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[RP]Portes Closes au Château

Thealie
Elle reprend son souffle, la situation n'est pas à son avantage. Icarionnoste arrive prêt d'elle, rectification, la situation n'est pas à leur avantage...
Elle le regarde droit dans les yeux et lui dit d'un air qui se veut déterminée :


Prête !

De toute façon maintenant ils ne peuvent plus reculer, c'est pas comme si ils avaient encore le choix. Et c'est pas le moment non plus de flancher, elle vient juste de remarquer le carnage qui s'amorçait, tous ces corps, tous ces blessés...
Léger frémissement, tandis qu'elle attrape la chair de poule. Elle est horrifiée au fond d'elle même. Elle risquait de tuer quelqu'un. Serait ce un meurtre, il faudrait en parler avec un prêtre si elle était encore en vie.

Secoue toi Théa, secoue toi c'est pas le moment de penser à cela. Et puis tu as une longue vie devant toi.

Elle fait claquer le plat de la lame de son épée sur son bouclier, ça fait un boucan du diable, et ça la rend plus déterminée que jamais. Avant de s'avancer vers le combat elle dit :


On fait moitié moitié ? Tu prends ceux à gauche, je prend ceux à droite !

Ne pas paraître trop effrayée et ne pas l'être, il n'y a pas d'autre ennemi à craindre que la peur.
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Duncan.
Concentré sur son objectif, Duncan avait toute confiance en ceux qui attaqueraient pas le haut, la porte, seule elle l'intéressait.
A chaque coup de bélier il s'apprêtait à baisser l'épée, signe qu'il fallait charger et que les combats allaient réellement commencer.

Une main passée sur la côte de maille, il l'avait lui même fabriqué, en bon forgeron connaissant les risques de la guerre. casque vissé sur la tête, écu à gauche, monture prête à partir.

Son objectif, rentrer vite et frapper fort. La vitesse permettait de ne pas laisser le temps à l'ennemi de le viser correctement, frapper fort pour blesser gravement ou tuer du premier coup.
Nerveux et excité à la fois, le sang allait couler, le sien, s'il le fallait.

Bruit immense, la porte cède, le Commandeur Dolonov ordonna de tirer, flèches et carreaux fusèrent, encore un peu de patience, il fallait attendre que l'ennemi ai tiré pour foncer.

Maintenant, l'épée se baisse, un cri "Chaaaaaargeeeezzz !", le cheval part au galop, le bras est prêt à porter le premier coup, la porte est franchie...

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--Un_garde_chetif
On lui en a promis, des piécettes. On lui en a fait, des promesses. Il en fallait bien pour qu'il accepte de désobéir à toute autorité. Il fallait surtout qu'on l'pousse un peu. Ses camarades avaient accepté, il devait en faire autant, où on le traiterait encore de poule mouillée ! Dieu, qu'est-ce qu'il haïssait qu'on dise que c'était une poule mouillée.

Il s'était arrangé pour protéger les geôles. Là, on ne l'embêterait pas. Qui serait assez bête pour aller visiter les geôles dans un pareil moment. Enfin, c'est ce qu'il s'était dit. Apparemment, il y avait du grabuge là-haut. Pas hardi pour un denier, il était resté planqué dans son trou. Un des prisonniers s'était même moqué de lui.


"Ben alors, 'va pas taillader les attaquants, l'garde ?"

Le garde n'avait même pas relevé. Il aimait pas franchement taper les gens, même si ça l'aurait sans doute calmé. Théo avait tout du profil type de la bleusaille. Cheveux courts, bruns, pas large du tout, la main hasardeuse et une épée qui semblait bien trop grosse pour lui. Et ne parlons même pas de l'armure qui lui donnait l'impression de voir ses jambes rompre d'une seconde à l'autre.

En haut des escaliers, la belle brune n'est pas si discrète qu'elle le voudrait. Sa lame choque accidentellement la pierre et tinte d'une douce et fine mélodie. Une occasion pour le garde de la remarquer.

Mais en plus d'être pas franchement costaud, il a autant d'ouïe qu'un trop vieux moine qui collectionne les otites. Pas d'chance pour lui. Un des prisonniers, par contre, semble s'en sortir mieux.


"Sans vouloir vous inquiétez, y a du bruit là-haut... faudrait aller faire un tour !"

"T'es gentil, mais je sais très bien ce que je fais, alors boucle-la !", tente-il, essayant de se tenir bien droit dans son uniforme, alors qu'il montre le dos aux escaliers. Une occasion rêvée pour le tirailleur Audélia.
Melusine34
« Et si vous m’en mettiez une autre à chauffer ? »

S’il n’était le lieu où elles se trouvaient : un champ de bataille pas rangé ; et si la Blanche n’avait pas vu la gamine œuvrer avec le tison elle lui aurait volontiers appris la politesse voir l’aurait vertement remise à sa place ; mais là elle est soufflée : comment une gamine sale de cet âge a pu sans sourcilier appliquer par deux fois un fer rouge sur la peau de cet homme effrayé d’abord puis carrément terrorisé ensuite et tordu de douleur ?

Elle reste bouche bée devant son culot et machinalement prend le fer pour le remettre au feu et se fut la voix de sa sœur qui la rappela a la réalité :


Mon Dieu si tu savais comme je suis contente de te voir… J’ai pas grand-chose… je passais en coup de vent…comme quoi on n’est jamais assez prêt. Mais enfin la bourgmestre m’a fait porter des plantes.
T’as de quoi faire…. J’ai demandé à ce qu’on amène les blessés au thorax en premier. Il en arrive encore…


Ça pour sur elle ne risquait pas de s’ennuyer… les corps arrivaient comme ils pouvaient portés par Jo ou des femmes qui ne pouvant se résoudre à rentrer chez elles essayaient de se rendre utile comme elles le pouvaient. Habillés ou a demi nus selon que les charognards avaient eu le temps ou pas de faire leur sale besogne… ces détrousseurs de cadavres méritaient la corde…

Mel…peut être serais tu plus utile sur les remparts?


L’appel du Baron elle l’avait entendu aussi et si son instinct et sa formation de guerrière l’incitaient à y répondre elle ne pouvait laisser Achilée se débattre seule avec tous ces blessés, ‘fin seule oui ou presque car pouvait-on vraiment considérer cette gamine pyromane comme une apprentie ? Boaf… encore qu’elle avait l’air redoutable un cautère en main…Alors non tant pis, certains appelleront ça de la lâcheté mais certains ne sauront pas non plus de quoi ils parlent et ignorent que soigner demande parfois bien plus de courage que se battre car ce n’est pas alors votre seule vie que vous jouez mais celles d’inconnus ou d’amis.

De quoi avez-vous besoin ?

De vous Kristel …de vous… enfin si vous voulez bien m’aider ou si vous préférez refaire des pansements… tout est urgent…


Elle ne pensait pas si bien dire ; Jo revenait un homme sévèrement touché dans les bras. Les blessures au thorax en priorité … oui mais si elle ne faisait rien pour cet homme-là il allait y rester de toute façon alors thorax ou pas aucune importance !

Achilée je vais avoir besoin en urgence de coquelicot... il a les jambes brisées, tombé d’une échelle sans aucun doute. Kristel j’vais avoir besoin que vous m’aidiez. Comme ça il risque l’infection surtout dans ces conditions – dit-elle en regardant la boue autour d’elles- On va le porter sur le drap là-bas… et je vais avoir besoin d’une …scie –elle prononça ce dernier mot à voix basse et pourtant dans un demi coma l’homme comprit d’instinct ce que ça voulait dire : jambes brisées, os broyé, scie… il allait perdre son outil de travail, de soutient de famille devenir charge pour ses proches. C’était la misère qui se profilait, son échoppe fermée, même plus la possibilité de travailler son lopin… et sa famille qu’allait-elle devenir ? Tout ça la Blanche y pensait aussi mais c’était ça ou la gangrène voir la mort plus rapide et radicale.

Il était lourd, trop lourd pour les deux femmes mais il faut croire que l’urgence donne des ailes car elles finirent par arriver a le soulever un peu et le trainer jusqu’au drap qui allait servir de table d’opération.


Toi !–en hélant un gamin d’Bruges- trouve moi une scie de toute urgence! Kristel il va falloir que vous le teniez pendant que… pendant. Pour celle-ci nous pouvons faire quelque chose encore elle est moins touchée- dit-elle en montrant le pied gauche- la cheville est juste luxée mais l’autre… ben l’autre elle était en miette … pied, cheville et tibia… l’os s’était cassé et ressortait d’un amas de chair. Bref, mettez-lui le manche de ma dague dans la bouche au cas où la douleur soit trop forte qu’il le morde. 1…2… 3 !! D’un coup sec elle tira dans l’axe puis replaça correctement l’os dans son logement. Il ne lui restait plus qu’à bander l’articulation fermement.

Et dès qu’elle aurait la scie… le moment de vérifier le fossé entre la théorie confortablement installée dans son atelier et la pratique ici au milieu de nulle part, entre ville et champ de bataille… Savoir si elle saurait et plus encore si elle pourrait mais ne pas avoir le choix de toute façon
.
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Le terrier: Atelier de bannières
Sernays
SLAAAAASH

Et hop, un petit coup d'arbalète dans le tas, presque immédiatement après que la porte fut détruite. Bon, il faut reconnaître que les armes à distance n'était pas son truck, le carreau était partit loin, trop haut pour toucher quelqu'un, et à sans doute fini ricocher loin derrière.
Il reprit la cordelette de son arbalète et maintenu donc son arme derrière son dos, tout autour de son buste. Sans pause ni garde, pris immédiatement son Espadon gisant au sol et partit à l'assaut...


BASTON!

Peut-être vociféré t-il sans aucune raison vu qu'aucun garde ni brigand ne parut, le hall avait l'air désert. La fumée de l'incendie envahissait la salle, et on pouvait sentir la chaleur de ce feu, visiblement gagnant du terrain.

On va se séparer dans les couloirs, celui qui tue personne est une tapette!

Et il disparut, sprintant vers un corridor brumeux.
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Eutharic
Le sang bouillait dans les veines du blondinet. Bientôt, sa lame allait goûter au sang, encore une fois. Quel plaisir c'était. Quelle puissance que d'avoir le pouvoir d'ôter la vie.

*BAM*

Les coups raisonnaient dans la tête blonde. A chaque fois, la porte semblait faussement lâcher. C'est fourbe, une porte. La seule fois où Eutharic crut qu'elle oserait tenir une fois de plus, elle éclata dans un bruit sourd. La brèche était ouverte.

Dolonov a écrit:
Tireeeeeeeeeeeeeeeeeeez !


Les flèches fusaient alors que le tirailleur glissait son bras dans le brassard de son bouclier. Il attrapa fermement la poignée, dégaina sa lame, s'apprêtant à foncer dans le tas.

Un cavalier passa à côté de lui, cavalier qu'Eutharic put reconnaître comme étant Duncan. Les chevaux, le blond préférait s'en passer. Ils étaient bien meilleurs cuits et en steaks. Question de préférence, sans doute.

Armé, Eutharic s'élança dans le hall, plutôt vide.


*S'ils croient avoir une chance, 'vont vite déchanter, ces pigeons !*

A moitié dans sa tête, à moitié dans sa barbe, il avait grommelé ces mots alors que son regard cherchait celui d'un éventuel adversaire.

Sernays a écrit:
On va se séparer dans les couloirs, celui qui tue personne est une tapette !


Rire de la part d'Eutharic.

"Faudra qu'tu fasses des efforts, Légionnaire !"

Sans attendre, le blond s'élança dans un couloir, accompagné de quelques camarades.

"ZzzFfffTchac !"

Un instant plus tôt, son bouclier était nu. Un instant plus tard, une flèche est rivée dessus. Ça vient vite, ces saloperies. Qu'importe, pas le temps de réfléchir. Bientôt, ils seront assez proches et le combat prendra des dimensions plus étroites. Chose dite, chose faite. L'archer jette son arc et empoigne ses armes.

Et le bal commence. On avance, on recule. Un coup à droite, parade à gauche. Les lames qui tintent et qui se répondent. Une danse qui parle au blond.

Feinte à droite, attaque à gauche. Et l'bonhomme qui réagit aussi sec, plutôt vif. Changement de tactique. A l'honneur, on tape, on tape et on tape !

Coups qui s'enchaînent, tentant de briser cette garde coriace. Pas en avant, coup de bouclier dans les dents, un coup dans l'bide en passant et au suivant !


"Et de un !"
Fred65140
il grêlait dur sous les boucliers qui protegeaient le beliers quand enfin la porte cédat dans un grand craquement .
les soldats en premiere ligne s'accroupire derriere leur bouclier ou se fracassa une volée ennemis.


whaouu !!j'aurais pas aimer la pendre celle la !

De nouvelle fleches leur passa au dessus mais celle ci ne leur etaient pas destinés .

Citation:
"Chaaaaaargeeeezzz !"


le sergent se redressa et pus observer les dégats infligé par la salve de ses camarades .
soudain un homme armé d'une hache fonça sur lui hurlant je ne sais trop quoi, mais rien qui semblait bon en tout cas .
fred n'eut que le temps d'abatre son épée sur le crane de l'assaillant qui en eclatant, eclaboussa ses partenaires les plus proches


p'tain ...faites moi penser de m'equiper d'un casque la prochaine fois !

la place semblait se vider rapidement

Citation:
On va se séparer dans les couloirs, celui qui tue personne est une tapette!


ouaip et pour l'instant c'est toi
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--Kyriellus
BHAAAAAAM
Tireeeeeeeeeeeeeeeeeeez !


Ca y est, l'assaut est donné, chacun s'y est préparé, et si certains sont surpris de la volée de carreaux qui fend l'air en tous sens, ce n'est pas faute d'avoir été prévenu. Des corps s'effondrent de part et d'autres de la porte, cette dernière paraissant un instant un immense miroir, reflétant la folie des hommes.

L'attention des soldats postés face à la porte est figée sur l'embrasure, tandis que les archers et arbalétriers parsèment la mêlée de flèches sans même regarder où ces dernières tombent, abattant pêle-mêle compagnons et assaillants. Les adversaires pénètrent dans l'arène sans pour autant les déborder : la situation avantage les assiégés sur le court terme, mais ne leur laisse pas l'ombre d'une chance sur le long.

Enfin, les armes de jet perdent toute puissance et on entend bientôt plus que les bruits d'une bataille rangée, métal contre métal, lance contre bouclier, lame contre lame, cris de douleur ou encouragements.

Au coeur de la mêlée, Kyriellus a songé un instant à se réfugier aux cachots selon son plan, puis y a renoncé, faisant face. Une autre idée aurait pu être de se trainer dans un coin en paraissant blessés, dans cette cohue, il aurait pu passer pour une victime. Mais finalement, son sens du devoir, de l'honneur et peut être du mélodrame ont repris le dessus, et le guerrier a vaincu la voix du gestionnaire.

Le soldat ne se rue pas devant l'ouverture, sachant que ses ennemis vont l'y précéder et avoir un avantage à ce niveau, mais il se positionne juste derrière, profitant de l'élan de ceux qui cherchent à surprendre par la vitesse. Lorsque le goulot déborde, il épure. Et c'est d'un geste sûr que sa lame vient taillader les ennemis qui passe la première barrière de lanciers, trop surpris d'avoir réussi à passer, ou trop pressé de foncer parmi les rangs des assiégés.

Peu à peu, sa garnison se fait déborder, ils contrôlent un minimum, mais pas suffisamment pour stopper le flux guerrier entrant. Dans le bruit assourdissant de la mêlée, quelques mots lui parviennent, tandis qu'il est aux prises avec un jeune homme qui se bat avec prudence, préférant parer qu'attaquer. Probablement un bleu, mais suffisamment doué pour ne pas tomber sous les coups ou se mettre en danger inutilement.

Mais à force de ne pas attaquer, on y laisse ses plumes, mon p'tit père.


ILS SE REPLIENT!!

Les mots mettent un temps à prendre du sens dans l'esprit du vétéran. Puis un coup d'oeil circulaire lui permet de voir que ses camarades battent le rappel, laissant de plus en plus de terrain aux flamands. Ils espèrent visiblement trouver un peu de répit dans le château.

Où peuvent-ils bien aller ?

Quelques secondes de réflexion.

Le donjon.

Pas brillant comme idée, mais à ce stade, aucune n'eut pu les sauver alors, à l'instar de ses compagnons d'armes, il rejoint la ligne qui maintient les adversaires à distance tandis que peu à peu les autres gagnent la tour qu'ils prisent tant. Des lames sifflent en tous sens, heurtant son bouclier par moments, son épée par d'autres. Et d'étincelles en étincelles, tous reculent, contenant l'assaut sans penser à l'absence d'espoir qu'ils ont, tentant juste de gagner le droit de vivre quelques secondes de plus.

Enfin, au prix de pertes importantes, une partie des combattants parvient à s'extirper du chaos, laissant des flammes foisonnantes sur leurs pas. Ils ne cherchent plus à anticiper : dans la réalité des faits, seul l'instinct compte. Et au gré des couloirs où leurs adversaires se mettent à pulluler, cherchant à contourner les gerbes rougeoyantes, c'est aussi au réflexe, à présent.


Navré pour le bidouillage de fin, j'ai vu les posts à partir de celui de Sernays en cours de route
Jean le brave soldat, incarné par Dolonov
Un servant du bélier venait tomber, incapable de se maintenir debout à cause d'une flèche dans la cuisse. Il hurla et s'affaissa. Voyant ça, Jean couru pour prendre sa place. Pendant le trajet il rangea son épée dans son fourreau et son petit bouclier rond à la hanche. Aussitôt arrivé, son binôme le protégea de son écu.

Au fur et à mesure, il entendait les flèches se ficher dans l'écu. Alors que la porte cédait, il fut emportait dans son élan. Contrairement à sa camarades il n'eut pas l'occasion de se baisser pour éviter les traits ennemis... et amis.

D'une première flèche dans les pectoraux, il eu le souffle coupé. Incapable de se ressaisir, il vit le monde tourbillonner tout au tour de lui. Les couleurs se mélangèrent au carreau qui suivit. Puis le noir absolu jeta son voile sur ses yeux, quand une flèche amie se planta entre ses deux omoplates.
--Garde_myope
Hop, hop, aouch

Et oui pas malin le garde myope! Il vient de se prendre les pieds sur une dalle rebelle, alors qu'il marchait avec empressement à la recherche d'un onagre pour mettre une raclée à ces foutus flamands.

Moi j'aime pas les flamands!

Un coup de pied et un juron plus tard, il repart, clopin clopan, youpi c'est marrant! Mais pas d'onagre en vue. Enfin en vue... Pas de silhouette d'onagre dans son monde flou.


CHHHHBBBAAAAAANNNNNNGGGGG

Whoua 'vache de 'vache! L'même bruit que l'tonnerre en plus fort! Aouch!

Quand on y voit rien et qu'on tend l'oreille à gauche, on se vautre à droite, c'est pourtant connu! Bon tout ça ça le rassure pas mon myope, alors ni une ni deux, il file à l'intérieur et, en cherchant des amis pour le guider, il entend une voix. Ca le rassure ça!


Citation:
"Sans vouloir vous inquiétez, y a du bruit là-haut... faudrait aller faire un tour !"

"T'es gentil, mais je sais très bien ce que je fais, alors boucle-la !"


Ben ouais ça à tous les coups c'est son pote le trouillard! "Costaud" qu'ils l'ont surnommé les gars pour se moquer de lui. En se précipitant vers lui il heurte de plein fouet une masse qui a échappé à sa vue défaillante.

Hé Costaud t'as entendu ce boucan c'tait quoi à ton avis ? ET pu...

VLAN!

Bordeeeel... C'est quoi ça ?

A en juger le toucher, sûrement un corps. Et si Audelia savait qu'il s'est demandé auparavant, sûr qu'elle lui couperait la gorge en un rien de temps.
Sernays
Courir dans un long corridor en n'y rencontrant personne avait le don de faire perdre la patience à la brute. Il aurait bien voulu trancher des têtes avec son épée à l'horizontal, à la chaine. A la place il s'enfonçait dans la fumée noir et la chaleur. Peut-être étais-ce un sans-issu.
Mais tout vient à qui sait attendre. Une sale modeste avec quelques meuble imposant. Impossible de deviner quoi, on voyait pas grand chose.

Au même moment, deux homme venant d'un couloir adjacent accoururent sur lui. Apparemment, ils avaient couru jusqu'ici puis un brève pause du à la surprise de voir quelqu'un leur faisant obstacle, ils avaient choisi l'attaque, comme si se replier aurait été plus dangereux que faire face à guerrier avec une épée mesurant prêts de 5 pieds.

Pris au dépourvu mais doublé d'une pulsion animal, il brandit son arme et para l'épée courte du premier et le repoussa puis jeta son espadon vers l'autre armé d'un marteau de guerre pour délimiter un espace de répits. Qui fut de courte durée d'ailleurs, car l'escrimeur repris son assaut avec des coups vif. Étant donnée le poids de son instrument de guerre, il lui était difficile de parer toutes les attaque, et esquive l'impossible en reculant.

Soudain, il se recula, faisant place à l'autre brandissant sa masse vers le crâne du Légionnaire. On aurait dit un enchainement travailler par deux bons amis de longue date. Impossible de prévoir quoi que ce soit, de plus que la fumée n'arrangeait rien, le coup fracassant sonna le soldat FSF qui tomba sur le cul contre le mur, accoudé contre une armoire.


Tu l'as tué? dit l'épéiste.
J'crois pas, juste assommé. Vite, fini le! répliqua son compagnon.

Tchaag!

L'arme contondante tomba au sol bruyamment, son manieur s'écroulant au sol, juste devant les pieds de son camarade. Le sang était un peu partout: au sol, sur l'épée, sur le mur... La taillade avait transperçait tout le torse. La brute était à genoux, finalement pas si étourdi que ça. Il avait appliqué un revers instinctif d'une force inouï pour seulement avec une seule main.

Il se releva, visiblement bien amoché




Cependant il n'y avait jamais de répits dans un combat, sauf dans les comtes. L'épéiste chargea, visiblement en rage par la mort de son compagnon de toujours.
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Blanche30
Blanche tentait de ramener le groupe de femmes et d'enfants vers le village, ou tout de moins l'église. Puis elle sursauta en entendant un énorme bruit. Elle avait bien sûr entendu les coups de bélier, mais là, la porte venait de céder. Elle espérait que le château serait repris rapidement, sans trop de dégâts. Mais qu'en serait-il de toutes les archives ? Et tous ces corps étendus par terre... Quel gâchis.
Un petit garçon tira sur sa jupe. Elle s'accroupit. Il ne devait pas avoir plus de 5 ou 6 ans.


- L'est où maman ?
- Je ne sais pas mon coeur, à quoi ressemble-t-elle ?
- Ben...à maman, elle a des cheveux jaunes comme toi.

Blanche se releva et scruta le groupe devant elle. La masse était trop compacte, et les blondes étaient nombreuses. Le petit garçon se mit en pleurer en entendant les coups et le fracas des épées.

- J'ai... peu..eur... Je veux mamaaan !!!
- Viens avec moi mon chéri, on va la chercher, ne t'inquiète pas, je suis là.

La jeune fille prit l'enfant dans ses bras, et continua à pousser le groupe loin du champ de bataille. La tâche était loin d'être aisée. Les matrones criaient pour aller rejoindre leurs époux ou fils. Mais il ne fallait pas risquer d'être blessé ou pire, aussi Blanche devint plus vigoureurse dans ses gestes comme dans ses paroles.

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Audelia

Devant les geôles:

Au bas de l’escalier, masquée par le mur de pierre, Audélia ferme les yeux, elle tache de réguler sa respiration et son cœur qui lui semblent faire un boucan incroyable.
Son buste se soulève à chaque inspiration, et tire sur son uniforme de maille.
Se battre avec eux est une chose mais se retrouver seule ici en est une autre.
Comme quoi tout est vraiment relatif, et cette réalité là, elle aurait préféré s’en rendre compte avant de passer par cette fichue fenêtre…
Elle pense : si je tenais l’archi qui a creusé cette ouverture !
Elle pense à Archibald le maçon de son village natal,depuis elle appelle tous les ouvriers archi….
Son village natal, voilà de quoi attiser sa haine.
Elle laisse les souvenirs remonter, encore et encore.
Une fois que son corps est tendu à l’extrême et que ses muscles sont bandés, elle fait un premier pas vers les geôles.

Une grosse voix la pétrifie, pas le temps de comprendre que :
Vlannnnnnnn

Ouch !

Une masse énorme s’abat sur elle maladroitement et elle dévale les dernières marches bien plus vite que prévu.
L’air sort seul de ses poumons comprimés elle pousse un cri de rage et se dégage de ce corps imposant, à peine le temps de rouler sur le côté, vite, vite, fuir ses mains, cette odeur, cette haleine.
Elle saute sur ses pieds et assomme le colosse encore au sol de la garde de son épée.
La jeune guerrière jette un œil :
Merd* mais c’est le musée des horreurs ici ?
Ils ont refilé leurs détritus au sous sol ?
Remarque ça l’arrangeait bien quelque part.

Elle se cache derrière la porte, le frêle arrive déjà, il regarde son pote à terre et réfléchit une seconde de trop.
Il fait terriblement sombre, elle distingue simplement une silhouette un peu plus frêle que ce qu’elle pensait
Merci Aristote !
Ses épaules se voûtent, ses jambes se fléchissent, elle avance vers le garde, le retourne brusquement d’un bras et tranche sa gorge de l’autre d’un seul trait, avec toute la rage qu’elle a réussi à emmagasiner.
Ses yeux, elle croise ses yeux écarquillés, surpris.
Le sang jaillit de façon glauque et inappropriée de sa gorge béante….
Il tombe à genoux, oscille quelques secondes et s’effondre sur le sol dans une mare rougeâtre….
Elle hésite à vomir mais tousse.
Poussée par le regard de quelques prisonniers elle se refait un port altier pour soutenir sa frimousse éclaboussée de gouttelettes carmins.
Elle essuie son front vainement d’un revers de main ensanglantée, puis s’accroupit pour sonder les poches de l’homme….
Une fiole d’eau de vie ?
Parfait ça !
Dans l’ordre, elle engloutit le breuvage jusqu'à la dernière goutte, ramasse le trousseau et le jette à un prisonnier.
L’homme est un peu trop bien vêtu et propre pour être ici depuis longtemps, avec un peu de chance il était de l’autre côté des barreaux avant l’incendie.

On a besoin de monde là haut et vite avant que colosse se réveille.

Ses yeux brillent, elle ne pense qu’à retrouver sa meute.
L’instinct de survie, l’instinct animal,deux grammes de jugeotte et un peu d’alcool…
Ça devrait aider.
Doit bien y avoir encore des armes dans le coin….
Un pied de chaise pour l’instant, servez vous, ensuite vous ramasserez mieux là haut, la cueillette sera fraîche et abondante.

Elle se détourne, prête à remonter,prête à rejoindre les autres….
Se répète en boucle : je suis encore vivante.

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Icarionnoste
De battre son cœur c’est emballé, à nouveau …
Cette fois ce n’était pas l’amour mais l’adrénaline … étrange sensation. Il aime. La mort, la peur, les craintes, tout est masqué par ce voile opaque, ce frissonnement, cette envie, cette pulsion patriotique.
Se tourne vers Théalie, elle est prête. Les trois gardes approchent.

Sort sa croix d’Oc, l’embrasse charnellement, recueil de ses pensées les plus intimes. Il a le sourire, narquois et vil. Il est assez sombre sans se rendre compte qu’il court au danger. Regarde une dernière fois Théalie et pour toute réponse s’élance …

S’élance en hurlant !!!

-« A mort ! »

Mais quel con …
Court à perdre haleine contre les gardes les trois, sans distinction, repère le premier, est tout proche maintenant, à quelques pas à peine. Sa lourde épée lui pèse dans les bras, la lève bien haut pour qu’elle puisse retomber bien bas, Théalie doit le suivre peut-être, sans doute, il ne sait pas en fait, il ne voit pas ce qui se passe derrière …

Schlack !!!

Tape comme une brute sur le bouclier du premier garde. Les duels commencent …

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"On s'attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal." - Machiavel
--Un_prisonnier
Étrange spectacle. Un bruit sourd et grave se fait entendre. Une masse, deux peut-être, qui s'écrasent avec fracas. Des tissus qui frottent le sol. Un os qui semble craquer, résultat du coup de garde de la demoiselle. Le garde s'éloigne des prisons, totalement inconscient d'approcher du danger ainsi, incapable de voir ce qu'il se passe. Personne ne se méfie assez du danger des ombres.

Les prisonniers retiennent leurs souffles lorsqu'ils aperçoivent la fine silhouette s'approcher de la brindille qui fait office de gardien. Ils le retiennent jusqu'à ce que la fine lame tranche avec douceur la gorge de l'homme en uniforme.

Un râle s'échappe de sa bouche ensanglantée alors que la masse s'écrase au sol. L'agonie ne devrait plus être très longue, maintenant. Le trousseau de clés qui vole à travers la pièce, se glisse entre les barreaux pour atterrir dans la main d'un prisonnier. Il en essaie plusieurs avant d'ouvrir la prison dans laquelle il est enfermé, seul, chacun ayant sa propre cellule. Apparemment, sa tenue correcte a donné bonne impression à la demoiselle. Si elle savait. Le bonhomme devait rencontrer le juge très bientôt, pour allonger sa peine. Il avait tenté de tuer le chétif. Audélia, elle, avait réussi. Pour la forme et pour les narines du juge, il avait pu se laver correctement et endosser des vêtements plutôt convenables.

Il s'approche du cadavre et empoigne la poignée de l'épée. La lame qui sort du fourreau laisse sonner un bruit fin. Une légère odeur de sang commence à envahir la pièce. Il observe la demoiselle, s'attarde sur quelques formes et esquisse un sourire mutin. Ça faisait déjà un moment que le gaillard était enfermé. Les jours, ils ne les comptaient plus, trop longtemps qu'il est enfermé. Cause ? Quelques vilaines tendances à planter sa lame où il ne faudrait pas. Dans le thorax de quelques citoyens, par exemple. Et le juge n'a pas vraiment apprécié.


"Hé, toi !", lance-t-il au tirailleur. Lui et une femme. Occasion rêvée d'assouvir quelques pulsions, quelques tensions. Il est bien plus costaud qu'elle. Ça ne devrait pas être un souci. En théorie.

Son regard accroche le sien. Aucun doute sur ses intentions.
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