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[RP] La grotte aux poèmes

Konrad_slayerstone
Voilà près de quinze jour que Delhie et Konrad avait quittés Béziers et le Languedoc. Au fur et à mesure des villes traversées, ils apprenaient à connaitre les villageois et leur manières de vivre. Ils étaient arrivés à Montauban la vielle au matin. Et ce fut une agréable surprise que de constater qu'il pouvait encore exister une ville aussi accueillante et vivante.

Ils décidèrent donc d'y passer quelques jours. Delhie devrait faire un effort, elle la Gasconne. Konrad était parti de bon matin à la découverte des bois entourant la cité. Au détour d'un chemin, entre les arbres il aperçut une sorte de grotte dont la forme et l'architecture lui paraissait originale. Il eut alors l'idée d'y installer tout le nécessaire pour y écrire. Depuis quelques mois il était devenu un adepte de l'écriture, bien que novice et fort peu habile dans le maniement de la plume il décidé de s'y remettre.



l'intérieure de la cavité était propre, simplement aidé de branchage il donna un coup pour retirer les quelques saletés jonchant le sol. Une énorme pierre plate pourrait même servir de table et l'ensemble ferait une superbe pièce où il pourrait y déposer son livre, qu'il avait emporté avec lui.

Il s'activa ,souhaitant pouvoir ouvrir dés aujourd'hui ce local. Il installa sur la table par destination une pile de parchemins , de l'encre et une plume afin que chacun puisse y venir au gré de ses envies et de ses inspirations y laisser glisser la plume.

Il ne lui restait plus qu'à composer son premier quatrain sur la toute première page de ce livre
Il prit la plume et réfléchit quelque peu avant de commencer à écrire




Folle idée que d'être allé vivre là-bas
mais après tout ça ne compte peut-être pas
Le livre est refermé, je ne l'ouvrirais plus
Inutile d'en parler, je suis bien trop déçus
Encore un moment d'une vie révolue.



Il laissa quatre mots pour que le suivant ou la suivante puisse s'en inspirer dans la rédaction de son quatrain.

Pitié...Amitié...Charité...Matinée


Il s'agit bien ici d'un RP et non pas d'un nouveau flood. Le but étant de faire un petit effort pour écrire un RP et aidé par les mots laissés par le précédent de rédiger un quatrain. Il ne s'agit nullement de juger qui que ce soit dans ses écrit ou sa façon de rédiger un poème ou quatrain. mais simplement de se faire plaisir. Soit en rédigeant avec les mots laisser qui constituent la fin des vers, soit en créant son propre quatrain ou poème. se faire plaisir, rien de plus, rien de moins. Bonne rédaction
Konrad_slayerstone
Konrad s'était levé à l'aube, comme à son habitude. Il ne changeait rien quant à sa façon de vivre. Il venait de s'installait à Montauban et il était heureux de l'avoir fait, tournant ainsi définitivement le dos à son passé. Il solide bol de soupe avalé en taverne il décida de se rendre à la grotte voir qi quelqu'un était venu faire l'honneur de ses écrits.

Une brume légère enveloppait la campagne. Il reprit le même chemin qu'il avait empruntait la veille à travers les bois. Il tourna un long moment, le brouillard ne l'aidait pas à se repérer. Il trouva au bout de plusieurs tours et de chute aux milieu des arbres la grotte où il avait laissé tout le nécessaire pour écrire.

Il ouvrit le lourd livre qu'il avait déposait et fut déçu de constater que personne ne s'y était essayé. Il s'assit et décida de rédiger avec les mots qu'il avait lui même laissés.




On ne faisait vraiment preuve d'aucune pitié
Bien pesante avait parfois été cette amitié
Il faut vraiment être capable de grande charité
Ce sera plus calme en ce début de matinée.


Il avait l'esprit à l'écriture ce matin. Il se souvenait d'un poème qu'il avait rédigé en d'autres temps et en d'autres lieux pour une personnes qu'il pensait être une amie mais qui au bout du compte l'avait grandement déçu.

Mais c'était sans compter sur la découverte de sa "Peste". Une amie sincère, au cœur pur à laquelle il tenait énormément. Mais ça il n'allait pas le lui dire. Il voulait lui dédier ce poème.





Pour une amie,

Ce sentiment frappe à votre porte sans que vous vous y attendiez
C'est celui d'être capable d'aimer sans pour autant désirer
C'est une personne très chère à qui je peux tout confier
C'est un besoin intense que de vouloir la retrouver
C'est toujours une souffrance que de la voir pleurer
C'est un bonheur partagé lorsque je la vois rire et chanter
C'est les joies et les peines que l'on peut s'échanger
C'est celle qui sera toujours là, rien que pour m'écouter
C'est celle qui est incapable de souhaiter me juger
C'est celle dont je peux sans crainte et facilement me moquer
Ca ressemble à l'amour, mais ça se nomme amitié
J'ai une amie comme ça et je ne peux que l'aimer.


Il laissa quatre mots pour un éventuel suivant qui souhaiterait rédiger.

Croisade...Taillade...Sacré...Epée
_________________
Niwiel
En s'étant levée tôt, Niwiel avait eu l'agréable surprise de croiser Konrad en taverne. C'était plaisant de voir des gens le matin ! Ils avaient discuté, jusqu'à ce que celui ci lui parle de sa grotte cachée dans les bois et de la poésie. La jeune femme n'avait jamais été doué pour écrire, cependant, elle adorait en lire, et comme il s'agissait de l'écriture d'un ami, c'était encore mieux !

Lorsqu'ils se quittèrent à la sortie de la taverne, Niwiel consulta le soleil. Elle s'était déjà rendue au fort pour ses divers occupations, et les enfants étaient avec leur papa, autant en profiter de suite pour aller dénicher cette fameuse grotte. Elle traversa le village qui commençait à fourmiller, et prit la direction de la forêt. Après une heure à crapahuter, elle se maudit intérieurement pour ne pas avoir demandé son chemin à Konrad, faut dire que ni l'un ni l'autre n'avait pensé à le faire... Bref, elle parvint quand à dénicher la fameuse grotte et soupira.

Elle contempla l'édifice naturel qui appellait à un certain respect, tant il dégageait une sorte d'harmonie. Entrant, elle fit le tour du propriétaire, pour ainsi dire, et s'approcha enfin du nécéssaire à écriture. Il y'avait un lourd livre, relié de cuir et curieuse, la jeune femme fit courir ses doigts sur la couverture, puis elle s'assit et ouvrit le manuscrit. Elle lut les poème tour à tour, puis sourit. Il y avait un très jolie poème sur l'amitier, et Niwiel ne fut que plus impatiente de rencontrer la fameuse Delhie. Elle s'attarda ensuite sur les quelques mots que Konrad avait laissé sous son dernier poème...


Et pourquoi pas après tout...

Elle saisit délicatement la plume et réfléchie à ce qu'elle pourrait écrire. Par très sûre d'elle, et surtout, prenant son courage à deux mains, elle finit par coucher quelques "vers", si on pouvait appeler ça comme ça, à la suite de ceux de son ami.



Il est un temps où il faut mener sa croisade
Non sans danger, on peut prendre coups et taillades
Mais tant que notr' quète reste pur' et sacrée
Jamais notre coeur ne subira coups d'épée


La jeune femme relut une dernière fois son "oeuvre" et grimaça. Pas terrible, mais qu'importe, l'idée était là, suivre son chemin, quelques soient les embuches, tant que le fond est bon et sincre. Elle posa la plume, referma le livre et se releva et prit la direction de la sortie avant de se raviser à la dernière minute. Fallait pas oublier de faire participer le prochain tout de même ! Elle revint sur ses pas et s'agenouilla devant le livre, le rouvrit et reprit la plume pour tracer quatre mots sous son "poème". Ceux-ci rédigés, elle boucla le tout et repartie d'où elle venait, rejoindre mari et enfants à la maison, laissant alors derrière elle :

Chevalier.... Croyance....Allier....Abondance
Konrad_slayerstone
Konrad n'avait toujours pas trouver de quoi travailler. de toute manière il n'avait pas envi d'en foutre une rame aujourd'hui. Enfin, il fallait bien travailler pour manger et c'est pas en suçant des cailloux ou en rongeant des racines qu'il allait se sustenter. Il passa quand même à la grotte, voir si quelqu'un avait trouvé ce lieu. C'est vrai qu'il aurait peut-être du en parler un peu plus pour le faire connaitre. Mais bon, qu'importe le principal était qu'il était ouvert à tous, habitants de Montauban comme voyageurs. Il entra et ouvrit le livre qui était toujours à la même place.

Quelle ne fut pas sa joie, pour ne pas dire son bonheur de voir que quelqu'un était venu y déposer un écrit. Niwiel. Il avait parlé de cette grotte avec elle ce matin, mais il ne pensait pas qu'elle rédigerait. Et en plus un quatrain magnifique dont elle avait nullement à rougir, bien au contraire. Encore un qu'il conserverait dans sa collection.

Il lut ses mots et décida de s'en inspirer.




Il n'avait jamais eu la prétention d'être un preux chevalier
Il souhaitait simplement trouver des amis et à eux s'allier
La vie est faite d'un bien trop grand nombre de croyances
retirons en le plus important, n'aimons qu'en abondance


Il laissa quatre mots, encore fier d'avoir pu lire un poème de son amie Niwiel.

Espérance...Confiance...Préjuges...Sincérité
_________________
Eighy.
Eighy scrutait le parchemin, les sourcils froncés, une mèche de cheveux entre les dents qu’elle mâchouillait distraitement. Elle s’était levée avant le soleil, drôle d’idée ça, elle le faisait jamais, enfin, pas dans ses souvenirs les plus récents. Mais bon, le lit était plein de miettes de pain et ça piquait, quelle que soit la position qu’elle prenait. Et elle les avait toutes essayées les positions, elle avait passé deux heures à se retourner sous la couverture… ppfff. Elle avait fini pas rouler son grabat, la nuit était finie.

Elle soupira et tourna la tête vers le fourré en entendant craquer des brindilles. Ça remuait là-dessous, un mulot? Petit, gros? Un chien? Un loup? L’idée d’un loup lui rappela des souvenirs qu’elle chassa aussitôt… pas le temps de se laisser aller à la tristesse. La déprime, ça tue l’énergie et l’énergie elle n’en avait pas à revendre en ce moment…

Allez, curieuse, va donc voir ce qu’il y a là-dessous, si tu veux savoir. Elle recracha la mèche de cheveux et décolla ses fesses de la pierre fraîche qui lui servait de tabouret depuis quarante-cinq minutes et s’approcha avec l’impression d’avoir laissé les trois quarts de sa chaleur sur ce caillou. Elle avait l’arrière-train glacé à présent, et endolori, surtout. Si elle revenait encore dans cette grotte, il faudrait apporter un coussin.

Elle sursauta quand un oiseau sortit en trompe du buisson et s’envola dans les hautes branches. Juché au-dessus de la tête de la jeune fille, il se mit à chanter à gorge déployée.


Oh! T’es tout petit toi pour faire autant de bruit! Et t’es plus inspiré que moi, on dirait, ppff…

Eighy retourna à son intense concentration, à savoir la page blanche, arrogante et… effrayante du livre de poésie. Elle soupira, elle s’était mis en tête d’écrire un poème, mais elle n’avait aucun talent, c’était ça le problème. Et la fierté aussi, il faut dire, ce qu’elle avait dans la tête, elle l’avait pas dans ses chausses. Elle allait l’écrire ce poème, même s’il fallait y passer la journée, voilà!
Mâchouillant intensément sa mèche de cheveux, elle murmura en écoutant l’oiseau s’égosiller :


Tiens, tu vas m’inspirer toi…

Elle trempa la plume dans l’encre noire et commença à gratter le parchemin…



J’avais soulevé cette plume, je l’avoue, avec naïve Espérance...
Et maintenant que je te vois te gonfler la poitrine avec tant de Confiance...
Je me dis : tant pis pour la peur du jugement et des Préjugés...
Le secret c’est de s’exprimer avec naturel, joie et Sincérité!

Eighy éclata de rire. Ce n’était pas de la grande poésie c’était certain, mais tant pis, le jeu l’amusait beaucoup. Elle posa sa signature à la suite, puis ajouta des rimes pour le poète suivant :

Mémoire, Grimoire, Soupir, Plaisir
_________________
Konrad_slayerstone
Konrad était parti de bonne heure en foret ce matin. Il ne voulait pas commencer sa journée sans faire un passage par la grotte aux poèmes. Il constata avec un grand plaisir qu'un autre auteur avait bien voulu prendre la plume et faire l'honneur de ses écrits, écrits qu'il lut avec le plus grand des bonheur. Ceux d'une autre Dame qu'il n'avait pas encore rencontrée mais qui avait laissé un merveilleux quatrain , il ne manquerait certainement pas de la remercier si jamais il lui était donné de la croiser. Konrad trempa la plume dans l'encre pour la laisser ensuite glisser sur le vélin. Il réfléchit un long moment, de longues minutes interminables avant de trouver une petit inspiration. Il faut dire qu'il avait fort mal dormi cette nuit, sous la charrette puisque le Peste n'avait pas voulu le laisser profiter de sa couche. Pourtant il avait fait un froid de canard cette nuit là, mais il s'était assoupi sous la charrette. "C'est bientôt l'été lui avait elle dit", il s'était caillé toute la nuit oui.



Il est des moments d'une vie que l'on veut chasser de sa mémoire
qu'il convient d'oublier, tout juste à conserver dans un grimoire
L'existence ne devrait être qu'un immense désir de tous les plaisirs
Profiter des bras d'une femme, se laisser gagner par un même soupir


Il laissa quatre mots avant de repartir couper son bois.

Roupiller.....Ronfler....Chevelu....Cucul
_________________
Eighy.
Eighy avait pensé au manuscrit de poésie toute la journée. Si bien qu’à peine ses emplettes et ses petites besognes terminées, la voilà qui trottinait en forêt avec son coussin sous le bras. Eh oui, elle devait se l’avouer, elle avait attrapé la piqure. Qui l’aurait cru? Elle ricana et accéléra le pas. Elle ne se mit pas à courir… mais presque.

Arrivée à la grotte, le soleil était haut dans le ciel et les ombres avaient changés d’endroit. Elle se serait presque cru autre part… Mais non, le livre était toujours là!

Elle posa cérémonieusement son coussin sur la pierre et ouvrit le livre pour voir les quatre mots qui devaient l’inspirer… ou bien la forcer à prendre le reste de la journée à se casser la tête. Elle sourit en lisant les rimes et une image folle lui traversa l’esprit…

…le soleil avait carrément disparu derrière les hautes cimes des arbres quand elle reposa enfin la plume et recracha sa mèche de cheveux. Hum, pas très sérieux tout ça… mais bon. Y avait les rimes et tout hein! L’essentiel quoi!




La belle endormie d’antan qui avait longuement Roupillé
S’était somme toute éveillée sous l’effleurement d’un petit baiser Cucul.
Et voilà qu’à la nuit longue en retour elle était condamnée à entendre Ronfler
Ce chevalier de jadis, rendu bedonnant et tristement moins Chevelu
.


Maintenant, quatre rimes... Hum... voyons voir...

Bière, Serpillière, Sorcière, Prière...

Voilà!
Et, tiens, ça donnait bien soif tout ça! Elle abandonna le coussin sur la pierre, petit cadeau pour les poètes de Montauban... et fila directement à la taverne.

_________________
Abzal
Avzal entra dans l'endroit que tout le monde appel la grotte aux poèmes, bien que peut fort dans la langue française, il prit une plume et écrit :
Citation:
Toi ma douce, ma belle, ma tendre bière,
Dégustée avec amour avant les derniers coups de serpillière,
Tu me fais oublier toutes ses histoires de sorcières,
Toi qui m'est aussi indispenssable que mes prières.

Il sourit et écrit les prochains mots à utiliser :
dieu, cieux, bleu, heureux
mouais bah on vera si c'est pas trop dur...

Il rangea la plume, mit sa capuche et sorti vers la taverne.
Konrad_slayerstone
Konrad s'était levé un peu plus tard que d'habitude ce matin. Il faut avouer qu'il avait passé une nuit assez agitée. Il fila en taverne avaler son bol de soupe et d'un pas soutenu, hache sur l'épaule, se dirigea en foret afin de couper son bois pour la mairie. Il fit une petite halte à la grotte aux poèmes. Il y était passé la veille au soir et avait lu avec un immense plaisir deux nouveaux poèmes. Il n'en revenait pas, et de beaux quatrains qui plus est. Il avait passé une partie de la nuit, comme il ne dormait pas, à cogiter sur les mots laissés. Il s'assit sur la pierre froide et se mit à rédiger.



Elle avait toujours la tête tournée vers les cieux
la diaconesse voué une immense piété pour Dieu
Elle lui avait su lui faire oublier les coups et les bleus
A ses côtés, son ami, était vraiment des plus heureux


Il laissa quatre mots pour le ou la suivante

Boyaux...Joyaux....Voyous...Cailloux

_________________
Lily-jane


Lily se promenait dans la forêt aux alentours de la ville, profitant de la douceur de ce début de journée printanier.
Elle errait tranquillement, l’esprit ailleurs, sans vraiment suivre un but précis, laissant ses pas aller là où ils le désirent.
Le regard dans les brumes de ses pensées, elle ne prit garde à l’éloignement que cela causait.
Puis un réveil de l’esprit quand le décor changeant chatouille ses sens. Une grotte devant elle se trouve, étrange lieu, mais attirant, comme tout ce qui est inconnu.
Quelques pas vers cette entrée, qui contient peut être un secret défendu, elle jette un regard curieux, puis entre doucement, n’y tenant plus.

Dedans cela ressemblait à une vaste pièce, agréable et fraîche avec en son centre une pierre de taille appréciable, qui faisait office de table. Un livre était disposé dessus, et l’on voyait de loin quelques courbes s’étendre, agiles ou tremblantes, des écritures laissées.
Une curiosité s’empare de la brune, puis s’approche et d’une main effleure le livre. Elle se mit à lire les vers abandonnés par leurs créateurs, sourit en ce faisant, admirant les mots qui se suivaient avec agilité.

A la fin quatre mots étaient notés. Une suite devait elle voir le jour à cela… Elle prit la plume qui s’ennuyait, réfléchit quelques secondes, puis se mit à dessiner à son tour esquisses et courbes, dessins adroits formant des mots


"De ce regard viennent mes songes, puis déchirent mes boyaux,
Quand sur il moi se pose, ses yeux aussi cassant que des cailloux;
Les miens tourmentés restent ouverts, brillants tel des joyaux
S’engage alors un échange silencieux entre énigmes et voyous."


Elle laissa quatre nouveaux mots

"Silencieux, fragile, capricieux, gracile."

Puis reposa la plume, son regard balayant encore l’endroit, et finit par sortir tranquillement afin de poursuivre sa promenade.

_________________

en construction
Harlem...s
Harlem arrivée à faveur de la nuitée passait par là fortuitement en visitant à son habitude tout lieu nouveau. Moui Montauban c'etait pas mal, ça semblait un peu plus vivant qu'ailleurs, surtout pour une ville de bucherons.
M'enfin il y manquait l'essentiel et après bien cherché elle avait dû se faire une raison. Pas la moindre boutique de fanfreluche à l'horizon.

En meme temps pour couper du bois..une hache suffit.

Avait elle conclu pour expliquer la chose.

Et c'est ainsi qu'elle avait pillé les coffres de son amie la fourmi qui comme son nom l'indique n'était jamais dépourvue.

Tu pourrais presqu'ouvrir ton echope et écouler ton stock ahem..

Dit elle en prenant la plume pour donner une suite à la chaine qui s'offrait là...

C'est au coeur retenu du pourquoi qu'il est silencieux
Inavouable il habite le silence ténu et trop fragile
Parfois perceptible parmi les soupirs, trop capricieux
Qui est il ce prisonnier des lèvres closes si gracile ?

Secret, rivage, pret, clivage

H.


Harlem traca ce point d'interrogation dont elle aimait les courbes aboutissantes, coulant vers la Fourmi un regard amusé.

J'ai toujours aimé ces frivolités là. Sauras tu deviner mon inconnu ?
C'est pas une personne.


Petit défi du jour.

_________________
Ban en cours...
Cymoril
Fourmi suivait... Le pas un peu lourd pour une carcasse si menue. Faut dire aussi que le partage de l'espace l'avait rendu noctambule, et elle s'esquivait régulièrement au fil des jours pour s'offrir quelques heures de repos à faveur de l'ombre de n'importe quel arbre accueillant. Aussi était-elle un plus éthérée que de coutume, pour ne pas dire à la masse...

Un sourcil haussé à l'évocation d'une échope, suivi d'un Tsss lâché. Manquerait plus que ça, un atelier d'aiguilles. Pas de matières premières dans le stock fourmiesque. Que du produit fini. De premier choix. Qu'elle refourguerait bien à n'importe quelle armée pour équiper ses soldats d'ailleurs et au prix de gros. Si échoppe il devait y avoir à nouveau, elle serait identique aux précédentes, ne serait ce que pour le plaisir de retrouver la fournaise d'une forge.


Glissant à miss couettes :

Chut... Des fois qu'on me mette aux fers pour trafic de braies...

Avec toutes les lois débiles qu'elle avait croisé depuis le temps qu'elle voyageait, sait-on jamais !^^

Un instant plus tard, lecture de l'oeuvre d'Harlem...


Joli...

Avant un cri d'effroi intérieur, du genre :"Pourquoi moi !!! Qu'est-ce que j'ai fait ?"... Un arrière goût d'examen, de panique intense, bouche sèche et mains soudainement moites. Devait-elle répondre sur l'instant ? En prose ou en rimes ? Ou simplement glisser ce qui lui venait à l'esprit à l'oreille d'Harlem... Sauf qu'il lui en vient des trucs en tête... Elle écarte le désir qui pourrait convenir, mais pas à la demoiselle, rejette le secret qui lui semble trop facile...

Vindiou.. J'aurai du faire une sieste...

Elle tente de se concentrer, plume presque aussi sèche que la bouche, trace quelques déliés à la suite des mots laissés, pattes de fourmi, évidemment...


Qu'il soit humble ou grandiose, fabuleux, secret,
L'appel du large toujours mène au sablonneux rivage,
Dès lors se met en forme le rêve. Il éclot, se tient prêt,
Nature révélée issue d'un esprit partagé en de nombreux clivages.


F.



Moué...
L'a jamais été douée de toute façon la Fourmi pour ce genre d'exercice, pis si en plus y'a la pression qui s'y met...


Arghh... J'allais oublier...

Purée, presque pire que de composer, trouver quatre mots pas trop, enfin assez, bon...

Bluette - Calame - Dam - Pirouette

Pfiou...
En même temps, c'est à chaque fois pareil, ces mots là l'inspire mais c'est pas elle qui s'y collera. C'est pô juste !
Elle repose la feuille en silence, sachant toujours pas ce qu'elle devait faire au sujet de la réponse... Pinaise, stressée la Fourmi, elle serait même capable de boire une bière là, pour faire baisser son stressomètre !

_________________
Harlem...s
Ah j'aime quand tu parles marin!

Dit Harlem penchée sur la production de Fourmi.

Ca sent l'iode et le ressac hum...Y a pas de meilleur parfum.
Euh.. calam.. comme calamité ?


Poursuivit elle en pesant les mots offerts à l'aune de l'inspiration.Toujours admirative de l'érudition de la Fourmi et de sa culture.

Puis pour l'echope je voyais plutot un etal ambulant et ponctuel. Il faut pourvoir, mon avis que nombre en portent de trop grandes.

Orgueil et vanité qu'il conviendrait d'ajuster.
Bref.


Harlem rompit là en reprenant la plume, fronçant le nez, le regard levé au plafond calcaire, pensive, puisant dans l'imaginaire un répondant qu ne soit pas trop bancal.

Alors..

La becasse aime à se laisser conter vénales bleuettes
Jacassante flatterie, grise de fleurettes_ calame
Fatalité elle finit par pondre à son grand dam
Et rit l'alouette à tire d'aile sur une gracieuse pirouette

Sort, avenir, trésor, rebondir

H.


Moui.. On peut pas dire que j'ai la fibre euh..Tant pis.

Harlem sur un soupir reposa la plume résignée à cette sorte de cynisme qui habitait ses pensées. Bien trop logique. Trop sérieuse. Trop tant.

Je t'offre une chope ?

Enchaina Harlem passant du coq à l'âne et s'appretant à quitter le lieu.

Bouba serait comme un roi ici... Je t'ai dit que j'avais une vigne ?

Décousu fil, organisée au labeur, éparpillée sur l'autel des relation à autrui. Mais Fourmi devait commencer à s'habituer à cette forme de communication. Sauf qu'elle n'avait trouvé pour l'énigme.

C'était le Non dit. La derniere en taverne est une Bécasse!

Et de prendre un départ vif en riant insousciente, toute fatiguée qu'elle était.
Trop pâle aussi depuis quelques temps mais ne s'écoutant pas, sourde à l'usure.
A seize ans on s'imagine toujours invincible, stratège ou non.
C'est la vie aussi qu'on apprend dans ses ruines et Bordeaux miroitait dans un horizon qui se rapprochait.
Gros chantier en perspective...

A l'abordage! Pas de quartier ni de prisonniers! mouhahaahha!

Cet éclat gai résonna longtemps sous les frondaisons.
Harlem jouait à des lendemains maritimes, faisant du vieux reve une réalité..
Cette mule!

_________________
Ban en cours...
Cymoril
Un sourcil haussé, un soupçon d'incompréhension à la lecture. Harlem a humour pourri des fois, au point que demoiselle Fourmi se demande si elle est bien issue de la fratrie qu'elle croit, tant elle a certains côtés semblables à.. Nope, pas y penser. Si elle ne la connaissait même qu'elle pourrait prendre ces vers pour elle, comme d'autres, mais non... Ou peut-être viendraient-ils simplement ajouter à la liste des mots lancés qui hantaient ses nuits sans sommeil...

Coup de mou et épaules en surpoids soudainement. Un brin de concentration, pif en l'air, cherche l'inspiration, le regard dans le vague, scrutant le ciel ou au delà.

Elle se risque une ultime fois à coucher là, mots chancelants :




Qu'importe demain ! Coquin de sort,
Nul ne peut se targuer de lire l'avenir.
Blessure conservée comme ultime trésor,
Il n'appartient qu'à nous de savoir rebondir.


Evaporé - Chiche - Jaboté - Biche


F.



Pfiou... Heureusement qu'y a pas grand monde dans le coin...^^


Trop la honte sinon.

Cette fois c'est clair, la plume est remisée, encre séchée et... Yeux écarquillés de voir Harlem détaler à toutes voiles, couettes au vent, et vogue la galère. Tant qu'elles n'y rament pas tout irait bien.

Et notre insomniaque de prendre la route des tavernes, au rythme lent d'un pas crissant sur les pierres du sentier. Quand on est fatiguée et qu'en plus on porte une bure, même pas la peine d'essayer de courir, mais...


T'avais dit qu'il fallait des prisonniers... pour les rançonner !

D'ici que l'écho lui réponde !..
De toute façon, elle est bien certaine que la réserve de tisane ne sera jamais défaillante.

_________________
Harlem...s
Et l'écho répondit :

On rançonne d'abord, pas de quartier après!

Prem's!

Arrivée bonne première à la taverne, vexée de voir que Fourmi lui laissait autant d'avance...

Bécasse !

Effectivement Ô lecteur, je confirme. Harlem cumulait. De bourdes en maladresse, la diplomatie lui était étrangère. D'ailleurs le quartrain était déjà oublié au vent des inconséquences...
Et comme on dit qui ne pense pas à mal ne peut le soupçonner dans quelques lignes écrites ou encore quelques phrases. Ceux qui la connaissait ne lui tenait jamais rigueur et les autres hum.. les autres ils avaient qu'à apprendre à la connaitre.

Sans arrière pensées.

Avec déjà deux chopes. Glissant à la tavernière ..Désignant d'une menotte légère la silhouette qui arrivait le pas lourd...


Faut pas servir de tisane à la Fourmi. Ca lui fait du mal. Mais elle ecoute pas le médicastre et elle se traine comme vous pouvez le remarquer. Je peux compter sur vous ?


De la tisane ? Y en a plus je crois bien..

Répondit ladite avec un clin d'oeil.

Hinhin.

Quelle peste!

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Ban en cours...
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