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[RP] Bordel'Hydre!!!

Drannoc
[Campement, au même moment]

Il est dans l'herbe allongé, perdu entre quelques roulottes abandonnées. Une brindille entre les dents il devise avec le nuage aux formes généreuses qui le surplombe. Toi tu vas pas me pisser dessus hein, lance-t-il en lui avec puissance, appuyé d'un regard sombre.
Le vent glisse jusqu'à lui, apportant quelques sons dont la nature généreuse semble vouloir lui accorder aujourd'hui.

- ...voir......'rannoc...

Il se redresse promptement et crache le brin de Mère longuement mâchouillé. Quelques regards furtifs aux alentours lui accordent un répit et en même temps ralentissent les battements d'un cœur soudainement emballé. Grincement de bois d'un véhicule en déroute, toujours rien.
Le voilà sur ses jambes et en quelques furtives enjambées, aux alentours de ce qui ressemblait hier à l'entrée du campement barbare.

Une femme. Presque apprêtée pour les noces, il tente de la respirer d'un peu loin. Effluves douces, éparses, il s'avance finalement vers elle un peu naïf. Peu importe il aime à risquer ce qu'il a du mal à percevoir comme une menace. Il la regarde, intense, glissant le regard sur ce foisonnement capillaire, comme un océan de métal précieux. Je débloque complètement ou faut vraiment que j'aille me baigner. Ouais.

- Dame...veuillez m'appeler Dran. Que faites vous là ? perdue ? quelqu'un vous envoie ?

Il se tient face à elle, un sourcil un peu plus haut que l'autre, dans une sorte d'étonnement mal dissimulé.
_________________
--Bethsabee



La fille sourit.
Tout en détaillant l'homme qui se présente à elle.
Le travail serait très certainement agréable. Surtout si on lui donne du Dame...

Elle s'approche, à le toucher presque. Maintenant une frontière invisible. Cherchant à provoquer le premier trouble chez lui. D'une main lascive elle soulève sa chevelure sur sa nuque, laissant échapper un soupir discret accompagné un regard enjôleur et sans équivoque.


Il fait chaud n'est-ce pas...

Sa main laisse retomber sa lourde chevelure dorée, préférant mimer un éventail devant les formes généreuses de son décolleté, où perlent quelques gouttes de sueur.

Bethsabée... Appelez moi Bethsabée...lui souffle-t-elle. Abolissant encore un peu d'espace. Son regard langoureux remonte lentement du torse de l'homme à son visage. Elle lui glisse, d'une voix aux accents délibérément envoûtants :Je suis une sorte de cadeau à votre intention...L'intonation trainante, et elle remonte jusqu'à son oreille, où un souffle chaud achève de délivrer l'information.De la part d'une certaine Fourmi de vos amies.

Elle quitte son cou, scrutant la réaction de l'homme.
Ce qu'elle pense de sa mission.
Peu importe. Si une idiote est capable de payer pour qu'un homme se satisfasse d'une autre... C'est autant de bénéfice pour elle. Et éventuellement de plaisir lorsqu'il ne s'agit pas d'un gros lourdaud.

Sa main se pose sur le torse de l'homme, professionnelle, caressante sans insistance, et le regard toujours aussi porté à l'invite, elle demande, un sourire des plus engageants aux lèvres.


Et bien ? Devrons nous retournez d'où nous venons ? Ou bien acceptez vous le présent ?

Sait-on jamais !^^
Drannoc
Et dans une symphonie réglée à la note, il sent les muscles de ses cuisses se contracter en rythme. Depuis quelques semaines débarrassé de ses braies il entretient un teint halé, un brin spartiate, chaleur des bords du Royaume et ballades en eaux troubles aidant.

Il savoure et tarde à répondre au cours d'un laps de temps déjà arrêté, sous les assauts encore enjôleur de la ribaude de luxe. Il perce d'un regard maîtrisé les prunelles de la professionnelle, glissant quelques lueurs de plaisir, encouragé.

- Il me faudra remercier la Créature, je crois. Esquisse d'un sourire en coin, regard pesant, il s'est dévêtu de son détachement naturel.

Il glisse une main un peu ferme sur le bras de la cuivrée et l'entraine tranquillement vers une roulotte.


- Il ne vous déplaira pas je l'espère, de m'accorder un peu de temps en ces taudis un peu sauvages...

Il réfléchit un instant et lui glisse plus bas : n'avez vous jamais eu envie d'être empaillée ?...
Il ne sait pas encore s'il ne serait pas plus pratique de l'emporter vivante et du côté masqué de son visage, résonne un rictus un peu fou.

Ainsi dans une chaleur étouffante, il s'approprie longuement et avec passion d'un cadeau généreux. Il s'en convainc : mérité...

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--Bethsabee



Il était temps...

Un instant elle a bien cru que l'homme par défi se refuserait.
Mais aucun ne s'y est jamais risqué.
Encore moins lorsqu'il n'a pas un denier à verser.
Un frisson la parcourt, lorsqu'il parle de l'empailler. Cherche-t-il a l'effrayer ? A tester son professionnalisme ? Ce n'est pas sans lui déplaire... Et ne fait qu'accroitre un désir naissant.

Elle a bien fait d'accepter le boulot.
Aussi se laisse-t-elle emporter, dans tous les sens du terme, offerte aux assauts et caprices de l'homme.

Généreuse autant que le veut sa profession, sans réserve, songeant que la payeuse est crétine de première de se priver de pareil morceau. La partie s'engage rapidement, évidemment, l'on ne s'embarrasse pas de séance de séduction lorsque l'on sait pour on est là. Vite dénudés et vautrés, le mélange des corps commence. Souffles qui s'accélèrent au rythme du ballet engagé, effleurements de chairs brutes mouillées de sueur.

La catin se demande par moment ce que pense l'homme entre ses cuisses...
Et alors qu'elle ondule sous les coups de boutoir, suivant la cadence endiablée, répondant avec ardeur sur la paillasse de la roulotte, lui vient l'étrange idée de faire en sorte de s'assurer qu'il songe bien à elle et non à la payeuse... Marquant de ses ongles le dos de l'homme jusqu'au sang alors qu'il semble baisser de régime...

Luxure au fond des yeux, elle s'arrache à l'étreinte, cherchant à se faire désirer encore plus.
Elle marque un temps d'arrêt, contemplant la virilité dressée, abandonnée, un sourire de satisfaction non dissimulé...
Langue qui passe sur ses lèvres gourmandes, affamées, avant de l'inviter à plus de vice, en se présentant langoureusement de dos, cambrée à l'extrême...

Demandeuse la catin...


Je suis certaine que votre "amie" ne vous l'a jamais faite celle là... lui dit elle d'une voix rauque, lourde de désir.
Drannoc
[Campement de l'Hydre, roulotte abandonnée]

Il s'agite pleinement depuis des heures, ruisselant de sueur en cette chaleur infernale, savoure son corps contre le sien. Dressé derrière elle il la regarde et dans ses yeux pointe une lueur. Il grogne quand elle s'écarte un peu.

- Je suis certaine que votre "amie" ne vous l'a jamais faite celle là...

Elle le toise de ses yeux félins et lui présente ses formes, cambrée. Il ne se démonte plus et laisse échapper par ses pores une sauvagerie peu commune, débarrassé de son savoir vivre. Innocents nous crèverons plaisante son esprit déjà parti. Il plaque une première fois une main sur son cou.

-Vous voici arrivée...à l'Hydre, et...de cette roulotte je n'sais si...vous repartirez entière.
Il se mord la lèvre et lui lance de ses yeux clairs une fin inéluctable. De ses bras fermes sur ses hanches il l'accapare une fois encore et de son membre imperturbable, vient éteindre ce feu qui le démange. Devant ses yeux plutôt qu'une rousse, se matérialise une brune discrète sous sa bure.

Il savoure encore longuement, corps emmêlés et plaisir partagé. Présent de la Créature il veut l'honorer. Fourmi ce soir tu aurais pris. L'océan cuivré se présente à ses mains, il l'agrippe et en quelques dernières saccades laisse exploser son plaisir, glissant une main criminelle autour de son cou.
Elle suffoque. Il glisse sa bouche sur son visage agonisant et de sa main libre, vient d'un coup de lame éteindre le dernier souffle dans une gerbe de sang.

Épris et comme fou il la regarde choir sur le sol. Il observe d'un œil torve le doux visage de la jolie fille qui expire une dernière fois, fatalement salée.

Presque flanchant, il n'a plus le cœur à l'empailler et de quelques pas aléatoires, fuit ce lieu déjà maudit.

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Sisley
[De son coté]

Elle marche, la tête pleine de souvenirs qu'elle voudrait effacer. Elle secoue négligemment sa chevelure qui retombe en pagaille sur ses épaules et sa poitrine. Elle fronce les sourcils, cherchant une trace, la moindre trace qui pourrait indiquer un chemin à prendre. Seule, elle repense à ces longs moments de solitude qui l'assomaient lorsqu'elle habitait là bas, non loin des pruneaux. Son parrain, sa maison délabrée, la routine, Caliméro le suicidaire... Elle fronçe les sourcils, secoue la tête de nouveau, tentant de faire disparaître toutes ces horreurs. Non, ce n'est plus cette vie désormais, murmure-t-elle.
Un léger moment de faiblesse, oui, voilà. Elle ferme les yeux, s'allonge dans l'herbe.
Juste quelques minutes , souffle-t-elle. Relâchant ses muscles, se laissant aller dans l'herbe tiède, elle cède sous le poids de la fatigue et s'endort.


[Une, ou deux heures plus tard]

Sisley se relève, marquant une légère pause, elle scrute les environs. Toujours au même endroit... Personne n'est passé, on l'aurait réveillée. Esquissant un léger sourire, elle prend sa besace, la cale sur son dos et se remet à marcher.

C'est pas l'tout mais j'ai encore du ch'min à faire moi...

Elle plisse les yeux, regarde à droite, à gauche, devant, derrière...

Bon ! Où qu'ils sont, tous ?

Riant intérieurement, elle marche tout droit. Bientôt, bientôt la solitude pesante prendrait fin.
"Is not dead, anyway"
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