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L'Editorial le Volte-Face

Laceter
Lundi 19 Octobre 1457 à la Saint René

proverbe: à la Saint René, n'oublie pas qui sont tes ainés!

C'est reparti pour un tour, les élections municipales approchent et les candidats affluent...

Fraisebonbon est candidate pour les élections et a déposé son programme que voici:

Citation:
Bonjour à vous tous,

Je crois que beaucoup d'entre vous ne me connaissent pas, je vais quand même me présenter. Je me nomme Fraisebonbon, je vis à Fougères depuis plusieurs moi.

Aujourd'hui je me présente en tant que candidate à la mairie.
Mais venons en au fait. Voici ce que je compte faire pour Fougères si vous m'accordez votre confiance.


Au niveau économique, je ne vais pas vous promettre monts et merveilles. Le rôle du maire est de veiller à ce que le marché soit toujours correctement alimenté en matière première, et à ce qu'il ne souffre pas de pénurie ni de surproduction.

Tout d'abord, créer des relations de bonne entente avec les villages et les duchés voisins, afin d'exporter nos surplus et d'importer les produits qui nous manquent.

Ensuite, organiser les filières au niveau du village, afin d'avoir une production constante et des prix raisonnables.

Comme vous le voyez, il n'y a rien d'extraordinaire dans tout cela, mais il me parait important de ne jamais perdre de vue ces deux points. De même, j'aimerais rappeler que le Verger est une force à Fougères et qu'il faut continuer à encourager la cueillette, les fruits étant une monnaie d'échange essentielle avec les villages ne disposant pas de verger. Les mines restent elles aussi un vecteur important de l'économie du duché, et il convient de poursuivre les efforts faits pour encourager les villageois à y travailler.

Au niveau culturel, je proposerai un petit quiz en taverne sur la ville voir sur le duché et gagné un lot a celui qui aura 10 bonnes réponses ou plus selon le nombre de questions et comme ça tout le monde pourra y participer.
Puis je proposerai des jeux en halle il y aura un animateur avec moi pour qu on puisse faire en sorte que les villageois se détendent après de dures journées de labeur dans les champs.


Au niveau religieux, la plupart d'entre vous n'êtes pas sans savoir que ce n'est pas mon domaine de prédilection... Pourtant, je sais la nécessité pour un village d'avoir une église remplie, je sais aussi que les fêtes liturgiques ponctuent la vie des habitants.

Pour terminer, je tiens à vous dire que je continuerais, sur la lancée de
Xoff de communiquer régulièrement avec vous sur ce qui a été fait et ce qui reste à faire. Je vous inviterais également régulièrement à donner votre avis, à participer directement aux décisions concernant notre village.

Au niveau du conseil municipal, je compte bien évidemment m'entourer de conseiller efficace, chaque personne pouvant apporter sa pierre à l'édifice étant le bienvenu. L'action du tribun sera toujours mise en avant, puisqu'elle est la clé de voûte permettant d'avoir un village accueillant et vivant.
Les postes de conseiller économique et de conseiller culturel seront toujours d'actualité, il y aura aussi un poste d'adjoint au maire, permettant de seconder efficacement les actions municipales.
Enfin il me parait important d'avoir, comme je l'ai dit plus haut, des représentants de filière dynamiques.

Merci d'avoir pris ces quelques minutes pour m'écouter. Je vous invite à présent, si vous le désirez, à prendre un verre de l'amitié, et à discuter, critiquer, émettre un avis, ou même hausser les épaules, bref, à réagir de la manière qui vous convient le mieux au programme que je viens de vous présenter. Ah, évitez quand même de me cracher dessus... ça ferait désordre.

J'ai dèja été tribun et Ex propriétaire d'une taverne j'aime le contact avec les gens vous pouvez comptez sur moi "


Fraisebonbon a bien voulu accorder de son temps pour répondre à mes questions, du moins, une partie d'entre elles. Voici la premiére partie de mon interview:





La suite de l'interview à venir...

Laceter de Bellefort
Directeur et Rédacteur en Chef
_________________
Petite_fleure
Mardi 20 octobre 1457

Titre de l'édition

- Le passeur de Saint Lunaire
- Huitres chaudes au cidre

Bonne lecture à vous.............


LE PASSEUR DE SAINT LUNAIRE

D'après Anatole Le Braz...


Je ne suis pas né ici. Je viens d'une région qui n'est pas celle de mes ancêtres, mais c'est celle où je suis né, où j'ai vécu jusqu'à vingt cinq ans.
C'est une région où avant que n'existent voies express et routes nationales, il n'y avait pas beaucoup de chemins droits. Parce que sur une route droite, la misère, cette chienne jaune, peut te voir de loin et décider de te sauter sur le dos.
C'est une région ou tu es mieux de ne pas labourer certains champs, si tu ne veux pas qu'une trollé de Korrigans ne te prennent pour victime, mécontents d'avoir été dérangés.
C'est une région où il ne pleut pas beaucoup, mais où, chez moi et dans beaucoup d'autres places, existe le même dicton : regarde la côte en face, de l'autre côté de la baie. Si tu vois la côte, c'est qu'il va pleuvoir. Si tu ne la vois pas, c'est qu'il pleut...
C'est une région où, si la nuit tu te retrouves dans un chemin creux, et que tu entends une charrette grinçant terriblement qui approche, tu es mieux de courir te cacher derrière la haie, et de ne pas regarder. Car à ceux qui voient passer la charrette de l'Ankou, il ne reste que bien peu de temps de vie pour le raconter.

C'est une région étrange, et qui l'était encore il y a peu de temps.
C'est une région étrange, et qui l'est encore.
C'est la Bretagne.

C'est en Bretagne, sur la côte Nord, près de l'estuaire de la Rance, où Saint Malo et Dinard s'observent et se surveillent, que j'ai vécu cette histoire. Un soir de pluie et de déprime.

J'étais seul dans un bar de Saint Lunaire, près de Dinard. Ma blonde venait de larguer ses amarres. Et moi par la même occasion. Et il pleuvait. Autant vous dire que l'humeur était aussi sombre que le ciel. Pour ne rien arranger, j'étais dans une petite ville de bord de mer, hors-saison. Et je peux vous dire que (quand il y pleut), même le célèbre désert de la Vallée de la mort en Californie est plus vivant. Autant dire qu'il n'y avait rien à faire, ou peu s'en faut. Le choix existentiel, c'était "dans lequel des deux bars ouverts vais-je passer la soirée ? "...

J'ai entrepris de faire connaissance avec toute une famille de bière, les sœurs défilant poliment les unes à la suite des autres. Au bout d'une heure, presque deux, je me suis rendu compte que dans ce coin du bar, je n'étais pas seul. De l'autre côté de la petite salle, un vieil homme était attablé. Et comme moi il faisait du social. Il a levé la tête, au moment où je le découvrais, puis son verre. D'un geste circulaire, il m'a invité à porter un toast... Ou à le rejoindre. J'ai réfléchi deux secondes, et puis j'ai pris mon verre, l'ai levé, et me suis levé à l'unisson. Je suis allé le rejoindre.

On a parlé, de choses et d'autres, avec une profondeur au moins égale à celle de nos gosiers. Au bout d'une heure, nous étions intimes. Au bout de deux heures, comme amis d'enfance. Il m'a expliqué pourquoi il était là. Ce soir entre tous les soirs, était l'anniversaire de la mort de son père. Et c'était aussi celui de la mort de son grand-père. C'était enfin la date anniversaire d'un événement encore plus vieux qui, survenu presque cent ans plus tôt, était la cause de ces deux morts. Devant mon air passablement surpris, il m'a raconté son histoire.

Il y a pas loin de cent ans, ma famille habitait déjà dans la commune. Mon grand-père était passeur, comme son père l'avait été, et son grand-père avant lui. Il était passeur sur la Rance. Toi tu n'as pas connu ce temps, ou le pont barrage n'existait pas. Avant que les hommes ne domptent la marée pour la forcer à travailler, comme une esclave ou une bête de somme, à produire de l'électricité. En ce temps là, il fallait, pour aller de Dinard à Saint Malo, faire un détour de 5 lieues, ou utiliser les services du passeur. De mon grand-père.

Vous vous doutez bien que le passeur, même si c'était son métier, n'allait pas passer sa vie, de jour et de nuit, qu'il pleuve ou qu'il vente, sur le bord de la rivière, à attendre qu'un voyageur arrive et veuille passer. Non, mon grand-père, dont la demeure était située juste au sommet de la colline qui surplombe la Rance à cet endroit, attendait la cloche. Les cloches en fait.. Sur chaque rive, une grosse cloche était installée tout près du bord de la rivière. Et quand le marchand, l'agriculteur ou le marin voulaient traverser, c'est de ces cloches qu'ils sonnaient le passeur. Mon grand-père ne mettait que quelques minutes à descendre les passer. Et tout au long de l'année, il mettait un point d'honneur à répondre au plus vite à l'appel, quel que soit le jour, quelle que soit l'heure.
Un jour, un jour d'automne où il pleuvait depuis le matin comme vache qui pisse, où le vent sculptait en sifflant les pins en crête d'iroquois. Un jour passé à regarder le ciel repeindre la campagne et la mer à grands traits de pluie rageurs. Un jour à ne pas mettre un chrétien dehors. Un jour à ne pas travailler. Un trois novembre. Ma grand-mère venait d'appeler mon grand-père et son fils, mon père, ägé de sept ans, pour le souper. Ils s'attablaient tous les trois, quand la cloche a retentit. Mon grand-père s'est aussitôt levé, ignorant les suppliques de ma grand-mère lui enjoignant de ne pas aller risquer sa santé pour des gens assez fous pour être dehors par un temps pareil. Je vous l'ai dit, son métier c'était sa vie, sa religion. C'était pécher que ne pas répondre à l'appel. Il est sorti. Mon père se rappelait que la soirée avait été longue pour sa mère et lui, à attendre le retour de mon grand-père.

Finalement, alors que ma grand-mère commençait à se tordre les mains tout en récitant son chapelet, mon grand-père a poussé la porte. Il a laissé sa femme lui ôter ses vêtements trempés, le frictionner d'une serviette puis lui servir un bol de soupe. Il n'a quasiment pas dit un mot. A travers ses cheveux collés par la pluie et le sel, ses yeux étaient étranges, comme s'ils fixaient quelque image invisible aux autres, au milieu des flammes de la cheminée. Quand ma grand-mère lui a demandé qui il avait passé, il a d'abord grommelé quelques mots inaudibles. Mais elle a insisté, alors il lui a répondu que c'était des marins qui venaient de débarquer à Saint Malo, et qui rentraient chez eux en permission, dans le pays de Saint Lunaire. Devant son air étrange, ma grand-mère n'a pas insisté, et ils sont tous allé se coucher.

Le lendemain, mon grand-père était malade. Gravement. La pneumonie qu'il avait attrapé cette nuit là a bien failli l'emporter. Pendant des jours et des jours, il est resté alité, délirant, dans sa chambre où on ne laissait pas son fils, mon père, entrer. Ma grand-mère passait à son chevet tout le temps où elle ne le remplaçait pas, à passer les voyageurs. Finalement, il a guéri, et a pu reprendre son travail. Mais ce n'était plus le même homme. Alors qu'il avait été un père idéal, aimant, jouant autant qu'il le pouvait avec son fils, lui faisant découvrir la rivière et la mer, il devint sombre, renfermé, comme cachant une douleur inguérissable en s'isolant dans son silence. Et la vie est passée.

Quinze ans plus tard, mon père a été appelé au chevet de mon grand-père. Il a quitté Saint Malo où il terminait sa formation de marin, est rentré aussi vite qu'il l'a pu chez ses parents. Son père était alité, mourant. Quand il s'est retrouvé seul avec lui, mon grand-père a dit à son fils qu'il voulait, pendant qu'il en était encore temps, lui raconter ce qui s'était passé le trois novembre, quinze années plus tôt. Il voulait le lui raconter, pour qu'il comprenne, et pour qu'il l'excuse de ne pas avoir été le père qu'il aurait aimé être. Celui qu'il était avant cette soirée d'il y a quinze ans, et qui avait disparu ce soir-là.

"Quand je suis descendu ce trois novembre pour passer ceux qui m'avaient appelés, je ne sais si tu t'en souviens, mais le temps était terrible. Il pleuvait comme si les vannes du ciel s'étaient ouvertes en grand, et le vent soufflait en hurlant depuis le nord. Quand je suis arrivé sur la berge, je distinguais à peine l'autre rive. J'ai traversé la Rance, péniblement, luttant contre le courant qui voulait m'entraîner vers le large. Quand j'ai enfin touché l'autre berge, j'ai distingué plus de trente hommes, groupés derrière Yannick Corbin. Un gars de Saint-Lunaire. Je savais qu'il était premier maître sur le "Fou de Bassan ", un bateau de pêche en haute mer. J'ai accosté, et je lui ai demandé ce que lui et ses hommes faisaient à cette heure, et par un temps pareil. Il m'a répondu qu'ils venaient d'arriver à Saint Malo, que la permission était courte, et qu'ils avaient tous häte de retrouver leurs familles. J'ai répondu que c'était bien compréhensible, mais que je ne pouvais embarquer plus de douze passagers, et qu'il faudrait donc à certains patienter encore avant de pouvoir le faire. Il m'a dit qu'il n'en était pas question, et ils se sont tous mis à avancer, en direction de mon bateau. J'ai tenté de les arrêter, de leur dire qu'ils allaient nous faire chavirer. Yannick Corbin s'est arrêté en face de moi, et pendant que ses hommes commençaient à embarquer devant et derrière moi, il m'a dit "Ne t'inquiète pas. Tout le monde va trouver sa place et ton bateau nous mènera sur l'autre rive ". Les hommes embarquaient toujours, et j'ai tenté de les empêcher. Mais je me suis rendu compte que je ne pouvais rien contre eux. Quand je tentais de les saisir, ils m'échappaient comme une fumée. J'ai senti la terreur me glacer le dos, et j'ai entendu Yannick Corbin, derrière moi, me donner l'ordre - sur le ton le plus impérieux - de traverser la rivière. Claquant des dents autant de froid que de peur, je lui ai obéi. Je ne sais pas combien de temps a duré la traversée, mais j'ai souvent vécu des journées entières qui m'ont parues moins longues. J'ai enfin fini par toucher la rive, et les hommes sont descendus, s'évanouissant au fur et à mesure comme des ombres sur le sentier obscur. Le dernier à descendre a été Yannick Corbin. Il a sauté à terre souplement, sans bruit. Puis il s'est retourné. Il m'a souri, m'a dit "Merci. Au nom de l'équipage du "Fou de Bassan ", merci de t'être déplacé pour nous cette nuit. Sans toi, nous n'aurions pas pu passer " Puis il s'est détourné et a lui aussi disparu dans la nuit noire. J'ai pris pas loin d'une demi-heure avant d'être capable à mon tour de débarquer. Quand je suis arrivé, je n'ai pas osé dire à ma femme - à ta mère - le nom du bateau dont je venais de passer l'équipage. Le lendemain matin, alors que la fièvre m'avait déjà retenu dans ses filets, ta mère est allée au village, chercher un médecin. Quand elle est revenue, elle m'a dit qu'il ne tarderait pas. Et elle a ajouté que c'était un bien triste jour pour le village, car elle venait d'apprendre que le "Fou de Bassan " avait fait naufrage la nuit précédente, se brisant sur les rochers à quelques encablures de l'entrée du port de Saint-Malo, et que tout son équipage sans exception s'était noyé. Du mousse au premier Maître Yannick Corbin, les trente-deux hommes de Saint Lunaire qui servaient sur ce navire avaient tous péris. C'est quand j'ai entendu cela que la fièvre m'a emporté. Et quand elle a fini par me ramener, je n'étais plus le même homme..."

Quand mon grand-père a eu fini son récit, mon père est resté silencieux à son côté. Puis il lui a pris la main, et l'a gardé dans la sienne, toute la nuit. Au petit matin, mon grand-père est mort. C'était un trois novembre. "


Après un moment, je lui ai dit que c'était une histoire belle et terrible qui était arrivée à son grand-père. Mais que je ne comprenais toujours pas sa phrase initiale, sur le lien entre le naufrage et la mort de son père. Il m'a regardé avec un air fatigué, et m'a dit ceci.

Je pense que c'est toute la bière que tu as ingurgitée qui t'empêche de te rappeler ce que j'ai dit. Je t'ai parlé d'anniversaires. Mon grand-père a connu cette terrible expérience un trois novembre. Et il est mort le trois novembre aussi, quinze ans plus tard, après avoir tout raconté à mon père. Mon père est mort, lui aussi. Il y a vingt ans. Quand il a senti la fin approcher, il m'a à son tour raconté l'histoire. Et le lendemain matin, il est mort. C'était le trois novembre. Voilà la date à laquelle je bois, ce soir. A ces trois novembre qui ont marqué ma famille. Et je les fête comme on fête un dieu jaloux et vengeur. Ce soir, on est le deux novembre. Je suis vieux, j'ai peur, et je bois. Boiras-tu avec moi ?

Je suis resté toute la nuit avec lui. A boire et à parler. Ce trois novembre là n'était pas le sien. On s'est séparés au petit matin, et on ne s'est jamais revu.

HUITRES CHAUDES AU CIDRE


# Type de plat : Plat principal
# Difficulté : Moyen
# Coût de la recette : Assez cher
# Temps de préparation : 25 min
# Temps de cuisson : 10 min
# Calories : Moyen
# Pays : France

Ingrédients pour 4 personnes

• 24 huîtres spéciales n°3
• 2 échalotes
• 10 cl de crème liquide
• 100 g de beurre
• 15 cl de cidre brut
• 1 cuil. à soupe de persil plat ciselé
• poivre du moulin.

Étapes de préparation

1 Ouvrez, détachez les huîtres de leur coquille sans les abîmer et filtrez leur eau. Lavez les coquilles sous l'eau courante. Mettez les huîtres dans une casserole avec leur eau et faites-les pocher 2 min, puis gardez-les au chaud. Pelez et hachez les échalotes.

2 Faites suer les échalotes hachées dans 20 g de beurre, puis ajoutez le cidre et la moitié de l'eau de cuisson des huîtres, laissez réduire aux 3/4, puis versez la crème et faites réduire à nouveau de moitié. Pour rendre la sauce onctueuse, ajoutez le beurre en petites parcelles en fouettant.

3 Réchauffez les coquilles en les plongeant dans de l'eau très chaude. Garnissez chacune d'une huître, donnez un tour de poivre du moulin, nappez-les de sauce et parsemez-les de persil. Servez de suite sur un lit de gros sel.

A mardi prochain, pour une nouvelle Évasion Gourmande au fil d'une légende et d'une bonne recette de chez nous ........

_________________

Moi j'ai besoin de ta tendresse, de tes baisers, de tes caresses.....
Laceter
Mercredi 21 Octobre de l'An 1457, à la Saint Céline

Proverbe: à la Sainte Céline, tandis que certains piétinent ou trépignent, d'autres s'obstinent...

ELECTIONS MUNICIPALES JOUR J-6

La liste des candidats semble se rallonger, ainsi que certaine candidature venir réitérer leur présence. Voici donc les candidats en course:

* Gilliane
* Le Chat-Botté
* Fraisebonbon
* Wasary
* Xoff


Pour l'instant, seule la premiére partie de l'interview de la candidate Fraisebonbon a pu être édité. Dans les jours à venir, des interviews de chaque candidat sera proposé et à eux, de bien vouloir y répondre ou non.

Dans cette attente, bonne chance et bon courage à tous et toutes!



APPEL AU SECOURS AU BUREAU DE LA CITOYENNETE

Suite à l'affaire des Sages qui n'en sont pas forcément, le bureau de la Culture se retrouve privé donc de personnes dignes de ce travail et de l'appliquer selon les lois et coutumes exigées.

Un appel est donc lançé en Capitale en toute urgence pour palier cet incident qui génére bien des problémes et relance le débat sur cette nouvelle mise en forme de fonctionnement. Cela refléte aussi un malaise au sein de la structure de la Bretagne ainsi qu'un comportement quelque peu litigieux et qui peut pour l'avenir, remettra en cause bien des états d'esprit dont la confontation perpétuelle ne fait qu'engendrer la perte de tout principe: idéaux, actes, paroles et ternir le reflet du sermen que l'on préte pour sceller la citoyenneté.

Comme le laisse présager l'annonce en Capitale par Dame Mirwen, il s'agit d'un recrutement: le recrutement des Sages! Les conditions sont les suivantes:


Citation:
Les « Sages » sont nommés par le duc en fonction de leur compétence, de leur présence, de leur aptitude au travail en équipe, de leur cordialité avec autrui et de leur neutralité.


Précision supplémentaire, toutes les bonne volontés sont les bienvenues!

Quelques atouts supplémentaires: savoir travailler en groupe, faire preuve d'assiduité, de motivation...ainsi que ses qualités propres à l'investigation, la communication et la réflexion.

La liste de candidature sera remise en main propre au Duc qui fera son choix.

Comme l'intelligence et la curiosité mais aussi le bon sens sont d'ordre, il n'est pas nécessaire d'être citoyen pour être candidat, ceci étant précisé dans la grande Constitution de la Bretagne.


Alors à vos plumes, à vos candidatures!

Petite réflexion à méditer: comme les Sages doivent être un panel représentatif de la Bretagne, à espérer que le Duc prendra note et pour acquit, qu'il vaut mieux éviter de prendre les Sages d'un même village ou d'une même ville. Ma foi, la diversification est bien et pourra à l'avenir palier à ce type d'incident qui est survenu...

Les questions peuvent quand même laissaient perplexe: avant cette nouvelle structure, Dame Mirwen dirigeait de main de maitre ce bureau de la Citoyenneté, certes avec bien des aléas et des divergences diverses comme tout travail mais jamais pendant sa période à ce poste, une telle situation ne s'était présentée!

Comment peut-on changer le fonctionnement d'un bureau et sa structure ? Comment 5 Sages ne peuvent-ils pas arriver à faire face à la demande et à leur travail et que cela engendre une telle proportion de soucis ? L'avenir nous le dira forcément avec les procés en vue à suivre...


Rappel de la nouvelle réglementation de la Citoyenneté:

Citation:
Article 1 - Organisation

1-Le bureau de la citoyenneté se compose d'un conseil de 5 "Sages", qui peuvent se faire assister par un ou plusieurs secrétaires chargés des basses besognes, tel que l'accueil des postulants citoyens, le remplissage des fûts de chouchen pour les éminences grises et toute autre sorte de chose estimée nécessaire par les "Sages"

2-Les « Sages » sont nommés par le duc en fonction de leur compétence, de leur présence, de leur aptitude au travail en équipe, de leur cordialité avec autrui et de leur neutralité.

3-Il appartient au Parlement de dresser un veto à la nomination d’un « Sage ». Ce veto devra être motivé par une incompatibilité du candidat avec les exigences du présent article.


Article 2 – Procédure d’obtention du titre de citoyen

1-Le chemin de l'obtention de la citoyenneté n'est point un chemin qui sent bon la noisette mais se fait après enquête, palabres et vote du conseil des "Sages" du bureau de la citoyenneté si le postulant regroupe les conditions pour celle ci.

2-La maturité n’atteint pas le nombre des années, néanmoins la citoyenneté ne peut être accordée à une personne qui n’aurait pas 16 ans. L’âme et le corps étant liés, il faut attendre que les deux soient suffisamment formés.

3-Dans un premier temps le candidat doit se présenter de la tête aux pieds et motiver sa demande.
Dans un second temps le conseil des « Sages » posera toutes les questions qu’il estimera utile pour mesurer l’aptitude civique du candidat, sa fidélité et son attachement à la Bretagne, et pourra convoquer les témoins qu’il estimera pertinents.
Dans un troisième temps le conseil des « Sages » se retirera à la vue du public, mais pas à celle du duc, pour délibérer sur le cas du candidat et approuver ou non sa citoyenneté
Dans un dernier temps, si le candidat est reçu favorablement par le conseil des « Sages », il devra prononcer la main sur le cœur et avec conviction le serment du citoyen.
Si d’aventure la citoyenneté était refusée au candidat, il pourra déposer un recours auprès de l’inestimable Cour de Justice, ou patienter un peu et revenir retenter sa chance autant qu’il veut.

4-Lors de la présentation de la première étape, le candidat doit donner son nom, son âge et lieu de naissance, sa filiation s’il a la chance de ne pas être l’un de ces innombrables orphelins dont les parents ont probablement été mangés par les loups, son lieu de résidence, son parcours dans la vie, ses ambitions pour l’avenir, ses antécédents judiciaires, sa confession, ses éventuels liens avec l'étranger et sa situation sociale.

5-Lors de l’enquête de la seconde étape, un « Sage » est désigné pour suivre le dossier. Il pourra à loisir interroger le candidat, convoquer ses proches, tâter son corps pour vérifier que tout a bien atteint la taille adulte, le taquiner sur ses travers avec légèreté et enfin le torturer en le faisant mariner le temps que le conseil palabre sur son cas. Cette enquête devra établir la conformité du candidat aux exigences de la Constitution.

6-Lorsque le dossier d'enquête s'avère complet débute la palabre. Les discussions se doivent de durer une semaine au grand maximum et s’achever sur un vote, d’une durée de 4 jours, où la majorité des votants l’emportera. En cas de dépassement de délai, le duc pourra être saisi en sauveur pour décider en lieu et place du conseil. Le conseil devra répondre successivement aux questions suivantes : le candidat est-il de bonne moralité, est-il sincère, est-il assez impliqué dans la vie de la communauté, semble-t-il loyal à la Bretagne et semble-t-il apte à exercer des charges publiques.

7-Le serment du citoyen se formule librement mais doit comporter les points suivants : reconnaissance et protection de la souveraineté de la Bretagne ; respect des autorités publiques et de la Constitution ; hommage à Nathan et à la devise.


Article 3 - Bretonnitude

1-Afin d’estimer l’implication du candidat dans la vie de la communauté, son attachement à la Bretagne et son aptitude à administrer les Bretons, il faudra impérativement vérifier sa bretonnitude, néologisme chauvin désignant son imprégnation dans l’âme bretonne.

2-Les critères à prendre en compte sont :
-Reconnaître la Bretagne comme un Etat libre et indépendant est indispensable.
-Ne pas avoir manqué de loyauté à la Bretagne ou ne pas lui avoir causé un tort excessif. Ne jamais avoir fricoté avec l'ennemi pour des actions contre les intérêts de Breizh.
-Connaitre un minimum les éléments essentiels de l'histoire de la Bretagne. Connaître Sainte Nathan, Nominoë et le nom de l’actuel Grand Duc est impératif.
-Connaître un minimum la géographie de la Bretagne, ses pays, ses villes, ses monts et ses fleuves.
-Avoir déjà goûté le cidre, le chouchen ou la PruneàVampi.
-Aimer la Bretagne et savoir le montrer.

3-Le Conseil des Sages aura a coeur de vérifier la bretonnitude du postulant avec la souplesse d'un rameau de roseau et non pas avec l'esprit aussi rigide que la coiffe de la bigoudène Ernestine.


Article 4 - Privilèges

Les Ducs n’ayant jamais démissionné et Grands Ducs de Bretagne, de par leur engagement envers leur pays, ne peuvent se voir retirer leur citoyenneté qu'en cas de traîtrise avérée.


Article 5 - Perte du titre de citoyen

1-La citoyenneté est retirée si son détenteur ne s’en montre plus digne ou lorsque les conditions requises pour l’obtenir cessent d’être remplies. Ce retrait se décide par un vote du conseil des Sages, à l’issue d'une belle palabre.


Fait à Rennes
d'ar Sadorn 1 a viz Eost 1457


Laceter
Directeur et rédacteur en chef
_________________
Laceter
Jeudi 22 Octobre de l'An 1457 à la Sainte Elodie

Proverbe: à la Saint Elodie, ferme tes volets, ton village se ridiculise et s'ennuie...

Election Jour J-5

Comme promit la suite de l'interview de la candidate Fraisebonbon:


Trouvez-vous normal qu'un village qui se voue corps et âme pour lui-même et pour le Duché ne soit pas tenu informer sur la situation de la Mairie et celle du Duché ? Comment dans ce cas-là, dans l'ignorance totale de la situation de la Mairie, commentles candidats peuvent établir un programme et répondre aux attendes des électeurs? Tout comme, les électeurs, comment peuvent-ils choisir un candidat?

tout d'abord je tiens a dire qu'un maire doit informer les habitants sur la situation actuelle de la vie de Fougéres.
Il est important que les habitants soit au courant car beaucoup ne savent pas grand chose et se posent beaucoup de questions.


Quelle serait votre device en temps que Maire: transparence, clairvoyance et bilan hebdomadaire ou bien: Sceau de la confidentialité, secret absolu et motus et bouche cousue ?

Je n'ai pas forcement de devise je dirai tout simplement que Fougéres doit allez de l'avant tous ensemble avec Fougéres!

Vous parlez de vous pencher sur les activités proposées en animation. Dans quel cadre, autoriseriez-vous de supprimer telle ou telle animation vis à vis d'une autre ? Je vais prendre l'exemple actuelle où les heures et pensées ont été mises de côté au profit d'une autre animation! Trouvez-vous ça logique, normal et le principe établit fait en bonne et due forme ?

en ce qui concerne les activités je n'en supprimeré pas si les gens m'en propose suffit de parlé avec un conseiller culturel et mettre en place les activités que les gens en venant ici qu'ils soient voyageur ou non peuvent y participer et s'amuser et qu'ils se rendent compte que Fougéres est une ville facile a vivre ou tout le monde s'amuse

L'éditorial remercie la candidate Fraisebonbon pour lui avoir accordé du temps. Il lui souhaite bonne chance et bon courage!


LES AUTRES CANDIDATS

En ce qui concerne les autres candidats, un interview a été proposé à chacun d'eux par courrier notamment à Messire Xoff, Messire Le_chat_botté qui accepte une entrevue en taverne quand à Dame Wasary se sera sans commentaire vu le regain de popularité qu'elle a déjà et ce sera non sans dire qu'à la vue de son erreur d'inscription comme candidate, elle a déjà toute la publicité faite à son effigit et comme on dit, le ridicule ne tue point. Cependant l'éditorial se réserve le droit de lui faire passer un interview sans pour autant créer de litige ou de conflit, cela va de soit. Quand à messire Gilliane, un courrier lui sera aussi adressé en vue d'un interview.

Le seul programme encore en vue à la mairie aprés celui de Dame Fraisebonbon est celui de Le_Chat_Botté:


Citation:
Demat à tous!!!
Fougères est ma passion!
Pas de fausses promesses et discours pompeux jamais tenus!
Une gestion de la mairie avec prises en compte des besoin de chaque niveau 1 2 3 et 4!
En tout cas de l'humilité et plus de concertation des habitants et habitantes!
Ma motivation et mon respect d'autrui est mon énergie!
Arrêtons ces élections qui flattent plus l'égos des candidats que les vrais intérêts des habitants et habitantes!
je m'engage à lutter pour vos intérêts et ceux de Fougères! j'ai le temps l'énergie et l'amour pour ma ville nécéssaire!
Bonne chance en tout cas à chaque candidats! qui ne sont en aucun cas des concurrents mais des aides pour notre ville!
Bonne semaine à tous et à bientôt!


Vous pouvez également suivre les débats sur la place publique du village où certes on peut reprocher à un candidat d'être incompétent au vu de son programme et ses réponses mais l'incompétence ne reléve-t--elle pas davantage du fait que l'élligibilité d'un candidat pour étre maire ne requiert aucune formalité particuliére ? Et là encore, c'est aux électeurs de faire preuve de bon sens, de perspicacité et d'intuition pour ne pas se laisser jeter de la poudre aux yeux.

Comme il est bon de rappeler aussi que les élections de Fougéres sont un mythe dans l'histoire bretonne: élection d'un candidat mort, élection de candidat sans programme , deux abandons en plein mandat etc....


On rit bien, beaucoup et avec simplicté à Fougéres...

Laceter
Directeur et Rédacteur en Chef
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Laceter
Vendredi 23 Octobre de l'An 1457, à la saint Jean de Capistran

Proverbe: à la saint Capistran, enfile tes gants et ne perds pas tes dents!

OUVERTURE D'UNE HERBORISTERIE ET D'UNE AUBERGE DE SOUVENIR

L'herboristerie est une petite batisse simple que vous trouverez facilement. D'apparence trés classieuse et vivante, elle vous ouvre donc ses portes sur un ensemble de plantes, d'herbes grimpantes et un petit jardin où la culture de certaines d'entre elles semblent favoriser.

Une ravissante allée de gravier qui vous améne tout droit sur deux porte-fenetres de la boutique.

Là, vous passez la tête et vous pouvez déjà sentir les aromes, les senteurs, les essences d'un mélange subtil de toutes sortes d'herbes soigneusement conservées.

Une fois à l'interieur, c'est le ravissement total et vos yeux n'ont pas assez que leur nombre de deux pour tout enregistrer et situer: étagéres de fioles, de sachets, de petite bouteilles ou de vases. La diversification allant du baume, l'onguent, potions et notammant des infusions aux propriétés naturelles et enrichissantes.

Mais au fur et à mesure que l'on découvrait cette antre mystifiée, notre regard peut accrocher aussi sur toutes ces propriétés médicinales et médicamenteuses. Une salle de soins fort bien adaptée et agencée. Qui donne une envie déroutante de venir y panser ses maux, blessures ou cicatrices de l'âme.

Ce n'était pas tout,on pouvait aussi y découvrir de la confiture, des alcools forts dont de l'eau de vie, des fleurs, des plantes et une ribambelle de bougies aux senteurs raffinées, douces et reposantes.

Ce lieu était un accueil au bien-être, au calme et à apaiser bien des souffrances et douleurs quelle qu'elle soit.

On pôurrait éventuellement s'inquiéter de voir certaines herbes toxiques sur les étagéres et dont seul des personnes diplomées pouvaient en prendre usage.

Autant vous dire qu'entre les mains de Madame Precio, elle a toujours su faire profiter de ses qualités d'herboristes diplomée de la Guilde des Herboristes. Notamment à Saint-Pol,sa ville d'origine où elle exercé déjà cette activité.

Mais la jeune femme ne s'en est pas tenue que là! A côté de l'herboristerie, elle nous a fait l'honneur d'ouvrir une auberge qui se nomme l'Auberge des Souvenirs.

Située aux abords du lac de Fougéres, reconnaissable à la multitude de charpentiers qui oeuvrent pour la remise en forme de la masure, celle-ci sera trés vite accessible poour les nombeux voyageurs mais aussi pour les couple d'amoureux qui veulent s'offrir un peu de bon temps dans un cadre idyllique.

Nous retrouvons bien sûr l'abondance de verdure et de nature à l'entrée de l'auberge ainsi que des couleurs éclatantes pour la présentation de celle-ci.

A nulle en douter que l'armée de L'Ost de Retz aurait une place privilégiée en ces deux nouveaux lieux!


Laceter
Directeur et rédacteur en chef
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Laceter
Samedi 24 octobre de l'An 1457, à la saint Florentin
Proverbe: à la Saint Florentin, n'oublions pas prés du feu, à se rouler des patins!

FAISONS CONNAISSANCE AVEC LE CANDIDAT Gilliane Ar Kalonyg...

Présenté comme candidat aux élections municipales, il vient donc de déposer son programme en place publique, que voici:

Citation:
Demat Dan'holl

De retour en Breizh, en notre belle ville de Felger, j ai put constater en visitant les tavernes que l »ambiance était bonne .Voilà mon programme , un peu en retard je l avoue , mais faire un programme n est pas aiser et il faut savoir peser chaque mot et décision pour le bien être notre village .


1Au niveau économique,

Tout d'abord, créer des relations de bonne entente avec les villages et les duchés voisins, afin d'exporter nos surplus et d'importer les produits qui nous manquent.

Ensuite, organiser les filières au niveau du village, afin d'avoir une production constante et des prix raisonnables par la mise en place d échevins(responsable de filiere )


2Au niveau culturel, je proposerai la mise en place d un jeu sur la Bretagne et sur les grand bretons

Au niveau religieux, j aimerai une plus grande présence des habitants dans notre bonne église , je suis un baptisé et un fier aristolicien

Pour terminer, je tiens à vous dire que je continuerais, sur la lancée de
Xoff de communiquer régulièrement avec vous sur ce qui a été fait et ce qui reste à faire. Je vous inviterais également régulièrement à donner votre avis, à participer directement aux décisions concernant notre village.

Au niveau du conseil municipal, je compte bien évidemment m'entourer de conseiller efficace, chaque personne pouvant apporter sa pierre à l'édifice étant le bienvenu. L'action du tribun sera toujours mise en avant, puisqu'elle est la clé de voûte permettant d'avoir un village accueillant et vivant. Et je ne supporterait pas qu un tribun parte en voyage comme certain .(notre tribun actuel s est même fait brigander sur la route , incroyable ou etait il quand les de jeune habitant arrivait en ville !!!!!!!!!)


Il nous explique donc ses idées essentielles qui semblent toucher tous les domaines et nous informe aussi de certains faits qu'il a pu remarquer.

Notre éditorial va lui remettre un questionnaire auquel il pourra et acceptera ou non d'y répondre.

En attendant, en ce qui concerne l'information, rappelons que notre tribun est une femme du nom de Nanou. Un petit rappel qui fait plaisir de mentionner surtout quand certaines vérités sont partagées et reconnues.


LES TAVERNES BONDEES DE FOUGERES CES DEUX JOURS A VENIR

Vous pouvez remarquer l'abondance de voyageurs en la ville de Fougéres en ce jour précis. La plupart de Vannes sont venus donc soutenir et fêter un événement particulier.

Comme on dit, on se moque bien de l'événement tant qu'il y a du chouchen qui coule à flot et un bon repas à la clé.

Un lacher de colombes aussi semble être prévu, espérons que celles-ci n'auront pas les ailes engourdies par le froid et pourront porter leur message comme il se doit.

Vous pourrez aussi constater que la plupart des villageois absents en ce début de rude automne ont fait leur apparition et sont sortis de leur léthargie pour souhaiter leur félicitation.

Pour sa part, l'éditorial se garde le privilége de ne point stipuler de quel événement il s'agit puisqu'à plusieurs reprises, les fougerais et fougeraises ont bien fait comprendre que le journal ne devait plus leur accorder la moindre importance en ces lignes!

Chose promise, chose dûe...



Citation:
Sondage réalisé le 24/10

1. Xoff : 40.6%
2. Fraisebonbon : 28.1%
3. Wasari : 18.8%
4. Le_chat_botte : 12.5%
5. Gilliane : 0%


Laceter
directeur et rédacteur en chef
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Laceter
Laceter se devait cependant d'informer de son départ pour quelques jours, il laissa un mot pour les lecteurs:

Trés chers lecteurs et lectrices, Je viens donc vous annoncer notre absence de Fleure et moi pour quelques jours. Vous n'aurez donc pas le privilége de pouvoir lire les rubriques Légende et recette de cuisine ce mardi, mais à son retour, Fleure vous promet e vous alléger les pupilles et de vous enchanter par une légende.

Quand en ce qui concerne la suite des interviews et élections, je les laisse à la bonne guise du rédacteur d'en face, enfin, s'il arrive à décoller du stand de sa partenaire Wasari car moi, j'en suis resté encore à l'étape où celui-ci accordé ses faveurs à ma cousine (pas tout compris sur ce revirement de situation)...

Un petit mot pour Maelfea, ne t'inquiéte pas, tout va bien se passer. Tes soeurs et nous te tenons au courant et t'enverront des nouvelles. Sinon, on revient vite et on te dit merci pour ces merveilleuses soirées de ces derniers jours...Bisous!

Petit signe pour ma filleule Bugs70 dont je n'ai aucune nouvelle et dont sa disparition laisse perplexe. Si quelqu'un en a, merci de me tenir au courant!

Je laisserai certains de mes articles pour qu'on les fasse publier ici.


Laceter
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Maelfea
Maelfea était passé imprimer les numéros que lace lui avait confié pour la prochaine édition. Etant en voyage elle se chargeait d'assurer l'interim pour que les lecteurs se trouvent informés quoi qu'il advienne.

Dimanche 25 Octobre de l'an 1457 à la Saint Crepin

Proverbe: à la Saint Crepin, on evite les crétins!


L'EVOLUTION DE LA FERMETURE DES FRONTIERES NORMANDES ET FRANCAISES ET LE CONFLIT EN BERRY...MELI MELO ET MISE AU POINT...

Depuis le 10 Octobre 1457, des courriers du corps diplomatiques sont réguliérement adressé au Royaume de la France au sujet de l'interdiction de délivrer des laisser passer pour les marchands ambulants bretons sans compter la Normandie qui a ouvert le bal en fermant ses frontiéres.

Des tensions persistent entre les deux couronnes celle de Bretagne et de la France pouvant mettre en péril la Paix actuelle sécurisée par le traité du Mont Saint Michel.

La Bretagne fait le premier pas et par politesse rappelle à Sa Majesté le Roy de France, A Son Altesse, le Grand-Maître de France, A leurs Seigneuries les Pairs de France, Aux Grands Officiers de la Couronne de France, Aux Feudataires du Domaine Royal,le fameux article 10 de ce traité du Mont-Blanc pour dénoncer le blocus que La France veut imposer dans l'interdiction de délivrer tout laissé passer au marchant ambulant. Or ce fameux article 10, stipule bien la garantie de la libre circulation des marchandises.

La remise en question de la Paix commence à faire son chemin et les questions se posent.

Suite à ce courrier, à la date du 15 octobre 1457, un courrier de la France parvient au Duc Milouse. Cette missive parle de l'étonnement de la france face à la déclaration de certains bretons du Duché de vouloir prendre les armes pour aider le Berry.

Il rappelle aussi qu'il n'est nullement question de remettre en question le traité ni la Paix mais que le Berry fait parti de la france et que la bretagne n'a pas a y apporté son aide dans ce conflit.

En effet, toute intrusion de l'armée bretonne ou composée de bretons en terres de France, que ce soit officieux ou officiel, sera considérée comme une ingérence au traité du Mont Saint Michel et rendra celui-ci caduc.

La france rappelle aussi qu'il n'y a pas de blocus et mais simplement une fermeture de frontiére non récente. Donc suffit d'une demande de laisser passer en bonne éduforme et c'est tout.

Jeudi 15 octobre 1457, la Bretagne répond à la France. Elle s'est sentie bafouer en venant demander des explications dont leurs réponses ont été prises comme une demande ouverte d'exigence, en engagement à la guerre et une ingratitude caractérisée.

La Bretagne affirme ne peut pas être tenu pour responsable des agissements à l'étranger de certains de ses ressortissants.

La France envoie un nouveau courrier en date du 16 Octobre 1457 où il fait mention tout simplement d'une attente, d'une invitation et d'un avertissement au Duc de proclamer haut et fort que le maintien de la Paix est pour lui capitale,que le traité du Mont Saint Michel est important à ses yeux et qu'il ne saurait être question pour quelque habitant du Grand Duché que ce soit de le mettre en péril.

Laceter
Directeur et rédacteur en chef

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Petite_fleure
Mercredi 28 octobre 1457

Titre de l'édition

- La cité d' "Ys" la Ville engloutie
- Salade bretonne aux deux pommes

Bonne lecture a vous !!!!! ........

LA CITE D' "YS" La Ville engloutie :



Aux temps reculés du royaume de Cornouaille, le roi Gradlon le Grand fit bâtir pour sa fille Dahut, une merveilleuse cité répondant au doux nom d'Ys. Édifiée plus bas que le niveau de la mer, la ville d'une somptueuse beauté selon la tradition orale, était protégée par une gigantesque digue. Une écluse fermait le port et seul le roi décidait à sa guise de son ouverture ou sa fermeture permettant ainsi le passage des bateaux de pêche. La jeune et libertine princesse Dahut vouant un culte profond aux rites celtiques n'était guère appréciée par Corentin Évêque de Quimper, qu'elle rendait responsable de la tristesse et l'ennui d' Ys. Afin d'obtenir richesse, liberté et joie de vivre la princesse Dahut fit un pacte avec un dragon qui désormais s'empara de tous les navires marchands croisant au large, faisant de la cité d'Ys la plus riche et la plus puissante de toutes les cités de Bretagne. Dahut qui régnait en maîtresse absolue sur la ville pu dès lors laisser libre cours à sa nature première faite de perversité et de stupre. Chaque soir un nouvel amant venait combler les ardeurs de la belle, la suzeraine exigeait que chaque amoureux porte un masque de soie, qui par un enchantement maléfique se transformait au petit matin en griffes de métal, tuant ainsi le malheureux dont le corps était jeté du haut d'une falaise dans l'océan....

Un beau jour un séduisant prince magnifiquement vêtu de rouge écarlate, débarqua dans la cité. Dahut devant tant de beauté tomba follement amoureuse du bel étranger. Elle lui remit même à sa demande les clés de l'écluse subtilisées au roi pendant son sommeil. Alors le Diable, car c'était bien lui que Dieu envoyait pour punir la ville et sa princesse, ouvrit l'écluse et l'océan rugissant envahit la ville noyant tout et tout le monde sur son passage.

On raconte que Saint-Guénolé (ou Gwenolé) eut pitié du Roi Gradlon, qu'il emporta sur les vagues à l'aide d'un cheval marin. Alourdi par un poids qui n'était autre que Dahut, Gradlon obéissant à la sommation du saint abandonna sa fille la laissant se noyer avant de regagner le rivage....Le cheval du roi bondit sur la plage, puis à travers les prés et les collines. Gradlon arriva enfin dans la ville où deux rivières se rejoignent, il en fit sa capital pour le restant de ses jours, c'était Quimper. La statue équestre du roi Gradlon existe toujours entre les deux tours de la cathédrale Saint-Corentin.



Quant à Dahut, certains racontent qu'elle est devenue sirène et apparaît les soirs où la lune est dans l'eau, brossant ses longs cheveux dorés. Par temps calme, les pêcheurs de Douarnenez entendent les cloches de la ville engloutie qui, telle l'Atlantide disent-ils, renaîtra un jour revêtue de sa splendeur passée....En attendant ce jour, une chanson flotte sur leur lèvres:

Gwelas-te morverc'h, pesketour / O kriban en bleo melen aour / Dre an heol splann, e ribl an dour ? / Gwelous a ris ar morverc'h venn / M'he c'hlevis o kanann zoken / Klemvanus tonn ha kanaouenn, ce qui veut dire pour ceux, fort peu nombreux je suis sûre, qui ne parlent pas le breton: As-tu vu, pêcheur, la fille de la mer / peignant ses cheveux blonds dorés / au grand soleil sur le bord de l'eau ? / j'ai vu la blanche fille de la mer, / je l'ai même entendu chanter, / plaintifs étaient l'air et la chanson.

IL paraît, toujours d'après la légende, que la cité d'Ys s'élevait dans la baie de Douarnenez, au lieu-dit "Poul Dahut", le trou de Dahut, endroit où la princesse se serait noyée.



Ce n''est pas tout, depuis toujours il circule de bouche à oreille, que la ville d'Ys étant la plus belle du monde, la capitale de la France s'appelle Paris "Par Ys" pareille à Ys en breton. Je citerai donc ces deux proverbes de la région qui donnent réalité à la légende:

Abaoue ma beuzet Ker Is / N'eus kavet den par da Baris, : Depuis que fut noyée la ville d'Ys, on n'en a pas trouvé d'égale à Paris.

Pa vo beuzet Baris, Ec'h adsavo Ker Is : Quand Paris sera englouti, Ressurgira la ville d'Ys.

SALADE BRETONNE AUX DEUX POMMES


* Type de plat : Plat principal
* Difficulté : Très facile
* Coût de la recette : Bon marché
* Temps de préparation : 30 min
* Temps de cuisson : 20 min
* Calories : Faible
* Pays : France

Ingrédients pour 4 personnes

• 1 tranche épaisse de jambon cuit (150 g)
• 1 blanc de poulet rôti
• 2 pommes de terre
• 1 pomme (granny smith)
• 350 g de chou-fleur
• 150 g de maïs doux en boîte
• 4 petites tomates
• 1 citron
• quelques feuilles de salade
• 2 œufs
• 1/2 cuil. à café de graines de cumin
• 1 cuil. à café de moutarde forte
• 4 cuil. à soupe d'huile
• sel, poivre

Etapes de préparation


1 Coupez en épaisses lamelles les pommes de terre épluchées. Faites-les cuire 15 min dans le panier d'un cuit-vapeur. Pendant ce temps, frottez le chou-fleur en bouquets sur une râpe cylindrique. Déposez cette "semoule" dans le panier du cuit-vapeur. Laissez cuire 5 min.

2 Faites durcir les œufs 10 min à l'eau bouillante. Rafraîchissez, écalez et coupez-les en deux. Sans la peler, coupez la pomme en lamelles. Arrosez-les du jus d'un demi-citron. Découpez le jambon et le poulet en dés. Coupez les tomates en quartiers. Rincez et égouttez le maïs.

3 Dans un plat creux garni de feuilles de salade, rassemblez tous les autres éléments de cette salade. Parsemez de cumin.

4 Dans un bol, émulsionnez le jus du demi-citron restant avec la moutarde forte et l'huile, salez et poivrez. Versez cette sauce sur la salade. Placez au réfrigérateur. Mélangez la salade juste au moment de la servir.

J'espère que vous aurez apprécier ma Légende et ma petite recette d'aujourd'hui....Demain surveillez bien la sortie du journal une rubrique spéciale sera glisser a l'intérieur, en espérant que vous serez attiré par cette nouvelle rubrique ........
Bonne journée a vous lecteurs et lectrices !!!!!!!!

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Moi j'ai besoin de ta tendresse, de tes baisers, de tes caresses.....
Laceter
Proverbes

A la Saint Simon, il ne faut qu'un peu plus de raison...

A la saint Jude, que les femmes prudes se lancent à corps perdu dans l'Amour et son prélude!


ON NE BADINE PAS AVEC...NON PAS L AMOUR...MAIS LA CITOYENNETE NON PLUS

L'éditorial vous a fait un article récemment concernant les soucis de traitement de dossier de la citoyenneté, des causes de ce probléme et à survoler les décisions juridiques prises à l'encontre des Sages mis en accusation.

Malgré la sentence prononcée, il est apparut essentiel et capital, de venir mettre en avant toute la plaidoirie de cette affaire quelque peu non singuliére.

Bien l'affaire débute donc avec la demande de citoyenneté de Messire Gwillherm qui se voit refuser celle-ci sur des motifs douteux. Suite à cela, Messire Gwillherm intente une action auprés de la justice.

Procés et plaidoirie se sont déroulées du vendredi 28 Aout 1457 au 4 Septembre 1457.

Les accusés sont donc les 5 Sages de la citoyenneté: Myrlin, Bugs, Meilline, Lelyana et Xoff.

Dans le déroulement de ce procés plusieurs accusations semblent mise en avant: non respect des consignes, des responsabilités,du réglement, des qualités requises demandées pour ce poste. Mais aussi est montré du doigt certaines qualités comme le manque de dicernement, d'impartialité, d'intelligence et de bon sens!

Bref, tout semble démontrer que les Sages de la citoyenneté ont outrepasser leur rôle, leur prérogative et abuser de leur position et pouvoir pour priver un homme de sa citoyenneté uniquement pour des faits ou des actes mineurs mal interprétés.

Le plus grave n'étant pas de pouvoir se tromper sur l'accord ou pas d'une citoyenneté mais de ne point être capable de reconnaitres ses erreurs et ses fautes et de persister dans la voix de l'ignorance. Et cette attitude va être fatale lors de l'annonce de la condamnation pour certains des accusés.

Non seulement, certains mettent du temps à reconnaitre leur erreur, d'autres persistent et s'enfoncent, d'autre arrive en retard au procés et d'autre ne se présente même pas.

Tout ceci va donc inciter Marquise 66, avocate de Messire Guillherm à accuser à haute voix et à montrer du doigt le motif du refus de la citoyenneté:


Citation:
Entrons maintenant dans le vif du sujet : le motif du refus de citoyenneté. Je vais reprendre mot pour mot les dires de messire Xoff, lorsque je me suis déplacée au bureau de la citoyenneté pour comprendre les faits. Voici donc le motif : "enfin je crois qu'un gars qui demande a adopter une femme plus vielle que lui pour etres sa soeur suffit a lui refuser la citoyenneté...
ca prouve amplement de degré d'intelligence de cette personne..."
Mais je vous le demande, qui sont-ils pour dire ça? Regardez moi voir cette brochette d'incompétents.

Elle désigne Xoff du doigt.

- Ici, un illettré.

Puis elle passe à Lelyana.

- Là, une femme enceinte sans être mariée. Bon, elle a accouché maintenant, mais là n'est pas la question. Mais qui est le père d'ailleurs?

Puis à Bugs.

- L'obtention de son diplome d'avocat ne fut pas une mince affaire.

Et elle s'arrêta là.

- Je ne connais pas la dernière personne. Je ne m'avancerai donc pas sur elle. Mais enfin, ils ne sont vraiment pas parfaits. De quel droit se permettent-ils de juger les gens sur leur intelligence. D'ailleurs oui, de quel droit? Nulle part, que ce soit dans la Constitution ou dans la loi sur la citoyenneté, il n'est question de condition d'intelligence pour être citoyen. Il est question d'implication, de bretonnitude, de moralité, de sincérité, j'en passe et des meilleurs. Je ne vous ferai pas l'affront de vous réciter tout le texte, que vous connaissez déjà. Par contre, peut-être qu'ils devraient le revoir eux.

Il n'est donc pas question de juger l'intelligence. Et si tant est que l'on puisse admettre une telle absurdité, sur quoi se sont-ils basés pour affirmer le prétendu manque d'intelligence de mon client? Sur l'acte désespéré d'un jeune homme, désireux d'avoir une famille alors qu'il a à présent perdu les seuls liens de sang et de cœur qui lui restaient. Il a fait une erreur, une seule. Et le voila indigne d'être citoyen. Indigne d'être citoyen à jamais d'ailleurs, puisqu'on ne refait pas le passé. Mais ont-ils cherché plus loin? Ont-ils suivi la procédure qu'ils sont censés suivre? Non, point du tout. Aucune question ne lui fut posée sur ses connaissances de la Bretagne, sur ses connaissances générales. Il n'y a strictement rien eu pour savoir ce qu'il valait réellement. Ainsi, rien n'a été fait pour savoir s'il remplissait les conditions de la citoyenneté.

Mais quelle est donc cette administration qui juge des personnes selon les préjugés et les inimités personnelles? Il ne faut pas laisser passer cela, et rappeler à cette institution et à ces prétendus sages qu'ils sont là pour appliquer la loi, et non pour faire ce que bon leur chante.

Je les vois déjà nous dire qu'il y avait une autre raison. Institution aux délibérations opaques comme ça ne devrait jamais l'être.

Examinons ensemble les critères pour être citoyen :
- l'aptitude à participer à la vie civique. Ici, une seule chose à dire : mon client a des antécédents montrant son implication dans la vie de sa commune notamment. Quant à son aptitude, je souhaiterai que soit donnée la parole à dame La Renarde, dite Lallie, mairesse de Vannes, qui viendra témoigner de l'aptitude de Gwillherm, et pourquoi pas de son niveau d'intelligence...
- la moralité du demandeur : aucune condamnation, autant en France qu'en Bretagne. Élevé dans une bonne famille, dans le respect des valeurs de la Bretagne et soumis à de sévères réprimandes de la part de sa marraine, et Doué sait à quel point je peux faire peur, au moindre dérapage.
- la sincérité de sa démarche : grand doué. Il s'investit pour sa ville, il souhaite s'investir à plus échelle, à hauteur du duché, en participant notamment aux débats du Parlement et au vote des lois. Il n'a menti sur aucun point de sa présentation et n'a rien cherché à cacher.
- son implication, je n'y reviens pas, je l'ai abordé en même temps que son aptitude à participer à la vie civique.
- sa loyauté envers la Bretagne et sa souveraineté. J'ai lu les questions qui lui ont été posées à ce sujet et les réponses qu'il a donné. Il me semble qu'elles parlent d'elles-mêmes. Notons au passage qu'il ne s'est jamais rendu coupable de trahison.
- sa capacité à exercer les charges de citoyen, on en revient là à son implication et à son aptitude.

Je demande en conséquence la cassation de la décision rendue par le bureau de la citoyenneté, ainsi que la prononciation d'un blâme envers les membres ayant statué sur ce dossier.


Suite au denouement du procés, des témoignages et réquisition, la marquise 66 annonce:

Citation:
- Mesdames les juges, je rejoins en partie mon mari en demandant effectivement à ce que la damoiselle Bugs ait une sanction moindre que celle de ses camarades. Par contre, je dis moindre, je ne dis pas qu'il faut une absence de sanction. Les fautes sont quand même graves et il lui a tout de même fallu un certain temps et un temps certain pour avouer ses fautes dans le traitement de ce dossier. Je demande donc uniquement le blâme.

Par contre, concernant damoiselle Lelyana, je demande plutôt une sanction exemplaire. Elle a refusé d'ouvrir les portes du bureau à la Cour de Justice, elle a manqué à tous les principes de transparence de l'administration en renvoyant les greffiers jadis présents, elle n'a même pas daigné se présenter ici pour une quelconque explication ou des excuses. Tout cela réclame au moins, l'expulsion, voir la révocation. D'ailleurs, la révocation ne sera pas si horrible que ça puisqu'elle a été normalement nommée dans l'attente d'une nouvelle candidature. Il est largement temps pour elle de laisser la place.

En ce qui concerne Meiline, je maintiens ma demande d'expulsion, puisque celle-ci semble se moquer éperdument des conséquences de son manque de clairvoyance et de la justice.

Concernant Xoff... Je préconiserai simplement un blâme également, malgré son retard impardonnable à l'audience.

Quant à Myrlin, n'ayant bien évidemment pas pris part à la décision, je ne demande pas de sanction.

J'espère que dans sa clémence, la Cour n'oubliera pas que les dérives soulignées ici sont très graves et qu'elles ne peuvent pas simplement se solder par un petit coup sur le bout des doigts.

Je vous remercie de votre attention.


Les demandes de l'avocate Marquise 66 et son client Messire Ghuillherm auront gain de cause.


C'est donc avec la plus grande curiosité que l'éditorial vous remet en bon édut forme le compte-rendu de ce procés qui a faillit être passer sous silence:


http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=827337&start=45&postdays=0&postorder=asc&highlight=&sid=jg2HxAzb6ghRCCCxubf0Ad1E3


QUAND LES INSULTES DEVIENNENT UNE BANALITE AFFLIGEANTE...

Affaire Augustin60

Jugement rendu le 24 Octobre 1457 pour trouble à l'ordre public.

En taverne Messire Augustin prend à parti et insulte l'ambassadeur de Normandie Messire Filsdhelios en présence d'un témoin messire Oban des vergers d'Avalon.

Messire Augustin ne prend pas d'avocat pour sa défense.

Le témoignage remit par missive au tribunal de la victime laisse bien entendre qu'il est dommage d'en arriver là, et que Messire Augustin doit servir d'exemple pour que cette attitude ne se reproduise plus jamais.

Hors les propos outranciers de l'accusé ne s'arrétent pas à la victime mais aussi vis à vis du tribunal.

L'accusation réclame deux jours de prisons.

Le juge rend son verdict et s'en tient à la demande d'accusation, et met un point d'honneur quand l'accusé affirme sa volonté d'accepter toute condamnation sans se défendre ni s'expliquer.

Messire Augustin condamné à trouble de l'ordre public, devra faire ses excuses à son Excellence de Normandie et effectué 2 jours de prison.

Et les insultes vis à vis de l'administration, pas de poursuite, ni de sanction.

Insulter, insultons...Maintenant quel que soit l'insulte, la forme, la violence ou les propos utilisés, ainsi que la personne insultée où les lieux où de telles choses sont proférées, on peut bien se demander où on va...

Et si on arrive vraiment à formuler une condamnation juste, équitable et disciplinaire pour faire prendre conscience de la gravité des faits à l'accusé!

Nous pouvons dans ce cas insulter à tout va l'administration aucune poursuite n'est requise ni maintenue à moins bien sûr qu''un procés fasse plus peur que de retrouver sa dignité, son honneur face aux insultes blessantes et bien souvent stupides, idiotes, provenant d'un manque d'intelligence et de savoir vivre mais peuvent engendrer de graves séquelles chez le victimes!


Laceter
Directeur et Redacteur en chef
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Petite_fleure
Jeudi 29 octobre 1457

Alors aujourd'hui vous allez parcourir un entretien que j'ai eu avec un brigand ...Ce brigand m'a confié quelques petits chose de sa vie ....Trépidante .....palpitante...exaltante .....ou alors banal ....hum?! ça sera à vous d'en juger en lisant ce petit article.

Bonne lecture !!


LE BRIGAND DES NUITS SOMBRES

Une nuit d'automne Fleure qui se trouvait sur le chemin entre Laval et Fougères, marchait tranquillement quand elle aperçut une silhouette se dessiner au fur à mesure qu'elle avançait dans le nuit ....Elle se rapprochait doucement de cette personne où l'on pouvait commencé à distinguer la forme du corps d'un messire à première vue mais cela était dur à définir car il se trouvait sous une longue cape .Elle arriva à sa hauteur, tourna la tête un instant pour essayer de voir son visage sous son chapeau.....Mais n'y arrivant pas, elle continua son chemin et ne se retournant pas, elle disparu dans la nuit......

Un matin alors qu'elle se rendait en taverne, Fleure aperçut un messire vêtu d'une longue cape et d'un chapeau entrer dans une taverne de Fougères,mais quelque chose n'était pas comme cette nuit ce messire avait un pas lent et boitait quelque peu, elle décida donc de se rendre dans cette même taverne.Elle entra a l'intérieur car la curiosité était son grand défaut "mais tant pis il faut que je sache si c'était lui cette nuit " se dit-elle.

Elle regarda en entrant où il s'était placé, fit le tour de la taverne du regard....Et le vit là, assit au fond seul...Nous étions que tous les deux, elle s'approcha de lui doucement et lui lança doucement le sourire aux lèvres " puis-je m'assoir à vos cotés messire ? " C'est alors que le messire releva la tête et regarda Fleure avec un regard noir mais mystérieux, elle le regarda et n'osa plus bouger son regard lui avait glacé le sang et lui avait fait perdre le sourire une fraction de seconde puis elle vit les lèvres du messire bouger " vous pouvez gente dame ce serait un plaisir de vous avoir a mes cotés " Fleure sourit de nouveau et s'installa a sa table " merci bien messire " dit-elle.Puis ils commencèrent à parler tranquillement autour du choppe, puis deux,puis .......Fleure lui posa pleins de questions mais la plus importante arriva aux lèvres de fleure " Est ce que c'est vous que j'ai croiser en chemin cette nuit ? mais je ne sais pas trop car le messire que j'ai vu ne boitait pas ...." Le messire enleva son chapeau et regarda fleure, c'est la qu'elle vit sur sa joue du sang ainsi que sur le bord de ses lèvres ....
il ouvrait a peine les lèvres pour parler " Oui c'était bien moi cette nuit, mais malheureusement je suis tombé sur plus fort que moi et je dois rester ici quelques temps pour me refaire une santé " Fleure sourit et sortit de quoi donner les premier soins au messire,Elle lui passa doucement un linge humide sur le bord des lèvres et lui enleva tout ce sang,puis elle lui demanda si il avait mal ailleurs.Le messire lui montra sa jambe où il y avait aussi du sang, elle se baissa et regarda de plus près .Elle le soigna avec ce qu'elle avait sous la main et lui fit un bandage, se releva et regarda le messire en lui adressant quelque mots " voilà ca devrait le faire avec ça, mais si vous avez mal n'hésitait pas à me le dire surtout " Fleure rangea tout ses bricoles de soins, elle repris place a la table et continua de papoter avec ce messire qui avait une grande gentillesse, mais quelque chose de mystérieux flottait sur se visage, fleure se demandait ce que ca pouvait bien être.Elle chercha dans sa tête tout en continuant de parler avec lui et commençait a cerné ce personnage....Il lui révéla son nom en continuant de boire sa choppe tranquillement " Le brigand des nuits sombres " dit-il le sourire mesquin avec ce regard toujours aussi noir rempli de colère et de vengeance.C'est là que Fleure comprit alors d'où venait cette pointe de mystère, elle lui fit bien comprendre en le regardant dans les yeux qu'il n'arriverait pas à lui faire peur une deuxième fois que cela ne servait a rien du tout ....c'est en papotant tranquillement qu'elle appris qu'il se laissait porter par le vent, le vent des nuits sombres a la recherche de bourse et d'autre babioles et qu'il n'avait jamais tueur qui que ce soit car il se disait non tuer mais seulement brigand, brigand pour vivre, se nourrir et voyager ...Mais surtout pour cette envie de vengeance, cette vengeance qui le minait intérieurement, il fallait qu'il retourne dans ce duché pour leur faire payer cette faute qu'il avait oser lui faire ....
Fleure l'écoutait attentivement quand brusquement elle vit le brigand des nuits sombres se lever avec beaucoup de mal.Elle se leva à son tour l'aidant ,lui ramassa ses affaires l'aidant a aller a la porte de le taverne.Elle le regarda un instant "j'espere que je vous reverrai avant votre départ messire le brigand ".... Le brigand se retourna la regarda dans les yeux et lui caressa la joue des bouts des doigts " merci belle dame fleure de votre aide ce fut un réel plaisir de parler avec vous sur ma vie et la votre et pour ce qui est de nous revoir je ne serai vous dire mais vous recevrez mes aventures par pigeons je vous autorise même a les publier dans l'Éditorial si vous le désirez car vous faite un travail formidable " il la regarda souriant " bonne vie a vous soyez heureuse avec celui qui comble votre cœur " Elle le regarda souriante "merci messire merci pour tout et j'attendrai vos pigeons avec plaisir pour lire vos aventures et faite tres attention a vous surtout " puis il prit le chemins des ruelles et disparu......Elle récupéra ses notes, ses affaires et repartie en route pour ce rendre chez elle.

Voilà ....La suite vous ne l'aurez qu'au fil de ses courriers qu'il me fera parvenir pendant son voyage dans le royaume ...Là où il se reposera...là où il ne restera peut être pas car procès il y aura ....peut être même là où il rencontrera l'amour qui lui fera stopper tous les brigandage ...hum?! hum?! allez savoir seuls ses courriers nous le diront ...........

Bonne journée à vous
Fleure

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Moi j'ai besoin de ta tendresse, de tes baisers, de tes caresses.....
Cebri
Article premier : La triste histoire du Chevalier de Coigny.

Je me permet séant de faire un petit aparté sur la Poliorcétique propre à notre bonne Ville de Fougères. Il est bon de savoir que Fougères, pour ce qui concerne la Basse-Ville et le Châteaux, est construite sur des marais que nos aïeux ont asséchés aux XIVème siècle. Cela ne fût possible qu'avec la construction de cinq vannes. Il est un engouffrement qu'empreinte le Nançon, qui passe dans la barbacane du Château. En cas d'infiltration de l'ennemi dans ce premier ouvrage militaires, la Garde du château pouvait, en l'espace d'une dizaine de minute,grâce au Nançon et grâce à une vanne située à même le rempart, inonder toute l'entrée de l'édifice seigneurial.

Il est un sir Chevalier et Archer de surcroît, qui se nommait de Coigny. Celui-ci, fier de son agilité à manier n'importes quels instruments d'archerie, fût honoré par le Baron de Fougères qui le nommât Responsable des vannes de la Ville. Cette responsabilité, honorifique aux premiers abords, n'était pas pour déplaire à cet homme. En effet, en plus de pouvoir contrôler le débit du Nançon qui faisait tourner les roues des Moulins Seigneuriaux, Le Sir de Coigny avait en Charge le contrôle des Premières Défenses du Château.

La population rassurée de savoir un homme d'une telle renommée à la Charge des vannes, dormait sur ses deux oreilles. Ils savait qu'a la moindre alerte, le Sir de Coigny aurait la réactivité nécessaire à la Défense de la Ville et de son Château.

Il est un ennemi qui ne se voit pas mais que nous connaissons tous.

Alors que la Ville de Fougères était endormie, tranquille, à l'abri de toutes menaces armées, un orage se fît annoncer. Trop inquiété par sa Position de meilleur Archer du Pays ou trop occupé à courir le jupon, le Sir de Coigny ne vu rien venir. Au bout de quelques minutes, le drame était fait. Parce qu'il ne s'était pas soucié de fermer les vannes du châteaux, le désastre fût tel que toute la Basse-Ville fût inondée. Il fallût plusieurs jours pour que la population s'en remette. Quand le beau temps revînt, personne ne savait ce qu'était devenu le Sir Archer Chevalier de Coigny.

Certains prétendent qu'il aurait été emporté par les eaux du Nançon, d'autres affirme l'avoir vu être enseveli par les marrais. Quoiqu'il en soit on peut être reconnu pour ses mérites et tomber de son chef sans soucis des autres...

C.L.

Article deuxième : Médisance et Courtoisie.

Dans les Histoire de Romance, il est des choses qui se font mais qui ne se disent pas. Il est aussi des choses qui se disent mais qui ne se font pas. Qu'en est-il des gens qui, par fantasmes, par amusement, parle de choses qui ne les regardent en rien!

Ces fidèles Penseurs et Colporteurs de Médisance qui croient fermement que certaines personnes, habiles de bonnes paroles, cachent certains de leurs sentiments, n'ont-ils point d'autres occupation que de salir la Réputation de telle ou telle autre personne? On ne pourra vous répondre. Se sont-ils posés la question à savoir si les choses qu'ils reprochent aux autres sont indispensable à leurs existence ou bien ont-ils préférés, dans une logique d'un goût douteux, ignorer le fait que l'attention que l'on porte aux autres n'a de sens que dans le Respect et la Tolérance. Car nous parlons bien d'Amour!

Les choses que l'on reprochent aux autres ne sont-elles pas les choses que nous voudrions changer chez nous?? La Rédaction vous laisse le soin de répondre à cette question.

C.L.
Laceter
Proverbe: à la Saint Narcisse, la jalousie s'immise et les langues de vipére s'épanouissent...


LA DELATION AU PLUS HAUT ET DEVANT ARISTOTE...POUR UNE HISTOIRE DE PORTE...ET AUTRE...

La direction s'offre le privilége d'un petit apartheid et laisse les pensées vagabondaient du Directeur du Volte-Face:

Malgré les revendications mensongéres de certaines langues concernant la vérité sur certains faits et paroles, la direction se permet de préciser, qu'il est temps de remettre les choses à leur place et certaines personnes ici.

Ainsi donc, Laceter de Bellefort maintient plus que jamais tous les propos, actions et pensées qu'il a pu avoir depuis toujours.

Que cela plaise ou non, c'est la vie, les sentiments, les réactions, toutes aussi humaines les unes que les autres puique étant un simple humain, on ne peut lui reprocher ce que la nature elle-même fait mais à l'état plus primitif et sauvage!

Maintenant en ce qui concerne la forme, les mots et les gestes, un être sensible, fidéle à ses émotions et à sa sincérité ne peut que réagir promptement, crever l'abcés et en finir une bonne fois pour toute au lieu de laisser latent un état de chose qui le ronge de l'intérieur tel un feu sacré.

Pas d'insulte, ni de geste déplacé ou violent, pas de mensonge ni de fourberie dans le dos d'autrui...

Et pour cela, Laceter de Bellefort se campe sur ses positions, n'en changent pas et les réitérera s'il le faut!

Cela n'a rien à voir avec une masse de population qui se retrouve en taverne pour déblatérer sur les absents ou sur ce qui leur semble bon à prendre pour se défouler.

Maintenant revenons donc aux agissements qui concernent ainsi la décision d'Aristote de sanctionner les paroles, les gestes et pensées!

Comme le message qu'on a fait passer à Messire Laceter de Bellefort, suite à une liste de plaintes déposées contre lui devant Aristote, et qui est par voie de consequence une sanction, ce fut un simple avertissement.

Il trouve dommage ce manque de courage, d'honnéteté et accuse ouvertement certains et certaines de ne pas avoir ce qu'il faut là où il faut pour venir le voir en face et lui dire leur vérité plutôt que d'aller dans son dos, baver,pleurnicher, réclamer, dénoncer, montrer du doigt, et demander une intervention et action de la voie suprême pour obtenir gain de cause, c'est à dire, le faire taire!

A se demander s'ils ne voulaient pas le faire taire défintivement par un moyen des plus douteux et des plus répugnants...

Et oui certaines choses ne sont pas avouables mais elles existent et il parait naturel d'en parler aisément et non point de les garder secrétes.

Franchement, Laceter de Bellefort commençait à se demander si ils ou elles avaient là où il pense ce qu'il faut, cela devait bien les démanger et devez passer leur journée à se la gratter.Enfin pour certains, doit pas y avoir grand chose et pour certaines, ben la nature s'en ai déjà chargée.

Pourquoi n'étre pas venu à se présenter à lui, au moins savoir à qui il avait à faire , ce serait plus équitable!

Pour l'une, il sait! Parce que faire un flan pour une porte, franchement, c'est manqué d'humour et de dérision.

Maintenant que lui et sa compagne savent parfaitement à qui ils ont à faire, ou du moins en partie, tout sera fait dans la légalité et ils ne se géneront pas pour remettre à leur place de la même maniére dont les délateurs et délatrices s'y sont prit, c'est à dire, par la voie hiérarchique qui sanctionne sans état d'âme au risque de faire cesser de respirer n'importe quel individu quel qu'il soit."


Les pensées du Directeur du Volte-Face s'arrétérent là pour la nuit.

Laceter de Bellefort
Directeur et Rédacteur en Chef
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Cebri
Article premier : Savoir à quel Saints se vouer?

Force est de constater que dans les jeux de l'Amour, comme dans les jeux de Hasards, il est possible de ne plus savoir à quels Saints doit-on se vouer.

Sur les chemins de la Vertu, l'Amour n'est-il pas la première chose qui nous pousse à aller de l'avant? Ne sommes-nous pas tous Égaux face au Très Haut?
Est-il raisonnable qu'une Communauté ne sachant pas faire la distinction entre le respect des individus et les intérêts purement personnels se voit seul juge dans ces Histoires...?

La Vengeance, le Mépris, la Rancune ne sont point preuves de Vertus! Au contraire, le Pardon, l'Ecoute et la Tolérance sont, dans ce qui nous préoccupe, une nécessité essentielle pour le Bon Développement de Tous!
Ajoutons à cela que la Confession des exactions est un acte important.

Pourquoi constamment se plaindre quand nous pouvons, par le Dialogue, et dans un Respect Mutuel, résoudre les problèmes qui se posent à nous...?
Il est bon dans le cas contraire, de Louer le Très Haut, Aristote et Christos ses Prophètes, ainsi que l'ensemble de ses Saints. En effet, qui mettra fin à cette Diabolique Mécanique quand aucun Homme, par Cupidité, par Mensonge, ne souhaite soulager son Âmes?

Certains, par amour de la Boisson, par amour de leurs personnes, pensent tenir pour Vérité que les misérables reproches qu'ils ont à faire sur les autres. D'autres, dans un Soucis de Réflexion, s'accordent sur le Fait que l'Intérêt Commun n'a de sens que dans l'Amour de son Prochain.

C.L.

Article deuxième : Saint Crépin, Saint Crépinien, Intersesseurs des Fougerais.

Il est un Vitrail, situé à Dextre quand vous entrez par la Nef de Saint-Sulpice, qui me plairait de vous reporter. Comme tout les Vitraux, sa lecture se fait du bas vers le haut.

A l'époque romaine vivait deux jeunes cordonniers : Crépin et Crépinien. Ceux-ci, soucieux du Salut de leur Âmes avait, en leur office, suspendu la Croix. Alors qu'il étaient à l'ouvrage, une compagnie de légionnaire entrât et, par ce que leurs croyances étaient autres, ils demandèrent à nos deux cordonniers, de retirer ce symbole. Crépin et Crépinien refusèrent catégoriquement. Les légioonaires les torturèrent sans ménage, aavec leurs propres outils. Mais nos Braves Hommes refusèrent de renier leurs Foi. Les légionnaire outragés, décidèrent de les attacher à une meule de pierre mais, le miracle fût que la meule flottât au grand désepoir des légionnaires. Le Ceinturion ordonnât que l'ont décapitasse Crépin et Crépinien qui, comme nous pouvons le voir au somment du Vitrail, ont rejoint le Très Haut.

Ce vitrail est l'un des rares qui a représente ces deux Saints car ils n'est pas d'autres Villes que Fougères qui ai choisit, en plus de Notre-Dame des Marrais, ces Intercesseurs auprès de Dieu.

C.L.
Laceter
Vendredi 30 octobre de l'An 1457 à la Sainte Bienvenue!

Proverbe: à la Sainte Bienvenue, faites attention à vous les ingénues!

UN MATCH NUL ET SANS AUCUN EFFET ESCOMPTE

Dans un article précédent, l'éditorial vous avait fait part du match de Soule de Bretagne contre L'Espagne dans la section soule royale, match inter-duché.

Une des tactiques espagnoles avaient attirées notre attention ainsi que celle de nombreux capitaines de Soule trés pressés de connaitre le résultat d'une telle manoeuvre.Le fameux mur espagnol. En tout cas, ce fut un coup dans l'eau et un tour de perdu qui empêcha la Bretagne de terminer ce match sur une victoire et de se retrouver avec un match nul.

L'équipe de Bretagne se retrouve donc actuellement pour son prochain match qui l'oppose face à l'Angleterre. Les joueurs viennent à peine d'entrer sur le terrain alors si vous voulez les soutenir, n'ésitez pas!

Si vous avez le sang chaud, et que vous préférez l'action sur le terrain, vous pouvez toujours faire votre demande pour intégrer une équipe notamment auprés du Capitaine de l'équipe de Soule de Bretagne Blotus 1er.

Et si vous appréhendez de ne point vous lancer sans connaitre les régles fondamentales, elles vont vous étres citées par la suite.


REGLES ABREGEES DE LA SOULE ROYALE

La Soule Royale se joue à 11 contre 11, chaque équipe comportant un capitaine. Les joueurs possèdent 4 Points de Vie au début du match.

Le terrain est composé de 7 cases, 2 camps de 3 cases chacun et une case médiane.

Les deux capitaines envoient à l'arbitre, avant le match l'initiale (positions de départ des joueurs), et à chaque tour de jeu la tactique (action des joueurs).

Dans cette tactique, le capitaine dit pour chaque joueur un par un s'il avance (+), recule (-), donne un coup à un adversaire dans sa case (2, le numéro de l'adversaire que l'on veut frapper), ou ne fait rien (0).

Pendant un tour, on exécute les actions des joueurs, en commencant par le premier joueur de l'équipe qui a l'initiative (qui commence), et on continue par le premier de l'autre équipe, et ainsi de suite, en terminant par le 11ème joueur de l'équipe qui n'a pas l'initiative.

L'équipe qui n'avait pas l'initiative au premier tour l'obtient au 2ème tour, la perd au 3ème tour, la réobtient au 4ème tour, etc..

Si à un moment d'un tour, le joueur dont on exécute l'action fait +, et que la soule est sur la case où le joueur va, celle-ci avance d'une case vers le but adverse.

Si la soule est amenée dans la troisième case (appelée but ou en-but) du camp d'une équipe, l'équipe adverse marque et gagne le match.

Un coup donne à un joueur dans sa case enlève 1 PP au frappé. Si un joueur possède 0 PP, il ne joue plus.


LES REGLES COMPLETES DE LA SOULE ROYALE

¤ I CHAMP D'APPLICATION ¤

Ce sont les règles de la Soule Royale.
Ces règles sont prévues pour des matchs de soule où deux équipes s'affrontent (11 vs 11), mais on peut imaginer 4 équipes d'affrontant. (22 vs 22)
N'est pas considéré comme match officiel de Soule Royale tout match n'obéissant pas aux règles ci-écrites.
Toutefois, les matchs ne respectant pas partiellement les règles II, VI, ou XI, mais respectant les autres règles, peut être considéré comme un match de "Soule".
Les matchs qui ne respectent aucunement l'article 4 et qui respectent partiellement les articles VIII et IX peuvent être considérés comme des matchs polyjoués (voir article XIV)


¤ II EQUIPES ET BALLON ¤

Chaque équipe est composée de 11 joueurs présents sur le terrain, et un capitaine, compris ou non dans ces 11 joueurs.
Le ballon est une vessie de porc ou de mouton, gonflée ou remplie de paille ou de son.


¤ III TERRAIN ET BUTS ¤



La Soule Royale se joue sur un terrain monodimensionnel, c'est-à-dire qu'on ne peut pas pas se déplacer latéralement. Ce terrain est partagé en 2 camps et une case médiane. Chaque camp doit être constitué de 3 cases, dont une faisant office de but.
Une équipe a marqué un but si la soule est dans la case "but" du camp adverse, et ce à n'importe quel moment du match.
Si une équipe marque un but, elle gagne le match.
Le but peut-être sous la forme d'une tour, d'un arbre, d'un pont, d'un porche d'une église ou même d'un étang.


¤ IV RÔLE DU CAPITAINE ¤

Le capitaine doit annoncer, avant le match, la composition de son équipe, qui doit être de 11 joueurs sur le terrain. La composition de l'équipe ne pourra pas être modifiée durant tout le match.
Il doit également annoncer, aux tours de jeu correspondants, l'initiale et la tactique de son équipe.
Le capitaine est appelé champion.


¤ V ARBITRE ¤

Un arbitre est désigné. C'est lui qui veillera au bon déroulement du match et à l'application des règles. C'est également lui qui effectuera les actions des joueurs et qui devra rendre compte de la situation du match aux joueurs et spectateurs. Il doit également désigner au hasard l'équipe qui aura le coup d'envoi au moins trois jours avant le début du match.
Il n'y a pas d'arbitre, puisque tous les coups sont permis. L'arbitre est en fait ici l'organisateur ou bien le faiseur du match.


¤ VI JOUEURS ¤

Chaque joueur possède 4 Points de Physique (ou PP). Lorsque les points de physique d'un joueur tombent à 0, le joueur est légèrement blessé ; en dessous de 0, le joueur est gravement blessé. Dans les 2 cas, l'équipe devra jouer sans lui jusqu'à la fin du match, et ce joueur ne pourra pas bouger.
Si un joueur est mis KO pendant le déroulement d'un tour, il pourra être frappé par les autres joueurs de cette équipe dans ce même tour, mais pas dans les tours suivants.
Les joueurs meuvent la soule grâce à leurs pieds, leurs mains, ou une crosse.


¤ VII HEURE DE JEU ET DUREE ¤

L'arbitre définit l'heure de jeu, c'est à dire l'heure avant laquelle les capitaines doivent avoir envoyé les actions de leurs joueurs.
C'est également l'heure à laquelle la situation du match sera actualisée.
Un tour (durée entre deux actualisations) dure un jour. Un match ne dure pas au-delà de 7 jours (+ initiale). Par exemple, initiale le dimanche, 7ème et dernier tour le dimanche suivant.(sauf dans le cas des matchs à élimination directe, où là on joue jusqu'au but.)


¤ VIII INITIALE ¤



Avant le match, le capitaine doit envoyer à l'arbitre, par MP, Courrier, email, ou MSN, l'initiale de son équipe. Celle-ci est une série de nombres correspondant à la position initiale des joueurs sur le terrain dans leur camp. Le premier chiffre correspond à la position du N°1, le deuxième chiffre correspond au n°2 etc..
Un 1 signifie que le joueur considéré débute à une case de la case médiane. Un 2 signifie que le joueur considéré débute a 2 cases de la case médiane. Un 3 signifie que le joueur considéré débute à trois cases de la case médiane.
Exemple :
Argonne : 1 1 2 1 1 2 2 1 1 2 2
Lisieux : 1 1 1 2 2 3 3 2 2 1 1



¤ IX TACTIQUE ¤



Le capitaine de chaque équipe doit envoyer à l'arbitre, par MP, Courrier, email, ou MSN, la tactique de son équipe pour le prochain tour. La tactique et l'initiale envoyées sont définitives, sauf instruction contraire de l'arbitre.
La tactique est une suite de 11 signes (+, 0, -) ou nombres (11, 3) correspondant à l'action qui doit être effectuée pour chaque joueur dans l'ordre, suivie s'il le faut d'une explication (remplacements). Un + signifie que le joueur avance. Un - signifie que le joueur recule. Un 0 signifie que le joueur ne bouge pas. Un nombre signifie que le joueur frappe l'adversaire qui possède ce numéro.
Exemple :
Argonne : + 0 0 + + 0 0 0 + + 0
Lisieux : + + + + + + 0 + + + +

Le capitaine doit avoir remis la tactique (l'initiale, pour le premier tour) avant l'heure de jeu, sous peine de remontrances verbales et d'une éventuelle sanction, à l'initiative de l'arbitre. Si un capitaine n'a pas remis, ou remis une mauvaise tactique, avant "l'heure de jeu + 30 minutes", et ce deux fois dans un même match, son équipe est déclarée perdante. Dans le cas des matchs amicaux, une plus grande tolérance est de rigueur.


¤ X COUPS ¤



Dans la tactique, le capitaine donne comme action pour le joueur qui frappe, le numéro du joueur à frapper. Celui-ci doit être dans la case du frappeur au moment précis ou joue le frappeur. Si le frappé n'est pas dans la même case que le frappeur à ce moment-là précisement, rien ne se passe.
Exemple :
Ici, les 1, 3, 5, 7, et 9 bleus frappent le 10 rouge qui se retrouve légèrement blessé. Il ne pourra plus jouer durant ce match.



¤ XI RETABLISSEMENT ¤

Un souleur, qui n'est pas sur un terrain, et qui a plus de 0 PP, gagne un PP tous les deux jours.
Si on a moins de 0 PP, c'est tous les 4 jours, et quand on a 0 PP, on met 3 jours pour arriver a 1 PP.
Tout cela à partir du tour où on est blessé/mis KO/, évidemment. (Si ce tour est le tour 0, on gagne un PP au tour 2, 3, ou 4 suivant le nombre de PP que l'on avait au tour 0).
Cette règle est facultative.


¤ XII MOUVEMENT DE LA SOULE ¤



Si un joueur dont l'action est + se trouve une case en arrière de la soule avant d'avoir bougé, la soule est avancée d'une case dans le sens du déplacement du joueur.
Exemple :
Ici, l'action du n°3 est +. La flèche rouge est le sens positif des rouges(donc négatif pour les bleus).


¤ XIII PROTOCOLE D'UN TOUR ¤

[L'équipe A a le coup d'envoi, l'équipe A entame donc le premier tour.]
Le joueur 1 de l'equipe A fait son action.
On bouge éventuellement la soule si ce joueur l'a bougée.
Le joueur 1 de l'equipe B fait son action.
On bouge éventuellement la soule si ce joueur l'a bougée.
Le joueur 2 de l'equipe A fait son action.
On bouge éventuellement la soule si ce joueur l'a bougée.
Le joueur 2 de l'equipe B fait son action.
On bouge éventuellement la soule si ce joueur l'a bougée.
Le joueur 3 de l'equipe A fait son action.
On bouge éventuellement la soule si ce joueur l'a bougée.
Le joueur 3 de l'equipe B fait son action.
On bouge éventuellement la soule si ce joueur l'a bougée.
Le joueur 4 de l'equipe A fait son action.
On bouge éventuellement la soule si ce joueur l'a bougée.
Le joueur 4 de l'equipe B fait son action.
On bouge éventuellement la soule si ce joueur l'a bougée.
Le joueur 5 de l'equipe A fait son action.
On bouge éventuellement la soule si ce joueur l'a bougée.
Le joueur 5 de l'equipe B fait son action.
On bouge éventuellement la soule si ce joueur l'a bougée.
Le joueur 6 de l'equipe A fait son action.
On bouge éventuellement la soule si ce joueur l'a bougée.
Le joueur 6 de l'equipe B fait son action.
On bouge éventuellement la soule si ce joueur l'a bougée.
Le joueur 7 de l'equipe A fait son action.
On bouge éventuellement la soule si ce joueur l'a bougée.
Le joueur 7 de l'equipe B fait son action.
On bouge éventuellement la soule si ce joueur l'a bougée.
Le joueur 8 de l'equipe A fait son action.
On bouge éventuellement la soule si ce joueur l'a bougée.
Le joueur 8 de l'equipe B fait son action.
On bouge éventuellement la soule si ce joueur l'a bougée.
Le joueur 9 de l'equipe A fait son action.
On bouge éventuellement la soule si ce joueur l'a bougée.
Le joueur 9 de l'equipe B fait son action.
On bouge éventuellement la soule si ce joueur l'a bougée.
Le joueur 10 de l'équipe A fait son action.
On bouge éventuellement la soule si ce joueur l'a bougée.
Le joueur 10 de l'equipe B fait son action.
On bouge éventuellement la soule si ce joueur l'a bougée.
Le joueur 11 de l'equipe A fait son action.
On bouge éventuellement la soule si ce joueur l'a bougée.
Le joueur 11 de l'equipe B fait son action.
On bouge éventuellement la soule si ce joueur l'a bougée.
[TOUR SUIVANT]
C'est l'equipe B qui entamera le second tour.

(Si un joueur est mis KO, il ne joue plus du match, le protocole n'est pas modifié pour autant.)


¤XIV MATCHS POLYJOUES ¤

Lors de matchs polyjoués, ce n'est plus le capitaine qui envoie l'initiale et la tactique à l'arbitre, mais bel et bien tous les joueurs qui envoient leurs propres mouvements ou place.


COMPOSITION DE L'EQUIPE DE SOULE DE BRETAGNE

1- Messire Blotus, capitaine
2- Messire Olixius
3- Dame Secate
4- Dame Maira
5- Messire Augustin
6- Messire Lemerco
7- Dame Missange
8- Messire Laceter
9- Dame Pumae
10- Messire Anthoyne
11- Dame Venuse

Laceter de Bellefort
Directeur et Rédacteur en Chef
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