pierre louis
Pierre était toujours avec Elisa. Elle le remercia lui assurant que tout allait bien puis lui présenta le duc de Touraine. Pierre s'inclina
Bonjour votre grâce, enchanté.
Il vit un jeune servant chercher quelqu'un puis se tourner vers lui et marcher dans sa direction, enfin c'est ce qu'il croyait. Mais il ne se trompait pas et l'homme vint lui remettre un plis. Pierre l'ouvrit rapidement et le lu, voilà qu'il devait parler à tout le monde.
Il rajusta sa chemise, défroissa son pantalon et s'avança vers la foule.
Montant sur une chaise il se racla la gorge pour interrompre les conversations, sans trop de succès. Alors il se mit à parler, euhhh comment dire, fort.
Excusez moi.... EXCUSEZ MOI... là voilà. Nobles invités, je vous informe que sa grandeur la comtesse Nebisa et sa fille Aliénaure se préparent, elles seront bientôt là.
Pour vous faire patienter et pour la joie des plus fins palais, des gens vont passer, afin de vous distribuer quelques rafraîchissement.
Voilà merci, bonne journée.
Il redescendit de sa chaise, un peu rouge, puis retourna dans son coin, non sans avoir pris une coupe.
Bonjour votre grâce, enchanté.
Il vit un jeune servant chercher quelqu'un puis se tourner vers lui et marcher dans sa direction, enfin c'est ce qu'il croyait. Mais il ne se trompait pas et l'homme vint lui remettre un plis. Pierre l'ouvrit rapidement et le lu, voilà qu'il devait parler à tout le monde.
Il rajusta sa chemise, défroissa son pantalon et s'avança vers la foule.
Montant sur une chaise il se racla la gorge pour interrompre les conversations, sans trop de succès. Alors il se mit à parler, euhhh comment dire, fort.
Excusez moi.... EXCUSEZ MOI... là voilà. Nobles invités, je vous informe que sa grandeur la comtesse Nebisa et sa fille Aliénaure se préparent, elles seront bientôt là.
Pour vous faire patienter et pour la joie des plus fins palais, des gens vont passer, afin de vous distribuer quelques rafraîchissement.
Voilà merci, bonne journée.
Il redescendit de sa chaise, un peu rouge, puis retourna dans son coin, non sans avoir pris une coupe.





], puis à des personnes bariolées de croix, puis à des matrones à hautes tiares et à nez de perruche ; et nous, en toute innocence, remporterons un vif succès. Mère exhibe aujourdhui ses plus grandes réussites, et ses plus grandes fiertés ! » Clama-t-il avant avec tout autant de superbe que pourra en avoir sa mère lorsque ces paroles se feront effectives. A nen pas douter, le jeune Malemort accablera alors son frère dun regard dédaigneux, emprunté dautre âge, et le submergera de « Ne te lavais-je point dit ? ». Une petite victoire toute aussi peu rassurante que le sentiment profond de nêtre quune image démunie de toute authenticité. Dès sa plus tendre enfance, on lui avait enseigné à paraître, tant pour lui que pour sa mère, et aujourdhui, il avait appris à le faire avec une étonnante efficacité en pleine conscience de cette imposture.


















