au Château. Le drapeau flamand flottait pourtant toujours. Le Conseil Comtal, le Parlement et la Haute Chambre Flamande étaient ouvertes et rien de bizarre ne s'en dégageait. Il n'y avait que le Château de Bruges - bâti sur des fonds privés et sous contrôle patrimonial de quelques notables flamands - qui posait problème. Cela rassura quelque peu le Général. Il pensa tout haut :


C'est quand même un beau merdier. Va falloir régler ça.

La Forteresse. Il fallait rejoindre la Forteresse.
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Dolonov
L'ensemble avait dégénéré à vitesse grand V. Les gardes avaient relâché la pression à un moment, mais c'était alors alors la foule qui avait pris le relais. Les gardes étaient au abois et n'avaient rien trouvé de mieux que de passer à l'attaque. Logique d'un côté. Les flèches tombaient de ci de là, et l'on pouvait entendre les cris de douleur quand elles faisaient mouche. D'un mouvement de foule désorganisée, les flamands se retirèrent, marchand parfois sur leur compatriotes.

L'épée dégainée et avec Skal et quelques soldats, ils firent fassent aux imposteurs pour assurer la sécurité de la foule. Pas de quoi faire une bataille rangée, mais juste de quoi assurer la défense, tout en reculant.
A côté de lui, le Commandeur Dolonov n'avait jamais vu Icarionnoste aussi enragé, il était presque prêt à prendre une brindille et charger l'ennemi avec. Heureusement Skal l'envoya aider des gens un peu plus loin. Dolonov n'eut pas vraiment le temps de discerner de quoi il s'agissait, mais du moment qu'il n'avait pas de civiles dans les pattes, ça lui allait.
Un garde un peu téméraire avait pris de l'avance sur ses camarades et avançait un peu trop vite vers l'Officier, si bien que l'imposteur décocha une attaque en frappant de taille. Après une esquive maladroite à cause de la surprise, le Commandeur se ressaisit et contre-attaqua, l'épée ripa contre le plastron du mercenaire, glissant vers le bas. La lame se planta néanmoins dans l'aine de l'ennemi, perforant peut-être avec de la chance la fémorale. L'ennemi tituba et tomba à genoux. Dolonov n'eut cependant pas le temps d'achever le combat, les autres gardes arrivant en renfort. Il continua donc à se retirer lentement, à reculons, en accompagnant la foule, et marchant parfois sur quelques malheureux corps plus ou moins en vie, pour lesquels on ne pouvait malheureusement rien faire.

Une voix haut perchée appela à la négociation. Manquait plus que ça ! On ne négocie pas une fois que l'on se fait attaquer. On combat. Pensant saisir leur chance, des gardes se présentèrent aux pour-parler mais voyant la masse approchée, armée tant bien que mal, ils renoncèrent et se barricadèrent.

Le commandeur alla à la périphérie de la foule histoire de se coordonner avec ses hommes. Soudain, une pensée lui vint. Et si de tels phénomènes se produisaient partout en Flandres ? Il envoya des contingents surveiller la mairie de Bruges, et des messagers prévenir les autres villes flamandes du danger. Espérons que la réactivité serait au rendez-vous. Et Dunkerque avec en ville des renégats notoires... Pire qu'une couille dans le pâté la situation...
Un homme à cheval s'arrêta juste à côté du groupe et se dirigea vers l'officier.


Monsieur. Nous avons un soucis

Sans blague...


Le maire de Gand s'est carapatée de la ville. On arrive pas à mettre la main dessus.

Scrognieugnieux, tout s'enchainait.
Un autre messager approcha, un officier du palais de Justice vu sa livre.


Monsieur ! Des archives et documents ont été détruits. Tous se rapportant à l'affaire de Haute-Trahison de Sheilla.

Skal lui signala alors des fumées qui s'échappaient du château.


C'est quoi ce bordel ? Dites moi pas que c'est Sheilla aussi qui tente de mettre le feu au château ?! D'accord elle en rêvait depuis un moment pour refaire la déco mais là... Tous les casiers judiciaires, la Bibliothèque de l'Université, les épées en bois pour l'entrainement ! Tout va y passer !

Une pensée vint au Commandeur, ces mercenaires seraient-ils alors à la solde de Sheilla afin de paralyser le Comté et pouvoir ainsi partir sans souci ?

Et puis même ! Dites moi pas que c'est abrutis à l'intérieur ont mis eux même le feu pour faire plaisir à Sheilla ! A ce que je sache des mercenaires n'ont pas pour intentions d'être des martyrs !
Thealie
Voila que les flèches pleuvent, elle a juste le temps d'en parer une avec son bouclier, tenant contre elle un enfant qui aurait bien pu être blessé. Une fois le calme quelque peu retrouvé elle lui dit de courir et de partir.

Un regard autour d'elle, quelques blessés qu'il faut évacuer, avec tout ça il va y avoir un mouvement de foule. Certains risquent d'être piétinés.
Et elle voit elle aussi la fumée.
Un seul mot s'échappe alors de ces lèvres, bas, avec les cris il passe inaperçu mais elle ne peut pas garder ce juron plus longtemps.

Garce...

Elle s'approche encore un peu et entend le commandeur. Voila qui ne va pas leur simplifier la tâche et pourtant ça ne l'étonne guère...
Elle reste dans le coin, aidant certains à se relever, aidant les civils à désencombrer la grille du château sans paniquer. La lutte n'allait pas être facile mais ils y arriveraient...

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Slystaline
De loin, Staline voit une fumée épaisse. De loin il entend les cris de la foule. De près il voit les escarmouches.
Comme quelque chose de pourri dans le Comté des Flandres.
Il joue des coudes, pour se rapprocher d'un petit comité formé par Melusine, Skal pas bien loin, et Théa.
C'est la première fois que le blondinet de Tournai voit Mélusine sans son sourire en coin.
Quelque chose de pourri assurément.

Des Flamands viennent aider Joie. Le Baron noir prépare un retour de flamme.
Skal et Ica coordonnent leurs efforts sans se quereller. Dolonov prend ses responsabilités de Major. Théa protège un enfant.
Devant l'obstacle tu verra, on se révèle.


Il entend le juron prononcé par Théa. Ca ne lui ressemblerait pas. A circonstances exceptionnelles, propos exceptionnels.


Il la regarde dans les yeux :

- Le coup vient de l'intérieur, clair et net. Des enquêteurs sont déjà sur le coup je pense. Toute la vérité sera faite.

- Théa je crois que nous partageons des soupçons sur une personne.. Attendons d'avoir des preuves.
Même s'il y un faisceau de faits concordants, si au final on se trompe... Ca serait trop grave.
Et si on se trompe pas... Ben on aura le droit à un beau bucher.
Melusine34
La salve de flèches la stoppa dans son élan... jouant des coudes pour rejoindre Skal aux premières lignes, la brune fut percutée par le reflux des civils qui fuyaient en parfait désordre sous les flèches et devant l'avancée des gardes. Le bazar était a son comble, les hommes, les femmes, les enfants tous poussant a qui mieux mieux pour sauver sa peau et quitter les abords immédiats du château. Sortir son épée dans cette masse compacte était idiot et illusoire tant on était au coude a coude. Il allait falloir de toute urgence évacuer les civils non en âge ou aptes a se battre et ordonner un peu ceux qui resteraient.

Dans la panique elle perdit de vue Joie, Théalie et cette jeune femme blonde qu'elle ne connaissait pas. Théalie est dans l'Ost -se dit elle- elle s'en sortira, elle sait comment réagir... ça va aller, ou pas mais tu peux rien faire pour le moment si ce n'est te protéger toi et prendre une décision... Combattre ou évacuer? Tenter d'évacuer les blessés encore soignables ou rejoindre les hommes et se battre? Cruel dilemne pour la jeune femme... Elle avait le savoir pour soigner mais l'urgence de la situation l'encourager a prêter un force plus armée que médicale. Alors l'Amazone prit le pas sur l'herboriste : elle allait faire ce pour quoi elle était formée chez les Blanches: protéger le pouvoir comtal et en premier lieu se placer sous les ordres d'un gradé et aider a reprendre le château!


Skal a écrit:
]Icar..... Il faut que tu ailles retenir Melusine et les autres, tu n'es pas armé tu risquerais de te faire blesser....va... met les à l'abri.....


Skal !! Vous êtes là !! Aristote soit loué ! Hors de question de songer a ce que je retourne a l'arrière, dîtes moi plutôt qui est le plus haut gradé ici que je me place sous ses ordres. Vous allez avoir besoin de bras -et montrant son épée a sa ceinture et son bouclier planté de flèches a son bras- et j'ai justement ce qu'il vous faut....

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Le terrier: Atelier de bannières
Thealie
Slystaline a écrit:
Théa je crois que nous partageons des soupçons sur une personne.. Attendons d'avoir des preuves.
Même s'il y un faisceau de faits concordants, si au final on se trompe... Ca serait trop grave.
Et si on se trompe pas... Ben on aura le droit à un beau bucher.


Elle se retourne, reconnaissant la voix et salue Sly d'un signe de tête. Elle regarde autour d'elle, c'est tout elle ça, pour protéger un enfant elle a perdu de vue Mélusine. Bon, elle la connait assez pour savoir qu'elle se débrouillera.

Tu veux que je te dise Sly, si c'est ce que je pense je veux bien être l'étincelle pour allumer le bucher...

Elle espérait que ces propos ne le choquerait pas. Mais être passée pour ce qu'elle n'était pas alors qu'en face... Elle avait trouvé le pardon mais la rancune avait ressurgi.
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Drag0nf1re
(j'ai pas tout lu)

Comme les planning ont toujours été fait au chateau je sais pas trop comment vas etre fait celui de la semaine prochaine, je vais voir ça avec le coomte r(pfft, j'ai des soucis de net en ce moment, ça tombe vraiment mal si je dois tout refaire à l'unniv)..
Au passage je signale que j'ai fait une erreur, j'ai mis le cours à 10 écus de salaire au lieu de 15. Tant pis pour moi et tant mieux pour ceux qui gagneront 5 écus à cause de ma maladresse.
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Moonflowerdemosel
En retard ! En retard !
Elle court vers le château, réunion du Comité des Fêtes ! Espère arriver avant la fin de la réunion... c'est pas gagné !

Cheveux au vent, elle court.
Elle en est là quand elle sent une odeur bien connue dans l'air. Le feu !!!

"Non... Ca recommence !".

Panique totale !

Elle court plus vite encore. Le château est en vue. Il brûle !


Mon Dieu !

Du monde qui s'agite devant le château. Mais... pas d'eau... pas de seaux. Elle s'approche encore, à toute vitesse.

Vision d'horreur ! Il y a des corps debout, des corps ensanglantés gisant sur le sol... des flèches un peu partout.
C'est un cauchemar !

Elle aperçoit Théalie au loin. Mel aussi. Et Sly... Où est Ica ?
Son coeur se serre soudain. Elle le cherche partout terrifiée.

Observe les corps allongés. C'est un cauchemar... un cauchemar...

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Slamjack
Drag0nf1re a écrit:
Comme les planning ont toujours été fait au chateau je sais pas trop comment vas etre fait celui de la semaine prochaine, je vais voir ça avec le comte.


En partant, le Seigneur de Lys-Lez-Lannoy croisa le Recteur de l'Université, visiblement décontenancé par la situation. Il le conseilla :

Vous devriez faire le planning en gargote. L'Université doit continuer à fonctionner.

Sans son Château, le Comté était bel et bien amoindri. Acte isolé ou opération planifiée, cela méritait qu'on s'interroge. Un point faible venait d'apparaître au Grand Jour et il faudrait, rapidement, y remédier.

En direction de la Forteresse, le Général croisa ses troupes, sous le commandement du Colonel Duncan. Ils se dirigeaient vers la Capitale, pour épauler l'Ost comtal à la sécurisation de Bruges. Plus loin, d'autres suivaient, sous la direction du Chef Aidan, en direction, lui, de Gand. Les troubles brugeois semblaient avoir un lien avec le problème gantois.

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Audelia
Réveil difficile, comme souvent ces temps ci...pour la brune.
Elle ouvre ses fenêtres pour faire entrer de l'air neuf dans la pièce.
Peine perdue, c'est de la fumée qui entre....
Court sur le pas de sa porte, voit l'animation et la panique qui a gagné la ville.
Perçoit des bribes, juste assez pour savoir quoi faire:


Code:
feu...château...portes closes....


bien....

Enfile sa cape et sangle son épée, à son dos, saute sur son blanc canasson et file à la forteresse.

Quelques minutes seulement aprés son arrivée , les ordres étaient lancés.
Elle suivait Duncan pour défendre Bruges.

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Krystel_martin
[Bruges, capitale du monde civilisé]

Une voix tira Krystel de ses rêveries. Gus était revenu de ses habituelles courses (comprenez : lever de coude en taverne) et braillait plein la maison. Il était arrivé malheur au château, n'arrêtait-il pas de crier...

Krystel connaissait bien les "malheurs" de Gus. C'est par malheur qu'il avait perdu ses braies au ramponneau et trois futs de bière au cours d'un pari stupide. Cet imbécile avait en effet parié qu'il pouvait parcourir la distance Tournai-Anvers en moins de deux jours. Bien entendu, il avait perdu... et emprunté les futs de Krystel. Quand cette dernière s'en était rendue compte (une heure après), il lui avait raconté qu'il avait eu des problèmes digestif. Une histoire de bedonnants et de champignons, un truc incompréhensible. Depuis, la jeune femme avait quelques difficultés à croire aux bobards de l'animal.

Mais, pour une fois, il avait raison. Il était bien arrivé un gros malheur au château. Des gardes inconnus et en livrée étrangère avait pris la forteresse, empêchant quiconque d'y entrer. Ayant appris - un peu tard mais quand même - la nouvelle, le petit soldat Krystel avait ressorti son épée et son bouclier, avait mis ses belles bottes (qui avaient servi à papa pour maman*) et s'était rendue sur l'heure au château, la mâchoire serrée pour l'empêcher de trembler.

Ce qu'elle vit la fit pâlir... un combat de rues, ou presque. Doux Christos, mais que devait-elle faire ? Elle sortit son épée du fourreau et s'approcha de la mêlée confuse, les jambes flageolantes. Elle cherchait parmi tous ses gens des supérieurs, des amis, avec lesquels elle se sentirait un peu moins seule. Avec lesquels elle aurait moins peur. Du haut des remparts, de partout, pleuvaient les flèches. Et la pauvre Krystel, avec son bouclier, tentait vainement de se protéger. Déjà, elle recommandait son âme à Dieu. On ne savait jamais ! Elle aperçut dans la foule Théalie, et la Blanche Mélusine, et Dolonov, et Skal.


Dieu soit loué, vous êtes vivants... Mais par Aristote, que diable se passe-t-il ? Quels sont les pendards qui cherchent à nous massacrer ?

Et surtout... que diable fichait la gamine, armée de pied en cap, ou pas loin, dans ce beau merdier ?

*Georgette, P. Vassiliu.
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--Snake.plisken
Un guerrier portant les insignes des Forces Spéciales Flamandes vint placarder une annonce en place publique. Elle était signée du Baron Noir.



Aux Fonctionnaires dirigeant les Flandres,

La situation est grave. Mais pas désespérée. Notre priorité, à l'heure actuelle, doit être d'assurer la continuité des institutions flamandes et la pérennité du pouvoir comtal, nonobstant les initiatives visant à punir les responsables de ce drame et à en atténuer les effets néfastes pour notre communauté.

Les Forces Spéciales Flamandes ouvriront, dans les prochaines heures, un Centre de Crise où pourront se réunir tous les décideurs, fonctionnaires et soldats, aux abords de la forteresse. Le Conseil Comtal et le Parlement sont des édifices sécurisés qui fonctionnent de manière autonome mais ce n'est pas le cas de l'Ost, de la Maréchaussée, de la Justice et de l'Université, qui doivent pourtant subsister le temps de régler la situation.

C'est une solution temporaire que nous vous proposons là. Il n'est pas dans l'ambition des Forces Spéciales de centraliser toutes les institutions comtales de manière permanente. Le Centre de Crise sera d'ailleurs installé à l'extérieur de la Forteresse. Il est urgent de nous réunir, tous ensemble, pour mettre fin à cette infortune.


Fait en la forteresse FSF,
Le 26 février de l'an 1458,
Par le Seigneur Slamjack, Baron de Renaix,
Général des Forces Spéciales Flamandes

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