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[RP] Hostel de Gilraen, rue Sainct-Antoyne

Lanfeust86
A peine se présenta-t-il, qu'une nouvelle dame approcha, une autre bretonne qui semblait être plus là pour vérifier que la jeune demoiselle ne fasse pas de bêtises plutôt que de s'amuser. Il fit tout de même comme avec la première.

Enchanté Dame Anastriana le Dü de Coetlogon. Lanfeust de Troy, Duc de Souvigny.

Puis se tournant vers la jeune Blanche-Anne, il répondit à sa question.

En effet j'ai été Duc du BA en Mai-Juin et Septembre-Octobre de cette année et Messire Petitrusse après moi en Novembre-Décembre. Votre nom de famille me dit quelque chose, qui sont vos parents ?

Lanfeust appréciait la compagnie de toutes ces dames tout en discutant, il admirait discrètement les formes, le langage ou la gestuelle. Après tout on l'avait invité car il était célibataire, autant en profiter même si il était moins jeune que certains hommes dans la salle.
Et puis rencontrer des bretonnes c'était pas tous les jours.

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Elegie2
Tandis qu'Elegie observait goguenarde l'oeil jaugeur des mâles du cercle, une femme s'approcha, qu'elle accueillit aussitôt après présentation de la jeune hermine. Inclinaison de la tête comme il se doit, et sourire en direction du "chaperon".

Ravie de vous connaitre Dame ou Damoiselle. et bienvenue parmi nous.

haussant légèrement le sourcil gauche ainsi que défaut familial, la jeune Balsac tentait de déchiffrer l'enigme laurensienne au vu des questions posées, mais le jeune homme n'avait pas encore répondu. Il lui faudrait donc patienter. Tout ceci lui semblait si irréel qu'elle fut tentée un moment de demander à son jumeau de la pincer. Elle se retint vite, sûre qu'il ne perdrait pas l'occasion de le faire. Quelle plaie que d'être prise au mot parfois !

Damoiselles de Bretagne .. parlez nous un peu de chez vous .. j'en ai rêvé si souvent .. la lande .. les druides.. la mer .. il faut dire que chez nous, les embruns tombent à grosses gouttes, mais ils ne sont point perles de mer.


sourire à nouveau avancé et grimace à Lanfeust pour s'être fait reprendre à raison pour le nobiliaire auvergnat.
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Blanche_
Elle avait l'habitude d'être observée. L'habitude, aussi, d'être jaugée avec un certain désir, de sentir sur elle les regards masculins. Être l'objet de leurs envies, de leur peur parfois aussi, tant l'impression qu'elle dégageait pouvait être déconcertante.
Car elle était sauvage, tout autant que le pays qui l'avait vu naître. Indomptée, et douce. Fragile, et farouche... Paradoxe breton, d'une Hermine à la fourrure duveteuse, et aux griffes acérées.

Elle accorda au jumeau d'Elegie un sourire tout particulier, espérant qu'il se joigne à la conversation. Des quelques mots échangés, elle ne retenait surtout que le timbre de voix, certains mots lui étant par trop compliqués, ou la syntaxe ne faisant défaut.
Il n'était pas simple, pour une princesse échappée de ses terres isolées, de saisir toutes les subtilités linguistiques de ces autochtones.
Et le duc, qui déjà s'enquerrait de sa lignée. En bretagne, elle aurait presque prit cela pour un outrage. Comment, elle, perle des perles, ignorée ? C'était par trop fort !
Mais elle savait aussi que son ascendance pouvait être ignorée ; et pardonnait facilement une question innocente, puisqu'en plus ledit Duc avait eu connaissance de son nom.

Elle lui sourit donc, bien plus prompte à répondre qu'elle ne l'aurait cru.
Je suis fille de Meriadoc, et de Lusiana.
D'ailleurs, Elegie, cela ne m'étonnerait pas que nous eussions quelque lien de parenté. Je suis apparentée aux Penthièvre par mon arrière grand père, Gomoz.

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Riches, tenez bon !
Lanfeust86
Lanfeust ignorait bien comment se comportait la noblesse bretonne et à vrai dire il n'était pas Duc depuis bien longtemps, il ne fallait pas faire de bêtises. Vu l'expression qui se dégagea de la jeune demoiselle, il se demandé s'il ne venait pas de faire un impair...Ah oui tiens c'est l'expression à la mode ça l'impair.

Un sourire s'afficha sur son visage et elle répondit, bon tout va bien apparemment. Meriadoc ? Cela lui disait bien quelque chose, un ancien duc surement.


Veuillez me pardonner mais il est vrai que nous connaissons peu les familles bretonnes, il est déjà difficile de se souvenir de toutes les familles de France.

Sourit en entendant les quelques paroles pour Elegie.

Les liens de famille apportent bien souvent des surprises, j'ai appris récemment être apparenté à des enfants de feue la Duchesse Enorig d'Azayes de part leur père. On en apprend chaque jour.

Oui plus il cherchait et plus trouvait des choses bizarres dans cette famille, enfin bon il en avait une, et assez respectable donc il ne fallait pas chipoter pour des détails.

Êtes vous déjà venu au Bourbonnais Auvergne ?
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Laurens_de_gilraen
A peine Laurens avait il énoncé ses trois faits possibles, dont l’un était assurément un mensonge, que déjà, les questions venaient d’ici et là. Son regard se balada alors au fur et à mesure des prises de paroles, dans l’assemblée, prenant bien soin de contempler chaque visage, chaque expression, tout en tentant de se souvenir des noms associés à ces invités illustres en l’Hostel de Gilraen. A la première dame qui s’était fait entendre, le jeune héritier l’écouta attentivement, avant de se tourner en sa direction, de façon à pouvoir capter son regard, et tenter de lui répondre, sans donner trop d’indices. Gardant quelques instants le silence, pour mieux réfléchir à sa réponse, le jeune homme se fit finalement entendre à son tour, apportant une réponse que d’autres devaient également attendre, avant de poser eux même leurs questions…

"A vous Dame (Elegie), je vous dirais que ce talent, nous en sommes tous dotés bien tôt en notre vie. Puis, avec l’âge, s’il ne nous est pas enseigné, alors il est fort à regretter dans certaines situations, comme j’ai pu connaître moi-même."

Il en avait dit assez pour orienter une réflexion là-dessus, mais trop peu pour fournir un semblant de réponse détaillé. Voilà qui laisserait l’interrogation générale dans le vague, afin surtout de faire durer un maximum ce jeu, qui visait avant tout à faire participer le plus de monde possible. Reconnaissant l’amie à sa mère, Laurens la salua d’un sourire radieux et courtois, avant de répondre à sa question, question qui touchait là un point essentiel, et qui, amènerait surement un indice primordial…

"Chère Dame (Beeky), en effet, votre intuition a vu juste. Il s’agit bien là d’une chute… quant à savoir son dénouement, pour rester dans le flou, je vous dirais que le final ne fut pas à la hauteur de mon espérance."

Une douce voix se fit entendre, attirant l’attention du jeune héritier, qui se tournait dès lors vers la demoiselle qui s’exprimait parmis la foule. Venant de quitter cette invité ravissante, accompagnée d’une baronne fort agréable, Laurens se permit de lui adresser un sourire plus tendre, tout en écoutant consciencieusement son interrogation. Une fois encore, les femmes faisaient preuves d’une intuition indéniable en cette soirée…

"Cela est dans l’idée Damoiselle (DameJustine) oui en effet. Mais hélas, il ne s’agissait pas d’épines non. Vous êtes toutefois sur la bonne voie."

De nouveau, un sourire pour la damoiselle, tandis que la voix d’un homme se manifestait. Enfin, l’un d’eux se manifestait, tandis que le jeune Laurens aurait eut tôt de croire que ceux-ci se cachaient ma foi fort bien. Lui adressant un signe poli de la tête en guise de salutation, et ne le connaissant nullement, le jeune homme lui répondit de manière toute aussi courtoise et distinguée…

"En effet, Messire (Atolchamb), vous êtes perspicace. Je crois que vous marquez donc là le point. "

Se tournant pour admirer sa mère, Laurens lui demanda alors…

"Je vous laisse soin de donner les points ? Voici venu le temps d’élire un autre roi donc."

Voyant que les invités faisaient connaissance, que d’autres semblaient avoir déjà quelques liens entre eux, et que la soirée se déroulait plutôt bien, le jeune héritier se ravisa dans un coin, pour se faire plus discret, maintenant qu’il avait donné le ton du jeu, pour quérir son page d’un signe de la main. Aussitôt, celui-ci accourut, sourire aux lèvres…

"Que puis-je pour vous servir Messire ?"

"J’ai fait venir avec moi, depuis les Flandres, de la bière blanche, dans des fûts, te souviens tu ? Je t’avais dit de les faire entreposer en la cuisine."

"Oui Messire, et cela fut fait selon vos souhaits."

"Bien bien, tu es un excellent Page. Voudrais-tu me faire porter un peu de cette bière, en une bonne chope de chez nous."

Aussitôt, le Page s’enquérait de sa nouvelle mission, filant discrètement et rapidement en cuisine, s’atteler à la tâche, tandis que le jeune Laurens contemplait silencieusement l’ensemble de la salle, se trouvant que peu à sa place parmis les invités, perdu dans ses pensées qui n’appartenaient qu’à lui en cet instant…
Soeli
Paralysée par tant de présence et prestance la Margny ne savait donc plus où donner de la tête. Les invités arrivaient de tous les côtés (enfin, surtout par la porte) et ce n'était pas près de s'arrêter. Alors qu'elle s'apprêtait à faire demi-tour, une Dame vêtue d'une magnifique robe et parée du plus joli des sourires vint à sa rencontre et la salua.

Le bonsoir à vous, ma damoiselle. Soyez la bienvenue en ma demeure. Je suis la comtesse de Nijmegen.


Petite révérence des plus conventionnelles et sourire d'occasion, franchement ravi toutefois, à destination de l'hôtesse de la fête.


Soeli de Margny von Riddermark, je suis enchantée de vous connaitre votre Grandeur et vous remercie chaleureusement pour votre invitation.

Sans attendre de réponse, puisque la Dame semblait tout affairée à accueillir le flot humain se déversant dans cette salle que Soeli commençait à imaginer trop petite pour contenir tant de monde, elle ébaucha quelques pas sur le côté pour s'éloigner quelques peu de la porte et laisser entrer tous ceux qui arriveraient à sa suite histoire de ne pas créer embouteillage. Et, il y en avait des gens à sa suite. C'est à cet instant précis, alors qu'elle tentait de s'éclipser discrètement par les flans qu'un jeune homme vint l'aborder pour la saluer d'un baise main, lui imposant, là encore, l'exercice reverentiel et le sourire poli de circonstance. Mais à peine s'était-il présenté, le bougre, qu'il s'en était allé saluer une autre... Long soupire, non pas de déception, mais plutôt de soulagement que lâcha la Margny en le voyant s'éloigner se pavanant tel un jeune coq dans une basse cour bien trop fournie en poulettes pour ses frêles épaules et ne sachant plus où donner de la crête. Image qui lui arracha un sourire aussi ravissant que amusé. Mais ce n'est pas tout ça, on en était au plan d'évasion subtile et discret surtout...

Longeant soigneusement les murs de l'édifice, elle décida de pénétrer un peu plus loin dans la salle. Dévisageant quelques invités cherchant parmi tous ces faciès, une quelconque connaissance avec qui elle pourrait échanger quelques mots, se rassurer ou se sentir moins seule. Le néant. Ce n'est pas qu'elle fut timide la brune, mais plus qu'elle n'aimait pas quand il y avait foule. Non pas qu'elle se soit attendu à un diner aux chandelles entre quatre yeux, mais elle n'avait pas imaginé pareil rassemblement non plus. Ses mains se joignirent dans son dos tandis qu'elle arpentait la pièce de manière nonchalante à quelques centimètres à peine du mobilier poussé contre les murs pour dégager le centre de la pièce. Cherchait-elle à vérifier que la pièce était rectangulaire? Qu'elle possédait bel et bien les 4 coins réglementaires? Non, pas exactement. Cherchait-elle à marquer son territoire? Non, non plus. Mais à force d'avancer, elle se retrouva fort logiquement à l'autre bout de la salle. Qu'était-elle venue chercher en pareil lieu? C'est la question qu'elle se posait en observant le lustre pendant au milieu du plafond brûlant de ses mil flammes, lorsque soudain le grognement plaintif de ses entrailles se fit entendre.
Et puisqu'elle avait fait le déplacement...

Large sourire lorsque finalement elle le repère, lui, le buffet! Il ne sera pas dit qu'elle sera venue pour rien. Elle pourra au moins se targuer d'avoir fait la connaissance de quelques mets savoureux et d'avoir ravi ses papilles d'une bonne bière... Qui sait, il y avait peut-être même de ce vin de Champagne qu'on servait à la cour. C'est donc vers lui qu'elle se dirigea, le coeur aussi léger qui l'était son estomac vide, jupons virevoltant au gré de ses déplacements bercés par le froissement du tissu. Dilemme insoupçonnable que de choisir l'heureux élu, viande froides? Fruits secs ou confits? Il n'y avait pas à dire, le choix était vaste. Mais il n'y a que le premier pas qui est difficile, n'est-il pas? Son buste se pencha en avant tandis que sa main s'élança vers les fruits secs posés juste à côté d'un chandelier où se consument quelques bougies... Ce ne devrait pas être bien compliqué de l'éviter, et elle s'y était attelée tout particulièrement, non pas qu'elle soit maladroite, mais enfin... si.


Pardon! Lança-t-elle à l'intention d'un homme lui faisant obstacle étant de fait positionné tout à côté et discutant avec une jeune femme. Alors qu'elle saisi une poignée du fruit désiré, à savoir des noix, son coude effleura l'objet argenté qui bascula sur la table dressée, laissant échapper une chandelle qui roula toute enflammée de l'autre côté de la table avant de choir sur le sol. Lâchant les fruits en toute hâte, elle redressa le bougeoir, aux chandelles éteintes, avant de jeter un regard furtif autour d'elle pour s'assurer que nul n'avait vu le désastre, de s'accroupir et de disparaitre à quatre pattes sous la table pour récupérer, discrètement, l'autre avant qu'il ne mette le feu à la nappe et par propagation l'auberge tout entière...
Semias
Interceptant le sourire discret de la jeune femme, il ne savait trop comment y réagir. Etait-ce une invitation à prendre part à la discussion ? Ou une façon polie de lui faire comprendre que son regard était sans doute trop insistant ? Un peu les deux peut-être, il n'était pas encore des plus habiles pour déceler tous les codes que réservaient les regards de ces dames, même s'il fallait avouer qu'il se débrouillait. Elegie intervint, il tourna la tête en sa direction.

"Damoiselles de Bretagne... Parlez nous un peu de chez vous... J'en ai rêvé si souvent."

L'occasion était donnée de lui lancer quelque pique, une nouvelle fois, affichant un sourire empli de malice.

"Je n'ai sans doute pas la prétention de me dire connaisseur des terres bretonnes, mais j'y ai au moins déjà mis les pieds..."

Et déjà Lanfeust reprenait la parole. Aristote soit loué d'avoir rendu un peu de temps libre à l'ancien Duc, il n'en était que plus efficace. Un Lanfeust parent des Azayes, voilà qui était assez surprenant, comme il l'avouait de lui-même. Quoique, plus on découvrait les liens unissant les familles de France les unes aux autres, plus on s'étonnait de ne pas voir d'avantage de cas de consanguinité. Cela arriverait sans doute à son heure...

"Je suis apparentée aux Penthièvre par mon arrière grand père, Gomoz.
- Gomoz n'est autre que notre grand-père, du côté maternel
, annonça-t-il en guise de réponse. Ce doit être un titre qu'il a largement apprécié de son vivant."

Il n'avait pu s'empêcher de penser aux surnoms peu flatteurs parvenus à ses oreilles et qui avaient longtemps qualifié la femme de Gomoz. C'est qu'on en comptait, des bâtards chez les Penthièvre... Un sourire aurait sans doute été malvenu, mais il avait grand mal à s'en contenir. Gageons que l'expression qu'il avait affiché était donc plus proche d'un sourire que d'une grimace, c'eût été bien plus agréable pour les interlocuteurs.
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Clemence.de.lepine
Le mensonge du Roi avait bien vite été dévoilé, et à vrai dire Clémence avait apprécié le jeu, goûtant les remarques des uns et observant les mimiques amusées des autres. Ici, il semblait que rien ne pourrait entacher l’ambiance bon enfant qui peu à peu venait à s’emparer de la masse. Les sourires venaient dissiper les discrètes traces de malaise que l’on avait pu deviner sur quelques jeunes visages.

Il y avait de ces figures qui marquaient la demoiselle plus que d’autres, et bien des fois elle avait eu l’expérience de cette situation où une attitude, un mot ou un regard parvenaient à ancrer le souvenir d’un nom. Si, alors, on lui demandait de citer les personnes qui avaient influencé sa façon de penser, de voir les choses ou même, qui avaient attiré son attention et son intérêt plus que de raison, elle aurait sans hésitation cité quelques noms, spontanément. Les explications auraient sans doute été plus difficiles à exprimer… Bref. Et donc, une remarque concernant les fleurs dont certaines étaient couvertes d’épines avait fait ressurgir un moment du passé où elle-même avait utilisé cette métaphore. Ça n’était ni un bon, ni un mauvais souvenir – bien qu’alors, elle eut regretté cette allusion -, mais il concernait deux de ces figures marquantes dont on parlait plus haut. Ce qui, comme souvent, avait maintenant pour conséquence de troubler la nostalgique Clémence. Il en fallait peu et elle s’en damnait souvent. Le temps et ses souvenirs étaient ce qu’elle possédait de plus cher car le présent ne lui offrait pour l’instant que peu de choses. Alors, il est vrai qu’elle restait trop sensible au passé, parfois pleine de remords, de culpabilité et de honte, parfois emplie de douce et paisible mélancolie.

Passons. Il n’est que trop temps de revenir à l’instant présent qui, comme réconfort, lui prête la vision d’une multitude de visages exprimant, à peu de choses près, ce qu’elle aussi ressent alors. Tenez, il y a cette demoiselle, là-bas, dont la blondeur s’accorde à la candeur de ses traits. Clémence a remarqué son manège subtil et non moins raffiné pour s’intégrer à une meute au sein de laquelle on pourrait la considérer comme une étrangère. Elle affichait, il y a peu, une mine effarouchée. Et pourtant, la voilà qui revêt un manteau d’assurance pour se lancer à la conquête des « autres », ces inconnus, ceux dont on espère et dont on craint tant. Il lui faut bien peu de temps pour se faire accepter, et Clémence ne peut empêcher ses yeux bleus, pendant un bref laps de temps, de briller d’une étincelle de respect admiratif pour la jeune Bretonne. Cela lui donne le courage et l’élan nécessaires pour s’envoler. Surtout que le jeune Persevael semblait vouloir s’approprier la jeune Duchesse pour lui seul. Clémence s’amusait de sa malhabileté, mais elle n’était pas là pour se gausser de la maladresse du fils de son hôtesse. Il faudrait, pour cela, qu’elle n’ait elle-même aucun défaut dont on puisse se moquer et elle était bien la première à savoir que ça n’était pas le cas. Pour autant, elle ne put s’empêcher de prendre congé sur un ton léger, adressant dans un même temps un regard appuyé et sans équivoque à Ellesya :


Et bien, Ellesya, nous vous laissons à votre chevalier servant. Pour ma part, j’aimerais que l’on me concède quelques indices sur les uns et sur les autres, dans le but de posséder un petit avantage lorsqu’il faudra démasquer le mensonge du prochain roi. Autrement dit, allons faire connaissance, ça ne sera pas du luxe puisque je ne connais personne … ou presque. Dernier regard amusé qui glisse d’Ellesya à Beulbeul, et les deux damoiselles partent à l’assaut de l’inconnu. D’abord, un peu d’encouragement : le buffet devrait aider. Accrochant du regard, alors qu’elle s’approche du but, la chevelure rousse de Catalina de Volpilhat, Clémence n’a pourtant pas le temps de lui adresser un sourire amical. Déjà tombe bruyamment à ses pieds une chandelle allumée qui roule derrière la table. Comme lorsque l’on se retrouve face à une situation insolite à laquelle on ne s’attend pas, la demoiselle de Villorceau esquisse un mouvement de surprise : un pas en arrière, sur le pied de sa duègne d’un jour, de préférence. Les yeux azur s’écarquillent d’autant plus lorsqu’ils interceptent une silhouette se faufilant sous la table. Si l’auteur de cette bévue espérait s’en tirer sans témoin, c’est qu’il n’a pas mesuré le spectacle que peuvent donner une chandelle allumée chutant sur le sol et une partie de cache-cache sous la table. Et tout ça, au milieu de paires d’yeux alertes, entraînées à repérer toute maladresse commise par n’importe qui.
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Blanche_
Bien qu'il ait un peu brusqué la gaminette, le sieur Lanfeust avait l'avantage indiscutable de la charmer aussitôt qu'il ouvrait la bouche. Naïveté candide, l'enfante se laissait bien plus dominer par le timbre de sa voix, et les inflexions doucereuses de ses paroles pour oser lui montrer son désaccord, quand bien même sa méconnaissance des familles bretonnes était fâcheuses.
Il lui paraissait d'ailleurs impossible que l'on n'eusse jamais entendu parler de Guérandes, des Brocéliande, ou des Penthièvre qui régnaient en Bretagne. Et comme elle était apparentée à l'une ou l'autre des familles par l'adoption ou la filiation, l'outrage ne lui était que plus important.

Et voilà que le sieur Balzac admettait avoir foulé le sol de la pointe côtière... Ce qui promettait d'être intéressant. Mais loin de lui, visiblement, l'intention de partager ses pensées sur ce fascinant pays, ou de narrer ses exploits en Breizh. Dépitée, la môme cacha bien sa déception, ne voulant brusquer cet interlocuteur peut être trop timide.

Le sujet, une nouvelle fois, revenait à la généalogie. L'Hermine hésita un peu à se lancer dans une description détaillée des branches familiales, car c'est chose admise que chez les Walsh, les adoptions, dénégations, filiations fusaient dans tous les sens. Force est d'admettre qu'elle ne pouvait remonter qu'à 4 générations maximum, sans quoi son esprit de damoiselle trouvait vite des difficultés.
On parlait de Gomoz, donc. Feu Souverain de Bretagne, aussi dépravé que l'on pouvait être. De son aïeul décédé, la blonde ne gardait que très peu de souvenirs. Elle avait vadrouillé, petite, dans les couloirs du château Grand-Ducal, profitant de son rang et du respect qui lui incombait. Mais du couple Penthièvre mythique, et de la non moins célèbre Amra, seules quelques bribes de souvenirs lui étaient restées.

Gomoz ? Voila qui est étonnant. Mais je dois vous avouer ne pas connaître tous les enfants qu'il a eu... Vous vous en doutez bien.

Bâtard, donc. Mais la gosse se garda bien de le dire. Bâtard ou pas, en Bretagne, on n'en avait cure. Car légitimes ou non, des enfants de souverains sont tout autant princes que les autres... Tout du moins, c'est ce qu'elle croyait.

Pardonnez mon ignorance envers votre province, Votre Grâce. Mais je ne suis malheureusement jamais allée en BA.
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Riches, tenez bon !
Lanfeust86
Lanfeust restait attentif à la discussion généalogique entre Semias et Blanche-Anne, les Penthièvre, il connaissait, mais Gomoz...Il devait être trop jeune à ce moment là. Pendant ce temps le roi s'était fait démasqué, finalement c'était assez rapide, un nouveau serait sûrement désigné par l'hôtesse.

Souriant à la jeune bretonne, il l'écouta répondre à sa question sur le Bourbonnais Auvergne. Son duché était assez loin finalement et les bretons avaient bien souvent plus connus les soldats de la COBA que les voyageurs bourbonnais auvergnats. Finalement cet accent breton donnait un certain charme à la demoiselle et il était assez plaisant de discuter avec elle.


Et bien Damoiselle, je vous pardonne volontiers, ainsi vous pourrez me pardonnez mon ignorance concernant les familles bretonnes.

Et voilà tout l'art d'insérer une excuse, pas diplomate pour rien le Duc. Il nota dans un coin de sa tête son nom.

Si un jour je suis invité en Bretagne, je vous promet que je m'y intéresserai et si jamais vous venez au Bourbonnais Auvergne, je me ferais un plaisir de vous faire visiter notre beau duché.

Souriant de plus belle, il était impossible de louper le BA quand on visitait la France avec sa position centrale et puis il était fier de ce duché malgré tout, on y vivait assez bien par rapport à d'autres qu'il avait pu visiter. Regardant Semias, il lui donna un coup de coude.

Jeuuune homme, vous devriez faire le Roi !
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Semias
"... Je me ferais un plaisir de vous faire visiter notre beau duché."

C'est tout ? Certes, le Duc de Souvigny était suffisamment séduisant pour justifier qu'on se déplace jusqu'en Auvergne pour visiter en sa compagnie, et sans doute plus "si affinités" comme le voulait l'expression. Mais si le Troy était habile diplomate, il n'aurait pas fait très bon vendeur de sa région. La demoiselle était sans doute restée sur sa faim, cette soif de connaissance attisée par la curiosité dont elle semblait faire preuve depuis le début de la conversation.

"Jeuuune homme..."

Le jeune Balsac sursauta en sentant le coude ducal qui venait de s'approcher sans doute plus violemment que ne l'aurait voulu son propriétaire. Ou peut-être était-ce dû à l'effet de surprise. La tête blonde se tourna en direction du Duc.

"... Vous devriez faire le Roi !
- Et bien, loin de moi l'idée de me défiler, mais il me semble plus poli d'attendre que notre hôtesse désigne le Roi suivant."


Certes, le thème de la soirée avait été placé sous le signe de l'absence de conventionnel, mais ils se trouvaient en société, et sans doute plus par habitude et par éducation que par une volonté personnelle, le fils Balsac avait du mal à s'en défaire. Drôle de constat d'ailleurs, pour lui qui aimait souvent mettre ces mêmes conventions au placard, tant elles pouvaient parfois s'avérer handicapantes. L'influence du lieu dirons-nous.

"Mais je vous remercie d'avoir pensé à moi. Je devrais d'ailleurs aisément trouver quelques secrets à dévoiler."

Il ne put s'empêcher de sourire. En effet, il avait bien l'une ou l'autre idée, sans pour autant que celles-ci soient encore parfaitement définies. Il fallait trouver un mensonge également, ce serait bien plus aisé encore. Et puis une image lui traversa l'esprit, et le sourire se fit plus franc encore.

"Cependant, je garderai pour moi ces secrets à faire pâlir les hommes d'église tels que vous, et dont vous brûlez pourtant de faire la découverte."

Le regard d'acajou ne quittait plus celui du Duc, dans l'attente de quelque répartie intéressante. D'abord cette cousine sortie de nulle part, puis cette charmante Bretonne, et cet échange verbal. La soirée ne s'annonçait finalement pas si monotone qu'il ne l'avait songé.
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Elegie2
bien .. elle n'avait rien compris au jeu.. elle croyait que le jeu consistait à voir le mensonge alors qu'on récompensait la vérité. dans l'absolu, l'image était séduisante mais fausse. le jeune homme qui avait déduit la vérité était récompensé. soit. mais quel était le mensonge ? Plissant le nez la jeune fille observait les personnes alentours, personne pour s'en choquer. Semias et Lanfeust se disputaient les sourires de la jeune bretonne cousine.

Elégie sourit. Un oeil vers le buffet, l'air de rien. Délaissé pour l'heure, elle pourrait s'y glisser sans que personne ne l'aperçoive.

Un sourire de biais à son entourage, elle se faufile tant bien que mal vers les pieces offertes aux regards des convives.

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Gnia
Verre de vin à la main, légèrement en retrait, la Bapaume observait toute cette jeunesse s'apprivoiser, se tourner autour, se jauger du regard, et enfin s'essayer au travers de ce petit jeu à la joute verbale et à l'esprit.
Si son attention n'avait pas été tournée vers cette chambre de bonne qu'elle avait quittée quelques instant plus tôt, y laissant une part d'elle-même, honnie, elle aurait pu prendre plaisir à deviner qui des jeunes gens réunis ici convoleraient bientôt en justes noces.

Son regard se posa sur le jeune Laurens qui tenait le devant de la scène jusqu'à ce que son mensonge soit dévoilé. Son esprit erra dans ces étranges labyrinthes dont lui seul connaissait l'issue. Par Aristote que son neveu lui faisait penser parfois à Erel, un geste, une expression du visage... Et elle, son mensonge serait-il dévoilé en un instant comme dans ce jeu sans conséquence ? S'il l'était quelles seraient-elles ?

Elle repensa au regard qu'Arielle avait laisser glisser le long de l'estafilade qui courait depuis sa joue en travers de son cou, dévalant le haut de la poitrine. Deux jours à peine après le décès de son mari, elle s'était à son tour effondrée sous les rempart de Tarbes. Et le cauchemar avait passé un palier supplémentaire dans l'horreur, par ce chemin de feu tracé par un sicaire hérétique, peut-être même celui qui lui avait enlevé Erel.
Sourire cynique, le Béarn avait par trop marqué cette famille, dans les chairs et dans les coeurs.

Secouant la tête comme pour chasser ses amères pensées, elle fut tentée un instant d'aller rejoindre Rose, discrète et par trop effacée dans cette soirée qui pourtant aurait dû la voir à l'honneur, lorsqu'elle songea qu'un chaperon ne l'aiderait surement pas à être approchée par les jeunes gens présents.
Il était temps d'arriver à glisser un mot à l'oreille d'Arielle plutôt. Avouer son crime quand d'autres jouaient du mensonge et de la vérité.

A la faveur du changement de Roy, elle s'approcha plus près de la comtesse, attendant qu'elle nomme un nouveau Roy pour ensuite profiter des questions pour accaparer un instant sa belle-soeur.
Elle fit signe à un domestique d'emplir son verre vidé déjà maintes fois. Piètre baume aux souffrances mais dont l'effet conféraient à la douleur un cocon ouaté, juste un plus supportable.

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Agnès de Saint Just et de Dublith
"Ne pouvant se corriger de sa folie, elle lui donnait l'apparence de la raison..."
Arielle_de_siorac
Une moue contrariée ourlait les lèvres de la comtesse.

Il y avait d'abord Laurens, qui avait coupé court au jeu, sans chercher à jouer jusqu'au bout. Les convives n'avaient même pas eu le temps de voter que lui-même rendait les armes! Atolchamb lui avait murmuré quelque chose à l'oreille et le jeu s'était terminé ainsi. La Dénéré lança un regard irrité à son grand garçon qui semblait à présent vouloir se fondre dans l'ombre. Comment, avait-il été si pénible d'être l'objet de l'attention générale pendant environ cinq minutes?

Le regard perçant d'Arielle avait également vu le manège de la jeune Soeli, l'impertinente qui n'avait répondu plus tôt ni à la comtesse, ni à ses fils, alors même que tous se montraient prévenants. Mais que faisait-elle à quatre pattes sous cette table? Table qui d'ailleurs n'était guère un vulgaire buffet comme on en voit dans les fêtes campagnardes, puisque des domestiques circulaient entre les invités pour leur servir boissons et douceurs... Elle était dans une noble résidence, non à l'auberge!

Discrètement, la comtesse fit signe à son Intendant d'aller aider la jeune fille à se relever. Elle lança ensuite un autre coup d'oeil noir à son fils héritier avant de demander à nouveau le silence pour prendre la parole.


Eh bien, il semble que notre roi ait déjà donné la victoire à Messire Atolchamb. Ce dernier obtient donc cinq points, bravo! Il faudrait néanmoins que Laurens nous dise quel était son mensonge puisque nous ne l'avons pas entendu.

Maintenant, je vais désigner un nouveau roi mais auparavant, j'aimerais vous rappeler les règles du jeu...
Sourire mielleux. Le roi donne trois affirmations dont l'une est un mensonge. Chaque personne a ensuite droit à une seule question à laquelle le roi répond ensuite. Quand toutes les questions ont été posées, les invités doivent voter pour l'affirmation qui leur semble être le mensonge. Les participants ayant trouvé le mensonge obtiennent cinq points; si personne n'a voté pour la bonne affirmation, le roi gagne quinze points.

À présent, je profite de votre attention pour vous présenter quelques autres invités qui viennent de se joindre à nous.

D'abord à mes côtés se trouvent mon amie Dame Beeky et son fils Amaurie, ainsi que Damoiselle Catalina et son invitée, Dame Adeline.

Au milieu de la pièce, avec plusieurs autres convives, se trouve Messire Petitrusse.

Enfin, je vous présente Son Altesse Clémence, sa fille Damoiselle Agnès et leur petite suite, Damoiselle Alix, Damoiselle Aurore et Messire Enguerrand.


Arielle avait poliment désigné chaque personne tandis qu'elle les nommait.

Elle scruta ensuite la petite foule, à la recherche de son prochain roi. Son choix se porta sur une tête blonde qui dépassait... En espérant que cette fois-ci, le jeu ne soit pas avorté, elle sourit au duc qu'elle visait.


Messire Lanfeust, vous serez notre nouveau roi! Je vous laisse la parole.
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Lanfeust86
La soirée continuait tranquillement et Lanfeust écouta la réponse de Semias, oui de toute manière c'est l'hôtesse qui choisirait la personne suivante. Le premier roi avait vote était découvert, le second ferait-il mieux ?

Mais je vous en prie Semias, je pense toujours à mes ambassadeurs.

Il se doutait bien que Semias avait des secrets comme tout le monde d'ailleurs surtout les grandes familles nobles. Cela pourrait être intéressant de l'entendre.

Je ne doute point que les Balsac et les Marigny ont de nombreux secrets, de n'importe quelle sorte...

Puis la nouvelle pique arriva, "faire pâlir les hommes d'Eglise tels que vous" ! Décidément le Montaigut avait de la répartie mais Lanfeust aimait bien cela. Riant de bon coeur.

Messire Semias, vous devriez savoir qu'un ancien duc du BA, tout homme d'Eglise qu'il puisse être en à vu et entendu beaucoup. Alors bon peu de choses m'impressionnent si ce n'est encore la beauté des dames. Mais je comprend que lorsqu'on est jeune...Il insista bien sur le "jeune"...Un rien ne vous impressionne.

Sourire entendu au jeune noble avant d'écouter l'hôtesse des lieux reprendre la parole. Apparemment lui comme beaucoup d'autres n'avaient guère fait attention aux règles du début. Personne n'avait réagit au fête que le fils de la Comtesse s'était finalement libéré du coup finement. Un rappel des règles donc, et la Comtesse fait le tour de la salle avant de s'arrêter sur le petit groupe. Aïe... Il aurait dû se rappeler que dans ses moments là, il était terriblement malchanceux.

Et bien entendu, c'est son nom qui sortit de la bouche de la Comtesse. Fichtre, c'était pour les jeunots ce genre de chose mais bon il fallait bien se plier au jeu. Sourire en direction de l'hôtesse.


Je vous remercie Votre Grandeur pour...cet honneur.

Maintenant la réflexion devait être rapide et il devait trouver deux vérités et un mensonge.

Alors en petit un je vous dirais que la trop grande propreté me joue souvent bien des tours, en petit deux que j'ai été doté d'une qualité très utile pour mes fonctions, et pour finir, une dame m'a entraîné dans un long voyage.
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